Sommaire: | Nouvelles du Club. Nouvelles du Site. Les fêtes russes en sud Gironde. Le châtaignier. Asso des moulins. |
L'histoire d'Aurélie Brousse, une bonne idée et son
contraire. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nouvelles du Club.Annie
et Christian Flages
vous remercient pour les
innombrables et magnifiques
bouquets et cadeaux, pour les kilomètres de voyage de noce et aussi pour votre présence joyeuse qui ont fait pour nous une fête inoubliable.
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Nous sommes toujours à la recherche de
documents. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nouvelles du site. http://www.vallee-du-ciron.com
Notre site vient de s'enrichir de textes installés sur les
pages de la commune de PREIGNAC. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Il faut profiter de la possibilité offerte de visiter le parc et le château. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les fêtes RUSSES en Sud-Gironde. Vous trouverez en pièce jointe, une fois n'est pas coutume, le dépliant sur les manifestations prévues. du jeudi 3 au dimanche 6 octobre 2002. A
noter en particulier la conférence à PUJOLS sur
Ciron.
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Le châtaignier a le même handicap que le
chêne avec sa graine lourde. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Le Châtaignier. (Castagnier.) Castanea
sativa
Mill.
Nom dans différentes langues : 1.
Généralités : 1.1.
Caractéristiques
générales : Hauteur : 25-35
m 1.2.
Taxonomie : Le genre Castanea (châtaignier) se rencontre en Amérique du Nord, en Europe, en Afrique du Nord et en Asie. Les quatre principales espèces de châtaignier sont : -
Châtaignier
du Japon (Castanea crenata) :
l’île de Hondo et le Kyu Shu forment son aire de répartition. -
Châtaignier
d’Amérique (Castanea dentata) :
il se rencontre dans la partie Est des USA. Il était particulièrement
abondant dans les Monts Alleghanys (Appalaches) mais il a été décimé par
le chancre (Endothia parasitica). Il présentait un grand intérêt
forestier. -
Châtaignier
de Chine (Castanea mollissima) :
il a une très vaste aire de répartition car il occupe la Chine orientale
et méridionale. Sa petite taille limite son intérêt sylvicole mais il
résiste aux pathogènes graves du châtaignier européen et il s’hybride avec
lui. Il est donc un réservoir de gènes de résistances pour notre
châtaignier. -
Châtaignier
d’Europe (Castanea sativa) :
il se rencontre depuis l’Afrique du Nord au 50éme parallèle et de
l’Espagne à l’Iran. Son aire a été considérablement étendue par
l’homme. 1.3.
Histoire
du châtaignier : 1.3.1.
A l’échelle des temps géologique Les châtaigniers apparaissent dans le seconde moitié du tertiaire, il abonde dans les gisements fossilifères du Massif Central. Les premières traces du châtaignier actuel, Castanea sativa, datent du miocène (fin de l’ère tertiaire). Lors des épisodes glaciaires, il disparaît de l’Europe sauf dans quelques refuges. Il revient après la dernière glaciation mais cette recolonisation est lente du fait du poids des châtaignes. 1.3.2.
L’homme et le châtaignier : 1.3.2.1.
L’antiquité (Pitte, 1986) Il est fort que probable
que l’arbre était à l’état disséminé car les archéologues n’ont pas mis en
évidence de culte autour de cette essence. Les gaulois vénéraient
uniquement le chêne comme arbre nourricier. La culture du châtaignier
vient du Proche-Orient. Les Grecs puis les romains étendent sa culture à
l’ensemble du Sud de l’Europe. L’arbre a été planté en verger mais aussi à
forte densité pour les besoins de la viticulture (échalas, douelles,
cercles de barriques,…) Ils savaient greffer cette essence et ont
probablement importé de bonnes variétés. 1.3.2.2.
Le moyen-âge Au Moyen Age les moines impulsèrent un nouveau développement de
cette culture en même temps que celle de la vigne. Ils améliorèrent la
qualité des fruits. A partir du XVéme siècle, le châtaignier
devient l’arbre nourricier dans les Cévennes et la Corse car il fournit
deux à trois fois plus de calories par hectare que les céréales. Dans ces
régions, il domine les paysages avec les céréales et le chêne vert. 1.3.2.3.
