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Nouvelles de la Vallée du Ciron. |
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Les visons, mascottes de la Vallée du Ciron. |
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Courriel occasionnel édité par le Club Informatique de PUJOLS sur Ciron. 33210 (Gironde) (France) |
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Mustil |
N° 199 du 9 novembre 2007. |
Mustelle |
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L'informatique est comme une flamme, plus on la partage, plus elle éclaire ..! Christian Flages. |
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Notre histoire. Portes ouvertes en Sauternes et Barsac. Goûter le Chorizo ... Mise en valeur du site de la "hountete" à Illats. Ardilla à Verdelais. Le pétrole et le gaz.. Marcher pour un puits. Poème : Jour de Passage. La machine à lire. Rencontre avec les auteurs. Le cinéma à Captieux. Le Ciron, vie de la rivière. Infos utiles. |
L'habitude de régimes
de vie simples
rend l'homme résolu. [ Epicure ] Lettre à Ménécée. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Notre histoire : Vu au cours du dépouillement des actes de l'état civil de Barsac à la date du 22 septembre 1606. Notha : Quey la présente année tous les bleds de la rivière se sont perdut acause du débordement des eaux. Pierre Nadau. Curé. Cette année là, tous les blés se sont perdus à cause de l'inondation de la Garonne. Transcription et traduction approximatives. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Sauternes
Barsac, portes
ouvertes.
40 Châteaux vous ouvrent leurs portes. 10 et 11 novembre 2007. À moins d'une heure de Bordeaux, venez découvrir les vins de Sauternes-Barsac. Quarante châteaux vous ouvrent leurs portes : des vignerons vous attendent pour présenter leur domaine et faire partager leur passion du vin, l'amour de la terre. Au programme durant les 10 et 11 novembre : la découverte de vins renommés, la rencontre de ceux qui les font, accueillants et chaleureux, et d'un merveilleux terroir. ous pourrez faire des balades aux milieux des vignes mais aussi visiter les chais. Les différents châteaux vous proposent également des animations au gré de votre visite expositions et artisanat d'art, ateliers de dégustations diverses et autres activités qui sauront vous charmer. Le dépliant de présentation : & Liste et plan des châteaux. & | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Le sans de viche au
Chorizo chaud, cuit au vin blanc de la Riora, accompagné d'un verre de ce
vin blanc frais, | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Goûter le chorizo
à l'espagnolette,
COMITÉ de JUMELAGES et d'ANIMATIONS de PUJOLS SUR CIRON INFORMATION Après la venue de nos amis espagnols à la fête de la StPey, puis notre participation avec M. Robert DUCOS à la foire de Casalarreina, fin août dernier et pour rester dans un esprit d'échange, une petite délégation de Casalarreina a accepté de venir présenter le stand de chorizo au Domaine de la Gauche à Bommes, Nous nous réjouissons de cette nouvelle avancée dans les relations entre nos deux communes jumelées et nous ne doutons pas que Rosa et Carlos seront très heureux de la visite de quelques uns d'entre nous. Bien amicalement. Les vignobles de ces châteaux seront également le cadre de la grande « Randonnée des Vignes » le dimanche 11. Rappel : Le prochain cours « Initiation à l'Histoire de l'Art » aura lieu comme prévu le Lundi 12 Novembre à 18 H 15 au foyer Rural Le Loto du 11 novembre est annulé. Le Bureau | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Mise
en Valeur du Site de la Hountète à ILLATS Rapport
d'Etape n° 1 au 04-11-2007 Origine du Projet
Dès la création du site Internet de la mairie d'Illats dont il est le
concepteur, Jean-Michel Rossignol a mis en avant la sauvegarde du
patrimoine de la commune et a donné une définition très précise du
cadre de cette action: ( http://illats.fr/Pat_edito.html
) Le premier chantier, heureuse coïncidence, a consisté en des sondages réalisés
par l'INRAP autour de l'église St Laurent d'Illats, du 2 au 6 avril
2007. Au fur et à mesure de la progression des recherches, un compte
rendu était rédigé et mis en ligne avec les photos prises sur le site
( http://illats.fr/histoire_illats_1.html
) Ce sondage réalisé par un service d'archéologie officiel a démontré que
le site d'Illats est d'occupation très ancienne et que l'église St
