Château Haut PEYRAGUEY |
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Premier cru de Sauternes. |
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Sommaire: | Histoire et appréciation. |
Terroir et culture. | |
Pédologie. ( Sol ) | |
Disposition du vignoble. | |
Conduite de la vigne. | |
Vendanges. | |
Vinification. | |
Elevage. | |
Quelques notes de dégustation. |
Histoire du Château
Publication sans date.
Auteur inconnu.
L'histoire de ce cru se confond avec celle de l'actuel château Lafaurie-Peyraguey, dont il fut détaché en 1879.
Peyraguey
signifie déjà colline, promontoire et, logiquement, la partie la plus haute
du domaine fut baptisée Clos Haut Peyraguey, située sur le plus haut point
du plateau de Bommes, face à Yquem.
Peyraguey était une ancienne baronnie, acquise au XVIIIe siècle par Monsieur de Pichard, président au parlement de Bordeaux. Celui-ci guillotiné à la Révolution, le cru est acheté par Monsieur Lafaurie qui lui donne renommée et prestige.
Sa
veuve cède le domaine en 1864 à un écrivain journaliste, Monsieur Saint
Rieul Dupouy. C'est lui qui vendit au roi d'Espagne Alphonse XII une barrique
de Peyraguey 1858 au prix fabuleux pour l'époque de 6 000 francs or.
Sa
Majesté buvait peu, et principalement du porto, mais elle fut émerveillée
par ce cru, connu alors sous le nom de Pichard Lafaurie.
Peyraguey
passa ensuite aux mains du comte Duchâtel, également propriétaire en Médoc,
qui fut ministre plénipotentiaire et membre de l'Institut. Au partage de l'héritage
de ce dernier, en 1879, Clos Haut Peyraguey devint tout en conservant son
titre de premier cru, une propriété indépendante acquise par un pharmacien
parisien du nom de Grillon.
En
1914, Eugène Garbay et Fernand Ginestet se portèrent acquéreurs du domaine.
Le premier fit don de ses parts à ses deux petits fils, Pierre et Bernard
Pauly, tandis que, quelques années plus tard, le deuxième cédait ses parts
à la société familiale.
Celle-ci
est actuellement constituée en Groupement familial agricole (GFA), la
direction du domaine étant assurée par Jacques Pauly et son épouse
Jacqueline, depuis 1969. Les bâtiments qui constituent le château actuel
faisaient déjà partie de la propriété avant le partage de 1879.
Charles
MONSELET, l'auteur de "La Cuisinière poétique"(1859) et de
"l'Almanach gourmand"
(1865),
écrivait au sujet de Péraguey:
"Le
lendemain de mon arrivée à Bordeaux un de mes plus chers amis, que j'avais
laissé homme de Lettres et que j'ai retrouvé propriétaire d'un premier
grand cru de Sauternes, M. J. Saint Rieul Dupouy, a tenu essentiellement à me
faire les honneurs de sa cave.
Mon
Dieu ! mon Dieu vous n'avez pas paralysé mon bras au moment où, sur les débris
d'une tranche de foie gras, je levai mon verre, dans lequel s'était concentré
un rayon de soleil !
Vous
n'avez pas éteint mes yeux chargés eux-mêmes de tous les éclairs de
la sensualité triomphante !
Vous
n'avez pas clos mes lèvres couvertes d'une pourpre humide !
En
buvant lentement, solennellement, je m'écriai: "Certes, le caillou
girondin a une âme, et cette âme, c'est le Sauternes."
Lors
de la classification en 1855, il s’appelait le Château Peyraguey dont il fut
détaché en 1879.
La
partie la plus élevée du domaine fut baptisée CLOS HAUT PEYRAGUEY, située
sur le plus haut point du plateau de Bommes, face à château d'Yquem.
Peyraguey
était une ancienne baronnie, acquise au XVIII° siècle par Monsieur de Pichard,
président au parlement de Bordeaux.
Celui-ci guillotiné à la Révolution, le cru est acheté par Monsieur Lafaurie qui lui donne renommée et prestige. Sa veuve cède le domaine en 1864 à un écrivain journaliste, Monsieur Saint-Rieul-Dupouy.
