Le Comité des Fêtes de Barsac  vous invite à découvrir
le SAMEDI 29 SEPTEMBRE
une authentique " Fête des Vendanges"

  Avec toute la journée : Exposition Artisanale

 A 17 heures :

         Animation place de la Halle par " Lous Gueys Bignerouns"

         Présentation de la Reine  et de ses Demoiselles d'Honneur

         Couronnement de la Reine des Vendanges  par la 

Commanderie de Bontemps

        BARSAC / SAUTERNES  et  MEDOC / GRAVES

A 17 heures 45 :

         Formation du cortège et défilé jusqu'à l'église accompagné par
                  " LOUS GUEYS BIGNEROUNS "

 A 18 heures :

         Messe et Bénédiction de la vendange.

A 19 heures :

         Retour vers la Halle, foulage de la vendange.

         Dégustation du Moût toujours en compagnie de "Lous Gueys Bignerouns"

A 20 heures :

Repas avec au menu : Huîtres ……………………..         35,00 F
Cœur d'entrecôte (Boucherie Auroux)
Frites
Fromage
Tarte aux abricots (Patisserie Monai)…………………..         65,00 F
Vins  - Rouge, Rosé, Blanc sec - ……………………..         30,00 F

A 21 heures :

         Bal gratuit avec l'orchestre HENRI MARTIN  

Buvette permanente avec vente de " BOURRUT " au verre  ( 5,00 F)

    AMBIANCE ASSUREE

               VENEZ NOMBREUX

Soirée Théâtrale.
à
PUJOLS sur Ciron
le
Samedi 29 septembre à 21 h au Foyer Rural.

Monsieur CLAUDE

Une comédie de Vincent DURANT
présentée par l'Association Spectacles pour tous.

 Boissons, gâteaux,  fous rires garantis, entrée 35 frs.

LE HIBOU MOYEN-DUC

Ici il devrait y avoir une image voir en pièce jointe sous Word

Nom scientifique : Asio otus (L.) ; allemand : waldohreule ; anglais : long eared owl

Après avoir étudié la chouette effraie, nous continuons avec les rapaces nocturnes. Ce mois ci, nous avons choisi le hibou moyen-duc. C’est le rapace nocturne le plus discret de la vallée du Ciron et peu d’entre-vous l’ont observé. 

De plus, un observateur non averti le confond facilement avec la chouette hulotte. Un peu plus petit que cette dernière, mais a un corps beaucoup plus svelte. Il a deux aigrettes bien développées, fièrement dressées sur la tête comme des oreilles et prolongées sur la face par des raies noires. Les oreilles sont en réalité cachées au milieu du masque faciale. Une sorte de X blanc sépare les disques faciaux blanc-jaunâtre. Le plus souvent le plumage est gris, chamarré de roux et de marron sur le dessus du corps, la poitrine rayée contraste avec le blanc du dessous des ailes lorsque l'oiseau est en vol. Le mâle est généralement plus petit, il serait plus pâle que la femelle.

Surpris dans son refuge diurne, sur une branche, il se tient bien droit au plus près du tronc, dans un résineux le plus souvent, il reste figé, sa fine silhouette et l'homochromie de son plumage lui permettant de passer généralement inaperçu. Il ne s'envolera qu'au dernier moment, si l'observateur s'approche un peu trop près. J’ai pu ainsi prendre des photos de cet oiseau à plusieurs reprises en m’étant approché à moins d’un mètre.

Données biométriques :

Son aire de répartition :
Ici il devrait y avoir une image voir en pièce jointe sous Word

Le Hibou moyen-duc est holarctique et se rencontre dans toute l'Europe, en Amérique du Nord, une grande partie de l’Asie et très localement en Afrique de l'est et au Maghreb.

Son abondance :

Hormis pour l’Europe, nous ne disposons pas d'estimations des populations. Pour le vieux continent, les effectifs, hors Russie, se situeraient autour de 200 000 couples (Hagemeijer & Blair, 1997). Il niche partout en France, sa présence est plus localisée dans le sud et une partie de l'ouest. L. Kerautret (in Yeatman-Berthelot, 1994) estime que la population du moyen-duc est restée stable entre l'enquête nationale de 1976 et celle de 1985 à 1989 : moins de 10 000 couples. 

