L'informatique c'est comme une flamme,... plus on la partage, plus elle éclaire....C.F.

Les sessions de formation, pour cette année scolaire, sont terminées. 

La mise en place du réseau Abulédu pour les activités du prochain exercice doit intervenir incessamment avec un gros serveur et dix machines en réseau.

Ce sera beau l'an prochain.

Pour clore l'année et envisager les projets de la prochaine aventure, vous êtes invité (e).

Le mercredi 22 juin 2005 entre 18 h 30 et ........................... ? (ce soir)  

à l'

e

AUTOPOT 

Comme pour l'auberge espagnole on apporte le boire et le manger que l'on veut partager.

Le Ciron est à la cote de 22 cm.

Les Libellules bleues-nuit (ou demoiselles) sont revenues.

Les rendez-vous de Juillet & Août.

Vendredi 1er juillet à 21 heures     MUSIQUE & TEXTE
Divine Variation 
Duo musical et poétique par Olivia Lancelot et Christophe Bach, Compagnie de la Moisson. Une variation consacrée au Romantisme, mêlant les textes de Victor Hugo, tirés des Contemplations et des Châtiments, les poèmes d’Alfred de Musset, des extraits de la Confession d’un enfant du siècle, et des passages des Filles du feu de Gérard de Nerval, auxquels Olivia Lancelot, prête sa voix, à la musique de Jean-Sébastien Bach, Michael Christiansen, Jim Godin, Ludwig van Beethoven, interprétée à la guitare par Christophe Bach. 



Samedi 9 juillet à 16 heures           RENCONTRE
Autour de Sur une génération perdue
Entretien de Michel Suffran et Stéphane Taurand,auteurs et Xavier Rosan,éditeur avec Bernard Cocula, président du Centre François Mauriac. 
Sur une génération perdue est le tout premier livre publié par Michel Suffran, en 1966. Il est consacré aux écrivains de Bordeaux et de la Gironde au début du XX e siècle, dont beaucoup ont été fauchés dans la fleur de l’âge ou ont été profondément marqués par la Première Guerre Mondiale.



Dimanche 24 juillet à 16 heures.  LECTURE - PROMENADE AU CHALET DE SAINT-SYMPORIEN.
François Mauriac et la nature.
Promenade littéraire, avec des lectures de textes de François Mauriac par les élève du Conservatoire de Bordeaux, dans le parc qui abrite le chalet de Johanet à Saint-Symphorien.
Patrimoine du Conseil Régional d’Aquitaine depuis 2002, cette demeure est le terreau nourricier d’une grande partie de l’œuvre romanesque de François Mauriac. 



Vendredi 26 août à 21 heures           LECTURE & DANSE
Le Funambule
Le Funambule de Jean Genet par Martine Amanieu, de la Compagnie l’Âne Bleu, avec Muriel Barra, danseuse, et Yohan Sheidt, musicien. La Compagnie de l’Âne Bleu s’est inscrite dans le ciel girondin en 2003 sous l’impulsion de Martine Amanieu avec un travail sur l’écriture de Marguerite Duras: L’Amante Anglaise et Moderato cantabile. Elle propose à Malagar une lecture du long et magnifique poème de Jean Genet sur la posture périlleuse de l’artiste. Le texte sera dit par Martine Amanieu, en présence d’un musicien, Yohan Sheidt et d’une danseuse, Muriel Barra.

L'ensemble de la programmation culturelle proposée par le Centre François Mauriac de Malagar est gratuite, il est toutefois conseillé de réserver au 05 57 98 17 17.
A très bientôt...
Pour confirmer votre présence : www.malagar.asso.fr

Centre François Mauriac - Domaine de Malagar - 33490 Saint-Maixant
Télephone : 05 57 98 17 17 - Télécopie : 05 57 98 17 19
Domaine de Malagar et Chalet de Saint-Symphorien,patrimoine du Conseil Régional d'Aquitaine.

Les "Amitiés Généalogiques Bordelaises" possèdent d'importantes bases de données généalogiques en particulier sur le Bazadais. Celles-ci peuvent être d'un grand secours pour les recherches de filiation. De très nombreux registres paroissiaux sont retranscrits et disponibles.

Article paru dans le n° 81 

Une juridiction sous l'Ancien Régime:

 Castelnau-de-Cernès 

par Henri Portes qui a bénéficié de l'importante documentation réunie par M. Jean Dartigolles.

