NOUVELLES
de la
Vallée du CIRON.

Mustil

Les visons,  mascottes de la Vallée du Ciron.

Mustelle

Courriel  occasionnel édité par le Club Informatique de PUJOLS sur Ciron. 33210 (Gironde) (France)
 

N° 164  du  31 juillet 2006.

Pour voir les courriels précédents: clicla.

Pour abonner un ami,    clic-ici.

Pour ne plus le recevoir , répondre non. 

L'informatique est comme une flamme,... plus on la partage, plus elle éclaire....
Christian Flages
.

Sommaire:

La Saint Pey à Pujols sur Ciron.

Le vide grenier de la Saint Pey à Pujols.

Histoires d'eaux contradictoires.

Agence de l'eau Adour/Garonne . Document de synthèse.

Un petit coin pour soulager la planète.

La rivière.....le Ciron.

Infos utiles.

Madame de Sévigné disait des pendules à secondes,  qu'elle ne les aimait point,...

.... parce qu'elles hachent la vie trop menu.

La Saint Pey à Pujols sur Ciron.

Le dimanche 6 Août 2006

Programme:

Vendredi 4 août : Soirée Paella avec Bal à Papa.

Réservations : 05 56 76 65 67 / 05 56 63 21 12 

Samedi 5 août : 22 h; Bal gratuit avec Disco Night.

Dimanche 6 août : Vide grenier, Ball-trap,  Expo de peinture, Bal gratuit à 22 h.

Lundi 7 août : apéritif offert aux Pujolais, concours de pétanque, 19 h. escargots, 22 h bal gratuit, 23 h. feu d'artifice.


Le Comité de Jumelages et d'animations. 
de 
33210 Pujols sur Ciron. 

Organise  un Vide grenier  sous les ombrages. 

Le dimanche 6 Août 2006 pour la fête de la Saint Pey. 

Dans le parc de l’Ile au bord de la D116 de 9 à 18H. 
Cadre ombragé en face du château de la Salle situé dans une île bordée par le Ciron.
Température adoucie par la rivière, Pique nique agréable, Ambiance décontractée.
Fête Foraine, Manèges pour les enfants, Divers stands, Buvette, Sandwichs, Grillades, etc.

Expo Peinture, 

Travaux d'aiguilles, 

le club Informatique,

 et l'expo de 300 sortes de tomates. 


Peinture    Travaux d’aiguilles.

A l’occasion de l’exposition organisée par la Section Peinture du Comité de Jumelages et d’Animations, le dimanche 6 août 2006, dans le cadre de la fête annuelle de la St-Pey, tous les Pujolaises et Pujolais qui le désirent peuvent venir exposer leurs œuvres.   

Inscriptions jusqu’au 19 juillet : Marie BAILLIE au 05.57.31.06.44 

La section « Travaux d’aiguilles » exposera également ses jolies réalisations. 

Exposition de tomates d'hier, d'aujourd'hui et d'ailleurs. 

300 variétés de toutes tailles et de toutes couleurs, et plus si elles mûrissent à temps. Impressionnante collection, commentée par des spécialistes de la Pomme d'Amour.

Venez découvrir entre autres quelques variétés aux noms évocateurs mais surprenants :Ananas – Bonsaï – Brin de muguet – Eureka – Jérusalem – Pérestroïka – Viva Italia . 

En attendant voici un lien qui vous mettra l'eau à la bouche : OTOMATE

Christian, Jean-Pierre et Roland, membres du club informatique de Pujols, cultivent environ 400 variétés de tomates dont certaines très anciennes.

Il y en a de toutes formes, rondes, allongées, cordiformes, côtelées ou non ; de toutes couleurs, rouges, roses, pourpres, violettes, blanches, roses, jaunes, oranges, vertes, marron, parfois très sombre presque noire et même des multicolores… !!!

Christian, Jean-Pierre et Roland vous ferons partager leur passion pour la tomate en vous présentant une exposition originale de leurs nombreuses sortes au cours du vide-grenier du 6 août.

En fin de journée, achetez une tomate, dégustez sa chair, conservez les graines pour les semer l'année prochaine. La vente des tomates exposées est au profit  du club informatique de Pujols sur Ciron.

Et pour tous renseignements sur les tomates : roland.robin@wanadoo.fr 


Le Club Informatique, présentera la solution informatique scolaire 

ABULEDU,

qui est en oeuvre aux écoles de Bommes et Pujols depuis la rentrée.
Les parents sont cordialement invités à venir s'informer.

Pour comprendre cet avantage offert à leurs enfants.
 