C’est lui qui vendit au roi d’Espagne Alphone XII une barrique de Peyraguey 1858 au prix fabuleux de 6000 francs or ; Peyraguey passa ensuite aux mains du Comte Duchâtel ministre plénipotentiaire et membre de l’institut.
Au partage de l’héritage de ce dernier en 1879, la partie la plus élevée devint propriété indépendante acquise par un pharmacien parisien du nom de Grillon.
En 1914, Eugène Garbay, déjà propriétaire du Château Haut Bommes, et Fernand Ginestet se portèrent acquéreurs du domaine. Le premier fit don de ses parts à ses deux petits-fils Bernard et Pierre Pauly, tandis que quelques années plus tard, le deuxième cédait ses parts à la société familiale.
Celle-ci est actuellement constituée en groupement familial agricole (G. F. A. ). La direction et l’exploitation du domaine sont assurés, depuis 1969, par Jacques Pauly et son épouse Jacqueline.
Texte copié sur le site Internet.
Winecampus.fr
Avec la permission de M. et Mme PAULY
Terroir
et culture.
Le
Clos Haut Peyraguey est situé sur la partie haute d’une croupe
gravelo-argilo-sableuse et s’étend sur deux îlots de parcelles bien
distincts
Ce
terroir est établi sur d’anciennes terrasses de la Garonne et du Ciron.
De
formation quaternaire, ces terrasses alluviales correspondent à des sédiments
gravelo-sableux hétérogènes.
Pédologie (Sol) :
Le
premier îlot d’une surface de 9ha oscille entre 50 et 70 m d’altitude.
Les sols et sous
sols sont relativement caillouteux avec une grande perméabilité. A l’inverse,
une couche profonde (-2,5 m à –4 m) argileuse et peu perméable constitue le
plancher d’une nappe permanente. Toutefois sa profondeur ne nuit absolument
pas au développement racinaire de la vigne
Le
deuxième îlot (3ha) évolue entre 75 et 80 m, il est distant de 400 m du
premier et jouxte la partie Ouest du Château d'Yquem. Il est moins caillouteux,
de même orientation, mais beaucoup plus plat. Sa teneur en sables est très
importante (>55%). Le sous sol est identique au premier îlot et la couche
d’argile est toujours aussi présente.
Ces deux types de
sols sont très faiblement pourvus en matière organiques. Les échanges minéraux
sont réduits et de fait ne confèrent à la vigne qu’une vigueur limitée.
Les P.H. sont légèrement
acides.
Disposition
du vignoble :
D’orientation
Sud-Nord – Sud-Nord Est, les deux îlots font face à la Garonne et aux
coteaux qui la surplombent à environ 4 km.
Au plus haut
point du plateau de Bommes, sur un terroir de nature exceptionnelle, se dresse
la tour du Château Clos Haut Peyraguey observatoire idéal au cœur des plus
grands crus de Sauternes. Il est majestueusement entouré par le vignoble du Château
d’Yquem et huit des dix premiers crus classés situés à Sauternes.
Surface
du vignoble :
Superficie
totale 17 ha AOC SAUTERNES dont 12 ha Château CLOS HAUT PEYRAGUEY 5 ha Château
HAUT BOMMES.
Le vignoble de Sauternes est situé sur la rive gauche de la Garonne à une quarantaine de kilomètres de Bordeaux.
Un microclimat, d’alternances « brouillard-soleil » donne sa spécificité aux crus de Sauternes.
Sa profonde originalité est la grande fréquence des brouillards matinaux d’automne rapidement chassés par la chaleur du soleil. Le principal acteur : le Ciron, affluent de la Garonne, qui se jette entre Barsac et Preignac.
Cette alternance climatique favorise la prolifération du champignon de la « pourriture noble » sur les raisins mûrs.
Ce
champignon appelé « botrytis cinerea » pénètre le raisin par ses stomates
et sous son action s’opère une réduction de volume qui, en concentrant le
jus de raisin contenu dans la pulpe, augmente la teneur en sucre du grain
Le
cépage prépondérant du Clos Haut Peyraguey est le Sémillon. Il est présent
à 90 %. Le reste du vignoble est planté en Sauvignon.
