Graines de lettres germées, fleurissent, essaiment .....!******** Laurent Robène. « La chambre de derrière » .Cet ouvrage est particulier car il qui éclaire une tranche de vie réelle sous l'occupation allemande.
Laurent Robène est né en 1952 et, après une courte carrière comme cuisinier, il s'est dirigé vers la comptabilité et son enseignement, puis l'ingénierie de la formation. Cet auteur s'est toujours intéressé à l'histoire locale de son département de résidence (la Mayenne) et a publié de nombreux articles au sujet notamment des corporations de métiers sous l'Ancien Régime et la Libération, dans une revue trimestrielle, l'Oribus, dont il est devenu ensuite rédacteur-en-chef. C'est après avoir pris sa retraite du monde de la formation qu'il s'est engagé sur une piste ouverte par sa tante, puis abandonnée. Cette piste, sur la base des seuls témoignages de Clara Malraux et Edgar Morin, le conduira à raconter la vie quotidienne de Pechbonnieu, village proche de Toulouse, pendant la période 1940-1944. Aucun historien régional n'a mentionné Pechbonnieu comme un lieu notable de la résistance. Et pour cause : personne n'en a parlé. Ni les villageois eux-mêmes, qui ont peut-être évoqué entre eux à la veillée les faits de résistance de leur village, mais sans leur donner davantage d'écho, ni les acteurs principaux. Et pourtant, de 1940 à 1944, sans discontinuité, une famille du village a hébergé et caché plusieurs dizaines de Juifs (enfants ou adultes), de réfractaires au STO, de résistants, de parachutistes anglais et même des déserteurs de l'armée nazie. Chez eux, on imprimait des tracts, on organisait des transferts vers les Pyrénées et l'Espagne, Edgar Morin et Clara Malraux organisaient le MRPGD (Mouvement de Résistance des Prisonniers de Guerre et Déportés) en R4 (région toulousaine). Et toutes ces activités se faisaient avec le silence complice de toute la population. Personne n'a jamais dénoncé ces actes clandestins aux autorités. Au cours des années 80, Clara Malraux et Edgar Morin ont pourtant mentionné en plusieurs écrits leurs passages et séjours dans cette maison de Pechbonnieu. A partir de ces évocations, de recherches bibliographiques et dans divers fonds d'archives, le petit-fils de cette famille, a pu reconstituer la vie de ce village pendant cette période. Ces recherches ont abouti à la publication du livre « La chambre de derrière », Laurent Robène, Editions l'Harmattan, novembre 2018, avec une préface d'Edgar Morin. .A la fin de la guerre, les époux Robène se sont séparés, puis ont divorcé et aucun des deux n'a jamais fait état de ses activités de résistant pour obtenir quelque récompense, chacun est resté silencieux. Ils ont été reconnus « Justes parmi les Nations » par le comité Yad Vashem en mai 2018. Au fil des pages, le lecteur sera plongé dans la vie quotidienne des familles d'un village sous le régime de Vichy d'abord, puis sous l'occupation à partir de novembre 1942. Et il ne manquera pas de repérer les deux thèses qu'avance et soutient l'auteur. Tout d'abord, bien que la famille d'accueil de Pechbonnieu n'ait été enregistrée dans aucun mouvement de résistance (en quelque sorte, ils étaient « free lance »), le refuge abritait des personnes provenant de plusieurs réseaux ou mouvements. L'auteur a pu établir qu'au moins 4 organisations différentes utilisaient l'abri de Pechbonnieu. D'autre part, ce livre démontre que tout le village était au courant de ces activités, des commerçants aux paroissiens, du maire (ou plutôt le président de la délégation spéciale) à l'institutrice. Même le délégué cantonal de la Milice a fait silence. Le livre est en vente à la librairie Chaumerliac à Moissac et sur commande dans toutes les bonnes librairies. Il est également présent sur tous les sites de vente en ligne. La chambre de derrière. Pechbonnieu 1940-1944, Laurent Robène, L'Harmattan 2018, Broché - format : 13,5 x 21,5 cm. 14 novembre 2018 • 212 pages ISBN:978-2-343-15837-2. Laurent Robène sera à 7 à Lire, le salon de Nègrepelisse.