L’époque moderne A partir du XVIIéme siècle, il devient une monoculture dans certaines régions et il a atteint son apogée au XVIIIéme et XIXéme siècle. L’encre (Phytophtora cinnamoni), une maladie cryptogamique, apparaît en 1871 et décime une grande partie de la châtaigneraie sauf sur les sols profonds et humide et sur schistes. L’arrivée du chancre en 1956 achève une châtaigneraie en cours d’abandon. L’élevage, l’érosion, l’introduction de nouvelles cultures (pommes de terre, maïs, mûriers, oliviers,…) et l’enrésinement la réduit aussi fortement. En France, la surface castanéïcole est passée de 455.000 ha en 1841 à 32.000 ha en 1975. Dans les Cévennes, la surface de cet arbre a été réduite de 70% en 150 ans et la production de fruit de 90% en un siècle. Dans le Sud-Est de la France, elle est sous-utilisée car seulement
5% est exploitée pour le bois, 5% pour les fruits et 11% pour le pâturage
des animaux. Les 2/5 de la châtaigneraie vient de vergers abandonnés, le
reste résulte de vieux taillis. La filière arrive à survivre après 1950
dans certaines régions comme Poitou-Charentes, la Bretagne et le Périgord
car elle se sont reconverties vers la production de lambris, parquets et
meubles. 2.
Aire
de répartition : France :
il se rencontre depuis la Picardie jusqu’au Pyrénées et depuis la
Bretagne jusqu’au Alpes et en Corse. Il est présent naturellement en Corse
et probablement en certaines zones des Cévennes, des Maures et des
Pyrénées Orientales. Partout ailleurs, il est planté ou s’est propagé à
partir de plantations anciennes. Il est fréquent dans le Sud et l’Ouest,
il est rare dans le Nord et le Nord-Est. Europe :
Espagne, Sud de l’Angleterre, Portugal, Allemagne, Suisse, Belgique,
Hongrie, Roumanie, Yougoslavie, Albanie, Bulgarie, Autriche, Italie,
Balkans, Grèce. Moyen-Orient :
Turquie, Iran et Caucase La France possède plus la moitié de la châtaigneraie dans l’Union
Européenne (tableau 1). L’Italie arrive en seconde position avec seulement
500.000 ha. Tableau 1 : superficie forestière du châtaignier dans l’Union
Européenne.
La surface couverte par le châtaigniers est très variable selon
l’origine des données. Dans le tableau 1, il s’agit de tous les types de
châtaigneraies (fruit et bois) alors que dans le paragraphe 1.1. seul les
peuplements forestiers dominés par cette essence sont pris en
compte. 3.
Ecologie C’est une essence supra méditerranéenne et atlantique donc relativement exigeante en chaleur. Il peut atteindre 1.200 m dans les Pyrénées Orientales et 1.600 m dans la Sierra Nevada. Il se rencontre sur les massifs siliceux car elle n’aime pas le calcaire. Toutefois, certains sols très carencés en calcium du Limousin entraînent des toxicités dues à l’aluminium. Il exige une pluviométrie d’au moins 700 mm/an et les plus fortes productivités sont obtenues avec au moins 900 mm/an. Il craint toutefois la présence permanente ou temporaire d’une nappe d’eau dans le sol. 4. Rôle importance de l'espèce Le
châtaignier couvre une surface d’environ 1 millions d’hectares et alors
que les formations forestières dominées par
celui-ci est de 486.441 ha, il produit 4,7 millions m3/an et la
ressource disponible est de 88 millions m3 de bois. Elle se concentre dans le Sud et
l’Ouest de la France (tableau 2) et appartient à 98% à des propriétaires
privés. L’Aquitaine possède la plus grande ressource européenne en bois de
châtaignier. Tableau 2 : principales régions du châtaignier.
La productivité moyenne est de 7 m3/ha/an et elle atteint 13
m3/ha/an voire plus dans les bonnes stations. Grâce au prix
relativement élevé du châtaignier (tableau 3), les revenus sont
intéressant. Par comparaison, le pin maritime produit 9 m3/ha/an dans les
bon sol et atteint 15 m3/ha/an dans les cas de très forte intensification
de la ligniculture. Le prix du bois est par contre plus faible car les
meilleures qualités se situe vers 30 euros pour les meilleurs qualités.
