Edition originale |
VARIÉTÉS L'ABBÉ
BAUREIN Réédité
en 1876 |
Extrait: Collection Privée |
PRÉVÔTÉ
ROYALE DE BARSAC,
et
La Prévôté Royale de BARSAC.
Ce
titre annonce l'antiquité de cette jurisdiction ; car les Prévôts sont plus
anciens que les Baillis, ainsi que le prouve M. Brussel (Usage des Fiefs, p. 503), et par
conséquent les Prévôtés existoient
avant qu'il n'y eût des Bailliages. Quoi qu'il en soit de l'antiquité de la
Prévôté de Barsac, il est certain qu'on trouve des preuves de son existence dès
le treizieme siecle.
Il
paroît, par les rôles Gascons dès années 1266, 1267 (t.1, p.8), qu'elle fut
conférée à jean Ferre, par le Roi
d'Angleterre. On trouve dans ces mêmes rôles, qu'elle fut donnée, en divers
temps, à divers Seigneurs de distinction, entr'autres, à Gaillard de la Lande, aux Seigneurs de Budos, à Bernard d'Escossan, à
Bernard d'Albret, à Henri et Nicolas
Bowët.
Ce
dernier fut pourvu, dans la suite, de l'Archevèché d'Yorck. On voit par là que
la Prévôté de Barsac devoit être une judicature distinguée, puisque des
Seigneurs de considération, et un personnage qui parvint à une place aussi
éminente que l'Archevéché d'Yorck, en avoient été successivement pourvus.
La
jurisdiction de cette Prévôté étoit anciennement d'une étendue plus considérable
qu'elle n'est à présent. On prétend qu'elle renfermoit originairement dans son
district, presque tout le pays situé depuis la Ville de Langon jusqu'à la Comté
d'Ornon, et depuis la Garonne jusqu'à la contrée de Buch. Mais on en a démembré,
en divers temps, un grand nombre de Paroisses, ensorte qu'il n'en reste plus que
six; savoir, Barsac, Preignac, Bommes, Sauternes, Pujols et Seron.
On prétend que cette Prévôté a été aliénée à différentes reprises:
1°)
En 1537, en faveur de Guilhem du
Mus.
Guilhem
Mus ou dit Mus, surnommé Madonné ou Madone, étoit un Boulanger de Bordeaux,
tellement à son aise, que le Peuple voyant tout le bien qu'il avoit amassé,
prétendoit qu'il avoit la main de gloire, ou, pour parler l'ancien langage du
pays, la man de gorre.
François
Ier, en se retirant.d'Espagne après sa prison, passa à Bordeaux, où il arriva le
9 Avril 1526. La Ville, pour lui donner une preuve de son attachernérit,
s'imposa elle-mème, et mit une taxe sur ses Habitans les plus à leur aise, pour
former une somme et la présenter au Roi.
Guilhem
Mus, ou du Mus fut taxé à la somme de 50 écus. Ce Particulier n'en fit point à
deux, il mit dans son tablier trois cens écus, se présente au Roi, et lui fait,
dans son patois, ce
compliment :
«
Sire, bous m'abez grandement honoré de m'employer; mais m'ayant demandé
cinquante écus seulement, boyez que je vous en porte trois cens; et si Botre
Majesté en beut dabantage, j'en ay à bostre service, bous n'abez qu'à commander seulement.
»
Cette harangue très naïve plut tellement au Roi,
qu'il dit à ce Boulanger, demandez-moi ce que vous voudrez. Guilhem Mus, après
avoir pris conseil de ses amis, représenta au Roi qu'il avoit un fils unique,
qui avoit fait de très bonnes études, et qui étoit estimé des gens habiles, et
pria Sa Majesté de lui accorder une Charge de Conseiller au
Parlement.
Le Roi la lui accorda, et ajouta tout de suite : on m'a dit, mon Maître, que vous aviez unem main de gorre; ce Boulanger lui répondit salis se déconcerter : « Sire, main de gorre se leve matin et se couche tard; donnant à entendre par là que s'il avoit amassé du bien, c'étoit en travaillant nuit et jour.