Le dépouillement des actes notariés entraîne souvent le lecteur vers de plus amples recherches. 

Ainsi, lors de recherches généalogiques, constatant que Me Darthial mentionnait toujours sa qualité de notaire à Saint-Symphorien, juridiction de Castelnau-de-Cernès en Albret, sénéchaussée de Casteljaloux, il m'a semblé intéressant d'en savoir un peu plus sur cette juridiction de Castelnau-de-Cernès.

Où se trouvait le pays de Cernès et plus précisément sa juridiction ? 

Comment se situait cette dernière dans les degrés judiciaires de l'Ancien Régime ? 

Quelle était son histoire, sa compétence ?

Le Pays de Cernès : 

Dès le XIIe siècle, le Pays de Cernès formait un archiprêtré dont le chef-lieu était Gradignan. 

A l'origine, son nom était " Pays de Sarnès". Il regroupait le Comté d’Ornon, la Prévôté de Barsac, plusieurs baronnies (La Brède, Saucats, Beautiran, Portets, Podensac), le marquisat de Landiras et des seigneuries (Cabanac, Budos, Saint-Magne, Villandraut, Belin, Castelneau-de-Cernès, Noaillan...) ainsi qu’une partie de la Baronnie de Veyrines (Pessac).

Les justices seigneuriales au sud de la Gironde et à l'ouest du Ciron étaient celles de Budos, Landiras, Noaillan (à cheval sur le Ciron), Villandraut, Cazeneuve, Castelnau-de-Cernès, et Saint-Magne.

La justice de Castelnau-de-Cernès couvrait à coup sûr les paroisses de Saint-Léger, Saint-Symphorien, Origne, Balizac, Hostens (et par conséquent ce qui constitue actuellement la commune de Louchats qui en faisait alors partie et qui n'est devenue autonome que sous le Second Empire) et enfin Le Tuzan.

Les degrés de juridictions sous l'Ancien Régime : 

Il y avait trois degrés de juridictions : la Seigneuriale, la Sénéchale et la Parlementaire. 
- la Seigneuriale était autonome et échappait au contrôle royal.
- le Parlement était une "Cour souveraine" sur laquelle le roi n'avait aucune prise sauf pour faire enregistrer ses édits avec le cérémonial très solennel du "Lit de Justice" 
- le seul degré de Justice qui soit réellement dans la main du roi était la Sénéchaussée. Le sénéchal était un Officier Royal et le Procureur du Roi auprès de ce tribunal représentait les intérêts du souverain et de la collectivité. C'est la sénéchaussée qui avait à connaître des appels des jugements.

Juridiction de Castelnau-de-Cernès : 

Le Château de Castelnau-de-Cernes était compétent en matière de justice seigneuriale. 

Il est mentionné au XIIIe siècle comme appartenant à la famille d'Albret. Il était la résidence préférée d'Amadieu (1265-1326) et de sa femme Rose Dubourg. En 1341 il est toujours en possession de la famille d'Albret alors que nous sommes sous l'occupation anglaise. 

Les Albret ayant pris parti pour le roi de France, le château leur est confisqué; vers 1436 il est gravement endommagé lors d'un siège. Réparé, il est abandonné à partir de 1595. La seigneurie passera par vente dans plusieurs familles mais demeurera jusqu'en 1789 le siège de la juridiction de Castelnau-de-Cernès, dans la sénéchaussée de Casteljaloux.

Cette juridiction seigneuriale siégeait, jusqu'à sa disparition au moment de la Révolution, dans une maison appartenant à présent à la commune et située sur la place de Saint-Léger-de-Balson presque en face de l'église. 

La prison occupait les sous-sols voûtés de cette maison, éclairés par deux soupiraux ; elle pouvait accueillir deux prisonniers. Cet endroit sert aujourd'hui de cave.

A l'origine, au Moyen Age, et principalement aux XIIIe et XIVe siècle, c'est le roi d'Angleterre duc d'Aquitaine qui accorde aux seigneurs locaux les droits de justice.

La haute justice jugeait toutes les causes civiles ou criminelles, en dehors des cas royaux : droit de bannies et sentences d’appropriement, puissance de mort et connaissance des délits qui l’emportent, droit de confiscation et d’épaves.