Les enseignants aussi.

  Venez découvrir le Club et à travers lui; les logiciels libres :

- ceux utilisés à l'école de Pujols et de Bommes,

- ceux que vous pouvez installer gratuitement chez vous.

 Venez vous inscrire pour une nouvelle année scolaire en bureautique ou en multimedia.

 Rejoignez le Club pour aider les élèves de Bommes et de Pujols. 

Nous pouvons apporter notre aide au corps enseignant en aidant les enfants dans leur première approche de l'informatique de production (car pour les jeux ils n'ont pas besoin de nous) aucune compétence n'est requise, seulement de la disponibilité. De la convivialité aussi parce qu'il y a les auto-pots. 

ENTREE GRATUITE POUR LES VISITEURS. 
EXPOSANTS : 
- 2,50 E. le Mètre Linéaire.
- 1 BOISSON gratuite par exposant.
- Possibilité de garer un véhicule près de chaque stand. 
Renseignements & inscriptions:
Mme Annie FLAGES: 05.56.76.61.98
Mr Pierre CHALIGNE 05.56.76.63.27 / 06.83.37.00.67
MAIRIE (Siège de l’Association) : 05.56.76.65.14

Histoires d'eaux.
Que peut-on en penser?

Une redevance pour les puits.  

 

Commune de Budos.

Le Conseil Syndical a voté une

 « redevance d'assainissement forfaitaire » 

concernant les immeubles de Budos raccordables à l'assainissement collectif. 

« Sachant que les propriétaires d'immeubles alimentés en eau par un puits ou une autre source qui ne dépend pas d'un service public sont tenus d'en faire la déclaration en mairie et que la redevance d'assainissement collectif applicable est alors calculée de façon forfaitaire. »

 Dorénavant cette redevance est équivalente à une consommation de 403 par habitant de l'immeuble et par an.

Pascal Vallade.

 Sud ouest 22 juillet 2006.  

Crédit d'impôt pour la récupération de l'eau.

Assemblée Nationale.

Les députés ont adopté mercredi 17 mai 2006 en seconde séance un amendement accordant un crédit d'impôt aux particuliers qui installeront chez eux un système de récupération de l'eau de pluie entre début 2007 et fin 2011. 

Cet amendement (596) au projet de loi sur l'eau a été adopté à l'unanimité, concrètement, les particuliers qui installeront à leur domicile un système de récupération et de traitement des eaux de pluie entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2011 auront droit à un crédit d'impôt. 

Celui-ci représentera 40% du montant des équipements et des travaux réalisés, dans la limite de 5.000 euros maximum.

L'eau pluviale peut être utilisée pour des usages domestiques tels que la lessive, l'arrosage du jardin ou les chasses d'eau (35% de la facture d'eau potable).

Curieusement le document suivant ne fait dire aux "répondants" que ce qui correspond aux thèses officielles, au prêt à penser général. Aucune idée, suggestion, proposition nouvelles. 

Il ne fait pas état, entre autre, de la déclaration d'un géologue, prof d'université, à la réunion tenue à Pujols sur Ciron.

Celui-ci affirmait des choses simples :

Depuis que l'atmosphère de la terre s'est stabilisée, il y a quelques milliards d'années, elle ne perd pas d'eau. Il y en a toujours autant, celle-ci ne s'use pas  ... Économiser de l'eau en Aquitaine n'en donne pas une goutte de plus au désert.

L'aquitaine s'établit sur un sous-sol qui recèle plusieurs dizaines de mètres d'eau, eau qui n'est pas fossile puisque qu'elle s'écoule dans l'océan, à la chute du plateau continental, donc se renouvelle.... 

Il ne faut pas confondre économies d'eau et économie de l'eau. Les économies d'eau conduisent tout simplement à ne pas faire les investissements utiles, ceux-ci ne pouvant être financés que par une consommation soutenue. 

Agence de l’Eau Adour-Garonne.

Document de synthèse de la consultation sur l'eau.

Quelle eau  voulons-nous en 2015 ?

Vous avez répondu…

De mai à octobre 2005, vous avez été consultés sur les enjeux de la gestion des eaux du Bassin Adour-Garonne.

Le Comité de Bassin, qui regroupe élus, usagers, associations et services de l’Etat, a souhaité recueillir vos avis sur les actions et les moyens à mettre en œuvre pour rendre toutes les ressources en eau en “bon état” d’ici à 2015.

L’enjeu est de taille… et concerne chacun de nous.

