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Nouvelles de la Vallée du Ciron. |
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Les visons, mascottes de la Vallée du Ciron. De la famille Quandsa. |
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Courriel occasionnel édité par le Club Informatique de PUJOLS sur Ciron. 33210 (Gironde) (France) |
Mustil |
N° 709 du 4 mars 2021. |
Mustelle |
L'informatique, c'est comme une flamme, plus on la partage, plus elle éclaire ..! Christian Flages. |
Pour voir les courriels précédents: clicla. |
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Graines de lettres germées, fleurissent, essaiment .....!******** "Gill-Eric Leininger Molinier." "La fête de la vie."
Célébrons la Vie. Qu'est-ce qui peut bien se passer dans le coeur, l'esprit, le corps, la vie, le comportement, le quotidien tant personnel que professionnel de celui qui apprend qu'on doit le dialyser aujourd'hui ? Quelles sont les ressources dont on peut disposer lorsqu’on apprend une telle nouvelle qui va bouleverser votre vie là, maintenant, dès cette après-midi lorsqu’on vous l’annonce ? Ce récit fait référence à une expérience vécue par l'auteur. Certes, chacune et chacun de nous a vécu des choses extraordinaires et aussi de terribles. Toujours est-il qu’il faut que la vie continue malgré les dialyses trois fois par semaine à raison de 4 heures par séance. L’entretien du corps, une bonne philosophie de vie, un bon mental, une vision tranquille du monde et des évènements permettent de s’en sortir. Dialysé de 2007 à 2009 puis transplanté rénal, j’exprime dans ce livre toutes les émotions et aussi toutes les joies d’une existence certes bousculée par ces drôles de moments, mais toujours aussi appréciable et belle si on sait cultiver la joie la plus profonde et la plus authentique au fond de soi, celle liée au seul sentiment de vivre. Quelques temps après ma greffe de rein, j’ai réuni amis et clients, toutes celles et tous ceux qui m’avaient soutenu tout au long de cet épisode de ma vie qui m’a beaucoup apporté et beaucoup appris. Nous étions environ 70 et je les ai remerciés par cette Fête de la Vie du 20 Novembre 2010, d’où l’idée de publier ce livre exactement 10 années après. La rédaction du livre et sa parution ont été encouragées lorsqu'on m'a remis le Prix de l'Académie du Languedoc pour récompenser mes publications. Objectif : que ce témoignage permette de redonner espoir à celles et ceux en souffrance mais pas seulement : il nous arrive de nous plaindre alors que nous ne savons pas vivre l’instant ni regarder tout ce dont nous pouvons jouir au quotidien. Ce livre est à la fois un engagement, une réflexion et un encouragement à vivre de manière optimiste et réaliste. Il semble que le pari soit gagné car les retours que j'ai eus après lecture, vont dans ce sens. De plus, un exemplaire a été adressé à la fédération des insuffisants rénaux, par mon néphrologue de l'époque qui en a rédigé la Préface. Très concrètement, la vente de ce livre à demander directement à l’auteur, sert aussi à soutenir les finances de mon entreprise qui subit comme les autres, les revers de la situation actuelle. "La Fête de la Vie", 132 pages, format 15x21, 10 € + 6 € d'envoi par livre à commander directement à Institut Leininger 2 square François Lahille 31770 Colomiers www.institutleininger.com /Tél : 05 61 785 685 Gill-Eric Leininger Molinier. Une visite s’impose à : www.o-p-i.fr/7alire / Contacts : journalrobert@wanadoo.fr / 06 71 00 29 25 . |
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Graines de lettres germées, fleurissent, essaiment .....!******** « 12ème MUSC'ART en ligne avec "Martine Biard".» «La littérature faite femme.»
Interview de Pierre Mamier, à Frontignan, Hérault, France, le 19 décembre 2020.
Il est impossible de rester insensible devant la personnalité de Martine Biard quand après l’avoir vue et entendue trois fois s’exprimer à Musc’art. Et il n’y a qu’à regarder l’attitude du public, suspendu, scotché à la moindre de ses paroles, pour être convaincu que nous tenons en Martine Biard, non seulement une écrivaine, mais aussi une femme d’exception. La publication de très nombreux ouvrages couvrant une large partie de ce que la littérature peut produire, une publication qui vient s’inscrire dans une histoire personnelle, un moment dramatique, dépassé et dominé par une passion de la vie qui l’anime, propulse Martine à un niveau de réussite intellectuelle et humaine difficile à atteindre. Une fois l’hésitation dépassée et le processus d’écriture enclenché dans les conditions qu’elle décrit fort bien dans son interview, Martine entre avec une facilité toute naturelle et un bagage universitaire de poids dans les univers poétique, romancier, historique et spirituel qui sont les siens. Les récompenses sont heureusement venues confirmer ce talent inné pour l’écriture que Martine possède au plus haut point et met chaque jour à contribution, pour encore avancer afin que ses lecteurs -et dirons-nous aussi, surtout ses lectrices, les destinataires spirituelles des écrits de cette femme aussi soucieuse de la condition féminine- puissent profiter de sa pensée écrite ou orale, quand elle délivre dans une douceur et une fluidité inégalées, ses discours ou conférences à thème. Musc’art est très fier d’accueillir des personnes de cette trempe et propose aujourd’hui de poursuivre, virtuellement, malheureusement, ses entretiens avec Martine Biard, qui découvre ici bien des éléments intéressants de sa personnalité.
1) Martine Biard, quel a été le chemin jusqu’à votre premier livre ? Il a été long, très long ; il a fallu que j'atteigne l'âge de 45 ans et que j'aie un cancer pour que je me décide à publier! Quand ceux qui connaissaient mes écrits me posaient la question de la publication, je ne voulais pas en entendre parler ou bien je répondais : " post mortem " ce qui jetait un froid et coupait court ! Avec le cancer, qui est une longue maladie, j'ai pris conscience d'un sursis ; je me suis demandé pourquoi, pour constater, en ce qui concernait mes écrits, qu'il était temps que j'y mette de l'ordre parce qu'une chatte n'y retrouverait pas ses petits et, finalement, que je les exhume un à un parce que, sinon, un tel fatras (dans lequel je suis bien la seule à trouver le chemin ...) ne serait vraiment pas un cadeau pour mes héritiers !
2) Si le récit peut féconder le réel c’est pour quoi, faire naître ? C’est pour faire naître un monde, un monde dans lequel je comprends quelque chose, un monde supportable pour les gens comme moi.
3) Qu’est-ce qui déclenche l’écriture ? Ecrire est-ce une contrainte ? C’est un état de perméabilité pour les poèmes, un sujet d'intérêt pour l'Histoire dans ses moindres recoins, l'envie de trouver une clé quand j'écris un roman. En ce qui me concerne, l'acte d'écrire, ce n'est pas une contrainte. En revanche, écrire un livre nécessite une discipline personnelle qui est une exigence intrinsèque dont il ne faut pas sortir car si l'on commence à prendre du recul par rapport à ce travail, tout le temps qu'il demande peut paraître gratuit, vain, inutile et donner de bonnes raisons de tout abandonner.
4) Quel est le mot le plus important pour vous ? Peut-être bien, justement : l'exigence.