Laurent recouvre une nécropole dont les restes remontent, au moins, au
Moyen Age et l'occupation au Haut Empire Romain[1]. Fort de cette découverte qui confirme des hypothèses tirées de
l'observation du terrain et des textes, il a été décidé de faire des
recherches sur un monument qui a alimenté bien des légendes: "Les
Allées Couvertes de la Hountète". Conception
du Projet
La première démarche réalisée a été de retrouver ce monument. Cela a
aussi été la première difficulté car si tous les Illadais
connaissaient la légende des "Allées Couvertes" et beaucoup
celle du "Veau d'Or", bien peu étaient capables de les situer
exactement. C'est Philippe VINCENT, membre du conseil municipal de la commune,
venu très jeune avec son père sur le site, qui nous a permis de s'en
approcher et de "deviner" la forme d'une pierre au milieu d'un
taillis impénétrable, après plus d'une heure de recherches, le jeudi
10 mai 2007 La configuration des lieux et la luxuriance de la végétation
interdisaient une visite plus approfondie. Il a ensuite été aisé
de repérer cet emplacement sur le plan cadastral de la commune et d'en
identifier le propriétaire qui a été informé de cette découverte le
22 mai 2007 et a donné toutes facilités pour procéder à sa mise en
valeur. A partir de cet instant, le projet a commencé à prendre forme. Le
maire d'Illats a été informé, ainsi que les membres du Comité
Consultatif. Après la collecte de documents, discussions et
propositions, un projet en trois phases a été mis au point :
Une annonce a été faite sur le site d'Illats pour informer les Illadais du projet et les inviter, le 18 septembre 2007, à participer à la première phase.
Progression du Chantier et des Hypothèses.
1) Le chantier a commencé le
mardi 18 septembre 2007 par le débroussaillage de l'accès au site et
le brossage des premières pierres visibles. André Cochet, David Garcia
et Jean-Michel Rossignol ont manié tronçonneuse, serpe et râteau pour
permettre aux invités de s'approcher et de (re)-découvrir la première
"Allée". Immédiatement, les personnes présentes (voir photo 2) ont été
saisies par l'importance du monument et le bon état de conservation du
site. Des invitations ont ensuite été lancées à des personnalités qui
avaient, par le passé, montré de l'intérêt pour ce type de monument,
tout en continuant le dégagement des pierres. Messieurs Lenoir, Peneau, Rajchenbach, Ducousso et Mush ont répondu
à ces invitations et ont
visité le site. Au cours de l'avancement des travaux et après dégagement de chaque élément, il est apparu comme une évidence que la disposition actuelle des pierres ne peut pas correspondre à la description qui est habituellement faite des "allées couvertes".
2)
L'observation montre que le monument est constitué de deux
parties distinctes: -
Un axe central constitué de trois pierres de forme allongée,
alignées dans le sens de la longueur, et jointives, sur un axe
Est-Ouest, -
Des pierres plates et moins épaisses disposées autour, formant
une sorte de corolle. Si ce monument était le reste d'une "allée couverte" démolie,
comme l'assurent les auteurs anciens, il devrait être possible
d'attribuer à chaque pierre un rôle de "table" (horizontale)
ou d'orthostate (verticale) pour imaginer la forme originelle de
l'ensemble. Or aucun choix ni aucune disposition ne permet de reconstituer une allée
couverte par le simple détail que les pierres étroites formant l'axe
central sont non seulement alignées, mais emboîtées les unes dans les
autres. Il est inconcevable qu'elles aient été un jour, même très
lointain, dressées verticalement et se soient
"couchées" dans cette disposition. Il n'est pas
davantage concevable d'envisager qu'elles aient eu une fonction de
"tables" reposant sur des orthostates, vu leur étroitesse
et/ou leur direction, et à plus forte raison qu'elles se soient retrouvées
dans cette position après avoir chu. Il nous est donc apparu, par le raisonnement, que ces pierres
pourraient être restées dans leur état initial, c'est-à-dire posées
sur le sol, faisant office de "dallage". Mais quid des
pierres de la "corolle"? Si
les pierres allongées sont des "tables basses", les pierres
carrées devraient être des orthostates. C'est alors qu'un détail qui
ne s'intégrait pas dans les hypothèses de départ prend toute son
importance. La surface apparente de la pierre S2 présente un faux