Après l’analyse des résultats de cette première consultation, il s’agit de préparer le SDAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux), outil de gestion et de planification des ressources en eau du Bassin pour les dix prochaines années.

Le public sera associé à son élaboration par une nouvelle consultation en 2007.

Le Comité de Bassin tient à vous remercier de vos contributions et a souhaité aujourd’hui vous communiquer les principaux résultats extraits des 27 000 questionnaires analysés.

Une consultation nationale déclinée localement. Organisée en application de la directive cadre sur l’eau, cette consultation a été réalisée dans tous les bassins français en 2005. Coordonnée par le ministère de l’Ecologie et du Développement durable, elle a fait l’objet d’une campagne nationale de communication.

«Ensemble pour l’eau, il est temps de se mouiller»

L’Agence de l’Eau Adour-Garonne, établissement public de l’Etat, a conduit cette consultation sur son territoire, pour le compte du Comité de Bassin. Outre les 27 000 questionnaires recueillis, elle a collecté 10 000 avis libres et mobilisé 23 partenaires-relais pour animer 140 débats et réunions publiques.  

 Qui a répondu ?

Age des répondants : Les tranches d’âge, sont toutes représentées, avec une forte présence des 40-65 ans. 25-39 ans 14%. Autre 8%

Le questionnaire a été rempli en majorité par des hommes (3 répondants sur 5). 

Catégories socioprofessionnelles : Par rapport à la population réelle du Bassin Adour-Garonne, on peut noter une forte participation des agriculteurs, des cadres et professions libérales, celle des ouvriers, employés et professions intermédiaires relativement plus faible.  

Régions d’origine des répondants.

Les deux principales régions du Bassin Adour-Garonne sont les plus représentées. Nous observons également une plus forte participation des habitants des villes moyennes et des communes rurales, par rapport à ceux des plus grandes agglomérations (+ de 100 000 habitants).

NB. Il s’agissait d’une consultation (comme l’a prescrit la Directive Cadre) et non d’un sondage. Le public ayant participé, n’est donc pas représentatif, de la population du Bassin Adour-Garonne. Toutes les données chiffrées de ce document sont extraites du rapport d’étude établi par un cabinet extérieur à qui a été confiée l’analyse des 27 000 questionnaires et des avis libres. L

L'eau notre patrimoine commun.

L’avenir de l’eau, c’est dès aujourd’hui .

Transmettre aux générations futures le patrimoine aquatique sans l’avoir ni appauvri, ni dégradé, est un devoir. Mais cela n’est possible qu’au prix d’efforts comportementaux individuels et collectifs, dont le public est tout à fait conscient puisque 89% des consultés sont d’accord pour intensifier dès aujourd’hui les économies d’eau, la prévention et la lutte contre la pollution, considérées comme des priorités. Il n’est pas question pour eux (40%), de satisfaire, sans discernement, les besoins en eau présents et de faire confiance au progrès technique pour répondre à ceux du futur.

De l’eau pour tous : partage et solidarité

Considérant que l’eau est un bien collectif qui ne peut être accaparé par ceux qui en disposent à proximité, 75% des répondants estiment qu’il faut des règles de partage et une définition des priorités d’usages afin de satisfaire équitablement les besoins en eau de chacun.

Ce partage de l’eau implique, pour plus de la moitié des consultés, une solidarité d’amont en aval, de la montagne au littoral, solidarité qui peut donner lieu, pour les communes concernées et confrontées à des pointes de pollution et de consommation en périodes estivales, à des aides spécifiques.

Une même proportion estime qu’il est nécessaire, pour satisfaire les besoins en eau et garantir les activités économiques, de créer de nouvelles réserves qui maintiennent un débit suffisant dans les rivières en toute saison.  

Préserver les milieux aquatiques.

Le bon état écologique : un équilibre fragile.

La préservation de notre patrimoine aquatique consiste à sauvegarder le bon état écologique des rivières. L’équilibre entre la qualité de l’eau, la diversité des espèces et la richesse végétale des berges doit être maintenu.

C’est pourquoi, plus de 70% des personnes consultées sont tout à fait d’accord, entre autre, pour :

• faciliter la remontée des poissons migrateurs en rendant franchissables les obstacles sur les rivières ;

• interdire le drainage ou le remblaiement des zones humides (marais, tourbières), reconnues pour leur richesse animale et végétale et leur rôle de régulateur du régime des eaux ;

• aider les agriculteurs à entretenir ces zones.

La qualité de l’eau : des progrès… mais beaucoup reste à faire.