5) Bâtissez- vous vos livres avec une architecture pré-établie ? C’est plutôt un réseau hydrographique, un paysage plus qu'une architecture qui m'enferme. Je "construis ", si vous voulez, avec un titre quand il s'agit d'un roman ou d'une recherche historique ; le titre est alors la source d'où tout se déploie. En revanche, pour les poèmes, je suis dans la source, c'est en mettant la tête hors de l'eau, en donnant conscience à tout ce qu'il y a autour que je trouve le titre.
6) Ouvrez-nous un peu votre « fabrique d’écritures » ?
C'est joli " La fabrique d'écritures ". Dans mon cas, il y faut
un patio, un jardin ou une terrasse pour être en lien avec le monde,
le cosmos, la nature et quand j'y rentre, une immense bibliothèque en
occupe tous les étages; l'ordinateur a remplacé la machine à écrire
mais pas l'eau, les parfums, et l'Amour pour l'humanité qui me sont
indispensables. 7) L’écrivain peut-il rendre le monde meilleur ? Serait-il dans son rôle ? Le monde n'est-il pas toujours meilleur que nous ne le croyons ? J'en ai de beaux souvenirs et tous ceux qui nous ont précédés n' en ont-ils pas laissé assez pour l'apprécier ?
L'écrivain, comme tout le monde, devrait d'abord essayer de se rendre
meilleur récepteur, le peut-il ? Là peut-être réside la question., par foi ! 8) Pourrait-on dire que l’enfance est l’élément fondateur de votre écriture ? C'est le gisement ; à partir de son enfance, on s'instruit, on s'enrichit, on crée, on s'enthousiasme ou bien on trouve motif à râler ou à se plaindre jusqu'à la fin de ses jours.
J'ai eu une enfance suffisamment riche en découvertes, en évènements,
en personnes-ressources et en perceptions pour sauver beaucoup d'êtres
et de choses par l'écriture. 9) Quels sont les titres de vos livres ?
Guetteurs d'infini, Le Bestiaire charnel, L'Arche des saisons, Clarté
d'enfance, Les rivages du père, Ainsi l'Aube majeure, Femmes de Lunel
en Petite Camargue (2 volumes), Postes et Messageries en Languedoc de
Louis XIV à la Révolution de 1789, Les Embrasements, Les Seuils
magnifiques; un florilège extrait des recueils intitulés L'Age aux
deux vies, Les champs de Mercure, Vingt ans de peine, La Modulation,
Les Enfers d'Eurydice, Les Chuintements de l'extase dans L'Autre visée
du monde; Délices à fleur de rêve, Etoupe et vent de laine, Les
sentinelles du désir, Fragments épars du temps, Exil sous un tonnerre,
Guerre civile, Les Corridors implacables, L'excellence du jeune homme
désappointé …. 10) Comment percevez–vous le monde qui nous entoure ? Il est trop peu pris en considération dans sa diversité, sa force et sa grandeur comme dans ses merveilleux détails.
11) Qu’est-ce qu’un écrivain selon vous ?
Aujourd'hui l'écrivain à la mode est souvent un tracassé qui
nous rend sado-masos ou paranos ou bien un raseur qui s'écoute, quand
il n'est pas un donneur de leçons qui vient jacasser sur les plateaux. 12) L’écrivain est-il un grand alchimiste de la réalité ? C'est votre question, pour moi, la plus difficile, mais elle est très intéressante. Je serais tentée de m'abstenir d'y répondre surtout de crainte de ne pas être claire car la réponse ne peut être que complexe. Je vais essayer... Nous ne savons jamais qui et combien sont ceux qui nous lisent ou nous écoutent et quel écho, quel sens, quelles manifestations ces personnes donneront à ce que nous écrivons. Nous sommes, dans le processus créatif, d'abord au cœur d'un paradigme _ qui n'a rien à voir avec le bien et le mal _ de forces obscures, ou de lumières qui sont d'un grand éclat, et elles nous donnent la tonalité et un pouvoir d'éclairagiste avant de passer par les alambics de l'écriture qui nous relient au temps : le temps et son métier à tisser ... Ce n'est pas seulement la réponse d'un Alchimiste..
13) Vous êtes vous immergée très jeune dans la lecture et l’écriture ? Oui, oui, très jeune, dès la petite enfance, au risque de compter pour rien en terme d'humanité. Lire-écrire, absolument nécessaires, et aimer l'art : c'était le laisser-passer existentiel dans ma famille et mon milieu. Lecture, écriture, art, partout, tout le temps, comme de véritables outils de communications et de questionnements entre-nous, sans quoi j'aurais été traitée avec des égards mais pas davantage que le téléphone, les plantes, les appareils ménagers ou la voiture.
14) Quelles sont vos relations avec le temps ? Quand j'écris, je cherche, je crée, je prie, je me soustrais au temps, j'installe les conditions d'un présent d'éternité. Quand j'en sors, je déteste perdre mon temps, le temps est précieux, j'essaie de l'occuper au mieux pour l'aventure de la vie et en bonne compagnie.
15) Avez-vous des projets littéraires en vue ? Oui, j’ai quatre publications en cours dont une bilingue, une en histoire, une autre en poésie, et puis du travail pour des émissions radio et des conférences à venir. 16) Avez-vous un proverbe préféré ? " Ne reporte pas à demain ce que tu peux faire le jour même ! " Une visite s’impose à : www.o-p-i.fr/7alire / Contacts : journalrobert@wanadoo.fr / 06 71 00 29 25 . |
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Graines de lettres germées, fleurissent, essaiment .....!******** Nouvelle de "Jean Kubler." "Le Der des Ders." J’aime, depuis mon enfance, ces Cévennes imposantes, austères, rudes, mais superbes et ses habitants chaleureux et accueillants. Mes amis Christine et Jacques possèdent une petite maison de vacances à Blandas à quelques encablures du cirque de Navacelle. Depuis quelques années je passe les fêtes du nouvel an, à l’hôtel de la Cascade dans Navacelle qui surplombe la Vis, avec Anouk ma compagne, mais je suis seul cette fois. Ce dernier séjour ressemble alors plus à une fuite qu’à des vacances. Seule entorse à ma retraite ce soir, mes amis attendent, comme chaque année, ma venue à Blandas pour fêter dignement le réveillon de la Saint Sylvestre. Mais on est fin 2020, et le cœur n’y est pas. Le couvre-feu nous empoisonne autant que le confinement, exacerbent les caractères les plus souples. La mort est autour de nous, elle choisit ses cibles, ou pas. Puis, la cause de tout ce tapage, ce virus toujours omniprésent, de plus en plus virulent, anarchique à souhait. Pour mettre mon désarroi à son comble, Anouk, ma compagne, est partie faire un break, je ne sais où, je ne sais avec qui, je ne sais comment, ni pour combien de temps, mais à cause de moi, de mon égoïsme, ça je le sais. Nous ne serons que dix ce soir au lieu d’une trentaine les autres années, c’est déjà trop, je sais, mais je n’ai pas vocation à devenir reclus. J’ai comme raison d’être, le contact avec mes congénères. Je me nourris d’empathie, je bave devant, je m’en gloutonne, je la ressens en ses plus lointains retranchements. Alors ce