De: COCHET André [AnCochet@wanadoo.fr]
Envoyé: mercredi 20 février 2002 16:34
À: Informatique Club
Objet: Nouvelles N° 49
 
NOUVELLES
de la
Vallée du CIRON
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Courrier électronique occasionnel
Édité par le Club Informatique de PUJOLS sur Ciron
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Adressé aux abonnés:   (68)                   49 du 20 février 2002 

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Sommaire: Duatlhon.
Preignac.
Sorties.

Poésie.

               DUATHLON du CIRON
Samedi 30 mars 2002 à 13 h 30
Bommes (base nautique)

35 km en V.T.T. + 7 km en canoé ( type C2)
par équipe de deux licenciés UFOLEP et non licenciés.

Renseignements:
Bommes (base nautique) Tel: 05.56.76.61.42
Organisation:  Tel : 05.57.31.01.63
E-mail: christophe.lucbert@wanadoo.fr

Fumier de cheval disponible pour jardinier écologiste amateur.     1 Mel au Webmixer

PREIGNAC.

L'Association des Parents d'élèves organise 

Le 16 mars

 un repas dansant autour d'un couscous,
 inscription auprès de la mairie Tel: 05.56.63.27.39

Réservez les Journées Internet des 22, 23, 24 mars prochain.
Sorties à PUJOLS

Le Comité de Jumelages et animations de PUJOLS organise deux sorties:

1°) Sortie à la neige le dimanche 10 mars.

Départ de Pujols à 6 h. Déjeuner en route, arrivée à la Pierre St Martin vers 10 h.
Possibilité d'emporter son repas de midi, salle prévue pour déjeuner. 1 €.
Déjeuner, libre,  au restaurant pour 11 € 45

Retour à Pujols vers 21 h 40.

Participation: 21 €.

2°) Sortie au Concert le samedi 6 avril.

Rhoda Scott et les Choeurs de France Aquitaine.
Départ de Pujols à 19 h 20, retour 23 h 45

Participation: 27 €.

Renseignements: 05.56.76.65.14. H.B
ou 05.56.76.63.27 et 05.56.76.69.87

SOS: Dans nos recherches de textes destinés à enrichir le site nous trouvons des textes en gascon ou occitan.
Nous recherchons une personne bilingue pour transcrire ces textes.

Les Esprits de la Garonne.

Notre Garonne était déjà gonflée,
Quand un beau jour, ensemble et tout d'un coup,
S'enflèrent l'Aveyron, le Tarn et l'Agoût.

Ceux qui, de loin, entendirent la trombe,
Epouvantés, gagnèrent les coteaux,
Et, du versant, virent comme une trombe
Arriver la masse des eaux.
Tel un seul bloc de chevaux à la charge,
Le flot passe, si puissant et si large.
Qu'en peu d'instant, des fermes aux châteaux,
Sur ses deux bords, il changea tout en tombe.
Il emportait dans ses rudes bouillons
Les gens avec les biens roulés en tourbillons. 


Dans la distance, en pleines eaux bâties,
Saint-Macaire et Langon semblaient sur pilotis.


Une heure encore, et de toute la plaine,
Sous la bise aigre et les oiseaux criards,
Il ne restait qu'un laguneux domaine,
Les platanes pour nénuphars
Où les hameaux, les villages, les villes,
Pour un moment formaient de faibles îles,
Où, soit rangés, soit vaguement épars,
Peupliers, tours, poteaux pointaient à peine,
Jusqu'à noyer digues et parapets
Montaient les flots plus noirs, plus lourds et plus épais.
Et des objets, des corps de toutes sortes 
Filaient sur l'eau; des hommes retournés,
La croupe au ciel, et puis des femmes mortes,
Montrant au contraire le nez.
Se dandinant passaient de grosses outres;

C'étaient des boeufs. Tout droit, fonçaient les poutres.
Des bâtiments, par morceaux, entraînés;
Les toits rompus couraient après les portes.
Suivaient ce train des poulets par milliers,
Des cortèges d'habits, de coiffes et de souliers.
Comme tonneaux, au penchant des collines,
Cela roulait, sur les piles des ponts,

Rebondissait, se cognait aux ruines,
S'empêtrant dans les faibles fonds. 
Les grands noyers semblaient chargés de singes; 
Gens qui hurlaient en agitant des linges; 
D'autres, montés aux faîtes des maisons, 
Contre le flot raidissaient leurs poitrines; 
D'aucuns, leur porte, ou leur toit pour radeau, 
Ramaient, à moitié nus, drapés dans un rideau. 
Si loin, pourtant, les ondes étalées 
Ralentissaient leur redoutable cours, 
Puis dégageaient digues, routes, allées, 
Bancs de boue et restes de bourgs, 
Et dans la vase, au tiers ensevelies, 
Reparaissaient des maisons démolies. 
On appelait des gens qui restaient sourds; 
On appelait des bêtes envolées. 
Les canards seuls, par des cris incongrus, 
Répondaient, préservés, au nom des disparus.


Ainsi la terre était assez marrie; 
A peine était un seul souffle tiré 
De tout ce qui, dans la calme prairie, 
Avait récemment respiré. 
Trop bien avait de la rude Garonne 
Avait à ses doux bords paru l'âme félonne. 
Trop avaient cieux, ondes et nuit conspiré, 
Et maintenant, comme une moquerie, 
Peignant de frais épaves et toits béants, 
L'inutile arc-en-ciel brillait sur ce néant.
 

Les crues de la Garonne, Mémoire de Bommes livre 8

Les Esprits de la Garonne. 

Par André BERRY (1942)

 

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