Porte-greffes :
Les
portes greffes sont choisis en fonction du sol, du type de production et du
climat. Ils sont donc adaptés à des sols pauvres et filtrants. La vigueur conférée
est moyenne afin d’obtenir une production de qualité. On trouve le 3309 C, le
101.14 Mg mais aussi sur des parcelles plus anciennes (40-50 ans et plus),
du 420 A et du Riperia Gloire de Montpellier.
Les clones de sémillon utilisés depuis 10/15 ans, étaient sélectionnés en fonction des critères habituels adaptés à la production de vins blancs secs, par les organismes multiplicateurs.
Depuis quelques années, des essais ont été menés en Sauternais pour obtenir des clones plus adaptés au type particulier de production des grands liquoreux.
Trois nouveaux
clones 908-909-910 sont donc proposés et depuis peu apportent un surplus de
qualité.
Age
moyen des vignes :
40 ans
Rendement
à l'hectare : 12
à 18 hectolitres
Toute la réflexion faite autour de la culture de la vigne et de
l’entretien des sols est basée sur le respect de l’environnement sur une
production et un travail de qualité, sur le plus grand respect de l’équilibre
naturel et du biotope. C’est pourquoi depuis cinq ans, le vignoble est
en culture raisonnée.
Les parcelles du Clos Haut Peyraguey sont plantées à une densité de 6666
pieds/hectare soit 1.5 m entre rangs et 1 m entre pieds.
Méthodes culturales :
Tous les sols sont travaillés.
Les ceps sont buttés en novembre afin de permettre une bonne circulation des eaux de pluie et de protéger la base des ceps des grands froids occasionnels.
Au printemps, il sont décavaillonnés et entretenus régulièrement d’avril à octobre par des griffages pour éliminer les mauvaises herbes et sectionner les racines superficielles, obligeant ainsi la vigne à exprimer « le terroir ».
Avant les labours d’automne, un décomptage un rang sur deux est effectué pour une meilleure circulation de l’air et de l’eau.
Le plan du feuillage est d’environ 1 mètre de hauteur, ce qui équivaut à 66% de l’espace entre rangs. C’est le meilleur équilibre à obtenir pour des raisins bien pourvus en sucre.
Les
apports minéraux sont gérés à la parcelle ; pour cela tous les ans, 1/3 des
sols sont analysés. Des analyses pétiolaires complètent la relation sol
-plante.
Amendement
:
Les éléments apportés le sont essentiellement sous formes organiques et naturelles.
La lutte raisonnée impose les observations quotidiennes du vignoble. Cependant, les passages et les quantités de produits phyto sanitaires, ont pu être diminués de 25 à 30% avec cette méthode.
De
plus, pour lutter contre les acariens jaunes et rouges, phytophages de la vigne,
les populations de typhlodromes (acariens prédateurs des précédents) ont été
favorisées et surveillées de telle manière qu’aucun acaricide n’a été
employé depuis dix ans.
La
taille :
La taille est effectué dès le début décembre pour être achevée en janvier afin d’obtenir une plus grande précocité, les sols du Clos Haut Peyraguey n’étant pas gélifs.
Tous
les ceps sont taillés sur trois à quatre « cots » de deux yeux avec une
formation en cordon afin d’espacer les sarments et donc les grappes.
L’épamprage
:
1
sur le cep - 1 à 2 sur bourgeons (éclaircissage).
Le
levage :
2
à 3 (vignes palissées sur 2 fils fixes et 2 fils mobiles).
Le
rognage :
4
à 6 rognages mécaniques en hauteur et de chaque coté du rang.
Détermination
de la date de récolte :
1ère
trie (1er passage) lorsque certaines baies sont assez confites.
Les autres ,
suivant la rapidité d’évolution du botrytis.
La maturité très précoce des vignes du Clos Haut Peyraguey permet au Botrytis Cinerea de s’implanter rapidement sur des baies de raisins surmûries et gorgées de sucre.
Les vendanges débutent généralement dans la deuxième quinzaine de septembre. (exceptionnellement le 05 septembre en 1997).