soir, je vais pleurer les absents, bouder les présents et me noyer dans le Whisky. Je suis l’un des premiers invités. Christine et Jacques m’accueillent avec une condescendance convenue, vu les circonstances. Des fanfreluches, similisapin, pendouillent de chaque côté de la porte d’entrée faite de chêne gris, percée de vitres borgnes d’où suintent, bruits d’intérieur et musiques suaves. Le grand couloir, qui succède à l’accueil, brille de tous les feux de petites lampes à LED multicolores installées là par Christine pour faire « soirée de fête ». Puis arrivent Claude et Danielle, puis Pierre et Donna qui envahissent la maison de leur exubérance tapageuse, l’emplissant de la cave au grenier, de rires bêtes, succédant à quelques blagues lourdes et triviales que j’exècre. Paul et Mireille doivent nous présenter, me présenter, Carine, une amie célibataire endurcie en peine de cœur. J’avais pressenti la galère pour cette soirée, mais à ce point-là, non, certainement pas. Alors, d'entrée de jeu, je me suis jeté sur la première bouteille de Dimple rencontrée, pour noyer ma misère et ma bêtise qui m’ont conduit dans ce guet-apens amicalo-douteux. L'environnement est pourtant chaleureux. Au fond du couloir, la Comtoise trône. On ne voit qu’elle, on n’entend que son inexorable tic-tac, lancinant, et ce soir étourdissant, en totale dissonance avec le rythme musical tapageur qui agresse mes oreilles fatiguées. À mi-longueur s’ouvre la grande salle à manger aux murs blanc hôpital, entrecoupés d’armoires, de vaisseliers puis de commodes et d’une magnifique bonnetière en loupe de noyer ornée d’un grillage de cuivre où verres et bouteilles se côtoient en démons tentateurs. Une grande table monastère, glissée contre l’un des murs, est couverte de plats divers et variés, salades multiples aux couleurs chamarrées et avenantes, tranchettes de viandes rouges et blanches, de saucissons, de jambons, de pâtés maison, puis bien séparés viennent plusieurs fromages de régions proches, très odoriférants, et enfin des gâteaux à profusion. C’est appétissant, mais je survole cet étalage de bouffe sans y prêter l’attention qu’il mérite, seul le Dimple m’hypnotise. La nuit tombe sur notre monde, la nature s’assombrit pour devenir pêle-mêle d’ombres fantomatiques et lueurs d’un reste de lumière. Le jardin, d’habitude avenant, devient inquiétant, bruissant de tous ses squelettes de plantes laissées là par un jardinier las et négligent. Des ombres se faufilent, fugaces, anonymes, inquiétantes, mais pas plus que la faune qui sévit à l'intérieur de la maison. Carine m’est présentée comme l’amie, d’amis, des amis à, etc. Belle, certes, mais c’est Anouk que je voudrais près de moi, plus encore depuis qu’elle a décidé unilatéralement de faire ce foutu break dans notre vie. C’est fou comme un seul être manquant peut prendre de la place subitement. Elle me manque furieusement, effrontément, terriblement, au point que tout mon corps hurle en silence cette souffrance intérieure que me procure son absence. Alors j’adopte la bouteille de Dimple. Ce n’est pas ce soir que je les oublierai, Anouk et le Dimple. Carine, dont c’est le rôle, vient me convier à la danse. Par reflexe, par correction, ou par fronde, je l’enserre dans mes bras, comme une camisole un peu trop serrée, pour m’assurer, me rassurer, m’affirmer que je suis encore un vrai mec… ou tout simplement pour faire bonne figure ou pour me cramponner à elle, comme à la rambarde du pont avant de sauter et ne pas m’affaler comme une épave alcoolisée que je suis presque ce soir. Vers onze heures, le buffet est déclaré ouvert. Il était temps. Je me rassasie de ces nourritures bassement terrestres. Ces diverses salades et tripailles épongent un peu l’alcool englouti depuis mon arrivée. Mais l’appel du Dimple est trop fort. Je tiens bon jusqu’à minuit où les bisous et les vœux des uns et des autres ne réchauffent ni mon cœur ni mon esprit. Je m'étonne de cette soudaine présence assidue dans ce faux monde qui n’est pas le mien, mais qui me fait glisser vers la nouvelle année en compagnie, pas seul.
Est-ce le Dimple qui me retient ou mon côté pervers et masochiste ?
Anouk, où es-tu ? Que fais-tu maintenant que je sais où me mène ton abandon ? J’ai peur de me retrouver seul dans ma chambre ! Je ne sais pas ! Je ne sais plus ! Je sors prendre l’air frais. Le ciel est plus clair qu’à mon arrivée. Quelques étoiles ont percé cette nuit noire d’encre donnant aux objets de faibles contours légèrement brillants et ouatés par la brume humide des premiers instants de cette nouvelle année. Ma voiture est là, prête à m’emporter vers d’autres horizons.
Cette année n’a que deux heures qu’elle me parait déjà longue, lourde,
écrasante, vaine et sans but. J’entrevois son futur, fait de contours
flous, loin du flou artistique, flou plutôt nauséabond, flammèches de
fureur et brumes fluentes survolant de profonds marécages, ponctués de
lucioles aux parfums de soufre, striés d’ajoncs dressés vers le néant,
autant de flèches mortelles fichées en faisceaux frénétiques dans le
sol victimisé, encombré d’ombres vaporeuses pathétiques et décharnées,
témoins de toutes les angoisses de la terre et de mes peurs profondes. C’est ça ; Je dois partir… Je pars. Où ? je n’en sais rien… La route guidera mon présent. Je dois profiter de ce petit instant de conscience, et m’en aller. Je prends ma voiture, ma fidèle amie, et je me lance doucement sur l’asphalte, au hasard des chemins, sans buts, sans apriori, sans envies, mais sans remords. Je conduis, doucement, car je ne vois pas bien la route. La bande noire qui défile devant moi m’hypnotise. Elle dévide devant mon regard fixe une longue trace blanche découpée en pointillé. Je ne vois plus que ce trait alternatif envoûtant. Je décide ou mon subconscient m’ordonne le retour au gîte de Navacelle. La départementale 713, dites Travers de Navacelles est escarpée, mais je vais conduire prudemment. Depuis un petit quart d’heure, je roule dans la nuit, au hasard de mes envies, sur cette petite route étroite que je connais bien. Il faut se retrouver au bord de cet effondrement pour en découvrir l’ampleur. Avec un peu de recul, d’en haut, tout paraît plan et rectiligne, car la nuit horizontalise ce relief escarpé. Effet trompeur de jour, zone de tous les dangers quand la nuit est tombée. Je sais que les quelques courbes qui s’annoncent sont dangereuses et bordées d’un côté par le relief montagneux montant et de l’autre par une pente vertigineuse faite d'éboulis, restant des travaux de la route, et d’une moraine datant des temps glaciaires. Elle sinue dangereusement devant mes yeux fatigués. Les virages se succèdent de plus en plus serrés et descendent rapidement vers le bas du