niveau de 40 cm environ, le côté Est étant plus élevé que le côté
Ouest. Cette inclinaison n'est en fait qu'apparente. En effet, cette pierre est bien posée horizontalement sur le sol comme le démontrent les deux sondages faits à ses extrémités NE et NO. Son épaisseur à l'angle NE est de 70 cm, mais de seulement 30 cm à l'angle NO. Une allée de 70 cm environ la séparant de la table n° 3, on imagine aisément qu'en la relevant, en la faisant pivoter sur l'arête Est-ouest posée sur le sol, elle épouserait parfaitement la courbure de la table n° 1. Par
ce fait, nous retrouverions l'une des caractéristiques des allées
couvertes qui présentent, pour la plupart, un rétrécissement du
couloir d'accès à la chambre. Cet élément nous paraît être d'une
grande importance et devra être confirmé par une modélisation en 3D. A
ce stade du chantier et de nos connaissances sur ce monument, nous
pouvons avancer les éléments suivants: -
Les pierres découvertes
au lieu de la Hountète ne sont pas ordonnées naturellement et forment
bien un monument mégalithique situé à proximité immédiate (50 mètres)
d'une falaise de calcaire à astéries. -
La forme actuelle
"en corolle" et la distance des pierres "pétales"
par rapport aux pierres massives alignées du "pistil"
confirme que les pierres du pourtour étaient initialement "levées"
contre celles du centre. -
L'espace entre
les orthostates au-dessus des "tables" était occupé par des
pierres de petites dimensions (environ 10 x 10 cm), ordonnées avec
soin. -
Le couloir ménagé
entre les pierres verticales était fortement réduit entre la
"table" Ouest et celle du milieu. -
Le basculement
des pierres verticales (orthostates) est très ancien et a contribué à
dissimuler le monument pendant des siècles sous la couche d'humus. -
La nature du
monument n'est pas connue avec précision à ce jour.
Conclusion
(provisoire
!) Le
site des "Allées d'Illats" est un élément majeur du
patrimoine aquitain dont l'étude peut apporter des renseignements précieux
pour la connaissance et la compréhension des populations qui ont occupé
le territoire de la commune il y a des milliers d'années. Une
équipe de passionnés recouvrant un large éventail de compétences a
initié cette re-découverte et est prête à mettre en œuvre les moyens
nécessaires au nettoyage, à la connaissance et à la mise en valeur du
site pour le plus grand profit de la commune, du canton et de la région
des Graves toute entière. Cette
équipe est ouverte à d'autres compétences et à d'autres bonnes volontés
qui seront favorablement et chaleureusement accueillies. Vous
pouvez retrouver cet article agrémenté des photos à l'adresse: http://illadais.fr/hountete_01.html Illats le 8 novembre 2007 [1] Ch. Scuiller – ILLATS "Eglise St Laurent" – Inrap mai 2007 – pages 16 et 17 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Jardins de Tomates.
L’association Jardins de Tomates a réalisé dans le courant de l’été deux expositions de plus de 300 variétés de toutes couleurs, présentées à Pujols et à Langon. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ardilla à
Verdelais.
Première itinérance d'un ardill'apéro sur le canton. Verdelais reçoit cette soirée. Toujours dans le cadre de ses festivités "20 ans", l'association reçoit : Pascal Lamige et son"Gang", la Fanfare Y'a pas l'Feu et le groupe Adokipan... professionnels émérites et amateurs éclairés, tous fous de musique, se retrouvent pour l'occasion.
Génaële Blanchon. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Le pétrole et le gaz... DIAPORAMA / CONFERENCE / DEBAT Mardi 13 Novembre : « Le pétrole et le gaz : au passé, au présent et ….. à l’avenir ! ! ! Par Bernard Le Gorec, de la Division Environnement et Sous-sol à la Direction Régionale de l’Industrie, La Recherche et l’Environnement (DRIRE). A LA MAISON DU PATRIMOINE NATUREL DU CREONNAIS (Sadirac) (ancienne gare au bord de la voie verte Roger Lapébie) Renseignements auprès d’OCEAN au 05 56 49 34 77 ou 06 76 21 99 94 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Marcher pour un puits Association Mérébara INDELOU Calendrier des randonnées En raison de la période de chasse, la rando du 25 novembre 2007 est modifiée, elle débutera à 14h rendez vous au Lac bleu de Léognan (3 chalets en bois) pour une dizaine de kms vers le lac Vert, une belle journée colorée nous attend ! 15
DÉCEMBRE : rendez vous à 14h devant l'église de Préchac pour une
promenade avec Monique Gaspar-Vareille.