On retrouve encore parmi les minutes des Notaires,
et parmi les titres de différens Particuliers, des contrats d'acquisitions
faîtes par Guilhem Mus qui étoient en nombre assez considérable pour un homme de
sa, profession.
2° En
1543, en faveur du sieur de Saint Salvador, qui en transporta la propriété à
Pierre Saubage. Celui-ci, selon le
apparences, fut remboursé au moyen d'une finance levée sur les bien-aisés de
cette Prévôté
3°
Elle fut de nouveau aliénée en 1583
au sieur Jean Saubage Conseiller au GrandConseil, pour la somme de
2100 écus; mais, il fut rendu, l'année suivante, un Arrêt du Conseil qui reçut
les Habitans au rachat de cette Prévôté ; et, pour cet effet, il leur fut permis
de s'imposer une pareille somme, ainsi que le montant des frais.
Le Roi
néanmoins leur accorda, pendant six années, le revenu du domaine dépendant de
cette Prévôté, et déclara celle-ci inaliénable. Le sieur Saubage fut remboursé
en l'année 1585 et dix ans après, Henri le Grand donna une Déclaration qui,
exermpte cette Prévôté du cas de revente et qui lui conserve le privilege d'étre
inaliénable.
En 1615, il fut payé une finance pour être
confirmé dans ce droit à l'occasion de l'avénement du Roi Louis XIII à la
Couronne. Les Lettres de confirmation en furent accordées en 1620, par lé même Roi. Le 10 juin de la
même année, Arrêt du Conseil, rendu en conséquence, dans lequel on étendit ce
privilege jusqu'au Greffe de cette Jurisdiction.
Cela
n'empêcha point qu'en conséquence de l'Edit du mois de Mars 1639, qui ordonnoit l'aliénation des
Domaines du Roi, situés dans les Provinces de Guienne, de Languedoc et .dans la
Navarre, les Commissaires députés par le Conseil du Roi ne vendissent, le 16 Août 1641, à Messire Henri d’Escoubleaux de Sourdis,
Arcbevéque de Bordeaux, la Prévôté de Barsac.
Ce
Prélat, par contrat du 10 Mai 1643,
en démembra, en faveur de Guillaume
de Guerin, Seigneur du Puch, trois Paroisses; savoir, celles de Saint Seve,
de Saint Morillon et de Villagrains, qui faisoient pour lors partie de la
Prévôté de Barsac.
A la
vérité, les justiciables de cette Prévôté furent reçus, par Arrêt du Conseil, du
21 Décembre 1643, à rembourser M. de Sourdis de la
somme de 12180 livres de principal,
et de 500 livres de loyaux coûts, et
à racheter cette Prévôté, en mettant en outre la somme de 4000 livres dans l'épargne du Roi.
Ces
sommes en effet furent imposées sur eux par autre Arrêt du Conseil, du 30 janvier 1645, et furent acquîttées par les
Habitans dans l'étendue de cette jurisdiction. Il faut pourtant convenir que le
Roi, par ce même Arrêt, leur accorda cinq années de jouissance du domaine de
cette Prévôté; mais ces justiciables ne rentrerent qu'avec peine dans la
possession des trois Paroisses qui avoient été aliénées à M. de Guerin, et
encore ne fut-ce que pour peu d'années.
Ils
obtinrent donc un Arrêt du Conseil, du 3
Août 1651, portant défenses aux
Officiers établis par ce Seigneur, de s'immiscer dans l'exercice de la Justice
dans ces trois Paroisses, à peine de nullité et de 500 livres d'amende, avec injonctions
aux Trésoriers de France de faire les impositions nécessaires pour le
remboursement.
Mais
le sieur de Guerin, ou ses représentans, s'étant pourvus au Conseil, il
intervint Arrêt en 1669, qui les maintient en la possession du Domaine et de la
justice de ces trois Paroisses, quoique les Officiers Royaux et les Justiciables
fussent en possession et jouissent des effets des Arrêts et Lettres Patentes
qu'ils avoient obtenus.