La moyenne justice apparue au XIV° siècle ne prononçait que des amendes ou la peine de prison : une certaine compétence criminelle, juridiction de police, juridiction gracieuse.

La basse justice, tribunal de simple police : droits et devoirs dus à la cause du fief, bornage des chemins, toutes actions personnelles, réelles et mixtes.

Les limites de compétence de ces trois justices était généralement imprécises et cela dans tout le royaume. Cela allait des affaires dont serait saisi de nos jours le tribunal d'instance jusqu'aux affaires criminelles comme le prouve ce jugement rendu par la juridiction de Castelnau-de-Cernès.

Par exemple, le 6 octobre 1783, le même tribunal de Castelnau se dessaisit de lui-même du cas d'Arnaud Pujeau qui a assassiné sa femme, entre les mains du juge de Nérac à qui l'on envoie le dossier et le prisonnier pour la suite utile et le texte précise que ce "cas royal" n'est même plus de la compétence du juge du Présidial de la sénéchaussée de Casteljaloux et qu'il faut l'adresser à Nérac.

Les Constituants ont voulu réagir contre les abus de que l'on a appelé les "justices de villages" en mettant en place une juridiction nouvelle et originale, caractérisée par la simplicité, la rapidité, la gratuité et l'équité. 

Les quelques 70000 justices seigneuriales ont été remplacées par 7.000 juges cantonaux puis environ 3.000 au XIX° siècle avec de nouvelles compétences.

A Saint-Léger de Balson les dernières audiences de la Cour se sont tenues à la mi-décembre 1790.

Pierre Martin fut le dernier juge de paix de la juridiction de Castelnau-de-Cernès et premier juge de la commune, jusque dans les années 1830.

Henri Portes.

Deux jugements de cette juridiction sont visibles à ICICLIC.

Nous voilà au pied du mur, comme est le maçon.
Ceux qui veulent présenter leur vallée préservée, 
Havre de paix, entretenue, régénérée,
Mouilleront leur chemise, même le caleçon.

Il faut sauver les hêtres du Ciron.  

'SAUVAM LOS HAUS DEU CIRON’

La vallée du Ciron possède une hêtraie très particulière tant du point de vue écologique que génétique. 

La présence de cet îlot de hêtres au milieu de la Lande est tout à fait remarquable d’autant plus que son patrimoine génétique est unique en Europe. 

Cette hêtraie est localisée principalement sur les pentes des Gorges du Ciron sur les communes de Bernos, Lucmau, Pompéjac, Uzeste et Préchac. 

Cette hêtraie a fortement régressé ces dernières années car il y a seulement 10 ans des îlots se rencontraient encore sur Pujols-sur-Ciron ou en amont de Bernos-Beaulac, soit sur plus de 30 km le long du Ciron. 

Aujourd’hui, il ne reste plus qu’environ 10 km de berges où le hêtre est présent. Pour cela, une opération unique de sauvegarde de ce patrimoine est entreprise. 

Elle est soutenue au plan national par la Commission des Ressources Génétiques Forestières, au plan régional par la SEPANSO et au plan local le syndicat Mixte d’Aménagement de la Vallée du Ciron.

Sous l’impulsion de la Commission des Ressources Génétiques Forestières, des graines ont été récoltées au cours de l’automne dernier sur plus de 50 hêtres fructifères. 

La stratégie de la récolte a été défini de manière à assurer le maintien de la richesse de la ressource génétique. 

Les faines ont été semées à la pépinière forestière de l’Etat de Guémené Penfao (Loire Atlantique). Des plants de hêtre seront disponibles à l’automne prochain.

Nous recherchons des propriétaires qui accepteront de les accueillir contre de bons soins et des volontaires pour les planter. Nous les donnerons en priorité à des opérations médiatiques associant des propriétaires et des écoles ou des associations.

Nous recherchons des écoles, des associations et des volontaires pour planter et ensuite entretenir ces petits hêtres.

Le hêtre préfère les zones d’affleurement calcaire mais il accepte une gamme de sols frais allant des affleurements calcaires des gorges du Ciron aux sols sableux du plateau Landais en passant par les argiles et limons du Bazadais. 

Il ne supporte toutefois pas les sols asphyxiants gorgés d’eau. La présence du charme ou du tilleul indique un très bon sol pour le hêtre. 