cirque, pressés de rejoindre le fond de la mince vallée où peu de vent ne pénètre, serein et paisible, caprice de mère Nature. Le secret est de regarder loin et d’anticiper la sinuosité du parcours. Mais ma conscience et ma vue réagissent de plus en plus à court terme. Moins j'anticipe, plus je prends de l’assurance et de la vitesse. Je roule vitres ouvertes, la tête me tourne, pleine de sensations de plaisir, saoule du vent qui gifle mes joues et du Dimple ingurgité. Je ressens une impression d’invincibilité à mon volant, alors j'accélère, un peu, beaucoup, beaucoup trop. Je négocie plutôt bien les trois premières épingles à cheveux vu mon état, mais arrivé à la quatrième, plus serrée que les précédentes, je me fais surprendre. Je perds le contrôle et la voiture dérape, heurte le bord montagneux et glisse vers le côté opposé. Je ne suis plus maître de rien, je prends conscience de ma fragilité, je freine, sans succès. Je redresse au dernier instant et fier de moi j’accélère et je nous précipite définitivement dans le ravin, vers la pente vertigineuse. Nous sautons dans ce magnifique, mais fatal décor. La voiture vole quelques fractions de seconde dans un silence et une paix mortelle, puis elle retombe sur ses roues, mais sur des amas de pierres. Nous dévalons le long de la moraine faite de caillasse. Elle désarticule ma voiture, la déchire, la détruit pièce par pièce, m’arrachant des cris de peur et de souffrance quand mes os, un à un, se fracassent. Nous glissons, glissons, vers notre destin commun dans le bruit horrible du déchirement de la tôle et de mes chairs, propulsés en course folle au plus bas du gouffre béant, inexorablement attirés par la forêt qui occupe paisiblement notre fin de course. Faite de chênes rabougris, elle devrait stopper net notre mortelle descente. Mais notre course vers l’enfers plie les jeunes chênes et finit de fracasser ce qui reste du véhicule. J’ai subi notre destruction dans tous ses détails, la descente forcée où nous dévalons de caillou en caillou, de rocher en rocher, on descend, descend, descend, puis nous ralentissons sous l’effet des frottements contre cette frêle végétation. On s’immobilise enfin, d’un coup, contre un chêne plus robuste que les autres. La violence du choc achève notre destruction. Je reste là hagard. J’accède, enfin à la sérénité, au silence, engourdi par tant de violence, de souffrance, inutile. Je trouve mon téléphone dans la poche pectorale de ma chemise, et dans un effort effroyable, j’ai juste le temps d’envoyer « rte de Navac… » sur le Numéro de Christine. Puis je perds connaissance et m’envole dans mon ivresse alcoolique, vers d’autres horizons, en sueur, en sang, mais tout imprégné du corps de Carine, lâchement abandonné à ses propres fantasmes alcoolisés. Je ressens encore sa poitrine frémissante sous les caresses de mes mains fébriles, fières d'être caressée, aimée, désirée, tout son corps pris d’un désir charnel violent, son ventre chaud contre le mien et notre émoi à son paroxysme, en accord total pour un plaisir imminent, attendu et urgent. Puis je me vois l’abandonner promptement et me sauver pour échapper à mes responsabilités, à mes fantasmes, pour reprendre pied et retomber dans la réalité, et ses cruels problèmes basiques, mais fondamentaux qu’offre la survie. Le contraste est mortel. Qu’est-ce que je fais là, au fond de ce trou sans nom, seul, immobilisé, à la merci de la moindre étincelle et de l’incendie qui en suivrait ? Mais rien ne se passe, seul le silence revenu me crève les tympans. D’un coup, je ressens un calme monacal en même temps qu’un froid glacial m’envahit, mes yeux perçoivent la scène de notre accident, de notre destruction. Je suis au-dessus de la voiture ou de ce qui en reste. Je me vois affaissé contre le volant, mon téléphone à la main, inconscient et blême, couvert de sang. Une grande sombritude recouvre le théâtre de ma dernière erreur, et une lumière d’outre-tombe, blanche et violente, emplie de ceux que j’ai aimés, s'éclaire à mes yeux, les éblouit et prend toute la place… Puis, un flash bleu apparait au loin …
Voici une petite nouvelle de Jean KUBLER qui va sortir bientôt dans le recueil Tranches de vie(s) chez HACHETTE-LIVRE, c’est du vécu ou presque Amicalement. Jean Marc Creuzet. Une visite s’impose à : www.o-p-i.fr/7alire / Contacts : journalrobert@wanadoo.fr / 06 71 00 29 25 . |
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Graines de lettres germées, fleurissent, essaiment .....!******** « Féminité du Sud.» «Ouvrage d'histoire littéraire.» Conférences et entretiens.
1) Martine Biard, encore 390 pages consacrées aux femmes ! C'est une récidive !? Ce n'est pas un parti pris mais c'est, effectivement, un livre qui s'inscrit dans la lignée très féminisée de mon œuvre littéraire avec L'Arche des saisons, L'Aquarelle montre patte blanche, Ainsi l'Aube majeure, les 2 volumes de Femmes de Lunel en Petite Camargue ou Les Trobaïritz, femmes poètes du sud au XXIème siècle , paru en 2013, et dont Féminité du Sud permet, entre autre, la réédition attendue - en ce début d'année 2021 - avec la préface de mon ami André Vinas (Alès, 1925-Argelès-sur-Mer, 2017).
2) A quel sud ces femmes appartiennent-elles ? Elles sont évoquées ou ont répondu de la Gascogne à la Côte d'Azur ! Par ailleurs, dans mon « Avant-propos », j'annonce d'emblée (p.21) que le Sud (avec une majuscule dans le titre de ce livre) sera symbolisé par l'Occitanie, la Catalogne, la Provence ; à l'ouest, l'Aquitaine et à l'est, la Côte d'Azur..
3) La publication de « Féminité du Sud » est-elle le fruit d'un choix ou un hasard ? C'est d'abord un concours de circonstances et puis le choix, durant l'été 2019, de faire plaisir à un couple d'amis généreux et dynamiques qui avaient réuni un petit cénacle pour m'écouter, voilà pour le contexte, mais l'élément déclencheur, c'est la qualité de l'écoute, c'est l'échange et les rencontres, c'est l'expression d'une attente et le souvenir d'une bonne soirée méridionale dont voici, en partie, la restitution officielle : Extrait de l'article : Splendeurs de la culture de Pierre MAMIER, 06/08/2019, publié dans Hérault, Etang de Thau, Thau Agglo, Frontignan. France.
[ …] Et ce 82è Musc’art n’a pas fait exception car Angela a réussi
à s’attacher la participation de son excellente amie, Martine Biard,
venue de Lunel. Esprit fin de la littérature occitane, moult fois
distinguée par de hautes récompenses pour ses nombreux écrits, Martine
avait minutieusement préparé pour jeudi soir cette conférence
exceptionnelle sur « La féminité du sud » qu’elle présentait pour la
première fois. Sous le figuier, elle a alors tenu en haleine un public
fidèle à Musc’art élargi à une petite trentaine de personnes.