Ceux-ci
se pourvurent au Conseil en 1673 et 1674; mais cette tentative de leur part fut
sans succès. Ce démembrement a donc subsisté, quoique le Roi, soit rentré dans
son ancien Domaine. Ces trois Paroisses, quant à la justice, appartiennent à M.
de Saint Sauveur, qui les tient du chef de feue Dame Marie de Gascq, sa mere,
qui étoit arriere petite fille du sieur Guillaume de Guérin.
En
1708, la Prévôté Royale de Barsac reçut un nouvel échec, par l'aliénation de
cinq Paroisses, savoir : de Preignac, de Bommes, de Sauternes, de Pujols et de
Seron, en faveur de divers particuliers.
On
n'excepta que le chef-lieu de Barsac, auquel on réserva: la plénitude de la
justice, ainsi que le droit de haute justice sur les cinq autres Paroisses, dont
la moyenne et basse justice, ainsi que les domaines, venoient d’être aliénés. En
1714, les Habitans chercherent à rentrer sous la directe immédiate du Roi; ils
envoyérent des Députés à Paris; mais cette députation, fut sans succès.
Cette
jurisdiction est composée des Officiers suivans
D'un
juge, qui prend la qualité de juge, Prévôt Royal, Civil et Criminel, et de
Police;
D'un
Lieutenant de juge, qui se qualifie Assesseur Civil et Criminel;
D'un
Procureur du Roi;
D'un
Greffier en Chef, dont l'Office est casuel et patrimonial, aux termes des Arrêts
du Conseil de 1620, 1622 et 11
Décembre 1689
D'un
Greffier des présentations, défauts et affirmations, dont le Greffe est exercé par un
Fermier, qui en perçoit les droits
au profit du Roi.
Il y a
en outre cinq Offices de Procureurs postulans, et trois Offices d’Huissiers
Audienciers.
SAINT
VINCENT DE BARSAC.
C’est une des belles Paroisses de l'Archiprêtré de Cernès, sur laquelle nous aurions désiré procurer au Public les connoissances que nous nous proposions de lui donner ; mais il semble qu'on ait voulu nous condamner au silence, en nous refusant toute espece de renseignement. Nous en dirons pourtant le peu que nous en savons, plutôt que de la passer sous silence.
Cette
Paroisse est non seulement belle, mais elle est encore ancienne. Les
dénominations qui se terminent en ac, remontent jusqu'au temps où la langue
Celtique étoit en usage dans cette contrée.
Lorsqu'on fait attention que deux Paroisses (Barsac et Preignac) voisines et contiguës, dont le territoire est presque, de la même nature et susceptible des mêmes productions, sont érigées l'une et l'autre sous l'invocation du même Saint Titulaire, on est tenté à penser que, dans le principe, leurs territoires actuels n'étoient que celui d'une seule et même Paroisse, et que ce ne fut que pour la commodité du service des quartiers les plus éloignés, qu'on se détermina à construire une seconde Eglise, et à lui assigner une portion du territoire de l'ancienne : néanmoins, pour retenir quelque marque de leur commune origine, on érigea la nouvelle sous l'invocation du même Saint Titulaire, qui étoit, ainsi qu’il paroît, en grande vénération en ce lieu :
Aussi
est-ce dans l'étendue du territoire de ces deux Paroisses, que nous soupçonnons
que pouvoit être située l'ancienne Basilique de Saint
Vincent de Vernemetis, dont nous
avons eu occasion de parler. Si on parvenoit à en découvrir l'ancien local dans
cette étendue, ce qui ne seroit pas impossible, ainsi qu'on l'a déjà observé,
c'est pour lors que les conjectures qu'on vient d'exposer se trouveroient
exactement vraies.
Barsac
est une des Paroisses de l'Archiprêtré de Cernès. Elle est placée sur la rive
gauche de la Garonne, entre Seron et
Preignac. Il y existe un Bourg considérable, et d'ailleurs on a lieu de penser que la population est
nombreuse dans cette Paroisse.