Couverture de l'ouvrage.
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Portrait de l'auteur.
Laurent Robène.
Pour découvrir les auteurs présents au salon du livre de Monclar de Quercy du 25 août 2019,
une visite
s’impose à : www.o-p-i.fr/7alire
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Graines de lettres germées, fleurissent, essaiment .....!******** Laurent Robène. « La chambre de derrière » .Cet ouvrage est particulier car il qui éclaire une tranche de vie réelle sous l'occupation allemande.
La Résistance dans la région toulousaine, Pechbonnieu, village résistant méconnu. 1940 : Pechbonnieu est un village de 400 âmes à une vingtaine de kilomètres au Nord de Toulouse. C'est chez une famille de cette bourgade que, jusqu'à la fin de la guerre sans discontinuer, des Juifs (enfants et adultes), des réfractaires au STO (Service du Travail Obligatoire), des résistants, des parachutistes anglais et même des déserteurs de l'armée nazie vont trouver refuge pour une nuit ou plusieurs mois. Dans cette maison, on rédigeait et imprimait des tracts, on préparait des transferts vers l'Espagne, on soignait les clandestins malades ou blessés, exerçait des opérations de messagerie, procurait de vrais-faux papiers, Edgar Morin et Clara Malraux organisaient le MRPGD (Mouvement de Résistance des Prisonniers de Guerre et Déportés) en région toulousaine. Cette famille, les Robène, composée du père, Lucien, de la mère, Blanche, et de leurs deux filles, Lucette et Marguerite, se dispersera à l'issue de la guerre : les parents divorcent et chacun part de son côté, Blanche avec ses filles. Ni Blanche, ni Lucien n'ont jamais fait état de leur activité de résistants, et les villageois sont restés muets sur cette question, de telle sorte que ces épisodes auraient pu tomber dans l'oubli. Or, dans les années 80, Edgar Morin et Clara Malraux ont mentionné plusieurs fois leurs séjours et passages à Pechbonnieu dans la maison Robène. C'est à partir de ces témoignages que la descendance des époux Robène a entrepris de collecter des témoignages et de plonger dans divers fonds d'archives pour faire reconnaître Blanche et Lucien comme « Justes parmi les Nations ». Ce fut chose faite par Yad Vashem en mai 2018, et le nombreux matériau documentaire assemblé au cours de ces recherches a alimenté la rédaction du livre, préfacé par Edgar Morin, « La chambre de derrière, Laurent Robène, novembre 2018, L'Harmattan ». Dans cet ouvrage, l'auteur décrit avec minutie les activités d'une communauté villageoise sous le régime de Vichy d'abord, puis sous l'occupation à partir de novembre 1942, et c'est dans ce décor de vie quotidienne que se déroulent des actes de résistance jusqu'ici méconnus. Le lecteur découvrira en filigrane au fil des pages les deux thèses qu'avance et soutient l'auteur. D'abord, bien que le couple Robène ne soit lui-même affilié à aucun groupe, réseau ou mouvement de résistance (en quelque sorte, ils agissaient en free-lance), plusieurs de ces groupes, réseaux ou mouvements connaissaient le refuge de Pechbonnieu et l'utilisaient. L'auteur a établi qu'au moins quatre organisations différentes fréquentaient la maison Robène et il n'est pas interdit de penser qu'il y en avait d'autres, sans que cela ait laissé de traces. D'autre part, et malgré le secret nécessaire à l'exercice de telles activités au sein d'un bourg, il s'avère que tout le village était au courant de ce qui se passait dans cette maison et que personne n'a jamais rien dit, aucune dénonciation. Au contraire, l'auteur a relevé plusieurs manifestations d'une complicité active et consciente. Une histoire dont ce village, Pechbonnieu, peut-être fier. Le livre est en vente à la librairie Chaumerliac à Moissac et sur commande dans toutes les bonnes librairies. Il est également présent sur tous les sites de vente en ligne. La chambre de derrière. Pechbonnieu 1940-1944, Laurent Robène, L'Harmattan 2018, Broché - format : 13,5 x 21,5 cm. 14 novembre 2018 • 212 pages ISBN:978-2-343-15837-2. Laurent Robène sera à 7 à Lire, le salon de Nègrepelisse.