Au stade jeune, il demande un abri et une protection par d’autres arbres. L’idéal est de le planter dans de petites clairières ou dans un sous-bois clair. 

Le hêtre accepte la pleine lumière au risque de bouder les premières années. Les volontaires recevront de notre part toutes les informations techniques pour réussir leur plantation. Les enseignants qui désirent se lancer dans cette opération recevront une formation et un encadrement de la part de la SEPANSO.

Les hêtres seront disponibles à partir du mois de novembre. Ils auront une taille de 20 à 25 cm et seront livrés en motte de 400 cm³ (6 X 6 X 10 cm). 

Même si la période de plantation s’étale jusqu’au début mars, il vaut mieux mettre en terre ces petits hêtres avant le mois de janvier. Ils pourront ainsi installer leurs racines et profiter de l’humidité du printemps et pouvoir pousser rapidement avant que le feuillage de leurs voisins fassent trop d’ombre. Par contre, cette ombre sera bénéfique pour passer l’été.

 Contact :

DUCOUSSO Alexis, UMR BIOGECO, Département Environnement - Forêts - Prairies - Milieux Aquatiques, INRA, 69 route d’Arcachon, 33611 CESTAS cedex

Courriel : ducousso@pierroton.inra.fr

LE CORBEAU et le LAPIN.

Maître corbeau, sur un arbre perché 
Ne fait rien de toute la journée. 
Un lapin voyant ainsi le corbeau, 
S'approche et lui demande aussitôt : 
Moi aussi, comme toi, puis-je m'asseoir 
Et ne rien faire du matin jusqu'au soir ?" 
Le corbeau lui répond du haut de sa branche : 
Bien sûr, mon ami à la queue blanche, 
Je ne vois ce qui pourrait t'empêcher 
Le repos, de la sorte, savourer." 
Blanc lapin s'assoit alors par terre, 
Et sous l'arbre reste à ne rien faire. 
Tant et si bien qu'un renard affamé, 
Voyant là le lapin somnoler, 
S'approche du rongeur en silence, 
Et d'une bouchée en fait sa pitance. 

Moralité : Pour rester assis à rien glander, 
Mieux vaut être haut placé. 

Le Ciron est à la cote de 22 cm.

L'Association des " Savoir Faire d'Aquitaine" a édité un document de présentation sur ce projet de matérialisation du centre de l'Aquitaine comportant une dizaine de textes .

Monsieur Jean SUHAS, Président, nous a aimablement autorisé à les diffuser.

         Suite du dernier courriel:

Espaces et frontières...

En cherchant le Centre de l’Aquitaine, nous avons considéré l’espace aquitain comme un espace physique réel, clos, voire isolé derrière ses frontières. C’est là la définition la plus stricte du territoire cartographiable, du référent topographique, du lieu réel, enfermé par des limites qui contiennent des éléments confinés à l'intérieur.  

La représentation la plus classique d’un territoire consiste à l’isoler.

C’est ce qui se pratique au cadastre comme dans la plupart des documents techniques traitant d’un territoire donné. 

La notion de frontière est constitutive de celle d'espace : arrive un point où l'espace n'est plus espace et se trouve hors de portée du sujet qui l'habite. La frontière, ligne qui forme une limite territoriale, est aujourd'hui représentée sur la carte par une ligne continue. Elle est matérialisée sur le terrain par des bornes, des poteaux, des postes frontières et parfois même par une clôture.

Cette conception de la frontière n'est pas très ancienne : en Europe, elle remonte le plus souvent au XVII^e siècle ; elle est apparue lors de la naissance des Etats modernes.

 Auparavant, les territoires n'avaient que des confins assez flous. L'apparition de pouvoirs  puissants amena la construction de places fortes ou places frontières, pas forcément situées sur la limite, et dont l'ensemble a fini par constituer la frontière linéaire de l'époque contemporaine.          

Selon son caractère, une frontière peut avoir des effets positifs ou négatifs. Les frontières militarisées constituant des lignes de tension pendant une longue période sont à l'origine de fortes discontinuités et de réseaux (transport, langue, culture, économie...) qui se tournent le dos. 

Les frontières peuvent aussi donner lieu à des échanges importants par le mouvement des frontaliers et des chalands qui vont travailler ou faire des achats de l’autre côté parce qu'ils y trouvent des salaires plus intéressants ou des prix moins élevés.

