NOUVELLES
de la
Vallée du CIRON
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Courrier électronique occasionnel
Édité par le Club Informatique de PUJOLS sur Ciron.
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Adressé aux abonnés:   (158)                   N° 79 du 13 mai  2003.
Sommaire: Vide grenier.
Les nouvelles de Cironsite.
Conférences du Ciron.
Découverte d'un Bouhesac 
Une Association à connaître.
Merveilles de la Nature.
A l'hôpital.
Poésie .

Note: Les textes en bleu-souligné donnent accès à des pages Web. Cliquer dessus.

Pour racler quelques sous.

Vide grenier-Club informatique.

Afin de compléter le financement de ses activités le:

 CLUB INFORMATIQUE DE PUJOLS SUR CIRON 

récupère tout ce que vous voudrez bien lui donner; bibelots, meubles, vaisselle, livres, linge, vêtements, jouets, disques, revues, outillage, etc, et débarrasse caves, greniers, maisons, ou tout autre local.

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Contacter:  Christian de LOS ANGELES  05 56 76 61 81 ou par mail aux adresses mentionnées dans "LES NOUVELLES DE LA VALLEE du CIRON" IciClic.

Cironsite permet à tous de participer à l'élaboration des pages Web.
Le mieux est toujours l'ennemi du bien.
En voulant faire des pages mieux présentées, elle sont  plus compliquées.
Les liens du sommaire ne fonctionnent pas, cela va s'arranger...... peut-être.... !

Nouvelles de CIRONSITE.

Vous pouvez trouver sur le site deux nouveaux textes:

La Taupe, avec son mode de vie si discret, et si particulier, énoncé avec fantaisie.
Inscrite tout en bas de l'index à Faune et Flore ou  Ici clic.

L'église de Saint Symphorien: Texte en attente d'illustrations, il faut faire les photos. 
(N'hésitez pas à m'envoyer des images).
Ici clic.

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Le Webmixer.

Une Belle soirée en perspective.

Les Conférences du Ciron.

A Bommes le jeudi 15 mai  2003.
 
à 20 h 30.
à
L'Ecole de viticulture de la Tour Blanche
.

De l'amphore à la barrique.
L'apparition du vin de Bordeaux à l'époque antique.

Par M. BERTHAULT.
Ingénieur au service régional de l'Archéologie.

Mairie de Bommes et Club Nautique: 05 56 76 60 68 ou 05 56 76 61 82.

Le jeudi 12 juin 2003 ce sera la conférence sur le Vison du Ciron.

Une belle histoire de maintenant.

Découverte.

Le dernier « bouhesac » des Landes de Gascogne.

 

La préparation de la HESTE ET FEIRE d'Uzeste s'est élaborée autour de nombreuses réunions. C'est ainsi qu'une voix discrète avance: « Chez les Corrieri à Uzeste, on a découvert une vieille cornemuse ».

La réflexion pourrait passer inaperçue si elle n'était pas tombée dans l'oreille de deux passionnés: Liliane Gorrichon et Eric Roulet. Nos deux complices se rendent chez le détenteur de l'objet. C'est une cornemuse en bien piteux état qui leur est présenté.

 

Une cornemuse d'antan, composée d'une sorte de fIute en bois et d'un corps (sac) en peau de chevreau. Il est facile d'imaginer ce que peut devenir un tel objet abandonné plus d'un demi-siècle dans un grenier.

Pour, Eric Roulet et Lilianne Gorrichon, c'est un véritable trésor: ils viennent de découvrir le dernier bouhesac des Landes de Gascogne, un objet pratiquement disparu et qui pourtant avait pendant des siècles accompagné de sa tonalité aigrelette la vie et la culture de milliers de Landais.

 

La qualité de notre bouhesac permet de remonter au fabricant bien sûr disparu, un nommé jean Bellegarde dit Nanot de Joy. Mais est aussi retrouvé celui qui au début du XXe siècle, en était, le propriétaire et utilisateur, qui bien que n'ayant pas de descendance, a laissé une trace dans, l'histoire d'Uzeste et des villages plus ou moins éloignés.