Couverture de l'ouvrage.
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Portrait de l'auteur. /
Autre billet de l'auteur.
Laurent Robène.
Pour découvrir les auteurs présents au salon du livre de Monclar de Quercy du 25 août 2019,
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s’impose à : www.o-p-i.fr/7alire
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Graines de lettres germées, fleurissent, essaiment .....!******** Edgar Morin à Montauban. Vendredi 7 février, Montauban recevait Edgar Morin, sociologue, ethnologue, philosophe, bref un de nos grands penseurs contemporains, initiateur de la pensée complexe, docteur honoris causa d'une vingtaine d'universités à travers le monde. Brigitte Barèges, maire, ne s'est pas trompée sur la qualité du visiteur : « Je salue l'homme qui nous dit qu'il faut vivre la poésie », en lui remettant la médaille de citoyen d'honneur de la ville de Montauban. Après sa conférence, consacrée à la période de la résistance d'abord, puis aux dangers du monde contemporain dans une deuxième partie, Edgar Morin a dédicacé ses livres auprès d'un nombreux public, sous l'égide de la librairie La Femme-Renard. Cette visite a été l'occasion de retrouvailles singulières. En effet, en 1943, Edgar Morin avait été chargé avec Clara Malraux, par Michel Cailliau, neveu du général de Gaulle, d'organiser le MRPGD (Mouvement de Résistance des Prisonniers de Guerre et Déportés) dans la région toulousaine. Et pour ce faire, il logeait dans un village non loin de Toulouse, Pechbonnieu, où Clara, résidente régulière de la villa des Pâquerettes à Montauban, le retrouvait de temps en temps. La maison Robène, où il habitait, était le domicile de la famille Robène : le père Lucien, son épouse Blanche et leurs deux filles Lucette et Marguerite. En même temps, cette famille hébergeait et cachait d'autres résistants de plusieurs organisations différentes et des Juifs, enfants et adultes. Edgar Morin avait un adjoint qu'il aimait beaucoup, Jean Kratzat, allemand, ancien marin de Hambourg, qui avait fait la guerre en Espagne et s'était replié sur Toulouse. Pendant ses moments d'inactivité, Jean méditait en façonnant des objets, le plus souvent des têtes humaines, avec de la terre qu'il allait chercher à la briquèterie voisine. La famille Robène a toujours conservé les quelques sculptures que Jean a laissé. En juin 1944, Jean a été arrêté puis conduit à Lyon au fort de Montluc où il a été torturé, et fusillé. Il n'a jamais parlé de la cache de Pechbonnieu. C'est un visage modelé par Jean Kratzat que la famille Robène a offert à Edgar Morin qui en ignorait jusqu'à l'existence : « c'est Jean qui a fait ça ? dit-il en caressant le visage rugueux, je n'avais rien de lui ». L'émotion a été très forte aussi pour Marguerite Robène-Denègre, qui avait 12 ans en 1943, avait côtoyé ce grand jeune homme de 22 ans, et qui ne l'avait jamais revu depuis. Ces épisodes de la Résistance toulousaine ont été racontés dans le livre « La chambre de derrière », de Laurent Robène, paru en novembre 2018 préfacé par Edgar Morin, chez L'Harmattan ».
Portrait de l'auteur. /
Autres billets de l'auteur.