La frontière est ce qui délimite un espace : individuation d'un domaine approprié par un sujet, différenciation. La différence établit une frontière identitaire entre soi et l'autre, entre les personnes, les communautés, c’est une ligne absolue établissant une limite entre ce qui est d'un côté et ce qui est de l'autre selon le principe d'exclusion (frontière logique ou politique).

Si le Centre de l’Aquitaine devait être un point, il serait le point exact de rencontre des trois Communes, trois Communautés de communes, trois Cantons, trois Pays, trois Départements, juste sur les frontières... caché au bord du Giscos, au lieu-dit Rieussourt, dissimulé à côté de cette chapelle du XVe siècle que tout le monde a oublié... exactement là.

Mais on peut aussi voir la frontière comme zone intermédiaire, un entre-deux, un terrain d'expansion, un noman's land, un lieu d'échanges et de passages : un espace en émergence. Ainsi, le sacré se sépare du profane par une frontière métaphysique définissant un espace de transcendance ; le préconscient est un lieu frontière intermédiaire et un écran de séparation entre le conscient et l'inconscient chez Freud.   

La frontière devient alors le lieu d’un espace autre... un lien entre le réel, l'imaginaire et le symbolique... une représentation imaginaire d'un espace, voire une construction d'un espace de fiction.

Mais qu’est-ce que l’espace ? Ce sont les Présocratiques qui, avec l'invention de la géométrie rationnelle (Thalès de Millet, qui mène à Euclide), vont fonder l'approche mathématique de l'espace, et donc l'appréhension d'un espace abstrait. Mais, jusqu'au XVII^e siècle, l'espace reste conçu comme fini, clos et sans vide.

Newton pose que l'espace et le temps sont indépendants de leur contenu ; au contraire de Kant qui pose l'espace comme absolu et subjectif : c'est l'homme qui pense et fournit l'espace. Cet idéalisme est fragilisé par l'évolution des mathématiques au XIX^e siècle : l'espace est une construction scientifique, comme le prouvent les systèmes géométriques non euclidiens qui font abstraction du monde sensible.

Au XX^e siècle tout est remis en cause : l'espace de Hilbert et celui de la mécanique quantique, ont une infinité de dimensions ; la physique du «chaos» montre la possibilité de créer des structures spatiales par le désordre ; l'espace n'est pas infini, et ne constitue pas un ensemble d'objets indépendant du temps : c'est pourquoi il est relatif.

Comme le temps, l'espace est une dimension subjective, c'est-à-dire relative au sujet. Il s'établit peut-être une identité entre l'espace extérieur qui est perçu, qui peut être mesuré, qui est vécu et l'espace mental qui est imaginé, fantasmé. Il est délimité, c'est-à-dire défini par l'expérience qu'en fait le sujet, la connaissance qu'il en a, par le point de vue d'où il le considère. L'espace est susceptible d'appropriation : il appartient à celui qui le voit. A chacun son territoire qui est un mode de relation avec l'autre dont le territoire est à la fois contigu et commun. L'espace est une fonction dans la personne.

Subjectif, l'espace est ainsi une dimension relative, relative à la présence du sujet, à celle de son prochain, à la vision du monde, à sa culture, son idéologie, à son horizon d'attente, relative à une durée et un mouvement, à un devenir. Le sujet se définit par l'espace où il évolue, l'espace tel que le vit le sujet.

Oui, mais alors, il est où le Centre de l’Aquitaine?

 Nous ne vivons pas l’Aquitaine comme un territoire figé, comme une accumulation d’espaces aux frontières hostiles (5 départements, 25 pays, 221 Communautés de communes ou d’agglomérations, 2.295 communes...), ses multiples frontières nous importent finalement peu... et par là même la localisation exacte de son Centre...

L’Aquitaine est « une dimension relative à la présence du sujet, à celle de son prochain, à la vision du monde, à sa culture, son idéologie, à son horizon d'attente, relative à une durée et un mouvement, à un devenir .

Le Centre de l’Aquitaine est « le lieu d’un espace autre ; un lien entre le réel, l'imaginaire et le symbolique ; une représentation imaginaire d'un espace, voire une construction d'un espace de fiction. Le Centre de l’Aquitaine n’est pas un point fixe, c’est une zone intermédiaire, un entre-deux, un terrain d'expansion, un noman's land, un lieu d'échanges et de passages : un espace en émergence ».

