NOUVELLES
de la Vallée du CIRON. |
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Mustil |
Les visons, mascottes de la Vallée du Ciron. |
Mustelle |
Sommaire: | Nouvelles du site. Fête des fleurs. Raid du Ciron. La hêtraie du Ciron. |
Six bouteilles de Sauternes. Cinéma à Captieux L'oiseau lire: Ateliers bébés lecteurs. Aquaforum. Vide-grenier. |
Note: Les textes en bleu-souligné donnent accès à des pages Web. Cliquer dessus. |
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Nouvelles
du site: vallee-du-ciron.com Notre site c'est enrichi d'un nouveau document important. C'est un ouvrage publié en 1946/1947, en deux tomes de 220 pages
Visages de Barsac.
C'est une façon de parler du vin et des rapports des personnes et du vin dont nous avons perdu l'habitude et qui serait même, en notre temps, répréhensible.
Les 105 pages web sont accessibles d'un clikici. | ||||||||||||||
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Fête des
Fleurs:
Dimanche 25 avril 2004 C'est la fête des fleurs à Barsac.
Il se trouve de tout même des bambous ou des aloès aux vertus cachées.
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Raid du Ciron:
le foyer rural de Bernos-Beaulac organise le samedi 8 mai 2004 :
-parcours canoe de 5 kms, -parcours VTT de 15 kms, -course pédestre de 8 kms.
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La hêtraie du
Ciron est une énigme de la nature. |
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Les conférences du Ciron.
La Mairie de Bommes et le Club Bommes Nautique vous proposent un cycle de 4 conférences autour du Ciron et de sa Région. Samedi 1 mai 2004 à 9 h 45 par Botaniste. Rendez-vous au pont des GILLETS à POMPEJAC. Pique-nique possible. Au château de Cazeneuve. Un abri est prévu en cas de pluie. | ||||||||||||||
Le Colonel Rémy
est une grande figure de la Résistance. | ||||||||||||||
Les
six bouteilles de Sauternes. A plusieurs reprises, Londres m'avait demandé avec
insistance des renseignements précis sur les bases sous-marines que
l'ennemi avait créées sur notre côte atlantique, et tout spécialement
sur celle de Lorient. Parmi les volontaires de mon réseau, je comptais un
garçon auquel j'avais donné le pseudonyme de « Lebreton ». Sa loyauté était certaine, mais il m'avait en
plusieurs occasions donné du fil à retordre par ses inconséquences, au
point que je ne faisais que rarement appel à ses bons offices. Je fus avisé, un certain jour du mois de novembre
1941, qu'il se trouvait à Paris, accompagné de quelqu'un qu'il désirait
me présenter. Ce fut sans le moindre empressement que je me rendis, un
dimanche matin, au rendez-vous fixé à la porte d'Auteuil. Près de Lebreton se tenait un homme dont je pensai
qu'il devait être de quelques années mon aîné. Il portait une «canadienne
», dont le col relevé le protégeait contre le vent glacial, et était tête
nue. A voir ses cheveux et sa petite moustache d'un blond
pâle, dans un visage presque blême, aux yeux d'un bleu délavé et semé
de taches de son, je me dis qu'on aurait pu le prendre pour un Allemand.
Nous partîmes ensemble en direction du Bois. L'ami de Lebreton déclara s'appeler Alphonse Tanguy
et avoir «travaillé» à Bucarest, peu avant la défaite, pour le compte
du 2ème bureau en sa qualité d'officier de réserve, puis, à son retour
en France, s’être engagé comme ingénieur à la base sous-marine de
Lorient dans l'espoir de prendre un jour contact avec un service de
renseignements de la France Libre. Il parlait par petites phrases courtes, sur un ton
monocorde, comme s'il récitait une leçon bien apprise, gardant son
regard obstinément fixé sur les feuilles mortes qui jonchaient l'allée
dans laquelle nous cheminions côte à côte. Tout en lui m'incitait à demeurer sur mes gardes. Comment nier la puissance de l'instinct, cette force
mystérieuse que la raison nous pousse trop souvent à méconnaître ? Laissez-nous, dis-je brusquement à Lebreton. Je
vous reverrai plus tard. Déconcerté, et l'air mécontent, mon camarade m'obéit.