 

Le facteur Pradere (préposé) était connu de tous et faisait danser dans les chaumières et sur les places publiques pour fêter les évènements de la vie quotidienne de ceux qui ne connaissaient pas la sono.

L'importance de la découverte provoqua le déplacement de M. Desblanc, conservateur du Musée de l'art occitan à Toulouse, qui confirme l'importance de la découverte pour l'histoire locale.

 

Mais l'histoire ne s'arrête pas là, puisque lui-même, pour confirmer le sérieux de la trouvaille, souhaite l'intervention de celui qui est considéré comme le premier spécialiste de la cornemuse en France, voire en Europe.

Il s'agit de Lothaire Mabru, musicologue intervenant, à Bordeaux III. Seulement impossible de mettre la main sur cet éminent spécialiste qui aurait quitté Bordeaux sans laisser d'adresse connue.

 

Mais, le hasard faisant bien les choses, il s'avère que notre professeur est devenu un néo-rural et habite... à Noaillan, c'est-à-dire, à 5 kilomètres d'Uzeste.

 

A découvrir une Association  locale.

Une Association à connaître.

L'association de protection et de défense de l'environnement.
 ADLG.

  est aujourd'hui représentée dans 14 villages des Landes girondines:

 (Guillos, Origne, Landiras, Balizac, Louchats, Illats, St Symphorien, Villandraut, Hostens, Le Tusan, Cabanac-Villagrains, St Morillon, St Selve).

Pour mieux connaître nos objectifs, je vous indique l'adresse de notre site Internet : www.ADLG.net

Pierre Debussy.

Histoires naturelles, tant de pratiques insoupçonnées....!

Merveilles de la Nature.

 

Comment un parasite agit sur la puce d'eau.

 

 

Il y a encore des découvertes scientifiques comme on les raconte dans les livres, qui sont à la fois le fruit du hasard et du flair.

Dans les années 80, Simone Helluy en a fait l'heureuse expérience.

Etudiante au laboratoire de parasitologie de Montpellier, elle se trouvait au bord d'un étang proche de Sète (Hérault) à la recherche d'animaux aquatiques.

 

Subitement, une détonation ébranle tout le secteur : un avion vient de passer le mur du son.

La jeune femme remarque aussitôt que des centaines de gammares (des puces d'eau) se précipitent à la surface au moment de la détonation. Peu de temps après nouvelle déflagration et nouvelle ruée des gammares vers la surface.

Intriguée, Simone Helluy emporte plusieurs de ces petites bêtes au laboratoire. Elle va rapidement découvrir ce qui est devenu un des classiques de la parasitologie : le «. gammare fou ». Pourquoi fou ?

 

Parce qu'il ne fuit pas la lumière et qu'il monte à la surface au moindre mouvement de l'eau (le boom provoque des petits remous) alors que normalement il se tient dans l'obscurité du fond afin d'éviter les oiseaux qui font partie de ses principaux prédateurs.

Les recherches ultérieures ont montré que ce comportement étrange est induit par un parasite, un ver plat (Microphallus papillorobustus) installé dans le cerveau du gammare.

Le cycle de vie de ce parasite est connu. Il est très complexe puisqu'il se déroule à travers trois hôtes successifs, l'oiseau où il se reproduit, le mollusque où les œufs éclosent et donnent des larves, le gammare où la larve atteint l'âge adulte.

 

L'étape la plus troublante, celle où il se montre le plus mystérieusement actif, c'est quand il se trouve à l'intérieur du gammare. Le parasite pénètre par les branchies, s'enkyste dans le cerveau et perturbe, juste au moment d'atteindre sa maturité sexuelle, tout le système nerveux de son hôte.

Sa stratégie est vitale : il doit impérativement quitter le gammare et l'élément aquatique pour passer à l'intérieur d'un oiseau, son hôte définitif où il doit absolument rencontrer ses congénères pour copuler. 