Si vous avez des propositions de marches pour janvier,
février.... FAITES LE SAVOIR MERCI RENSEIGNEMFNTS
ET INSCRIPTIONS : Monique Dautant 06/33/63/56/75
- 05/56/65/17/84 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
JOUR de PASSAGE. Octobre
est bien avancé A ma fidèle chienne FANFAN. Brigitte Faure. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
La Machine à Lire.
La
librairie vous invite à rencontrer : Vendredi 9 novembre à 18h30 Sébastien Darsy Autour de son livre "Les défis écologiques de Bordeaux et sa région" publié aux éditions Sud-Ouest. Né en 1977 à Dax, Sébastien Darsy est diplômé de l'Institut de journalisme Bordeaux-Aquitaine. Il a notamment écrit pour Sud-Ouest, La République des Pyrénées, La Dépêche du Midi et Le Canard Enchaîné. Il est également l'auteur du livre d'investigation "Le Temps de l'antipub, l'emprise de la publicité et ceux qui la combattent" paru chez Actes Sud. "Notre mode de vie est en sursis. Le temps de l'abondance effrénée est en effet terminé : "On ne peut poursuivre un développement infini dans un monde fini", énonçait dès 1944 le philosophe et historien bordelais Bernard Charbonneau. Un avertissement qui longtemps n'a pas été pris au sérieux alors que se dégradait lentement mais radicalement l'environnement. A présent, les experts du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat estiment que l'humanité ne dispose que de dix ans pour réviser ses comportements et éviter que le réchauffement climatique ne s'élève à plus de 2°C au cours du siècle. Passé ce seuil, la situation deviendrait incontrôlable au regard de l'ampleur des catastrophes environnementales à venir. Et s’il n'y avait que le réchauffement climatique. Que faire ? Les citoyens ne peuvent plus rester spectateurs du désastre écologique global. "Penser globalement, agir localement ", selon la formule du penseur bordelais Jacques Ellul, voilà le salut. Encore faut-il savoir comment s'y prendre ! Ici, à Bordeaux, en Gironde, compte tenu des spécificités de ce territoire, de quelle manière les habitants peuvent-ils résolument agir en faveur de l'environnement sans plus attendre ? Sans parti pris, mais avec un ton non moins incisif, le journaliste Sébastien Darsy, au cours d'une enquête locale et minutieuse, apporte des réponses en étudiant en particulier le cas représentatif de l'agglomération bordelaise." Mercredi 14 novembre à 18h30 François Dubet Autour de son dernier ouvrage "L'expérience sociologique" 500ème numéro de la collection Repères aux éditions La Découverte. François Dubet est professeur de sociologie à l'Université Bordeaux-II, directeur d'études à l'EHESS et membre du CADIS. Il a écrit de nombreux ouvrages sur les mouvements sociaux, la marginalité juvénile, l'éducation, le travail et la théorie sociologique dont les derniers sont : "Dans quelle société vivons-nous?" (1998), "Le Déclin de l'institution" (2002), "L'École des chances", (2004), "Injustices" (2006) aux Éditions du Seuil. Il est également le coauteur, dans la collection "Repères", de "Sociologie de Bordeaux" (2007). "La sociologie ne se fabrique pas seulement dans le secret des laboratoires et le dialogue avec les grands auteurs. Qu'elle le veuille ou non, elle est une activité intellectuelle autant que scientifique engagée dans le monde social et ses problèmes. Dans ce livre, François Dubet retrace le parcours au long duquel il s'est efforcé de construire un point de vue sur la vie sociale. Ce parcours est ponctué par des recherches qui composent les chapitres de ce livre : les mouvements sociaux, la banlieue, l'éducation, la justice sociale, la sociologie de l'expérience. L'auteur s'efforce de montrer comment la sociologie, qui se pose sans cesse les mêmes questions, construit des réponses qui relèvent autant des choix théoriques que de la nature des conflits, des débats et des expériences que la sociologie doit dégager des routines sociales de la vie. Ce retour sur expérience résume une trentaine d'années de recherche ; il se présente aussi comme une réflexion sur l'activité de sociologue et les mutations de notre société. La sociologie y