Me tournant vers son compagnon, j'ajoutai : Venez avec moi, nous allons prendre le métro. Sans répondre, il m'accompagna à la station Porte
d'Auteuil. Pendant le trajet qui nous séparait de celle de La Motte-Picquet-Grenelle, nous n'échangeâmes pas un mot. Arrivés à
destination, je le fis entrer dans l'immeuble portant le numéro 52 et le
menai au troisième étage. A mon coup de sonnette s'ouvrit la porte de
l'appartement de fortune où je résidais avec ma femme. Habituée à être
mise en présence de nouveaux visages, celle-ci sourit à l'inconnu,
m'entendant lui dire Édith, je te présente un nouvel ami. Surpris, Alphonse Tanguy me dévisagea. Dans ses
yeux bleu pâle, je crus lire : « Alors que vous ne me connaissez que depuis une
heure à peine, vous mettez à ma merci ce que vous avez de plus précieux
au monde... Désormais, entre vous et moi, ce sera à la vie et à la
mort. » Cette promesse implicite serait tenue quelques mois
plus tard : grâce à Alex, tel fut le pseudonyme que choisit celui qui se
classa dans mon réseau comme étant le meilleur des meilleurs, ma femme
et mes enfants purent échapper à la Gestapo, qui cherchait à les arrêter
pour me contraindre à me livrer. Alex partagea notre maigre repas. Je lui fis part des questions qui m'étaient posées par Londres au sujet des bases sous-marines allemandes de l'Atlantique, demandant s'il pensait pouvoir obtenir des plans allemands originaux qui aideraient puissamment la Royal Air Force en lui faisant connaître les emplacements des points vitaux, les épaisseurs de béton, les installations les plus vulnérables.
Il m'écouta, hochant la tête. Vous savez, me dit-il, la surveillance est peut-être encore plus forte à l'intérieur de la base qu'à l'extérieur, et je ne vois rien d'autre que les quatre murs du bureau où je travaille. Enfin, je ferai pour le mieux.
Ma nouvelle recrue devait repartir pour Lorient le
soir même. Édith, décidai-je, nous allons emmener notre
ami dîner chez Prunier. On se mettra à table de bonne heure, de façon
qu'il ne rate pas son train à Montparnasse. M'abstenant de fréquenter les restaurants du marché
noir, j'allais chez Prunier quand j'en avais les moyens, car on pouvait
s'y régaler sans tickets, d'huîtres, riches en calories, et de cuisses de
grenouille qui tenaient lieu de plat de viande. J'y étais connu sous le
nom de « M. Morin », et l'on me fit bénéficier ce soir-là d'un
salon particulier. J'ignore encore pourquoi la fantaisie me prit de
commander du sauternes pour accompagner nos huîtres, alors que le Breton
que je suis n'a jamais recours, en une telle occurrence, qu'au muscadet.
Alex dégusta, l'air pensif, une gorgée de l'excellent sauternes qui nous
fut servi. Si j'avais à Lorient du sauternes comme
celui-ci, dit-il, je serais bien sûr de vous apporter ce que
vous m'avez demandé. Pourquoi, m'étonnai-je ? Parce que l'ingénieur sous les ordres duquel je
travaille cherche désespérément du sauternes dans tout Lorient. Il a
une permission pour la Noël, mais ne veut pas aller à Berlin sans
apporter de ce vin à sa femme. Je demandai au sommelier s'il était possible
d'acheter six bouteilles de sauternes. Sur mon insistance, il alla
chercher M. Jean Barnagaud, maître de céans, dont j'ignorais
parfaitement qu'il avait été mis au courant de mes activités secrètes
par un de ses maîtres d'hôtel, Maurice Rossi, recruté par moi peu
auparavant. M. Barnagaud donna les ordres qu'il fallait, et Alex partit
pour Lorient porteur d'un colis contenant les six précieuses bouteilles.
Aux environs du 20 décembre, un dimanche matin, la
sonnette retentit à la porte de mon appartement de l'avenue de La
Motte-Picquet. C'était Alex. Sans dire un mot, il déposa sur notre unique table
un énorme paquet enveloppé de feuilles de papier journal, qu'il déficela.
