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NOUVELLES
de la Vallée du CIRON. |
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Mustil |
Les visons, mascottes de la Vallée du Ciron. |
Mustelle |
Courriel occasionnel édité par le Club Informatique de PUJOLS sur Ciron. 33210 (Gironde) (France) |
N° 184 du 16 avril 2007. |
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L'informatique est comme une
flamme,... plus on la partage, plus elle éclaire.... | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Conférence du Ciron. L'art des vrilles. Exposition insolite. Château Gravas à Barsac. La voie romaine à Barsac. Un jardin naturel. Les promesses de vente !!! Attention, entourloupe ou arnaque ??? Autour des places. L'aventure Orientale, expo à langon. Le cinéma à Captieux. Infos utiles. |
Si vous nagez dans le bonheur,
soyez prudent,
restez là ....
où
vous avez pied. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Est disponible sur le site Vallée-du-ciron.com. La conférence de M. Jean Dartigolles, du Jeudi 29 mars 2007 La Vallée du Ciron sous la Terreur. Une version est imprimable au format PDF. (20 pages.) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les
Conférences du Ciron. Prenez date: La
Mairie de Bommes et le Club Bommes Nautique vous proposent un cycle de 4
conférences autour du Ciron et de sa Région. Jeudi 3 mail 2007 20h30 La
naissance du Sauternais viticole au16 ème et 17 ème
siècle. Mme. Lavaud, Maître de conférence en histoire médiévale à
l’Université de Bordeaux III. Ecole de viticulture et d’œnologie de La Tour Blanche Bommes.
Botaniste. Prévoir
le pique-nique et tenue d’extérieur. PARTICIPATION : 3 EUROS.
ENTREE GRATUITE POUR LES SCOLAIRES ETUDIANTS , RETRAITES ET SANS EMPLOIS. Domo de Pinos. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
L'art des vrilles. Exposition insolite. De Catherine Fauger. Les
vrilles de vignes sont des pousses qui s'enroulent autour de ce qu'elles
rencontrent. Elles
se sont enroulées autour de mon esprit et de mon coeur et m'ont permis de
réaliser des tableaux insolites et uniques. De cette inspiration est née cette exposition à laquelle je suis heureuse de vous convier.
Vernissage le samedi 12 mai 2007 à 18 h Chateau Gravas BARSAC Présence à confirmer avant le 10 moi 2007 au 05 56 27 29 34 / 05 56 27 06 91 L'exposition se déroulera du samedi 12 ou samedi 26 mai 2007 Florence Bernard. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Le samedi 28 avril 2007, à partir de 10 h, les bénévoles de
l'Association "Via Aquitania" effectuerons des travaux de
nettoyage sur le chemin Gallien et pourront discuter de l'état des
connaissances avec les historien et archéologue spécialisés.
Vous êtes le bienvenu. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
La "voie romaine" à Barsac. J'ai lu votre article (Le magazine de la CdC de Podensac.)et je me suis souvenu avoir travaillé quelques temps, avec Mr Destanque , sur la voie dite "romaine". L'entêtement et le manque de connaissances de cet ancien cheminot ont amené une dégradation rapide du site sans pour autant, avoir permis une quelconque datation. Il faut savoir que les voies romaines n'étaient qu'exceptionnellement pavées dans la traversée des villes ou des passages difficiles. Les rails creusés dans la pierre ne l'étaient pas par usure comme je l'ai lu dans l'ouvrage de Philippe Roudié. La seule trouvaille intéressante de Mr Destanque est la compréhension de l'agencement du carrefour pour y éviter les collisions des chars sans essieu mobile. La connaissance des rails et des aiguillages lui a permis cette trouvaille qui expliquerait, si l'analyse en était complète, les zigzags visibles sur la table de Peutinger. Ce document, réalisé au XVI° siècle, est réputé être la copie d'un document du haut moyen-âge. Les erreurs commises sont d'avoir mis à nu les pierres, ce qui a provoqué leur déchaussement et de n'avoir pas élargi la fouille aux bas-côtés. Les voies anciennes étaient revêtues en surface de matériaux de petite taille qui cimentaient les blocs. Il ne fallait pas gratter inconsidérément mais se contenter de fouiller les rails ou ornières à la recherche d'éléments de datation. C'est aussi dans ce but qu'il aurait été souhaitable d'évider les fossés qui bordaient le plus souvent le chemin. Rien n'a été fait dans les acacias qui bordent le carrefour. C'est son revêtement qui l'a protégé. Il serait donc souhaitable de replacer les blocs descellés et de recharger en grave le chemin à l'exception des rails. Il reprendrait ainsi son aspect initial. Par ailleurs, des photos