D’importants efforts de lutte contre la pollution consentis par les industriels, les communes et les agriculteurs, ont contribué depuis plus de 30 ans, à améliorer la qualité des rivières du Bassin Adour-Garonne. Toutefois, certaines d’entre elles, souvent situées dans des zones fortement urbanisées ou dans des secteurs d’agriculture intensive, sont encore loin du “bon état” qu’elles devront présenter en 2015.

C’est pourquoi, la préservation de la qualité des eaux en supprimant les rejets toxiques est une priorité.

84% des personnes consultées sont d’accord pour que l’utilisation de produits polluants entrant dans certains procédés de fabrication soit interdite et attendent que des mesures strictes de contrôle soient appliquées par les pouvoirs publics.

Même attente pour la fabrication d’insecticides et désherbants : ils devraient être inoffensifs pour l’environnement et la santé.

75% des répondants souhaitent également que soient menées des actions d’information vers le consommateur afin qu’il puisse choisir les produits en toute connaissance de cause.

Qualité de l’eau : le prix à payer.

Pour rendre plus efficace la lutte contre la pollution et la préservation de la qualité des rivières, des aménagements et travaux anti-pollution sont indispensables… mais ils ont un coût. Pour des personnes consultées, le principe “pollueur-payeur” est admis, il est même considéré comme légitime. Mais il doit être appliqué avec rigueur et de manière équitable.

Pour 74% les répondants, chaque usager de l’eau doit participer au financement des actions anti-pollution, mais à condition que cet effort financier soit porté par chacun à hauteur de sa contribution à la dégradation des milieux aquatiques.

Cette notion d’équité dans la participation aux coûts est essentielle. Il n’est nullement question en effet, pour plus de la moitié des répondants, de payer pour les autres, que ce soit par le biais de la facture d’eau et des produits vendus aux consommateurs ou celui des impôts supportés par le contribuable.

Eau potable : la santé avant tout.

Conscientes que la qualité de l’eau du robinet, face aux impératifs de santé publique, est aujourd’hui un véritable enjeu, plus de 80% des personnes consultées déclarent que, pour augmenter la sécurité et limiter le coût de l’eau potable, il est essentiel :

  • d’éliminer tout rejet de pollution à proximité des prises d’eau (rivières, sources et nappes souterraines),

  • de réserver l’usage des eaux souterraines de bonne qualité à la production d’eau potable, en priorité,  

  • de sensibiliser les consommateurs afin qu’ils évitent gaspillage d’eau et rejets de déchets polluants,

  • d’entretenir les réseaux de distribution d’eau pour éviter les fuites.  

Qualité de l’eau du robinet et garantie d’approvisionnement sont pour la majorité du public de fortes préoccupations. Il est intéressant de relever toutefois que les répondants sont peu nombreux à ne pas avoir confiance en la qualité sanitaire de l’eau du robinet, que ce soit en France ou chez eux, (respectivement 13 et 10%).

Maîtrisons l’eau et nos demandes

Crues violentes ou graves sécheresses : prévenir plutôt que guérir.

Anticiper sur les changements climatiques, prévenir les caprices de la nature, modifier nos comportements d’usagers, autant d’efforts indispensables pour maîtriser l’eau et notre consommation. Mais, pour la majorité des personnes consultées, ce sont les actions préventives plus que curatives qu’il faut privilégier.

A peine la moitié est favorable à la construction d’ouvrages contre les inondations (retenues d’eau, digues…) 70% préfèrent plutôt que les dispositifs de prévision et d’annonce des crues soient renforcés et plus de 80% sont tout à fait d’accord pour interdire l’installation d’habitations et d’activités économiques en zones inondables.

Quand la sécheresse sévit, la proposition de réduire les surfaces irriguées avec le risque de faire disparaître de nombreuses exploitations agricoles, est peu approuvée par les répondants (32%). En revanche, constituer des ressources nouvelles (réserves) au moins dans les régions déficitaires, rallie 66% des avis.

La majorité déclare que, durant ces périodes, il est un devoir pour chaque citoyen d’économiser l’eau dans tous ses usages et d’utiliser de façon raisonnée les ressources existantes, en évitant tout gaspillage. îtrisons l’eau et os demandes

L’Agence de l’Eau : un outil pour préserver nos ressources en eau

L’Agence de l’Eau Adour-Garonne, établissement public de l’Etat, intervient grâce aux redevances qu’elle perçoit auprès de tous les usagers pour prélèvement d’eau et pollution. Elle incite les différents acteurs du Bassin à investir pour :  

  • la réduction des pollutions.