La récolte se fait par tries successives (3 à 7 passages) et se termine fin octobre- début novembre.
Vingt à Vingt deux jours de travail sont nécessaires pour effectuer une vendange complète.
Cette dernière se fait manuellement, bien sûr, chaque panier est contrôlé avant d’être vidé dans les comportes. Ici pas de porteur de hotte, pas de benne à vendange.
Chaque comporte reçoit cinq paniers.
Le
raisin sera ainsi acheminé au cuvier sans tassement et dans des délais très
courts.
ELABORATION
DU VIN ET SA DEGUSTATION.
De
la même manière que pour la culture de la vigne, l’élaboration des vins du
Clos Haut Peyraguey est basée sur le plus grand respect de la matière première.
L’emploi judicieux des méthodes modernes de vinifications alliées aux
grandes traditions du sauternes permettent de produire des vins d’exception
Pressurage
, Débourbage :
Le pressurage se déroule très lentement (4 heures environ) pour respecter au mieux le raisin et obtenir des moûts de qualité.
Le moût pressé
s’écoule par gravité dans une cuve souterraine dans laquelle il séjourne
jusqu’au lendemain matin.
Ce laps de temps
va lui permettre de se clarifier. Cette opération est appelée : débourbage
statique.
Fermentation
alcoolique :
Les jus clairs sont ensuite soutirés en barriques neuves (50 %) ou de un an (50%) pour effectuer les fermentations alcooliques.
Aucune levure n’est apportée ; les fermentations sont le produit de levures indigènes. Le seul apport est fait dès le début de fermentation avec de la vitamine B1 pour favoriser la multiplication des levures.
A chaque jour de récolte correspond un lot de barriques. Ces lots peuvent varier de quatre à douze ou quinze barriques suivant l’importance de la trie.
Les
fermentations se déroulent dans des locaux tempérés à 22°C pour être
dynamiques (environ quinze à vingt jours).
Assemblage
:
Quand un lot a obtenu 12% vol d’alcool, il est assemblé en cuve pour achever les fermentations. Cette méthode permet d’une part d’éviter les disparités que l’on rencontre d’une barrique à l’autre et d’autre part de mieux contrôler la fin de fermentation toujours plus délicate puisqu’il faut obtenir 13 à 14% vol d’alcool.
L’autre intérêt
de cette méthode est de pouvoir stopper, quand l’équilibre alcoolique
souhaité est atteint, la fermentation par le froid.
Mutage
& Sulfitage :
Mutage par le froid lorsque l’équilibre désiré alcool/sucre est atteint.
Comme chaque cuve est thermorégulée, le vin va ainsi passer très rapidement (douze heures) de 22°C à 4°C. Le vin stoppe sa fermentation car les levures sont inactives en dessous de 8°C.
Pendant
les 7/8 jours que le vin va passer à 4°C une grande quantité de colloïdes va
sédimenter (débourbage) . Les analyses nécessaires à une bonne conservation
seront effectuées. Le vin est prêt pour l’élevage.
ELEVAGE
:
L’élevage va durer environ vingt mois pendant lesquels les vins seront analysés chaque mois. Ils seront goûtés, écoutés, observés… Comme toute matière vivante le vin a sa respiration.
Comme pour le vignoble, le vinificateur doit écouter, éviter
d’imposer sa loi pour respecter au mieux le produit. Pendant dix huit mois le
vin va rester en barriques.
Soutirage
, Ouillage :
Les
lots seront soutirés cinq fois.
Chaque fois qu’un lot sera suffisamment marqué par les tanins du bois il sera transféré dans des barriques âgées de plus de trois ans.
L’intérêt de la barrique réside dans plusieurs avantages. D’une part la barrique est un contenant de 225 litres. Ce contenant de faible hauteur, (environ 60 cm) permet aux colloïdes de se déposer plus facilement ; ainsi le vin se clarifie naturellement. Enfin, le bois permet une légère oxygénation des vins qui est nécessaire pendant l’élevage.
Toutes les semaines le niveau des barriques est vérifié. Si ce dernier baisse, un ouillage sera effectué.