apparaît moins comme une doctrine que comme une "aventure" intellectuelle et une manière de définir l'action sociale par des choix de méthode." La rencontre sera animée par François Gèze, directeur des éditions La Découverte. Samedi 17 novembre à 17h Jean-Michel Oughourlian Pour son livre "Genèse du désir" publié aux éditions Carnets nord. Jean-Michel Oughourlian est neuropsychiatre et psychologue. Ancien professeur de psychopathologie clinique à l'université, il a longtemps dirigé le service de psychiatrie de l'Hôpital américain de Paris. Il a co-écrit avec René Girard et Guy Lefort "Des choses cachées depuis la fondation du monde" (Grasset, 1978). Il est aussi l'auteur de "La Personne du toxicomane" (Privat, 1974), "Un mime nommé désir" (Grasset, 1982), "Le désir, énergie et finalité" (L'Harmattan, 1999), et "Hystérie, transe, possession : un mime nommé désir" (L'Harmattan, 2000). "Nous avons abandonné les codes qui réglaient nos liens amoureux. Mais sommes-nous maîtres de nos choix ? Rien n'est moins sûr. La multiplication des divorces ou des séparations révèle une loi que nous ne voulons pas voir : l'autre nous repousse aussi violemment qu'il nous a attirés." "Nous sommes devenus malades de notre désir. La convoitise et la rivalité se sont insinuées au cœur du mouvement qui nous portait l'un vers l'autre. Tel est le constat de Jean-Michel Oughourlian, dans cet ouvrage où la guerre des sexes trouve enfin une explication scientifique. La découverte des neurones miroirs, corroborant les thèses de l'auteur, vient éclairer les phénomènes d'empathie, mais aussi les mécanismes de la réciprocité violente. Comment sauver un couple lorsque la guerre s'y déclare ? En l'aidant à reconnaître que le désir ne vient pas de soi mais de l'autre. Des stratégies sont possibles, que l'auteur a mises en pratique avec ses patients. Alternant les études de cas et des moments plus théoriques, cet ouvrage défend avec conviction l'idée que la rupture n'est pas une fatalité." Le débat sera animé par Patrick Rödel. Jeudi 22 novembre à 18h30 Christian Salmon Autour de son livre "Storytelling, la machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits" publié aux éditions La Découverte. Christian Salmon, écrivain et chercheur au CNRS (Centre de recherches sur les arts et le langage), a fondé et animé, de 1993 à 2003, le Parlement international des écrivains. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont "Tombeau de la fiction" (Denoël, 1999), "Devenir minoritaire, pour une nouvelle politique de la littérature", entretiens (Denoël, 2003), "Verbicide" (Actes Sud, 2007). Depuis qu'elle existe, l'humanité a su cultiver l'art de raconter des histoires, un art partout au cœur du lien social. Mais depuis les années 1990, aux États-Unis puis en Europe, il a été investi par les logiques de la communication et du capitalisme triomphant, sous l'appellation anodine de "storytelling" : celui-ci est devenu une arme aux mains des "gourous" du marketing, du management et de la communication politique, pour mieux formater les esprits des consommateurs et des citoyens. Derrière les campagnes publicitaires, mais aussi dans l'ombre des campagnes électorales victorieuses, de Bush à Sarkozy, se cachent les techniciens sophistiqués du storytelling management ou du digital storytelling. C'est cet incroyable hold-up sur l'imagination des humains que révèle Christian Salmon dans ce livre, au terme d’une longue enquête consacrée aux applications toujours plus nombreuses du storytelling : le marketing s'appuie plus sur l'histoire des marques que sur leur image, les managers doivent raconter des histoires pour motiver les salariés, les militaires en Irak s'entraînent sur des jeux vidéos conçus à Hollywood et les spins doctor construisent la vie politique comme un récit… Christian Salmon dévoile ici les rouages d'une "machine à raconter" qui remplace le raisonnement rationnel, bien plus efficace que toutes les imageries orwelliennes de la société totalitaire. Ce "nouvel ordre narratif" va au-delà de la création d'une novlangue médiatique engluant la pensée : le sujet qu'il veut