  • la reconquête de la qualité de l’eau

  • la préservation des milieux aquatiques.

Vous vous êtes exprimé librement

Le questionnaire proposait un espace réservé à la libre expression de chacun.

Sur les 27 000 réponses, 10 000 avis ont été formulés.

En voici les principaux thèmes :

_ nécessité d’améliorer les pratiques de “gouvernance”, c’est-à-dire les relations entre les décideurs politiques, les techniciens et le public.

_ nécessité d’avancer prioritairement dans les domaines de  la sensibilisation, la communication et l’éducation, concernant notamment,  le gaspillage et la pollution, l’état des ressources,  la politique conduite,  les résultats et actions possibles, l’incidence de la qualité de l’eau sur la santé publique et la vie sociale,  les précautions nécessaires en matière d’économie et de préservation de l’eau vis-à-vis des pollutions, l’anticipation quant aux pénuries d’eau et changements climatiques notamment par la création de nouvelles réserves,  la mise en cohérence des actions de la politique de l’eau en tenant compte du cadre géographique et humain.  

Vous avez été consultés… et après ?

Une grande majorité du public s’est interrogée sur la prise en compte des avis et sur les suites données à cette consultation. Lors de la séance du 10 avril dernier, le Comité de Bassin, a pris acte des résultats et a décidé.

  • de diffuser au public l’essentiel des résultats de ce qui a été exprimé,

  • d’établir en décembre 2006 un pré-projet de SDAGE intégrant les préoccupations, demandes et suggestions qui ont été identifiées,

  • d’élaborer un plan de communication pour accompagner

  • les phases ultérieures de la révision du SDAGE,

  • de soumettre à l’avis du public le pré-projet de SDAGE en septembre 2007, durant 6 mois.

Rendez-vous en septembre 2007.

Vous aurez à nouveau la parole sur les orientations de la politique de l’eau dans le Bassin Adour-Garonne pour les 10 prochaines années

Nous comptons sur vous ! non gaspillée

Agence de l’Eau Adour-Garonne 90, rue du Férétra - 31078 Toulouse cedex 4 - Tél 05 61 36 37 38 - Fax 05 61 36 37 28  www.eau-adour-garonne

Ce document au format Pdf est disponible.à  clic-ici.

S'il faut économiser l'eau,
il serait logique de commencer par le poste le plus important : 35 %.
L'assainissement collectif en campagne n'est-il pas une révolution en retard ?

Un petit coin pour soulager la planète.  

Epuration des eaux usées.

Les eaux usées générées par les toilettes à chasse d'eau contiennent, entre autres, des matières azotées, du phosphore et des organismes pathogènes, trois éléments présents en grande quantité dans nos excréments. Ces eaux usées sont évacuées vers un système d'assainissement autonome ou collectif.

Le système autonome comporte une fosse toutes eaux (ou une fosse septique) ainsi qu'un lit d'épandage avec filtration et évacuation dans le sol.

Le rapport (2002/2003) du sénateur (Gérard Miquel indique qu'en France 80 % des installations rie fonctionnent pas dans des conditions souhaitables... et sont donc susceptibles de provoquer des pollutions dans le sol et la contamination des nappes phréatiques.

Le système collectif comporte un réseau de tout‑à l'égout qui aboutit à une station d'épuration. Ces infrastructures coûtent très cher et la capacité des stations à épurer les eaux est encore, dans la plupart des cas.. nettement insuffisante. C'est pour cette raison que les eaux reversées dans le milieu naturel, après le passage à la station, contribuent à la pollution des cours d'eau. À cela s'ajoute la gestion de plus en plus difficile de boues d'épuration en quantité sans cesse croissante. La station d'une commune de 1.000 habitants produit chaque jour environ 5.000 litres de boues.

À la lecture des problèmes évoqués ci‑dessus, on voit l'intérêt de limiter le plus possible la production d'eaux usées. Pour cela, retirer nos excréments du cycle de l'eau en s'équipant de toilettes sèches est une des solutions possibles. La pertinence de cette solution apparaît encore plus nettement lorsqu'on sait que 60 % de la charge polluante des eaux usées provient de l'urine et des matières fécales.

Les toilettes sèches.

Ce sont des toilettes dans lesquelles on n'utilise pas d*eau.

Trois objectifs principaux sont visés

v     économiser l'eau,

v     éviter de polluer une eau potable qu'il faut ensuite retraiter,

v     éviter de retirer nos excréments de leur cycle naturel (issus du sol ils doivent y retourner et ne sont pas considérés comme des déchets).