Tableau 3 : prix des bois de châtaignier en 1995.
Le taillis est bien valorisé (piquets, parquets,…) mais l’avenir est tourné vers la production de bois d’œuvres issus de futaie. Cette essence a la réputation d’être à hauts risques (pathologie et qualité du bois) mais toutes les espèces majeures en présentent aussi : gélivure chez les chênes indigènes, chancre chez le frêne,…. Elle n’échappe pas à la règle avec la maladie de l’encre, le chancre et la roulure. L’encre et le chancre sont des maladies dues à des champignons très graves car elles entraînent la mort de l’arbre. La roulure est un défaut grave de structure du bois car les cernes ne sont pas adhérentes et se découle. Il rend l’usinage du bois impossible car les planches partent en petits morceaux. Le développement de cette essence ne doit être fait que dans les meilleures stations pour des raisons pathologiques (encre et chancre) et d’objectifs de qualité des bois produits. Le châtaignier se rencontre principalement sous forme de taillis
mais il se prête parfaitement au traitement de la futaie. La futaie et le
taillis sont deux modes de gestion ou de traitement de la forêt. Les
arbres de futaie sont souvent issus de semences et l’homme favorise le
développement de tronc long. Le taillis résulte de la coupe régulière de
tous les arbres. Les souches émettent de nombreuses tiges qui forment une
cépée. En futaie, les objectifs de production sont de produire du
bois d’œuvre (meuble, charpente..). Le taillis est orienté vers la
production de bois de chauffage, de piquet et pour la trituration (papier,
panneau à particules,…) . La régénération naturelle marche bien à condition de détruire les souches car les rejets éliminent rapidement tous les semis. Les plantations se font à 625 plants/ha s’il y a un fort accompagnement ligneux, en terrain nu la densité doit être d’au moins 1.250 plants/ha. Tarif de cubage pour le bois d’œuvre : Voici un exemple amusant de sylviculture. Le gestionnaire doit connaître le volume de bois disponible dans ses parcelles. Pour le châtaignier, le calcul est relativement simpleb et vous le trouverez dans la formule suivante : G = surface terrière d’un peuplement en m2/ha. La
surface terrière, c’est la surface occupée par les troncs à 1,30 m de
hauteur. H0 = hauteur dominante du peuplement en mètres. Le bois de cœur ou duramen est jaune brun et l’aubier est blanc. Il
se travaille bien aussi bien au débitage qu’au fendage. Il est riche en
tannins ce qui le rend relativement imputrescible. Les usages sont
nombreux comme les piquets, cercles de tonneaux, charpente, bardeaux,
merrains, échelle, menuiserie, parquets, lambris,… Il est peu utilisé
comme bois de chauffage car il projette des escarbilles. De nombreuses
grumes présentent des défauts de roulure. Il noircit rapidement au contact
de l'eau. 7.
Bibliographie : BOURGEOIS C., 1992. Le châtaignier un arbre, un bois. Institut pour
le Développement Forestier Ed., 367 p. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Asso des moulins.
Depuis les dernières "NOUVELLES" concernant la sauvegarde des moulins du Ciron, une dizaine de personnes se sont déclarées intéressées par une action commune. Ce patrimoine est important et comporte des édifices très intéressants qu'il conviendrait de sauver de la destruction, pour les transmettre aux générations futures comme témoins de vie. Cette action vise à aider les propriétaires, les informer sur leurs droits très complexes et solliciter les pouvoirs publics pour des opérations de sauvegarde S.V.P. Manifestez par retour votre intérêt, vous serez informés de l'évolution du projet, merci. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
A la suite de la restauration du moulin de Piis, sur la Bassane à Bassane, une cinquantaine de photos ont été numérisées et organisées pour l'étude, avec des agrandissements et des commentaires. Ce
document s'enrichira de nouvelles images avec les aménagements qui seront
réalisés. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Club Informatique de PUJOLS sur
CIRON Foyer Rural 33210 PUJOLS
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