aériennes prises, il y a plus de trente ans, par le groupe archéologique de l'aérospatiale laissent apercevoir d'autres traces qui pourraient nous en apprendre plus sur Sirione (d'où nous viennent le Ciron, Cérons et la prévôté de Cernes). Il faut enfin considérer que nous n'avons là qu'une partie d'un carrefour qui a pu être de nombreuses fois aménagé. Cette bifurcation conduisait de Burdigala à Cossio d'une part et de Burdigala à Aginum d'autre part. La partie méridionale du carrefour devait se situer à Marreuil comme je tenterai d'en donner bientôt la preuve. J'espère que les personnes qui veulent entretenir le site se renseigneront avant de commencer leur entreprise. Le moulin des Chartreux m'intéresse particulièrement. Son histoire est assez bien connue par les archives conservées au département. Chaque fois que je franchis le Ciron, je pense que c'est le lieu idéal pour faire une "Maison du Ciron et du Sauternais". Seule une entreprise de ce genre pourrait réunir suffisamment de subventions sur une période assez longue pour restaurer le site qui pourrait servir de musée et de conservatoire des diverses activités liées aux métiers de la rivière et de son vignoble. On peut supposer que le château de Rolland est une forteresse d'origine médiévale qui rançonnait les marchands au passage de la rivière. Il y reste le bas d'un pigeonnier qui ressemble à une architecture du XVI° siècle. Nous aurons , je l'espère l'occasion de bavarder à propos de ces sujets. Jean-Pierre Rajchenbach. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Un
Jardin Naturel. Compte
rendu de la rencontre de La Brède (33),
autour
du jardin naturel de J.M Lespinasse. Le
24 mars 2007, 20 à 25 personnes se sont réunies, dans le cadre de
« la semaine des alternatives aux pesticides » organisée par
le collectif girondin, pour visiter le jardin « naturel »
de Jean-Marie Lespinasse. Jardin extraordinaire dans lequel voisinent les légumes variés : choux, choux de Bruxelles, poireaux, fèves, salades, radis, mâche, semis de betteraves rouges, aubergines greffées sous cloche et paille, planches d’asperges qui commencent à montrer le bout de leur nez à travers la paille, aromatiques divers, mais aussi luzerne, lupins (fleurs compagnes)…. La culture se fait de manière pérenne (permaculture) en buttes séparées par des allées enherbées. Pour éviter les écarts de température et l’érosion et nourrir la terre sans la travailler, les sols sont recouverts en permanence d’une couche de matériaux organiques (compostage de surface), de paille, de broyat de branches ou encore ensemencés d’engrais verts. Cette couverture du sol (jamais laissé nu) va se décomposer par l’action des micro et macro-organismes qui vivent en quantité innombrables dans un sol non perturbé et vont ainsi créer l’humus microbien, puis l’humus stable, base de la fertilité des sols. La monoculture y est bannie, et les cultures sont alternées, associées, pour recréer un équilibre naturel et limiter les attaques nuisibles. On l’appelle aussi culture « synergique », basée sur l’action simultanée d’éléments indépendants (plantes, micro-organismes, flore et faune du sol, humus) qui, ensemble, ont un effet plus grand que la somme de leurs parties. L’outillage du jardin est exclusivement manuel (essentiellement une fourchette !), car grâce aux apports organiques de surface, nul besoin de labourer ou de bêcher le sol. Dans ce système, on cultive dans un sol sauvage qui s’auto-fertilise perpétuellement et se travaille de lui-même. C’est la faune du sol qui le travaille, les lombrics entre autres ; on permet ainsi aux cycles biochimiques du sol ainsi qu’aux mycorhizes des plantes de se produire sans être perturbés . Dans la mesure du possible, les graines proviennent du jardin et sont récoltées et ressemées d’année en année. Pour semer ou éclaircir, on écartera le mulch pour le remettre après. Une grande diversité de plantes sont cultivées en association et en rotation. Rien n’est jamais enfoui. Les plantes se décomposent là où elles ont vécu. Plus il y a de plantes et plus elles sont diversifiées et mélangées, plus le sol est vivant et se nourrit de lui-même. Le désherbage des plantes indésirables se fait à la main par arrachage, et on les ajoute à la couche de mulch, sauf quand elles sont en graines. Les
participants ont aussi pu observer une certaine tolérance vis-à-vis des
prédateurs (partage d’un chou avec les escargots !) et
l’application de méthodes douces pour écarter les limaces (feuilles de