L'Auteur
du Dictionnaire universel de la France,
y comptoit 1904 Habitans en l'année 1726. C'est avec raison qu'il donne à
cette Paroisse la dénomination de Bourg.
M.
l'Abbé Expilly compte dans Barsac 477
feux, qui, suivant: son calcul, supposent 2385 Habitans. Cet Ecrivain dit que
c'est un Bourg et une jurisdiction composée, selon lui, de neuf Paroisses. On
peut consulter ce qu'on vient de dire sur l'état ancien et actuel de la Prévôté
Royale de Barsac.
La Paroisse de ce nom est dite placée en terre gasque, dans un titre du 18 Mai 1554; cette énonciation commune à presque toutes les Paroisses de l'Archiprêté de Cernès, annonce qu'elle n'a pas été exempte des dévastations que cette contrée a éprouvées de la part des Barbares.
La
Paroisse de Barsac ainsi que celle de Preignac, situées sur une grande route et
sur les bords d'un grand fleuve, étoient plus exposées aux dévastations que
celles qui étoient plus avancées dans l'intérieur des terres. Celles-ci
n'étoient pas d'ailleurs si bien cultivées, ni peuplées par un aussi grand
nombre de personnes à leur aise, qui ont toujours préféré les bords de la
Garonne aux déserts des landes.
La
Paroisse de Barsac est séparée, ainsi qu'on l'a déjà dit, de celle de Seron, par
la riviere qui a occasionné la dénomination de cette derniere. Elles
communiquent néanmoins entr'elles, au moyen d'un pont appellé des Chartreux, et qui, selon les apparences,
est le même que celui qui est nommé Pont
aux Moines. On communique aussi de Barsac à Preignac, par un autre pont
appellé de Jarnac, nous avons au
moins lieu de le croire. Nous l'assurerions d'une maniere positive, si on avoit
jugé à propos de nous faire passer des renseignemens.
Cette
Paroisse est placée vis-à-vis de Loupiac, qui est situé sur la rive droite de la
Garonne. On a lieu de penser que la Cure de cette Paroisse est à la collation de
M. l'Archevêque. On ignore si celui qui en est pourvu est gros Décimateur, ou
simple part-prenant à la dîme. Ce Curé a cru devoir se dispenser de toute espece
de renseignemens au sujet de sa Paroisse.
M. Lopes nous apprend, dans son Histoire de l'Eglise de Saint
André de Bordeaux (P. 222), que
Guillaume, premier du nom, surnommé le Templier, qui fut élu Archevêque de cette
Ville en l'année 1173, donna à son
Eglise Ia quatrieme partie de la grande dîme de Barsac, qu'il avoit acquise de
Rostand de Landiras.
Suivant
l'Auteur du Gallia Christiana
(t. 2, P.808), Amatus,
Archevêque de Bordeaux, donna, en l'année 1102,, au Monastere de Saint Pierre
d'Uzerche, l'Eglise de Saint Vincent de Barsac. Le même Auteur ajoute (p. 809 et 810) qu'Arnaud de Geraud de Cabanac
confirma, en 1122, la donation de
cette Eglise, qui avoit été faite par Amatus à Ildebert, Abbé d'Uzerche; mais on
prétend que la chartre de cette donation est suspecte; ce qui est certain, c'est
que cette chartre ne paroît pas avoir eu d'exécution jusqu'ici.
De
pareilles donations paroissent avoir été en usage dans des siecles reculés;
quantité d'Evêques donnoient volontiers des Eglises à des Monasteres placés dans
des Dioceses étrangers.
Il
faut supposer que leurs intentions étoient pieuses, mais il faut convenir qu'à
cet égard leur piété ne parolt pas avoir été dirigée par la lumiere.
Indépendamment que les richesses temporelles étoient propres à anéantir
insensiblement l’esprit de pauvreté, qui est la source des richesses
spirituelles qu'on admiroit dans ces anciens Monasteres, l'établissement des
Eglises paroissiales étoit un bien assez important par lui-même, pour ne devoir
pas être subordonné à une autre fin
que celle pour laquelle cet établissement a été fait : les Eglises
paroissiales ont été instituées pour qu'un certain nombre de Fideles, habitans
dans leurs territoires respectifs, pussent s'y assembler pour y recevoir les
Sacremens et les instructions nécessaires.