Un plan tiré à l'ozalid, posé sur le dessus, apparut à mes yeux, revêtu
de la mention en lettres gothiques Streng Geheim (« ultra-secret »). Alex
le déplia, disant : C'est une partie de la base de Brest. Déjà, j'avais pu voir que le plan du dessous
portait la même mention, et il en allait de même pour tous les autres. Sous mes yeux stupéfaits, Alex fit défiler la
totalité des plans allemands des bases sous-marines de Brest,
Lorient, Saint Nazaire, La Pallice et Bordeaux. Pas un n'y manque, déclara brièvement notre ami,
dont le visage restait impassible. Ma femme et moi échangeâmes un regard inquiet. La
valeur de cet ensemble de documents était inestimable et l'exploit nous
parut trop beau. J'avouai par la suite à Alex que nous avions eu la même
réaction, le prenant pour un agent provocateur et nous disant que la
Gestapo était derrière la porte. Devina-t-il notre pensée ? Il sourit. Ce sont les six bouteilles de sauternes qui ont tout
fait, nous dit-il. Mon patron boche a été enchanté. Il a pris sa
permission et est parti depuis trois jours pour Berlin. Alors j'ai relevé à la cire l'empreinte de la
serrure de l'armoire en fer où il enferme ses documents et celle de la
porte de son bureau qu'il a fermée à clef en partant. Rien n'a été
plus facile que d'entrer dans ce bureau à l'heure du déjeuner. C'est
tout. Mais, m'inquiétai-je, il s'apercevra de la
disparition de ces plans quand il rentrera ? Non. Chacun d'eux est tiré à une douzaine
d'exemplaires. Je n'en ai pris qu'un de chaque, ça ne se remarquera pas.
Et puis, s'il voit qu'il lui en manque, il sera trop inquiet pour aller le
crier sur les toits. Feuilletant machinalement les documents magnifiques,
je savourai par avance la scène dont j'imaginais qu'elle se déroulerait
à Londres quand je livrerais ce fantastique butin, car mon chef, le
commandant Passy, m'avait fait part de son désir de s'entretenir avec moi
des problèmes que posait, de façon imprévue, la considérable extension
de mon réseau : « Combien avez-vous dû payer pour le tout ? me
demanderait-on. 288 francs, répondrais-je. Comment? Oui, six bouteilles de sauternes que M. Barnagaud a
accepté de me vendre au prix de la carte, 48 francs pièce. » RÉMY Bordeaux était non seulement la base de la 12e
Flottille de sous-marins mais encore celle des forçeurs de blocus
et des sous-marins italiens de transport du ravitaillement en Sur les bases sous-marines de Saint Nazaire
et de La Pallice/La Rochelle, dans leurs alvéoles protégées par
deux dalles superposées de béton armé de 3 m 50 d'épaisseur, les
sous-marins du Reich sont à l'abri des bombes de 6 tonnes. Les abris à sous-marins construits par
l'Organisation Todt résistèrent à tous les bombardements massifs de
l'aviation alliée. De 1940 à 1944, sept flottilles, représentant plus
de la moitié des sous-marins de la Krieysmarine engagés dans la
bataille de l’Atlantique, étaient basées dans les Ports français. Le premier sous-marin allemand l’U30,
apparut dès le 7 juillet 40 à Lorient où pendant un temps l'amiral Dönitz
installa son P. C. Alphonse Tanguy, pseudo Alex, entré au réseau
Confrérie Notre Dame en 1941, sera abattu par la Gestapo le 5 novembre
1943. | ||||||||||||||
Pour aller au cinéma.. | ||||||||||||||
Cinéma à
Captieux.
Centre audiovisuel de Captieux. Programme du 28 avril au 18 mai 2004. à 21 h.
PRIX DE LA SÉANCE : Tarif plein : 5 E / Tarif réduit* : 4
E CARTE DE FIDÉLITÉ : 5 films + le 6e gratuit - Tarif plein : 25 E / Tarif réduit* : 20 E Tarif réduit* : demandeurs d’emploi, étudiants, enfants de moins de 12 ansRépondeur Cinéma 05 56 65 90 50 Mairie. 05 56 65 60.31 LOST
IN TRANSLATION U.S.A. 04 - 1h40 Comédie dramatique de Sofia Coppola Avec
Bill Murray, Scarlett Johansson, Giavani Ribisi... Bob Harris, acteur sur le déclin, se rend à Tokyo pour tourner un spot publicitaire. Il a conscience qu’il se trompe, il devrait être chez lui avec sa famille, jouer au théâtre ou encore chercher un rôle dans un film-, mais il a besoin d‘argent. Du haut de son hôtel de luxe, il contemple la ville, mais ne voit rien. Il est ailleurs, détaché de tout, incapable de s’intégrer à la réalité qui l’entoure, incapable également de dormir à cause du décalage horaire. Dans ce même établissement, Charlotte, une jeune américaine fraîchement diplômée accompagne son mari photographe de mode. Ce dernier semble s’intéresser davantage à son travail qu’à sa femme. Se sentant délaissée, Charlotte cherche un peu d’attention. Elle va en trouver auprès de Bob.