En Grande-Bretagne, une baisse des effectifs a été constatée et s'expliquerait par la concurrence de la Chouette hulotte (Nilsson, 1984 ). Dans la vallée du Ciron, il est présent toute l’année mais  les effectifs sont faibles, la commune de Pujols sur Ciron est occupée par un seul couple et un dortoir hivernal composé de 7 à 10 oiseaux. 

Dans les environs, je ne l’ai rencontré très furtivement que sur la commune de le Landiras.

Le hibou moyen-duc a besoin de territoires de chasse ouverts : prairies, cultures, marais... La vallée du Ciron lui offre un habitat remarquable. Il recherche, pour se cacher de jour, les lisières, les haies arborées, les parcs. On trouve principalement dans les conifères mais la petite troupe pujolaise a élu domicile dans un grand chêne pédonculé couvert de lierre qui leur sert de dortoir et de site de nidification

On peut le rencontrer jusqu'à 2000 m d'altitude et j’ai pu observer des nidifications dans les Alpes à la limite supérieure de la forêt en Tarentaise et en Maurienne dans des aroles et des sapins.

Uttendoerfer a étudié le régime alimentaire des rapaces dans toute l’Europe Centrale. Pour le hibou moyen duc, il a analysé plus de 57.000 proies ! Dans son étude, il ressort une grande monotonie dans son alimentation car elle est constituée à plus de 90% par les petits rongeurs et en particulier par le campagnol agreste (76%). Dans les dix pour cent restant, il a trouvé 22 lapereaux, 241 musaraignes, 39 taupes, 14 chauve-souris, 8 belettes, 4673 petits oiseaux (2742 moineaux, 548 verdiers, 173 merles noirs, 46 étourneaux,....), 176 insectes, 10 grenouilles, 1 poissons et un orvet. 

Les oiseaux sont surtout consommés lorsque le sol est enneigé rendant impossible la capture de son met préféré le CAMPAGNOL AGRESTE. En dehors de la période de nidification, un hibou moyen-duc consomme en moyenne quatre petits mammifères par jour. C’est donc un excellent auxiliaire de l’agriculteur et du forestier en régulant les populations de ces ravageurs des cultures, prairies et plantations et semis forestiers.

Les couples se forment à la fin de l'hiver ; les chants des mâles culminent en février et en mars : des "hou hou hou" sourds, espacés, répétés en séquence, jusqu'à quinze minutes, qui ressemblent au bruit que l'on peut faire en soufflant dans le goulot d'une bouteille.

 Le hibou moyen-duc ne construit pas de nid mais la femelle choisit habituellement un ancien nid de corvidés, corneille ou pie, quelquefois de buse, voire de pigeon. Depuis 1993, le le couple pujolais a toujours choisi un nid de corvidé. La femelle dépose tout les deux jours un oeuf. 

Une couvée comprend généralement 4 ou 5 œufs avec un maximum 10. L'incubation dure 25 à 30 jours ; elle est assurée essentiellement par la femelle, le mâle se contentant de la ravitailler. Cette dernière reste à l'aire pendant une ou deux semaines après l'éclosion, puis les deux adultes participent au nourrissage. A trois semaines les jeunes s'éloignent de l'aire avant de savoir voler.

 C'est pourquoi, comme pour la Chouette hulotte, beaucoup de poussins, non encore volants, sont récupérés par des promeneurs qui pensent les sauver. Si vous rencontrez un poussin par terre, posez le sur une branche. Vous le protégerez ainsi  contre un prédateur occasionnel : chien, chat,... Les parents continueront à le nourrir sans problème.

 Avant et après leur envol, qui a lieu dans leur quatrième semaine, ils sont repérables et rendus vulnérables par leurs cris plaintifs, émis à la nuit tombée, pour inciter les parents à venir les nourrir. A l'âge de deux mois et demi ou trois mois, ils sont émancipés et s'éloignent de leur lieu de naissance, à des distances très importantes.

Statut migratoire.

L'espèce est sédentaire en Aquitaine comme dans toute la France. Dans la partie nord la France, des oiseaux venus de l’Europe du nord et de l’est viennent passer l’hiver.


Dernières recommandations :

C'est une espèce protégée par la loi et de plus très utile. D'autre part, nous sommes dans une région ou l'espèce est peu commune et très localisée donc il ne faut ni le tuer, ni le capturer, ni le déranger.

Alexis DUCOUSSO

Note: Ne sachant pas transférer les images sur le courrier électronique vous trouverez en pièce jointe le document complet et décoré.

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