Et si, fort de ces réflexions, l’on considérait le Centre comme espace, comme un méta territoire à cheval sur  les autres sans souci de frontières ? S’il ne s’agissait pas d’un point mais plutôt d’un lieu fou qui autorise justement l’abolition des limites ?

Nous promenant ce samedi en quête du Centre de l’Aquitaine, nous avons franchi pas moins de 15 frontières communales, intercommunales, cantonales ou départementales, simplement en allant d’Escaudes à Estampon, puis Allons et Maillas (au total une quarantaine de kilomètres !) sans que rien nous le laisse apercevoir si ce n’est un léger changement de couleur de goudron ou une apparition de nids de poule... il n’y a guère que la DDE pour savoir précisément qu’ici, en pleine de forêt, pas un mètre avant ou un mètre après, il faut cesser de regoudronner, c’est « chez l’autre » !

Dans la réflexion du Centre de l’Aquitaine, je suggère qu’au lieu de chercher un « Centre de l’Espace », nous proposions  « l’Espace du Centre ». Un territoire, autrement défini que par « une ligne continue et  matérialisée sur le terrain par une clôture », mais plutôt, comme au XVII^e siècle « où les territoires avaient des confins assez flous » défini par ses places fortes (ou places frontières). 

Les centres de Captieux, Houeillès et Losse sont nos places fortes, tel un triangle fondateur « l’Espace du Centre de l’Aquitaine » est ici.

Ce n’est ni un point, ni une ligne, c’est un lieu.

Comme le berger qui marche depuis des jours dans la lande et qui découvre les signes de vie de l’airial, l’aquitain de souche ou d’adoption aura plaisir à trouver en cet espace le réconfort et l’identité.

C’est dans cet airial symbolique que passaient les troupeaux de bergers en transhumance, c’est ici que passe l’Airbus, c’est ici que passe le méridien de Greenwich, c’est ici que se partagent les eaux, c’est ici que nous sommes au barycentre de la Région administrative et que l’on peut faire émerger une identité régionale qui abolisse les frontières : au Foyer rural d’Escaudes, au « Rendez-vous des chasseurs » d’Allons comme au pied du cadran solaire d’Estampon... je suis au Centre de l’Aquitaine.

 Olivier Demangeat

                                                                                                                              Architecte  Directeur  d’Eugène !

Les "Savoir faire d'Aquitaine".

37 rue du Général de LARMINAT

33000 BORDEAUX

Tel: 05 56 93 58 66    Fax 05 57 81 71 76

Mel: contact@savoir-faire-aquitaine.com

Site: www.savoir-faire-aquitaine.com

Passez vos annonces artistiques, culturelles, sportives, de loisirs et sociales sur le Web. 
http:--adiu.free.fr

Le Cinéma à Captieux : 

Centre audiovisuel de Captieux.

Programme du 22 juin au 30 juin 2005.

VERA DRAKE Angleterre 05 - 2h05 en V.O.

Drame de Mike Leigh. Avec Imelda Staunton, Phil Davis, Alex Kelly, Daniel Mays

Londres, 1950. Chaleureuse et dévouée, Vera Drake se dépense sans compter pour sa modeste famille et ses voisins. Dans le plus grand secret, elle aide bénévolement des jeunes femme à avorter. Quand l’une d’elles est hospitalisée dans un état grave, la police vient arrêter Vera alors qu’elle célèbre en famille les fiançailles de sa fille.

« Lion d’or Prix d’interprétation pour Imelda Staunton au Festival de Venise »

STARS WARS : EPISODE III  Etats Unis 05 - 2h20

La Revanche des Sith Science fiction de George Lucas. Avec Ewan McGregor, Hayden Christensen, Natalie Portman, Christopher Lee…

La guerre des clones bat son plein. Anakin Skywalker est pris entre le camp du chancelier Palpatine, et celui des Jedi. Il choisit finalement le côté obscur de la Force, et devient Dark Vador. Les seigneurs Sith préparent leur vengeance, qui commence par l’élimination des Jedi, Yoda et Obi-Waan Kenobi réchappent du massacre. Dès lors, ils vont devoir affronter leur ancien ami Anakin…

« Techniques de pointe pour recréer décors de cités futuristes et robots par centaines, combats de sabre attendus de longue date par les fans… même déferlement spectaculaire que les deux opus précédents »