formater est un individu envoûté, immergé dans un univers fictif qui filtre les perceptions, stimule les affects, encadre les comportements et les idées… Le débat sera animé par Gérard Boulanger. Vendredi 23 novembre à 18h Michèle Delaunay Autour de son ouvrage : "L'éphémérité durable du blog", publié aux éditions Le Bord de l'eau. Fille du préfet et homme de lettres, Gabriel Delaunay, Michèle incarne une autre histoire bordelaise. Comment est-elle parvenue à "mettre KO Juppé" comme le titre le journal Sud-Ouest ? Le livre/dvd propose quelques réponses. Souvenez-vous... Le journal de 20 heures sur France 2, entre les deux tours, Ségolène Royal s'emporte contre toutes les émissions et reportages où l'on cite cinq fois le nom de Juppé et où elle n'est désignée que comme "la rivale d’Alain Juppé", ou encore "la candidate socialiste". "Elle s'appelle De-lau-nay, Michèle Delaunay, vous entendez Delaunay !" répètera Ségolène Royal. Qui connaît Michèle Delaunay ? Quel est son combat (elle adhère au PS en 2001) ? Comment pense-t-elle son rôle de députée, elle, qui milite pour la rénovation des pratiques et le mandat unique ? La rencontre sera animée par Patrick Berthomeau. Samedi 24 novembre à 17h Gaston Kelman À propos de son livre : "Les blancs m'ont refilé un Dieu moribond", publié aux éditions Desclée de Brouwer. Gaston Kelman, 52 ans, est un homme dangereux. Originaire du Cameroun, urbaniste de formation, il vit en France depuis le début des années 1980. Aujourd'hui, il se sent plus proche de la Corrèze que du Zambèze et préfère la valse viennoise à la danse dombolo. Pour lui, un Noir n'est rien d'autre qu'un Blanc à la peau foncée. Avec de tels arguments, il lui est arrivé plus d'une fois de se sentir incompris. Il aurait pu en faire une dépression. Il en a fait des livres : "Je suis noir, mais je n'aime pas le manioc" (Max Milo, 2004), "Blanche est ma sœur" (Serpent à Plumes, 2004), "Au-delà du Noir et du Blanc" (Max Milo, 2005), "Parlons enfants de la patrie" (Max Milo, 2007). Dès l'enfance, Gaston Kelman baigne totalement dans la culture française. "Dans mon quartier, à Douala, on allait tous à l'école. Moi, je suis allé à l'école privée catholique de la maternelle jusqu’au baccalauréat. Je suis né dans une famille très croyante." C'est à la naissance de ses enfants, Frida, en 1985, Enzo, en 1989 et Mazarin, en 1997, que les interrogations commencent. "Je me suis demandé : quelles sont leurs origines ? Est-ce que ce sont leurs racines que personne ne connaît ou leur espace de vie qui est leur réalité de tous les jours ? Est-ce qu’on doit s'enfermer dans une couleur ?" Tout cela, il va l'écrire et envoyer des manuscrits jusqu'à la publication de "Je suis noir et je n’aime pas le manioc". Toujours avec le sourire, Gaston Kelman assure qu’il ne se sentait pas particulièrement investi d’une mission pour défendre les noirs. "J'aime écrire, je dis ce que je pense, je ne cherche pas à plaire. Je revendique juste que ma fraternité n'est pas raciale mais citoyenne." Il s'interroge, dans ce dernier ouvrage sur la figure de Dieu annoncé par les Chrétiens d'Europe, qui ne témoignent pas, selon lui, d'un Dieu vivant, mais davantage d'une figure compassée. Évoquant les mots de la Bible qui parlent le plus du partage, il s'insurge contre certaines caricatures du christianisme, liées à la colonisation et refuse la vision impérialiste de l'Afrique et des Africains. La rencontre sera animée par Pascale Dessennes. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Le Cinéma à Captieux : Centre audiovisuel de Captieux. Répondeur Cinéma: 05 56 65 90 50. Mairie. 05 56 65 60.31 Mel: mairiecaptieux@yahoo.fr | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Le Ciron (rivière). Le Ciron est à la
cote de 25 cm. Le cumul
des précipitations sur l'année mobile est en bas de la fourchette
normale.
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Infos Utiles :
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Club Informatique de PUJOLS sur
CIRON Foyer Rural 33210 PUJOLS
sur CIRON Le webmixer : André COCHET. Tel: 05 56 76 63 12 ancochet@wanadoo.fr |