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Appel à témoins, sauvetage d'enfants en gare de Montauban avril 1944.... ? de Laurent Robène. robene.laurent@gmail.com «Pour faire reconnaître "Juste parmi les Nations" Gerhard Kratzat, adjoint d'Edgar Morin. J'ai diffusé cet appel à témoins sur près d'une quarantaine de groupes facebook qui traitent les uns d'histoire en général ou de la seconde guerre mondiale ou de la Résistance ; les autres de généalogie, de la Shoah et de la déportation ou encore des groupes régionaux : Tarn-et-Garonne, Haute-Garonne, Occitanie, etc ... Robert Badinier (délégué régional de la Fondation de la Résistance) et moi-même avons résolu de faire reconnaître "Juste parmi les Nations" la seule personne identifiée qui a participé à ce sauvetage, Jean, comme l'appelle Clara Malraux dans le texte. (Ci-après) Seulement, il faut des témoins, ou des enfants de témoins, ou des gens qui peuvent avérer que cette action a bien eu lieu. Quant à Jean, il s'agit de Gerhard Kratzat, adjoint d'Edgar Morin. Il a été arrêté à Toulouse en mars 1944, emmené à Lyon (peut-être au fort Montluc, mais ce n'est pas certain), torturé puis exécuté en juillet. Il n'a pas parlé. Ni du wagon d'enfants juifs, ni de la cache de Pechbonnieu, sauvant ainsi aussi les hôtes (mes grands-parents) et les résidents. Cette histoire est un peu compliquée, le sujet (et l'enjeu) ne sont pas simples. Or, dans les années 80, Edgar Morin et Clara Malraux ont mentionné plusieurs fois leurs séjours et passages à Pechbonnieu dans la maison Robène. Clara Malraux raconte : (Et pourtant j’étais libre, Grasset, 1979.) « Jean me dit : _ Nous venons de faire un drôle de travail. Tu sais […], il y avait un train en gare [de Montauban] qui devait emmener des Juifs en Allemagne … au milieu, un wagon plein d’enfants, une cinquantaine … ils avaient cessé de pleurer. On a détaché cette voiture des autres et on l’a poussée sur une voie de garage. Les cheminots sont des gars bien … le lendemain matin, le convoi est reparti sans les gosses ... une trentaine est déjà casée, j’en ai déposé un à Pechbonnieu».«[...] dans sa ferme, poursuit-elle, trouvaient pêle-mêle refuge des enfants juifs, des réfractaires, des réfugiés, des résistants, ... ». C'est à partir de ces témoignages que la descendance des époux Robène a entrepris de collecter des témoignages et de plonger dans divers fonds d'archives pour faire reconnaître Blanche et Lucien comme « Justes parmi les Nations ». Ce fut chose faite par Yad Vashem en mai 2018, et le nombreux matériau documentaire assemblé au cours de ces recherches a alimenté la rédaction du livre, préfacé par Edgar Morin, « La chambre de derrière, Laurent Robène, novembre 2018, L'Harmattan ». L'épisode que rapporte Clara Malraux se situerait avant avril 1944. Et même s'il est vraisemblable que ce train n'avait pas l'Allemagne pour destination directe, mais Drancy, je cherche ce que sont devenus les enfants libérés de ce convoi. C'est pourquoi je vous remercie d'avance de me contacter si quelqu'un parmi votre entourage, votre famille, ou vous-même, ou quelqu'un qui connaît quelqu'un qui connaît ..... avait un souvenir de cette action à Montauban, ou en avait entendu parler, ou savait que tel oncle , ou autre parent, avait été dans cette situation. Ou même seulement si vous en savez quelque chose. La chambre de derrière. Pechbonnieu 1940-1944, Laurent Robène, L'Harmattan 2018, Broché - format : 13,5 x 21,5 cm. 14 novembre 2018 • 212 pages ISBN:978-2-343-15837-2.
Couverture de l'ouvrage.
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Portrait de l'auteur. /
Autre billet de l'auteur.
Laurent Robène.
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