4) Diriez-vous que le Sud est devenu votre territoire d'écriture ? Le Sud tient une grande place dans ce que j'appelle mes obsessions majeures lesquelles, à l'ancrage très ancien dans mon histoire personnelle, demeurent inspirantes : « La plage de San Salvador immense, étincelante, presque toute à nous et le bruit nuit et jour des vagues de la Méditerranée, le vent dans les pinèdes, les statues blanches sous la lune du parc de Pablo Casals, l'odeur des figuiers, le mur blanc où je pouvais dessiner chez moi, les craies de couleurs pour écrire partout dans les rues quand le drapeau rouge et le drapeau noir flottaient conjointement sur l'université de Toulouse, le théâtre de Delphes tout en haut des gradins sous la bruine, le gui fleuri sur les chênes de décembre dans le brouillard, les corbeaux au-dessus des champs gelés, une matinée d'été à Topkapi, … , les cimetières pleins de flammes vacillantes sur la Côte Amalfitaine, une sapinière pleine de mystère au bord de la mer noire, la conscience d'un absolu accessible dès ici-bas la première fois que je me suis baignée dans le Pacifique, l'océan primordial. » (p. 194).
5) C'est la première fois que vous
commencez à retranscrire vos conférences - que l'on sait nombreuses et
sur des sujets très variés - : Non, pas vraiment, mais souvent des personnes qui m'avaient écoutée me demandaient à l'occasion de la dédicace si l'on pouvait retrouver ce que j'avais dit pendant la conférence, dans mes livres. Ce n'était pas le cas et cela me laissait dubitative, avec le regret de ne pouvoir satisfaire leur désir de mémoire, de partage ou la compréhension des distances évoquées et que tout le monde ne pouvait se déplacer. C'était conjoncturel mais cela me questionnait. Par ailleurs, un livre de conférences de Borges [https://www.babelio.com/livres/Borges-Conferences /1628 ] avait été, dans ma jeunesse, un grand moment de lecture : la révélation d'une voix multiple entre mes mains qui m'instruisait et me faisait rêver, d'une voix puissante qui avait - grâce à la retranscription et à la traduction – traversé jusqu'à moi, l'Atlantique!
6) Ces conférences, est-ce une expérience nouvelle, une autre façon d'écrire ? Beaucoup de mes conférences – comme d'ailleurs mes émissions radio – sont déjà rédigées. Les retranscrire, c'est l'opportunité de renouer avec le public qui me manque, de le faire resurgir alors que des mesures sanitaires restrictives mettent le monde de la Culture à l'arrêt, depuis 2020, en raison de la pandémie de Covid-19. Cela redonne vie aussi à des notes, des pense-bête qui n'avaient pas pour vocation d'être des supports du discours mais qui permettent à la pensée de cheminer en sécurité avec des approfondissements (notes de bas de page, indications bibliographiques) dans un confinement studieux et résilient où je piste, je croise des informations. Je débusque comme la Diane chasseresse ou les chercheurs d'or !
D'ailleurs, le territoire culturel, avec une pratique régulière
ajoutée à l' expérience, donne une jouissance égale à la bonne
connaissance du terrain pour le marcheur ou le cavalier. Il y a des
moments où on gagne à s'arrêter, d'autres à prendre du champ, d'autres
à revenir en arrière ou à circonscrire ; et, quelquefois, il faut
aussi convenir qu'on ne peut pas aller plus loin.
7) Vous rééditez « Les Trobaïritz, femmes poètes du Sud au XXIème siècle », ce sont des entretiens menés avec des poétesses très différentes, illustrés de florilèges choisis dans l'oeuvre de chacune de la douzaine de contemporaines parmi vos connaissances : Quel lien y a t-il entre les conférences et les entretiens ? Le goût des autres dans leur diversité, la passion du poème ou de sujets qui m'habitent, le devoir de transmettre le génie humain ou, à défaut, la connaissance. Il y a plus : l'idée, dans les deux cas, même dans la distance chronologique, de sortir de leur cercle d'influences ou même de l'oubli des poètes et cela procure la même joie que de sauver quelqu'un d'un péril. Ce qui est vrai pour les recherches historiques l'est aussi pour les entretiens ; même si la forme change, il s'agit toujours de négocier avec le vivant. Négocier comme une conduite à tenir, comme on négocie un tournant. Parce qu'attendre de voir émerger le ou les arcanes de la création poétique pour chacune, c'est comme traquer le mystère du cheminement de la panthère des neiges, on finirait par douter de son existence ou par confondre l'ombre et l'apparence. Et puis, au détours d'une information, d'un ressenti, on sent qu'on s'en approche, cela relève d'une exigence existentielle de consacrer un temps précieux de sa vie à chercher ça. La poésie n'est pas le fruit d'un rêve unique mais d'une réalité qui se laisse appréhender, enfin parfois approcher ; enfin, par foi !.
8) La première de couverture de Féminité du Sud et les illustrations sont signées Gaëtan Biard, ce n'est pas la première fois, comment travaillez-vous ensemble depuis des années ? Je dois à mon mari, Gaëtan Biard, grâce à des toiles ou des photos, une bonne douzaine de couvertures. Je puise dans son œuvre picturales des oeuvres qui entrent en résonance avec les sujets que j'aborde. Je lui fais part de mes choix, de mes hésitations et nous discutons. J'écoute ses suggestions. Nous essayons, pour chaque publication concernée de préserver une harmonie, de rajouter de la cohérence. Je me laisse émerveiller ou surprendre. Si je ne le suis pas, le lecteur ne le sera pas non plus.
Le reste relève des ajustements qui rendent attentifs : parfois un
extrait plutôt que l'oeuvre intégrale, la mise en valeur de certaines
techniques utilisées, quelquefois la recherche d'un titre ou d'un
moyen d'identifier la toile ou le dessin; le respect des couleurs et
de la luminosité pour les reproductions. 9) Est-ce que « Féminité du Sud » peut intéresser un public masculin ?
Un public composé d'hommes et de femmes, généralement d'âge mûr,
assiste à mes conférences ; mon lectorat est mixte, plus divers,
représentatif de plusieurs générations de fidèles ou de curieux. Il
n'y a pas de sujet réservé, la culture est faite pour être partagée. 10) Un lectorat qui n'habite pas le bassin méditerranéen ou même l'ignore ? Oui, et c'est souhaitable. Le soir du Musc'art du 6 août 2019, il y avait dans l'auditoire (et malgré une chaleur accablante) des Anglais francophones en quête de dépaysement et de détente et qui sont repartis bien étonnés d'avoir appris beaucoup, et en vacances, sur tout un pan méconnu de leur propre histoire ! La vie est pleine de bonnes surprises, il faut rester joyeux, perméable à la nouveauté: on apprend vraiment tous les jours et à tout âge..
11) Vous avez dédié ce livre à Clémence Isaure qui n'est pas une poète ? Pouvez-vous nous expliquer les raisons de votre choix ? Cette Clémence Isaure, c'est un rêve de petite fille à Toulouse, du temps où ma mère m'a montré pour la première fois l'Hôtel d'Assézat.