chêne et de noisetier déchiquetées). Dans une autre partie du jardin, Edgard et Nicole Soula, de l’association Landes Environnement Attitude (LEA), ont présenté le compostage familial comme une alternative à l’utilisation d’engrais chimiques, avec l’objectif de favoriser la vie du sol pour nourrir la terre. L’ exposition « Le jardinage biologique » de Terre Vivante était là pour en rappeler les grands principe, et un bac de compost mûr était présenté comme exemple de résultat concret. L’utilisation d’un broyeur de végétaux a retenu intérêt de tous, pour permettre de « faire quelque chose » de mieux que de brûler les branches d’arbres et arbustes ou les faire enlever par les collectivités : l’utilisation du broyat ainsi obtenu en ajout dans le compost ou sur les planches de cultures potagères ou arbustives, ou encore en paillage dans les allées du jardin. Sur le stand, un certain nombre de brochures montraient les inconvénients et risques encourus à utiliser engrais chimiques et pesticides, ainsi que les alternatives possibles. On citera particulièrement les brochures de la Maison de la Consommation et de l’Environnement (M.C.E) de Rennes :
Jean-Marie Lespinasse présentait et dédicaçait également son ouvrage « Le jardin naturel » aux Editions du Rouergue. Les
informations sur la permaculture ont été recueillies auprès de :
Edgard et Nicole Soula. 4 Marot, 33730 VILLANDRAUT, soulacom@club-internet.fr | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Souhaitons
l'avis d'un juriste sur ce sujet méconnu, | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les promesses de vente, attention !!! Entourloupe ou arnaque ??? Sous ce vocable léger, de promesse, se cache une pratique dont on ne mesure pas aisément les effets. Ils peuvent être dommageables pour les particuliers, l'immense majorité des propriétaires forestiers. Notre région et en particulier la partie forestière, est promise ou soumise a des bouleversements importants, échangeurs d'autoroute, stockage de déchets, extension de carrières, de gravières, etc. Ces projets demandent des autorisations préalables. Leurs promoteurs doivent apporter, à l'appui de leur dossier, la preuve qu'ils disposent des surfaces concernées. Une des procédures qu'ils emploient, la moins risquée pour eux, est d'obtenir des propriétaires des parcelles incluses dans leur projet, des promesses de vente. Pour cela ils font des propositions alléchantes, 10 fois la valeur du bien est une pratique courante. C'est là qu'est le danger. Car la promesse de vente n'engage que le vendeur qui, dès la signature de cette promesse perd la disposition de son bien, puisqu'il l'a promis. Il en est dépossédé. Il en garde la jouissance mais ne peut plus en disposer à sa guise. Il est soumis à la décision du bénéficiaire, qui achète ou n'achète pas selon sa convenance ou son intérêt. Et de plus quand il veut .... ! C'est là qu'est l'entourloupe. Car l'acheteur, le bénéficiaire de la promesse, ne s'engage a rien, sauf a déposer une demande d'autorisation ou d'autres formules tout aussi vagues. La promesse proposée à la signature doit contenir de nombreux éléments, en particulier les conditions de la transaction mais elle n'a pas de durée de vie légale. L'acheteur peut donc faire valoir cette promesse 5 ou 10 ans ou bien plus tard encore, en appliquant les dispositions contenues dans la promesse, le prix en particulier. Mais pendant ce temps les choses ont pu changer, les parcelles de peu de valeur peuvent se trouver valorisées, par l'urbanisme ou par d'autres modifications de l'environnement. Le propriétaire qui a consenti cette promesse a les mains liées, il doit accepter la transaction quand le bénéficiaire de cette promesse le désire, même si entre temps les conditions de celle-ci sont devenues désastreuses ... ! C'est en quelque sorte une forme de spoliation légale. C'est une arnaque. Le législateur, pour éviter que ces promesses fassent l'objet d'un commerce, a rendu leur enregistrement obligatoire. Sauf que l'acheteur peut faire figurer sur ce document proposé à la signature " ou à toute personne substituée ou cessionnaire" c'est-à-dire qu'il est libre d'en faire bénéficier une autre personne, ce qui en fait, tourne la Loi. Méfiez-vous donc de ces propositions avantageuses, ne signez rien qui ne soit pas encadré dans le temps et surtout présentez ce projet à votre notaire qui établira le texte avec les dispositions vous garantissant vos droits, et prendra ainsi toutes les garanties. En effet ces sociétés, aux moyens financiers et juridiques sans commune mesure avec un particulier, en usent pour contraindre le récalcitrant par des menaces, voire une assignation en justice, afin d'obtenir cette transaction du propriétaire, circonvenu par le représentant de la dite société qui lui avait caché le caractère contraignant de cette promesse. A.C. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Autour des places. Lu dans le Républicain 8 mars 2007 PATRIMOINE : Les places un élément clé des bourgs et des cités. Bazas possède une place aux dimensions inusitées pour une ville médiévale fortifiée. La place du général de Gaulle, à Villandraut, est le lien entre le château et la mairie et est bordée des plus belles demeures du bourg. Dans toute agglomération, il existe un ou plusieurs espaces libres qui relèvent du domaine public, généralement entourés de constructions,ou formant un dégagement devant un édifice comme la mairie ou l'église,ou bien encore à un carrefour. Cet espace est appelé place. La place est donc un élément clé des cités, villes et bourgs, tant d'un point de vue de l'urbanisme que d'un point de vue social et politique. Si on peut considérer que les bourgades gauloises n'étaient pas vraiment urbanisées, le premier jalon est posé lors de la conquête romaine, et la grande période de paix et prospérité qui en a suivi. Les romains ont créé des villes et ont permis le développement d'un véritable urbanisme. Il suffit de voir des villes de fondations anciennes comme Bordeaux ou plus proche de nous, Bazas. Ainsi dans l'architecture romaine, la place principale a un rôle primordial dans la vie de la cité, car elle est entourée des principaux édifices publics qui participent à la gestion de la cité et est isolée par une clôture. Cette place qui se trouve habituellement à un des angles formés par l'intersection du cardo maximus et du decumanus maximus, est, appelée le Forum. L'Agora est visiblement la même chose chez les grecs. Ce terme est utilisé en architecture contemporaine pour désigner communément un large espace piétonnier généralement couvert. Cependant dans ces deux notions de places, il convient de mettre en avant le rôle politique et social. En effet, elles sont les centres de la vie économique, religieuse et politique de la cité, ainsi que celui des affaires privées et de la vie publique, le lieu où le peuple peut se rassembler. D'une certaine manière la place joue encore ce rôle et reste bordée dans de nombreux bourg d'édifices publics, comme l'église et la mairie. Au Moyen Age, bourgs, cités et bastides. Il faut pour cela se placer dans le contexte local, géographique et politique. A la chute de l'empire romain, le pays est en désordre et doit se reconstruire. Il va falloir plusieurs siècles, pour arriver à une certaine stabilité. Le Moyen âge est là, avec sa société hiérarchisée. Un facteur non négligeable pour nous est le contexte politique, le duché est sous tutelle anglaise tout en étant dans le royaume de France. Le paysage de France est très rural, les paroisses se forment et autour des églises naissent des bourgs, comme autour des châteaux s'édifient des castelnaux. On ne peut cependant dire qu'il y a dans ces cas précis naissance d'un véritable urbanisme. Ces premiers bourgs sont souvent désordonnés et les implantations d'habitats se font de façon plus ou moins arbitraire. Les castelnaux ont une contrainte importante qui est l'aire délimitée par l'enceinte, tout doit y rentrer, donc cela nécessite un minimum d'organisation. Si dans les bourgs éclatés l'espace n'est pas une nécessité, car éminemment présent, il devient crucial dans un bourg fortifié. Les rues étant étroites et sombres, la place revêt alors tout son rôle, devenant aussi le lieu le plus éclairé. Les cités médiévales d'importance, closes d'une enceinte, sont dotées de place, comme Bazas, Rions, La Réole, Saint Macaire, où elle est symbolique et se pare de belles demeures et édifices. Un pas va être franchi avec la création des bastides, ces villes fortifiées, fondées par le pouvoir politique ou religieux. Elles répondent à un cahier des charges urbanistique précis. La ville est de plan régulier, et l'ensemble des voies et rues se coupent à angle droit, une sorte de damier, reprenant en cela le plan romain. On accède au coeur de la cité par au moins quatre portes soigneusement défendues. Au centre est aménagée une belle place, à l'espace libre. Elle est totalement bordée de constructions, qui ménagent au rez de chaussée, une arcature ouverte, qui couvre les trottoirs, créant ainsi une circulation abritée. On dit de ces places qu'elles sont à couverts. Si dans les bastides la place est un élément de leur urbanisme, il n'en reste pas moins que les bâtiments qui la délimitent, ont