MALABAR PRINCESS. France 04 - 1h34 Comédie dramatique de Gilles Legrand vec Jacques
Villeret, Michèle Laroque, Claude Brasseur, Clovis Cornillaac A 8 ans, Tom n’admet pas la disparition
accidentelle de sa maman. Une seule idée l’obsède : la retrouver sur
un glacier du massif du Mont Blanc, là où, il y a 5 ans… Confié le
temps d’une année scolaire à son grand-père, le petit citadin est prêt
à déplacer des montagnes. Tenace, curieux, plein d’imagination, il ne
se doute pas des nombreux secrets de famille qu’il va faire resurgir. Il
ignore également que ce maudit glacier a aussi gardé dans ses entrailles
un avion d’Air India, appelé « Malabar Princess », qui
s’y était abîmé 50 ans auparavant. VIOLENCES DES ECHANGES EN MILIEU TEMPERE. France 04 - 1h39 Comédie dramatique de J.-M. Moutout avec Jérémie Rénier,
Laurent Luca, Cylia Malki A 25 ans, Philippe arrive de province pour intégrer à Paris un grand cabinet de consultant en entreprise. Le matin de son premier jour de travail, il rencontre Evan, jeune mère célibataire dont il s’éprend. Sa première mission, qu’il aborde avec enthousiasme, est de préparer le rachat encore confidentiel d’une usine par un grand groupe. Ses premiers rapports sont convaincants. Il gagne la confiance de son chef qui lui confie une nouvelle responsabilité : sélectionner le personnel apte à travailler dans la nouvelle organisation de l’entreprise. Dès lors, Philippe doit se convaincre et convaincre Eva du bien fondé de sa tâche et faire face aux hommes et aux femmes dont il prépare le licenciement. LES CHORISTES. France 04 - 1h35. Comédie dramatique de Christophe Barratier avec Gérard
Jugnot, François Berléand, Jacques Perrin. 1949. Professeur de musique sans emploi, Clément Mathieu est nommé surveillant dans un centre de rééducation pour mineurs. Il y découvre le système d’éducation autoritaire et répressif de Rachin, qui, pourtant, ne parvient pas à maîtriser les élèves les plus agités Clément Mathieu entreprend de leur faire découvrir la musique et le chant, afin de mettre un peu de magie dans leur vie. | ||||||||||||||
Pour les tout petits. | ||||||||||||||
L'oiseau Lire Atelier bébés lecteurs de Captieux. Au travers des histoires racontées, dans une ambiance ludique, détendue et conviviale, le jeune enfant découvrira et manipulera des albums, tout en se familiarisant à la langue du récit. Sa pensée et son imaginaire seront stimulés dans un moment de partage, de plaisir et de complicité avec l’adulte. Un goûter vous sera offert en fin de séance. Cette animation se déroulera au sein des locaux de la Bibliothèque, partie spécialement aménagée pour les tout-petits, Premier rendez-vous mardi 27 avril à 15h30. Suivront
les mardis 11 mai, 25 mai, 8 juin; 22 juin et 6 juillet de 15h30 à 16h30 Cette animation est financée par la CDC de Captieux/Grignols et la CAF de la Gironde dans le cadre du Contrat Enfance et des actions culturelles menées en faveur des tout-petits. | ||||||||||||||
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Conférence: AQUAFORUM Rives
d'Arcins, à Bégles, en bord de Garonne, tous les jeudi soir de 18h30 à 20h - ENTREE LIBRE - Le 29 avril 2004 : «
Aux origines de la vie ........ sur Terre . Rutger De WIT, L'origine de la photosynthèse sur Terre, c'est l'histoire racontée par vivant dans des environnements extrêmes. Les plus anciens fossiles, les stromatolithes vieux de 3,5 milliards d'années, ont une ressemblance troublante avec des bactéries actuelles ; les cyanobactéries, produisant de l'oxygène par photosynthèse, comme les algues et les végétaux. Alors la photosynthèse existe-t-elle depuis 3,5 milliards d'années comme l'affirme le Pr. William Schopf. ette affirmation est très controversée ! Mais lors de ses études en cours des « environnements extrêmes », P. de Wit a observé d'autres genres de bactéries photosynthétiques qui peuvent éclairer la question. -
Eric Veyssy Directeur / Médiateur Scientifique OCEAN, rue Sarrette 33 800
BORDEAUX | ||||||||||||||
On est pas riche, il faut faire feu de tout bois et ça marche.....! | ||||||||||||||
Vide Grenier de la fête de la St PEY.
au 05 56 76 61 81 Christian de LOS ANGELES, membre du club en charge du stand. | ||||||||||||||
Club Informatique de PUJOLS sur
CIRON Foyer Rural 33210 PUJOLS
sur CIRON Le
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