La pratique.

Les excréments tombent dan: un réceptacle. Celui‑‑ci peut être un simple seau d'une vingtaine de litres généralement placé dans un caisson en bois. Il est alors nécessaire de vider ce seau tous les 2 Ou 3 jours.

Il existe également des toilettes sèches avec un réceptacle de grande taille qui permet alors de disposer d'une autonomie pouvant aller de quelques semaines à plusieurs mois, voire un an.

Différents modèles.

Il existe deux grandes familles de toilettes sèches :

Sans séparation : Les urines et les matières fécales tombent dans le même réceptacle et sont traitées ensemble.

Avec séparation : Les matières fécales tombent dans un réceptacle et les urines sont évacuées ailleurs. Elles tombent dans un autre réceptacle pour être gérées séparément ou rejoignent directement le système d'évacuation et de traitement des eaux usées.

Le choix de l'une ou l'autre technique peut se faire pour des raisons pratiques, d'hygiène, culturelles ou par simple préférence personnelle. Les deux techniques peuvent donner satisfaction, la différence étant qu'elles ne visent pas forcément à répondre aux mêmes objectifs.

Dans les toilettes, avec. ou sans séparation, on trouve deux types différents.

Des modèles compacts : le siège et le réceptacle forment un bloc.

Des modèles dissociés : le siège est à un niveau et le réceptacle à un niveau inférieur (au sous‑sol d'une maison par exemple.)

Il existe de nombreux modèles de toilettes sèches, avec différentes variantes, permettant de s'adapter à toutes les circonstances, tous les lieux et tous les budgets. Cela va du simple caisson en bois auto‑construit pour quelques dizaines d'euros au modèle plus sophistiqué, acheté prêt à l'emploi, valant 2.000 euros,

Ajout/Compost.

À chaque passage aux toilettes (ou presque). on ajoute une matière organique sèche riche en carbone telle que de la sciure, des copeaux, de la paille, etc. Cet ajout a plusieurs fonctions :

Il recouvre les excréments et les soustrait ainsi à la vue et aux insectes. Il a un rôle important pour éviter ou au moins limiter fortement le développement des odeurs. Concernant ce dernier point, de nombreux modèles de toilettes sèches sont équipés d'une ventilation qui permet d'évacuer les éventuelles odeurs à l'extérieur. Il apporte beaucoup de carbone, un élément peu présent dans les excréments qui sont, eux, riches en azote. Le contenu des toilettes étant généralement composté. il est important d'avoir un mélange équilibré afin de permettre le bon déroulement du processus de compostage.

Le compostage est une phase importante lorsqu'on utilise des toilettes sèches. Il se déroule soit directement dans le réceptacle des toilettes, soit à l'extérieur (dans un jardin le plus souvent). Il permet la transformation des matières organiques en un amendement stabilisé, riche en humus.

Le compost mûr est ensuite rendu au sol. Il améliore celui‑ci et fournit aux plantes les éléments nutritifs dont elles ont besoin pour leur développement. Le cycle de nos excréments est alors bouclé. Avec la chasse d'eau, les éléments fertilisants contenus dans nos excréments finissent dans les rivières et la mer. Le cycle n'est pas complet et les conséquences sont catastrophiques.

Le compostage a également un rôle important pour assurer la salubrité publique car il permet de détruire la plus grande partie des organismes pathogènes (bactéries, virus, vers) présents dans les matières fécales. Il est donc très important de protéger le compost afin que d'éventuels rôdeurs (chiens, chats ... ) ne puissent y accéder et participent ensuite à la dissémination d'organismes pathogènes.

A la campagne et en ville.

Installer des toilettes sèches lorsqu'on habite une maison à la campagne est généralement assez simple. En ville il est également possible d'en mettre en place même si le manque de terrain (pour faire le compost) rend cette pratique un peu plus compliquée en milieu urbain. Rien n'empêche malgré tout de chercher un endroit ailleurs, en sortie de ville par exemple, où le compostage est possible. La contrainte est alors de devoir y transporter le contenu des toilettes... en attendant que des collectes groupées soient organisées et des aires de compostage aménagées.

Les urbanistes. ingénieurs et techniciens ont trouvé des solutions lorsqu'il a été décidé de mettre en place les WC à chasse et le tout‑à‑l'égout. Ils doivent donc également pouvoir apporter des réponses aux problèmes et préoccupations d'aujourd'hui. Cependant, au‑delà des questions techniques, pour un développement à grande échelle des toilettes sèches dans les villes, il est nécessaire que soient réunis un réel désir des populations, une volonté politique des élus et un soutien des institutions.