Ce lieu a eu sur moi l'effet d'un coup de foudre, j'ai su d'emblée que
j'y reviendrai le plus souvent possible, que nous étions liés
désormais et qu'il se passerait probablement là un jour quelque chose
d'important pour moi. Et bien plus tard, un évènement, significatif
pour les Trobaïritz et ce livre, nous a réuni, ce lieu emblématique et
moi, sous la statue (p.389) de la muse mythique, Clémence Isaure ! 12) « Féminité du Sud » correspond au tome 1 du cycle « Les Parcours singuliers » : la thématique que vous aborderez dans le 2ème tome de la série sera t-elle comparable ou tout à fait différente ? Ce sera tout autre ! Le 2ème tome du cycle "Les Parcours singuliers" s'intitule déjà : « Variations catalanes ». C'est un livre initiatique qui fera aussi la part belle à des conférences ou à des émissions radiophoniques. Il est en cours de rédaction depuis plusieurs années mais j'ai vraiment compris sa nécessité en 2017. La Catalogne est un territoire à part, complexe, qui m'habite et m'intrigue. Comme Lunel en Petite Camargue, il gagne à être apprivoisé et compris de l'intérieur. Infos pratiques : Edilivre. 390 pages. 26€. Martine Biard. Une visite s’impose à : www.o-p-i.fr/7alire / Contacts : journalrobert@wanadoo.fr / 06 71 00 29 25 . |
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A Saint Morillon, « Le grand tableau qui a un trou ! »
Un tableau restauré en 2010 et 2020" sous maîtrise d'ouvrage de " SIGM "Savoirs et Images en Graves Montesquieu".
Pendant plus de 70 ans il était ainsi nommé, et parfois encore ainsi évoqué de nos jours par les anciens, ce grand tableau (142 x 160 hors cadre) âgé de 330 ans, œuvre du célèbre artiste bordelais, Claude Fournier : cette copie de Lebrun, datée de 1692 c’est l’« Apothéose de saint Maurille ». On le découvre accroché sur le mur à gauche en entrant dans l’église, mal éclairé et très imposant par sa taille. Mais pourquoi le « Trou ? » (8x4). Sans doute autrefois quelques petits doigts malicieux avaient ils voulu sonder la solidité de cette toile vraiment très détendue, située à leur portée, bien à l’abri du regard de l’officiant, gratter l’encrassement de la peinture pour faire apparaitre les couleurs d’origine, lors de cérémonies un peu longues. Au fil des années le trou s’est agrandi ! En 2008 lorsque le tableau a été Inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments historiques au titre d’Objet, Monsieur Philippe Maffre, Conservateur des Antiquités et Objets d’Art de Gironde s’intéressait tout particulièrement à sa qualité picturale qu’il arrivait à deviner sous l’épaisse couche de poussières. Et puis … si SIGM pouvait rebondir en arrière, dans les « couloirs du temps », ne ferait-il pas remarquer à Claude Fournier qu’il aurait été plus judicieux de coudre « dans le droit fil » ses deux toiles pour les réunir, et en outre de choisir dans son stock l’une des toiles un tout petit peu plus grande !!! Pour éviter certains désordres qu’il s’agit de réparer 330 ans après, comme la couture très visible au centre du tableau et les plis de toile incontournables à la partie supérieure ! SIGM ayant obtenu en 2010 et 2020 du conseil municipal de Saint- Morillon la mission de restauration du tableau "Apothéose de saint Maurille", («délégation administrative, technique et financière ») a suivi les travaux de Mme Gaëlle Dal Molin en 2010, puis ensuite en 2020 la remise en tension par Mme Marie Renoult (33750 Camarsac), habilitée par la Direction des Musées de France. On remarque des détails particulièrement soignés : barbe et main du saint, petits petons des angelots, nombreux plis « sans faute » de la robe d’évêque, luxe de la mitre ouvragée. Et aussi surtout nous interpelle un « ange /personnage » en haut à gauche, peu visible dans les nuages, au visage d’adulte, au nez important et aux bras disproportionnés. Dans ce tableau aux anges si gracieux, à la douceur d’expression du visage du saint, ne serait-ce pas René , auquel l’artiste peut avoir eu une pensée ? René l ’oublié ? L'enfant que l’évêque Maurille très occupé n’a pu baptiser ? Mort sans baptême, … mais « re – né » ensuite … ? Oui il y aurait beaucoup de choses à dire dans ce seul « tableau qui avait un trou » ! Pour en savoir plus sur les travaux de restauration. Renseignements sur le site SIGM et visites au 06 56 75 20 43 *************************************** A Saint Morillon, restauration de la "Vierge nattée", souscription.
Saint Morillon restaure l’une des pépites de son patrimoine mobilier avec l’aide de la Fondation du Patrimoine. En l’église Saint-Maurille, depuis près de sept siècles, la « Vierge nattée » a vu s’incliner, se recueillir un si grand nombre de personnages obscurs ! Elle a vu aussi passer devant elle des personnages célèbres comme Jeanne de Lestonnac, nièce de Montaigne, Montesquieu lui-même, seigneur du lieu, et aussi Mauriac. Qu’a-t-elle pu leur insuffler ? Œuvre d’Art, certainement, cette Vierge sans voile, sans diadème, à la coiffure soignée, taillée dans le bois d’un tilleul. Il se dégage aussi une grande charge émotionnelle devant ce retable qui souligne l’importance des grands-parents dans l’éducation d’un enfant : Marie tenant son Fils est encadrée par ses parents sainte Anne et saint Joachim … La restauration du pan de mur est et du Retable entier a commencé ce 14 janvier et durera deux mois. La Fondation du Patrimoine peut recueillir vos dons et délivrer un reçu fiscal. Renseignements sur le site SIGM et visites au 06 56 75 20 43 ************************************ Armoiries de Montesquieu. Voir cette présentation. Les Nouvelles de la vallée du Ciron se faisaient l’écho en 2018 de la souscription, avec reçus fiscaux, en faveur de la restauration des armoiries de Montesquieu en l’église de Saint-Morillon. Le dossier administratif, technique et financier avait été suivi par l’association S I G M " Savoirs et Images en Graves Montesquieu" après délibération du Conseil municipal. Si des personnages célèbres du XVIII° comme Voltaire, Rousseau … se retrouvent au Panthéon, et ce malgré les mouvements post révolutionnaires, Montesquieu n'y est pas, sa sépulture détruite étant introuvable. Il est surprenant cependant que ce baron, " aimé de ses gens " dit-on, propriétaire de tant et tant de domaines disséminés, n'ait reçu l' hommage qui lui était dû, après sa mort, en tant que seigneur du lieu, qu' en une seule église, celle de Saint-Morillon. Ces armoiries : "D'azur à un croissant d'argent, accompagné en chef de deux coquilles d'or. " sont surmontées d’une couronne de baron et encadrées par deux griffons. Charles Louis de Secondat, (1689-1755) était baron de La Brède et de Montesquieu. En 2018, il s’agissait d’intervenir sur une œuvre faisant partie d’un ensemble « décoratif » particulier de type « litre funéraire ». La première armoirie connue, dimension 40x30, datée du premier quart du XVIII° siècle, classée au titre d’objet MH en 1954, avait été restaurée en 2009 par le même atelier de Sylvain de Resseguier avec le même suivi par S I G M. La connaissance de cette première image a été utile pour le dégagement et la restauration du deuxième élément de décor. Compte rendu de travaux avec photos en 2009 sur : https://si-graves-montesquieu.fr/la-vie-de-l-association/missions-de-restauration/450-restauration-des-armoiries-de-la-litre-de-montesquieu28 Compte rendu de travaux avec photos en 2019 sur : https://si-graves-montesquieu.fr/images/2019/compte_rendu_armoiries__litre_Montesquieu-compress%C3%A9.pdf
SIGM "Savoirs et Images en Graves Montesquieu"
Mairie 33650 La Brède 05 56 20 26 89
si.gm@wanadoo.fr /
www.si-graves-montesquieu.fr
Christiane Espeut Guillemot. |