Le premier soutirage est effectué avant Noël, il est nécessaire car les vins jeunes sont chargés en colloïdes de fermentations qui déposent rapidement et développent des goûts peu intéressants dans les vins.
Tous
les soutirages permettent de sortir une quantité plus ou moins importante de
bourbes dans le fond de chaque barrique. Chaque lot réagissant de manière différente,
il est nécessaire de bien surveiller cette opération .
Le deuxième soutirage se fait en fin d’hiver, les températures froides favorisant le débourbage.
Le troisième est fait avant l’été pour éviter la manutention du vin en période chaude.
Les Sauternes, comme le Clos Haut Peyraguey avec des sucres résiduels importants (>120gr/l de sucre) sont fragiles et les risques de refermentations ne sont pas à exclure.
Le quatrième soutirage s’effectue quelques jours avant les vendanges.
Le cinquième et dernier est très important. Les lots terminent leur deuxième hiver en barriques et se sont clarifiés naturellement de manière conséquente.
C’est
à ce moment qu’ils vont être assemblés en cuves et clarifiés pour être
limpides et brillants.
Filtration
, Collage :
Le millésime assemblé va être analysé de manière à connaître avec précision le collage qui sera le meilleur pour obtenir un excellent résultat avec le minimum de colle.
On utilise pour le collage de la Gélatine et du Gel de Silice. En général, aucune filtration n’est faite mais exceptionnellement quelques lots difficiles peuvent passer en filtration tangentielle.
Dans les cuves la température des vins collés est abaissée à 0°C pendant trois semaines. La clarification est ainsi très efficace et le collage conserve au vin un maximum de qualités aromatiques.
Après
ce laps de temps les vins retournent en barriques jusqu’au début du mois de
juillet où ils sont mis en bouteilles.
Mise
en bouteille :
au château début juillet.
Fin novembre, après quatre mois de repos, et surtout, deux ans après leur naissance, les millésimes seront enfin prêts à boire et à nous enchanter les papilles.
SO2 :
très contrôlé, employé à la dose minimum
de conservation.
PRODUITS
:
Production
très
variable suivant les millésimes et la sélection effectuée.
Environ 25 000
bouteilles de Château Clos Haut-Peyraguey et
environ 12 000
bouteilles de Château Haut Bommes.
Quelques
notes de dégustation du Château Clos Haut-Peyraguey :
1996
- Vin Oh Veritas (Canada)
Je m’en voudrais de passer sous silence cet excellent Sauternes, j’ai
nommé le Château Clos Haut-Peyraguey, 1er cru classé, 1996. D’une grandeur
et d’une finesse exceptionnelles, quel équilibre ! Du plaisir à n’en plus
finir, nous sommes ici en présence de la presque perfection. Il me semble que
l’on peut difficilement décrire ce vin plus précisément sans le diminuer.
La Revue du Vin de France lui a donné cinq étoiles sur cinq, je lui donnerais
six sur cinq. C’est le genre de plaisir qu’il faut s’offrir au moins une
fois dans sa vie.
1997 - Coup de cœur - Revue du Vin de France
D’un bel or éclatant ce Sauternes au nez généreux d’abricot et de
mirabelle ne plaint pas sa liqueur.
Il est vraiment issu de botrytis cinerea. Sa chair est riche et d’une
gourmande viscosité au cœur de laquelle se développe une bonne acidité qui
lui apporte une fraîcheur indispensable à sa finale longue et délicieusement
miellée.
1998
- Médaille d’or au Concours des vins vinifiés par le vigneron indépendant.
Robe d’une belle teinte dorée. Le nez d’une grande pureté dévoile avec
élégance des parfums exotiques. L’attaque en bouche est marquée par une
superbe vivacité. La pureté du botrytis domine ce Sauternes tout en finesse et
en équilibre au style aérien.
1999 - Robe d’un bel or éclatant. Nez d’un développement aromatique
fascinant Bouche pleine d’élégance, d’une belle structure acide et d’une
matière ample.
Réalisé le 21 mars 2002 | André Cochet |
Mise ur le Web le mars 2002 |
Christian Flages |
Mise à jour le |
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