Actuellement, plus d'une trentaine de lieux (lotissements, immeubles et édifices publics) sont ou vont s'équiper de toilettes sèches, des lieux situés principalement dans des villes d'Europe du Nord,  (Allemagne, Suède ..)

En Allemagne, à Bielefeld, une école maternelle et un lotissement où habitent 90 familles sont équipés uniquement de toilettes sèches. À Berlin, dans une zone à urbaniser, prévue pour 5.000 habitants, il a été décidé de ne pas installer de tout‑à l'égout. Différents, types de toilettes sèches vont être testés ainsi que des systèmes naturels d'épuration des eaux par les plantes pour un traitement sur place.

À Norrkoping, en Suède, un immeuble a été rénové en 1996 et les 18 appartements ont été équipés de toilettes sèches.

Les toilettes sèches en France.

En juin 2006, une enquête en cours dénombrait près de 2.000 particuliers utilisant quotidiennement des toilettes sèches, avec une très forte progression de toilettes mise en place au cours des dernières années.

Quant aux lieux publics, plus de 200 sont équipés de toilettes sèches (aires de repos, stations de ski, parcs naturels), avec des modèles techniquement au point et faciles d'entretien, utilisées par des milliers de personnes tout au long de l'année.

Afin de remplacer les toilettes chimiques, de nombreux organisateurs de festivals et manifestations diverses font le choix de toilettes sèches (festival des Vieilles Charrues à Carhaix, salon Primevêre à Lyon ... ). Pour répondre à ces demandes, il existe un réseau de loueurs de toilettes sèches.

La législation française concerne les eaux usées mais les toilettes sèches en tant que telles ne son pas évoquées. On peut donc dire qu'actuellement pour respecter l'esprit de la loi sur les questions sanitaires, il faut s'attacher à ne provoquer ni pollution, ni danger pour la salubrité publique. Ces conditions respectées, l'installation de toilettes sèches ne doit « normalement » pas poser de problèmes.

Les pays pauvres.

En 2006, plus de 2 milliards de personnes ne disposent pas de toilettes ou de système d'assainissement et 1.3 milliard n'ont pas accès à l'eau potable. Presque toutes ont eu ou sont quasiment sûres d'avoir une maladie liée à cela, et plusieurs millions en meurent chaque année.

Les programmes mis en place par les organisations internationales, visant à faire de I'accès à l'eau potable et à l'assainissement une priorité et un droit de l'homme, n'arrivent pas à atteindre leurs objectifs. Ceux qui travaillent sur le terrain considèrent que les systèmes sanitaires basés sur l'eau et le tout‑à‑l'égout ont échoué. On peut citer deux raisons principales à cela : le manque d'eau (l'approvisionnement en eau est intermittent dans la moitié des villes en Asie et dans un tiers des villes en Afrique), le manque d'argent qui ne permet pas de financer les infrastructures coûteuses que nécessite l'usage de toilettes à chasse d'eau.

L'alternative possible, ce sont donc les toilettes sèches avec toutes leurs variantes qui permettent de s'adapter aux particularités locales et aux différences culturelles. Depuis quelques années de plus en plus de pays pauvres (ou émergents) en mettent en place. C'est le cas par exemple en Afrique mais également en Amérique centrale avec un développement important au Mexique (plus de 200.000 toilettes installées).

En Asie, le développement des toilettes sèches est également important. notamment en Chine, avec plus de 700.000 installations effectuées au cours des dix dernières années, Dans ce pays, Hei Zao Kui, une ville nouvelle en construction prévue pour 7.000 habitants, sera la première cité au inonde fonctionnant uniquement sur des principes durables du point de vue de l'eau et des pratiques sanitaires. Les habitants disposeront de toilettes sèches, la collecte des excréments sera organisée et des systèmes naturels vont être aménagés pour permettre le traitement des eaux usées sur place.

 Caractère durable et espace de liberté.

Au moment où le choix de la chasse d'eau et du tout‑à‑l'égout a été fait, la préoccupation principale était l'hygiène. De ce point de vue là, la chasse d'eau a rempli sa fonction. Mais quand on s'aperçoit qu'une technique génère par ailleurs d*autres problèmes écologique, économique ... ) ou ne répond pas aux nouvelles préoccupations, il importe de la remettre en cause et de trouver d'autres solutions.