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Festes baroques 2021 en Terre des Graves et du Sauternais. Cher public, Le temps s’étire, et s’étire encore… Nous habituerions nous à cette léthargie, à cette vie en attente d’une autre vie, pleine de souvenirs de l’ancienne ? Alors si vous voulez encore rêver un peu je vous propose de profiter de Sophie Watillon, immense Rêveuse partie tôt, faisant parler merveilleusement ce grand corps en bois creux qu’est la basse de viole : https://www.youtube.com/watch?v=LcTshQu8_zg (Restez si possible près de la source, prêt à intervenir, les coupures de publicité sur youtube sont…terribles … !) N’est ce pas le génie de Marin Marais, dans une vie ô combien difficile, du milieu du XVIIème siècle, d’avoir su mettre magistralement en musique toute cette variété d’images, de caractères et d’émotions ? Ensuite réveillez-vous ! Les Festes Baroques seront là les 25, 28, 29 et 30 juin, puis 6, 7, 8 juillet. Qu’on se le dise ! Avec Vivaldi et les 4 Saisons, concert précédé d’une restitution des ateliers baroques donnés en milieu scolaire. Et aussi les musiciens de l’ONBA dans Beethoven dont on a prolongé l’anniversaire pour l’occasion…, L’ensemble Janequin et leurs chansons habituellement habitées, les Lelio pour un tour de pianoforte et The Beggars en underground sérieux. The Curious Bards sont annoncés et devraient (re)traverser la Manche... Enfin la Manufacture Verbale sera à la maison, aux champs et aux vignes durant le même spectacle ! Châteaux Bouscaut, Climens, Latour Martillac, Léognan, Domaine de Chevalier et vous autres, tous, oyez, oyez… préparez les bouteilles ! St Michel (de Rieufret) fais sonnez les cloches, la musique n’attendra pas… un an de plus ! Toutes les informations prochainement sur www.festesbaroques.com / contact@festesbaroques.com Tenez-vous prêts, on va même peut être vous demander d’apporter votre verre pour la dégustation d’après-concert… O tempora o mores ! Adhérez à l'association Tel: 07 68 24 86 24 A très vite. Xavier Julien-Laferrière
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A Toulenne, Association Toulenne Patrimoine Histoire :Saint Saturnin reprend des couleurs.
Plongée dans un coma artificiel depuis prés d'un an, l'Association Toulenne Patrimoine Histoire vient de donner un signe de vie, véritable miracle dans le milieu très touché de la culture ! En effet, depuis le 18 janvier dernier, le talentueux Marco, diplômé de l'Instituto Veneto de Venise en restauration de pierre, peintures et fresques, est à pied d'oeuvre pour entreprendre la rénovation du plafond du collatéral Sud de l'église Saint Saturnin et de ses peintures, réplique de celle effectuée voici quatre années côté Nord. Oeuvre étonnante du début du 19ème siècle, ce décor sur lambris fait apparaître sur fond gris des panneaux chantournés traités en trompe l'oeil au centre desquels figurent des médaillons cernés de rinceaux et ornés de symboles religieux. L'ensemble décore une surface de 95 mètres carrés environ. Les procédés d'exécution de ce chantier sont très méthodiques et suivent des étapes bien précises. Tout d'abord, l'époussetage et le nettoyage du décor peint suivis de la délicate consolidation de la couche picturale altérée par le temps, du masticage des fissures et lacunes, du traitement des milliers de clous pour empêcher toute nouvelle oxydation et garantir l'accroche de la nouvelle couche picturale. Dernière étape, la restauration picturale qui doit répondre à des canons bien précis, à savoir ne pas commettre un faux artistique, un faux historique en retouchant des portions de décor qui ne peuvent pas être reconstruites avec certitude, ce qui serait considéré comme de la « création artistique ». En d'autres termes, les décors du plafond ne doivent pas devenir l'oeuvre du restaurateur mais rester celle de son auteur, un artiste du début du 19ème siècle qui répondrait au nom de THERMOS, selon l'état des recherches actuelles. Le coût de cette « résurrection » s'élève à 26 640 €. La majeure partie du financement est assurée par les fonds propres de l'association ( 74,50%), complétée par la mairie (15% ) et le conseil départemental (10,50 % ). En raison de la crise sanitaire, tous les concerts prévus en 2020 ont été annulés et pour compenser l'absence de recettes, nous proposons à ceux qui voudraient nous aider le parrainage des lambris peints : 1 lambris=20€. Dons à adresser par chèque à l'ordre de ATPH mairie de Toulenne. Délivrance d'un reçu fiscal en retour. Merci de votre soutien. Contact: Marie-France. Darrieulat ☎ 05 56 62 36 98
Louis Darrieulat. |
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A Landiras, Festival Médiéval Sud Gironde «BESTOFMEDIEVAL». Les samedi 12 et dimanche 13 juin 2021 . "5ème Edition du Festival Médiéval Sud Gironde". Suite au succès des précédentes éditions, l'association landiranaise Event'Arts, organisatrice de cet évènement, réitère l'aventure les 12 et 13 Juin 2021 avec la 5eme édition du Festival Médiéval Sud-Gironde, au domaine de Cabiros, sur la commune de Landiras, en Sud Gironde, si les conditions sanitaires le permettent.
Si vous êtes à la recherche d' une idée de sortie lors d'un week-end pour
vous divertir, en famille ou entre amis, ne cherchez plus! Vous allez être
littéralement transportés dans une autre dimension, dans une autre époque,
celle du Moyen Age ! Venez vivre cette immersion médiévale unique, ludique Une multitude de spectacles et d'animations de qualité, riches et variés vont seront proposés durant ces 2 journées. Au programme :
Les voltigeurs du Roi (spectacle de voltige équestre avec poste
hongroise), le bal des faucons (fauconnerie haut vol et fauconnerie
équestre), spectacle de marionnettes, Arthur et la clé bleue
(représentation de théâtre), passes et rapaces (fauconnerie bas vol), la
sorcière du bois
Pensez à prévoir également votre soirée du samedi soir avec, pour la 1ere
fois depuis sa création, un marché médiéval nocturne, le grand tournoi de
chevalerie (présenté également le dimanche après midi) et un spectacle de
feu à vous couper le souffle. Afin de faire patienter les plus jeunes, un
conte Nouveautés 2021 : Agrandissement du site avec création d'espaces scéniques supplémentaires ombragés au coeur de la forêt , escape game, (ouverture de 2 tavernes supplémentaires) et marché médiéval nocturne. SPECIAL COVID : Conscients des contraintes sanitaires, les organisateurs ont anticipé et avec la collaboration des artistes, ont déjà prévu des spectacles plus courts mais plusieurs fois par jour afin d'éviter une trop grande affluence et de trop importants rassemblements. Le site, qui est en plein air est très vaste (8 hectares) ce qui permettra de mettre un sens de circulation en sens unique, un cheminement piéton plus sécurisé et plus sur. Concernant les buvettes et la restauration «à emporter», nous respecterons les directives et espérons vous proposer de vous restaurer sur place. Projet de tavernes ouvertes de 9h30 à 23h (samedi soir): formule petit déjeuner, boissons chaudes, boissons froides, différentes formules de restauration rapide (provenance viande les éleveurs girondins, glaces, crêpes ....) Possibilité de pique niquer sur le site. Parking Gratuit. Animaux interdits (du fait de la présence d'animaux dans les spectacles et animations). Entrée: GRATUIT pour les enfants de moins de 6 ans. Pour les enfants âgés de 6 à 12ans : 4,5€ en prévente, tarif normal :6€. Pour les adultes : 8€ en prévente, tarif normal 10 €/Adulte. Infos/Programme/ Plan : www.bestofmedieval.fr P.J. L'affiche. Manon Selinsky . |
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A Captieux : Trésors méconnus le patrimoine religieux du Bazadais.