Elles
peuvent être considérées comme autant de portions d'un seul et même Diocese,
confiées à des Curés qui doivent les gouverner, sous l'autorité et selon
l'esprit du premier Pasteur chargé du soin général d'un Diocese. On comprend
aisément combien on s'est écarté de ce plan, lorsqu'on a donné anciennement des Eglises
paroissiales, surtout à des Monasteres placés dans des Dioceses étrangers,
C'est
les avoir soustraites, en quelque sorte, à leur état naturel, qui est d'être
régies sous l'autorité immédiate de l'Evêque. On ne comprend pas comment
celui-ci n'a pas fait attention qu'en disposant des Eglises paroissiales en
faveur des Monasteres, il troubloit l'ordre général de son Diocese, qu'il
préjudicioit à ses droits et à ceux de ses successeurs, et qu'il disposoit, en
maître absolu, d'une chose dont à la vérité le gouvernement lui étoit confié,
mais dont il n'étoit pas propriétaire incommutable. Les Eglises paroissiales
sont censées appartenir aux Paroissiens, sans le consentement desquels l'Evêque
ne peut point en disposer.
Sans
approfondir davantage cette question, contentons nous de dire que si la chartre,
dont on a déjà parlé, n'a pas eu lieu à l'égard de l'Eglise de Barsac, il
n'existe que trop d’exemples, dans ce Diocese, de pareilles donations qu'un zele
peu éclairé a déterminées. La ferveur des Monasteres a été certainement un avantage pour
l'Eglise; mais l'établissement des Eglises paroissiales n'est pas moins
avantageux à cette même Eglise.
Il ne
falloit pas dépouiller les paroisses du bien qui leur étoit acquis, et qui
devoit servir à l'entretien du service, au soulagement des pauvres aux
réparations indispensables des Eglises, etc.
Mais
revenons à la Paroisse de Barsac, à l'occasion de laquelle nous avons fait cette
digression, et disons, pour achever ce qui la concerne :
1° Que
la principale culture de cette Paroisse est en vignes, qui produisent des vins
estimés....
2° Que
le défaut de renseignemens locaux nous empêche de faire mention des différens
Villages dont cette Paroisse est composée. Nous dirons seulement, d'après un
dénombrement fourni en l'année 1770, au sujet de la population de cette
Paroisse, qu'on y comptoit pour lors 603 feux....
3° Qu'il paroît, par un acte de partage
des biens de la Maison du Soley, en
date du 4 Mars 1310, reçu par Larrivau, Notaire, que cette maison qui étoit une
des plus puissantes de Bordeaux, et qui s'y rendit fameuse dans le cours du
treizieme siccle, avoît des possessions dans la Paroisse de Barsac. Il n'y
auroit rien d'étonnant que ces possessions retinssent encore le nom de ces
anciens propriétaires. Nous pourrions en citer divers exemples en divers cantons
de ce Diocese. Nous n'avons rien de positif à l'égard de la Paroisse dont il est
ici question.
Nous
n'en parlons qu'en passant, pour ainsi dire, et pour rendre attentives les
personnes qui posséderoient, dans cette Paroisse, des fonds qui retiendroient la
dénomination de, du Soley, que ce seroient elles qui
représenteroient ces anciens propriétaires....
4° Nous ajouterons que Barsac est le chef-lieu d'une Prévôté Royale, dont la Jurisdiction s'étendoit anciennement sur un grand nombre de Paroisses, dont la haute Justice a été démembrée en divers temps, soit par les Rois d'Angleterre, comme Ducs de Guienne, soit même par les Rois de France, depuis que cette Province est rentrée sous leur domination. Nous en avons déjà fait mention dans un article séparé.
Réalisée le 22 février 2001 | André Cochet |
Mise ur le Web le mars 2001 |
Christian Flages |
Mise à jour le 20 mai 2002 |
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