Concernant la gestion des excréments, différents critères ont été identifiés pour permettre de donner au système choisi un caractère, durable :

v     protéger la santé humaine,

v     préserver l'environnement,

v     être techniquement approprié,

v     être économiquement fiable,

v     être soutenu par les institutions,

v     être socialement accepté.

Entre le WC à chasse et les toilettes sèches, le recul est suffisant maintenant pour montrer que les secondes sont plus à même de remplir tous ces critères.

Il est important de réaliser que les toilettes sèches sont un espace de liberté car elles nous permettent de nous réapproprier notre fonction excrétrice. Cela veut dire que s'installe en nous la volonté d'assumer pleinement ce que nous produisons et cela en assurant une gestion responsable et locale (autant que possible) plutôt que centralisée. Adopter les toilettes sèches nous permet ainsi de récupérer une partie du pouvoir laissé jusqu'alors aux multinationales de l'eau.

 Les toilettes sèches comportent donc plusieurs dimensions : écologique, psychologique et politique. Elles sont un des maillons d*une approche globale de la société et du monde. Seule cette approche globale permettra d'assurer la pérennité de l'espèce humaine et la sauvegarde de la planète.

Christophe Élain
Êditions : Goutte de sable.
La Roussière  53400 Athée
Courriel : gouttedesable@wanadoo.fr
Tél. : 02 43 12 24  94.  
http://www.toiletteacompost.org

Le Ciron (rivière).

Le Ciron est à la cote de 19 cm. 
Le niveau 0 étant l'étiage le plus bas repéré de 1990. Dernière des trois années sèches, 88, 89,90
Point de relevés, sis à 5.300 mètres du confluent avec la Garonne à vol d'oiseau soit près de 8.000 mètres au fil de l'eau.
Il pleut dans la région entre 750 et 850 mm en année pleine.

Dates. 30/07/06
Niveau. (Cote) en cm. 19
Débit en M3/s. (Estimé.) 4,52
Débit en M3/h. (Estimé.) 16 280
Evolution en % 16%
Précipitations. (Pluie) en mm. 17
Total sur année mobile. 721

La cote du Ciron est légèrement supérieure à la même période de l'an dernier . Moyenne juillet 2005 = 14  Moyenne juillet 2006 = 17

Son débit, du 1 au 29 juillet est supérieur à l'an dernier de 20 % environ.

L'Arec ne coule plus. Il est sec.

Les sources de Lamagnon coulent encore.

La somme des précipitations était calculée depuis le 17 juillet 2005.

Désormais cette somme sera mobile sur un an. Voir ci-contre.

Il manque 29 mm de pluies, soit 3.87 % environ sur une année pleine au minima.

 

Dates 30/07/06 16/07/06 01/07/06 19/06/06 24/05/06
Niveau. (Cote) en cm. 19 14 20 23 53
Hauteur d'eau. 0,74 0,69 0,75 0,78 1,08
Largeur 13 m. - 2 m. = 11 11 11 11 11 11
Somme H. x l. 8,14 7,59 8,25 8,58 11,88
Vitesse : 75 m en : secondes. 135 150 135 135 105
Soit = m/s 0,56 0,50 0,56 0,56 0,71
Soit = km/h. 2,00 1,80 2,00 2,00 2,57
Débit en M3/s. 4,52 3,80 4,58 4,77 8,49
Débit en M3/h. 16 280 13 662 16 500 17 160 30 549
Evolution en % 16% -21% -4% -78% -31%
Précipitations. (Pluie) en mm. 17 24 53 8 7
Total sur année mobile. 730 713 689 636 628

Infos Utiles :

Dépannage Informatique. Frédéric Flores Sos Depan. Info.05.57.31.05.38 / 06.65.26.45.42 floresfr@wanadoo.fr

Débarrassons caves, greniers, garages, maisons ou tout autre locaux. 

Avant de jeter, n’hésitez pas à contacter Christian de LOS ANGELES, membre du club Informatique :  05 56 76 61 81

Passez vos annonces artistiques, culturelles, sportives, de loisirs, sociales et covoiturage sur le Web. 
Participer au covoiturage géré par
Adiu : (adiu@adiu.fr) ou http://www.adiu.fr

Club Informatique de PUJOLS sur CIRON     Foyer Rural    33210 PUJOLS sur CIRON 
Président Christian FLAGES    Tel: 05 56 76 61 98
E-mail: club.info.pujols@wanadoo.fr
Site: http:perso.wanadoo.fr-pujols-sur-ciron
Site: Vallee-du-ciron.com
Site: Cironsite

 Le webmixer
André COCHET

Tel: 05 56 76 63 12
ancochet@wanadoo.fr