des façades différentes, sans véritable unité, même si une certaine homogénéité s'en dégage. Il suffit de parcourir les bastides que sont Cadillac, Sauveterre, Créon, Blasimon, Pellegrue et Monségur. Emergence des places royales. A partir du XVIème siècle, la royauté va peu à peu affermir son pouvoir, pour en arriver à la monarchie absolue de Louis XIV. Chaque ville voudra avoir une place royale pour honorer le monarque en place, mais aussi montrer sa richesse. Les places royales, puisqu'on les appelle ainsi, vont sortir de terre. Elles sont toutes assez vastes et le traitement des façades des édifices est uniforme. L’unité architecturale est exigée, et leur conception et érection sont confiées à un même maître d'oeuvre, en général un architecte de renom. Ces places sont le plus souvent l'apanage de grandes villes. Bordeaux peut s'enorgueillir d'en posséder plusieurs, une en l'honneur du Dauphin (place Gambetta), une en celui de Louis XV (place de la Bourse) et une en celui de Louis XVI (Quinconces, ce dernier projet n'étant pas abouti). Ces réalisations et projets sont dus aux Gabriel et à Victor Louis. Point de places royales en nos contrées, où les villes La Réole et Bazas, ne sont qpe de gros bourgs, sans trop de moyens. Mais en cherchant un peu on se rend compte qu'avec un certain décalage, des aménagements avec un souci architectural et urbanistique, se réalisent partiellement. Ainsi à Caudrot, où la vaste place présente en fond, au Sud une longue façade avec porte néoclassique, ou la place du général de Gaulle à Villandraut qui est le lien entre le château et la mairie, et qui est bordée des plus belles demeures du bourg. Au XIXème et au XXème siècle les places sont devenues des lieux multifonction. Les foires et marchés qui avaient connu un bel essor au XVlllème, ont continué dans la lancée aux siècles suivants et d'autres utilisations s'y sont greffées, comme les fêtes locales, avec manéges et forains Et de nos jours que sont les places Si certains édifices publics bordent toujours la place, de nouveaux font leur apparition comme la salle des fêtes. La mutation se poursuit avec le développement des boutiques. Depuis les années cinquante, un nouvel élément arrive en force, c'est l'automobile. Elle va transformer les places en parking. On s'imagine la place de Bazas sans voitures. Puis il y a les aménagements. Une vogue nouvelle. On refait les sols, on délimite, on installe des lampadaires, des éclairages, des statues, des fontaines... Les places sont d'une certaine façon embellies, mais perdent leur âme, d'un autre côté. De différents types. L'espace est conditionné en premier lieu à son utilisation. Si celle ci est polyvalente, parking, manifestations... Le sol est souvent minéral, grave ou goudronné, voire en herbe dans les bourgs ouverts. Le couvert végétal des places est courent et les essences sont le plus souvent des feuillus, tilleuls et érables étant les essences les plus communes. L'espace peut être occupé totalement ou partiellement par un jardin, il est alors appelé square. La place est bordée de bâtiments divers. Elle peut être close ou ouverte. La place est parvis si elle offre un dégagement à un édifice public ou significatif. Il est à noter que de nombreuses églises sont maintenant entourées de places, par suppression des cimetières, ceci pour des raisons souvent sanitaires. La place rond point qui est bien en vogue de nos jours est une dérivée des places carrefour. Celles-ci, souvent ornées d'un signal urbain, monument, fontaine(Langon), sont maintenant réduites par la circulation automobile, et n'ont qu'une signification, symbolique. Une place significative est le foirail. C'est le lieu où se déroulent les foires. Il est planté d'arbres disposés régulièrement. Ceci permettait d'offrir un couvert végétal aux bêtes, car il existait de nombreuses foires aux bestiaux. La taille particulière des arbres, des platanes, permet d'arriver à créer de véritables tonnelles. Jean Luc HARRIBEY | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
"L'Aventure
Orientale",
exposition photographique
Arnaud Jolly | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Le Ciron (rivière). Le Ciron est à la cote
de 71 cm.
Le cumul des précipitations sur l'année
mobile est passé au dessous de la base ordinaire et s'y maintient.
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Infos Utiles :
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Club Informatique de PUJOLS sur
CIRON Foyer Rural 33210 PUJOLS
sur CIRON Le webmixer | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||