MON PETIT DOIGT M’A DIT France 05 - 1h45

Comédie policière de Pascal Thomas. avec André Dussolier, Catherine Frot

Intriguée par la disparition soudaine d’une vieille dame croisée dans une maison de retraite, Prudence, une jeune grand-mère qui n’aime rien tant que s’imposer des missions dangereuses et impossibles, mène l’enquête, avec l’aide de son mari Bélisaire, dépassé par l’extravagance de son épouse

« Ici, c’est la fantaisie et la légèreté du couple Beresford qui donnent à cette histoire policière un humour qui contrebalance une inquiétude grandissante »

MAN TO MAN France 05 - 2h02

Drame de Régis Wargnier. avec Joseph Fiennes, Kristin Scott Thomas, Iain Glen…

1870. Jamie Dodd, un anthropologue écossais, et Elena Ven Den Ende, une belle aventurière, capturent un couple de Pygmées en Afrique centrale et les rapatrient en Europe. Marqué par les théories de Darwin, le scientifique pense avoir trouvé le chaînon manquant entre le singe et l’homme. Mais alors que les Pygmées sont montrés en public, et traités comme des animaux de foire, il prend conscience que ces êtres ne sont en réalité pas si différents de lui-même…

« Des images somptueuses qui mêlent l’exotisme à la reconstitution d’époque »

PRIX DE LA SÉANCE : Tarif plein : 5 E / Tarif réduit* : 4 E  
CARTE DE FIDÉLITÉ : 5 films + le 6e gratuit - Tarif plein : 25 E / Tarif réduit* : 20 E
Tarif réduit* : demandeurs d’emploi, étudiants, enfants de moins de 12 ans
Répondeur Cinéma: 05 56 65 90 50. Mairie. 05 56 65 60.31     

Conférences: 

AQUAFORUM
 Conférences-Diaporamas-débats Grand Public:

 Rives d'Arcins, à Bégles, en bord de Garonne, 
derrière le Centre commercial: Rives d'Arcins 

tous les jeudi soir de 18h30 à 20h -

Des modifications de dernières minutes sont possibles

ENTREE LIBRE.

Äjeudi 23 juin :
« Histoire des Lacs Landais »

- Denis MICHEL, Maître de Conférences, DGO, Univ. Bordeaux 1

« La formation des lacs landais le long de la côte sableuse Aquitaine est récente à l'échelle des temps géologiques. Elle résulte de la mise en place du système dunaire. Malgré une origine semblable, les lacs landais, ne présentent pas le même degré d'évolution : ils marquent les stades intermédiaires entre l'estuaire et le lac fermé. Ces magnifiques écosystèmes, dont certains renferment des merveilles historiques inclassables, subissent des actions anthropiques pouvant les mettre en danger.»

Äjeudi 30 juin:
« la Terre : planète singulière »

- Jean-Louis Lefèvre, médiateur scientifique en astronomie

« 100 millions d'années après sa formation, Le Soleil voit s'accréter autour de lui 9 autres corps principaux. A l'aide d'une maquette du système solaire, nous découvrirons les ressemblances parfois stupéfiantes des planètes telluriques et des satellites des planètes géantes. Ces points communs nous permettrons de remonter les temps géologiques ou au contraire de franchir les stades d'évolutions futurs de notre planète en nous alertant des dangers potentiels que présente le "terraforming" engagé par l'homme sur sa propre planète. Fragile, la Terre est aussi singulière et unique dans l'environnement proche de notre Soleil … comme le montrent les images des envoyées par les sondes d'exploration spatiale. »

Vide Grenier  de la fête de la  St PEY.

Nous pouvons débarrasser caves, greniers, garages, maisons ou tout autre locaux.
Avant de jeter n’hésitez pas à nous contacter. au   05 56 76 61 81        
Christian de LOS ANGELES, membre du club en charge du stand.

Club Informatique de PUJOLS sur CIRON     Foyer Rural    33210 PUJOLS sur CIRON 
Président Christian FLAGES    Tel: 05 56 76 61 98
E-mail: club.info.pujols@wanadoo.fr
Site: http:perso.wanadoo.fr-pujols-sur-ciron
Site: Vallee-du-ciron.com
Site: Cironsite

 Le webmixer
André COCHET
Tel: 05 56 76 63 12
ancochet@wanadoo.fr  
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