 

Il existe de nombreux autres exemples de manipulations par les parasites, tous aussi troublants les uns que les autres. C'est ainsi qu'un protozoaire parasite causant la toxoplamose produit chez les rats infectés une attirance irrépressible pour le chat, son hôte définitif.

On connaît aussi la douve, un ver parasite qui amène des fourmis à monter tout en haut d'un brin d'herbe afin de se faire brouter par un mouton.

 On découvre sans cesse de nouvelles histoires de ce type.

 

Yves Miserey.

FIGARO du 9 mai 2003.

Extraits

Ils ont une sacré résistance.

 

Des vers nématodes ont survécu à l'explosion de la navette.

 

Incroyable! Une centaine de nématodes (des vers minuscules) ont survécu:

- à l'explosion de la navette, 

- à la rentrée à grande vitesse dans l'atmosphère, 

- à un choc à près de 200 km/h lors du contact avec le sol, 

- à la négligence des hommes.

 

Ils avaient été embarqués à bord pour tester leur comportement en apesanteur et les performances d'un nouveau nutriment de synthèse.

Les boîtes dans lesquelles ils se trouvaient avaient été ramassées depuis longtemps au Texas et restituées à la Nasa. Depuis, personne n'y avait porté attention.

 

C'est seulement la semaine dernière qu'un biologiste a eu l'idée de les ouvrir. Il a découvert avec étonnement que, dans les boites de Petri, les vers étaient encore vivants et apparemment en bonne santé.

 

Ces nématodes appartiennent à l'espèce Caenorhabditis elégans, un modèle d'étude pour nombre de laboratoires comme la souris ou la drosophile. Son génome a été décrypté en 1998 et son millier de cellules analysé sous toutes les coutures. Mais qui aurait pu imaginer que ces vers peuvent résister à des conditions aussi extrêmes ?

 

Personne sauf, peut-être, les scientifiques qui travaillent sur la faune des sols et la protection des plantes. Réunis mardi à l'Académie des sciences, ils ont évoqué cet épisode. Car il montre à quel point les nématodes, dont certains créent de gros dégâts sur les cultures, sont coriaces et que leur élimination n'est pas chose facile.

 

« Les nématicides éliminent tous les organismes vivants du sol sauf les nématodes », répète Patrick Lavelie, de l'institut de recherche pour le développement (IRD), partisan d'une protection des cultures mieux adaptées à la biologie de ces organismes encore presque inconnus.

 

Y. M.

Le FIGARO du 8 mai 2003

 

On peut en avoir besoin...!

A l'Hôpital.

Un service d'aumônerie catholique voit le jour à l'Hôpital Pasteur de Langon

L'aumônerie d'hôpital est un service d'Eglise qui se donne une mission d'accompagnement :

 

Accueillir et offrir une écoute amicale aux malades et à leurs proches, au rythme de chacun, dans le respect de sa liberté et de ses convictions

Etre une présence et une parole fraternelle.

Ce service est assuré par une équipe de chrétiens que vous pouvez contacter en téléphonant au presbytère de Langon au 05 56 62 32 76

Du lundi au vendredi de 9h30 à 12 h et de 14h àl7 h le samedi matin de 9h30 à 12h

 

En dehors de ces horaires, un répondeur téléphonique est à votre disposition au même numéro.

Clin d'oeil.

Poésie: 

Merci.

Ai-je donc tant semé,
Pour récolter chaque jour ?
Ai-je donc tant donné,
Pour que chante l'Amour ?

Mon coeur est un soleil d'été,
Ma force, une pluie d'étoiles,
Chacun vient se réchauffer,
Et parfois se dévoile.

 Si je donne l'espoir ,
Le rire ou l'émotion,
Vous êtes le miroir,
La joie et l'évasion.

Merci de m'accueillir,
Merci de m'écouter,
Je ne puis vous offrir,
Que ce qui m'est donné !

Brigitte FAURE

 

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