Communiqué de presse Mairie de Captieux & Association AVEC 33 - 22/02/2021 L’association AVEC 33 (Allons Voir l’Eglise d’à Côté) avec le concours de la commune de Captieux présente du 2 au 31 mars 2021 une exposition de photographies sur le patrimoine religieux du territoire Bazadais. On y verra des images d’églises rurales, des époques romane, gothique, classique et contemporaine, des fresques, des vitraux, des retables… L’exposition « Le patrimoine religieux en Bazadais » prendra place au sein de l’église St Martin à Captieux. Le but de l’association, qui n’est affiliée à aucun culte, est de sensibiliser le public à la qualité de ce patrimoine rural méconnu, voire abandonné. Ce n’est pas en vain que l’on parle d’esprit de clocher : l’église reste un élément de l’identité d’une communauté d’habitants. Géographiquement, elle est au coeur des villes et villages, et le son des cloches en pulse le rythme. A Captieux, nous pouvons compter sur l’association pour l’église Saint Martin qui oeuvre pour affirmer le caractère patrimonial de cette église. La relation entre les lieux de culte et la culture est plus que jamais d’actualité, au moment où seuls les lieux de culte ont le droit d’accueillir du public. Les édifices qui servent au culte changent au fur et à mesure des renouvèlements artistiques et gardent des oeuvres d’art témoins de leur époque : vitraux, statues, tableaux ... Ainsi, le tourisme culturel exploite cette variété de formes que nous ont léguées les siècles passés. L’exposition « Trésors méconnus : Le patrimoine religieux en Bazadais » pourrait être l’occasion de franchir le pas de cette église néo-gothique achevée en 1872, et de découvrir tout un patrimoine sud-girondin à portée de main.
Nous gageons que les photos de cette exposition motiveront certains à
aller admirer d’autres lieux phares du Bazadais, qui recèlent bien des
trésors Les images seront visibles dans l’église St Martin ouverte tous les jours de 9h à 18h sauf le dimanche. Contact : communication@captieux.fr / 06.51.86.79.32 Voir l'affiche. / Eglise de Captieux /Eglise de Goualade Nicolas Baudouin . |
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A Pujols sur
Ciron le
Club Informatique propose
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Le Club Informatique de Pujols sur Ciron s'associe à une démarche de recherche en Intelligence Artificielle et tous les lecteurs des Nouvelles peuvent nous aider sur cette action. Nous avons eu quelques demandes concernant les possibilités de l'Intelligence Artificielle, en voici une qui nous intéresse très fortement à Pujols sur Ciron. Notre village et principalement une association ont déclaré la guerre au frelon asiatique. Voici un bel exemple de ce que le deep learning permet de faire : en sachant faire la différence entre un frelon et les autres bestioles ce piège ne capture que les frelons ... https://positivr.fr/piege-a-frelons-asiatiques-invention-vigivelutina/ Nous pouvons aussi contribuer à ce projet au travers d'ULULE. https://fr.ulule.com/piege_frelon_asiatique_pour_protection_des_ruches/?utm_medium=external%20website&utm_source=ulule%20positivr&utm_campaign=presale_120461 Voici la demande qui nous est faite par notre ami Eric, connu chez nous pour la création d'ABULEDU logiciel scolaire libre fonctionnant dans de nombreuses écoles (Pessac étant la référence par le nombre d'utilisateurs). Il faut que je collecte beaucoup, mais vraiment beaucoup de facturettes d'essence pour que je puisse progresser dans un domaine avancé sur l'intelligence artificielle et le deep-learning ... je pense que je peux faire un truc pas mal dans ce domaine et surtout il semblerait que beaucoup de choses existent en logiciels libres mais peu d'applications concrètes pour les gens normaux ... bref je veux me "faire la main" sur cette technologie en prenant un exemple assez simple et les facturettes de carburant me semble tout a fait adaptées : • c'est petit. • c'est pas structuré, chaque "pompe à essence" semble faire sa mise en page perso. • il n'y a pas toujours toutes les informations qu'on aimerait :) • tout le monde ou presque en a. • on peut facilement en collecter beaucoup si l'outil de collecte est simple. et c'est pour ça que j'ai codé ce site: https://carbu.org/ alors ... si tu peux ... toi, tes amis, tes connaissances, faire savoir autour de vous que quelques minutes pour prendre une belle photo de vos facturettes avec votre smartphone aiderait un petit gars (moi) ça serait vraiment un super coup de pouce ! Exemple d'une bonne photo : https://carbu.org/uploads/20210125-180150.jpeg Pour ne pas mourir idiot je vous invite à interroger Wikipédia sur le terme "deep-learning" ; peut-être saviez vous déjà ce que c'est, moi je n'en savais rien. Ne jetez plus vos facturettes de carburant avant de les avoir scannées. Pour cela il faut aller avec votre smartphone sur le site : https://carbu.org et prendre une photo de la facturette. Ceci n’entraîne pas automatiquement le remboursement de votre carburant mais vous accordera notre reconnaissance éternelle. Merci de votre collaboration. Christian Flages. Président.
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Le Ciron, notre rivière.
Le Ciron, comme toutes les rivières de la région connait un afflux d'eau qui augmente leur débit et génère de nombreuses inondations. Les données recueillies depuis quinze ans donnent une image de l'évolution récente de notre microclimat. La tendance est à l'augmentation des précipitations et donc du cours des rivières avec débordements fréquents.
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Cote du Ciron (rivière). Le niveau 0 étant
l'étiage le plus bas repéré de 1990. Dernière des trois années sèches,
88, 89,90. Le mois de commence avec des jours exceptionnellement doux. Les parterres fleurissent, les pruniers aussi. C'est bientôt car il peut encore geler les deux mois à venir et alors adieu aux fruits.
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Infos Utiles : Quelques adresses d'artisans et de services locaux. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Club Informatique de PUJOLS sur CIRON
Foyer Rural 33210 PUJOLS sur CIRON |