NOUVELLES
de la
Vallée du CIRON
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Courrier électronique occasionnel
Édité par le Club Informatique de PUJOLS sur Ciron
33210 (Gironde) (France)
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Adressé aux abonnés:   (169)                   N° 80 du 2 juin  2003.
Sommaire: Les nouvelles de Cironsite.
Les chemins de Compostelle.
Les Conférences du Ciron. Le Vison.
Exposition à Barsac.
Journée des Moulins. 15 Juin.
Budos sous la Révolution.
Poésie.

Note: Les textes en bleu-souligné donnent accès à des pages Web. Cliquer dessus.

Les "Nouvelles" sont désormais adressées à des abonnés hors de france.
Il a bien fallu donner une localisation plus précise.
Bienvenue à ces francophones lointains.
Ensemble, tissons quelques liens.

Les Nouvelles de Cironsite.

Quelques informations sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle: Cliquici

 
Les chemins de Compostelle.

L'Association des Amis des chemins de Compostelle de Bordeaux et de la Gironde travaille à déterminer un itinéraire pour le chemin dit " de VEZELAIS" qui traverse le département de la Gironde,  de Sainte Foy la Grande à Captieux par La Réole.

Celui-ci s'est modifié au cours des siècles en fonctions des événements divers. Il connaissait de multiples variantes et a laissé des traces et des souvenirs dans de nombreux endroits.

M. Serge CAMPS, Archéologue  a étudié minutieusement les cadastres et reconnu les chemins les plus pratiques dans un souci de sécurité.

Un descriptif mettant en valeur les structures d'accueil, les services et les commerces dans chacune des 28 communes traversées est établi. Un plan guide publié par le Conseil Général verra le jour en 2004.

L'inauguration de ce chemin est prévue au printemps 2004.

Contact: 05 56 22 73 45.

 

Pour mieux connaître les richesses de la Vallée.

Les Conférences du Ciron.

A Bommes le jeudi 12 juin  2003.
 
à 20 h 30.
à
La salle des fêtes de Bommes
.

Le VISON du CIRON.

Par M. FOURNIER.
Vétérinaire chargé du suivi du vison d'Europe.

Mairie de Bommes et Club Nautique: 05 56 76 60 68 ou 05 56 76 61 82.

A découvrir.

Exposition.

Au Château DUDON à BARSAC.

Jusqu'au 22 juin 2003
Sculpture et Peinture.

Artistes de la Société Arts Talence Aquitaine.

Du lundi au Vendredi de 14 h  à  18 h.

Entrée Gratuite.

Week-end sur Rendez-vous : 05 56 27 29 38 .

Il y a tant de choses à voir.

Journée des Moulins.

Le 15 juin 2003.

Moulins à voir en Gironde.

 

MEDOC.

à  VENSAC.
Moulin de Vensac. Tél. 05 56 09 45 00 
Moulin à vent qui fonctionne, production farine de blé et de sarrazin. 
Entrée : adultes 2 E - enfants 1,75 E (jusqu'à 13 ans) Visite guidée et commentée.
10h - 12 h 30 et 14 h 30-18 h 30

BORDELAIS.

 à  BASSENS
Eolîenne Bollée, domaine de Beauval.
Renseignements : Mairie de Bassens, service Communication Culture : 05 57 80 81 57 
Exposition sur "les métiers de la vigne".Eolienne Bollée ouverte à partir de 15 h.

ENTRE DEUX MERS.

 à VERDELAIS.
Moulin à vent de Cussol. Tél. 06 81 02 83 86 ". 
Visite commentée des installations qui fonctionnent de 10h à 19h.
Point de vue sur la vallée de la Garonne et le vignoble du Sauternais, des Graves et des premières Côtes de Bordeaux. 
Droit d'entrée: 2 E. 
Inauguration,officielle du moulin restauré le 14 juin.

à GORNAC.
Moulin-Musée du Haut-Benauge Tél. 05 56 61 96 15 
Moulin à vent avec toit et ailes. Collection de vieux outils viticoles et objets d'artisanat rural traditionnel. Propriétaire : commune de Gornac. 
Lecture de contes sur la vie autour des moulins par la compagnie Gardel de Frontenac. 
Visite guidée, entrée gratuite. de 10 h à 19 h.

 à BLASIMON.
Moulin de Laborie. Moulin fortifié du XIIIe siècle. Vue de l'extérieur.
Moulin de Labarthe. Moulin fortifié du XIIIe siècle. Visite extérieure.


REOLAIS.

 à  LOUBENS.
Moulin à eau sur le Dropt, fortifié. Contact du jour : 05 56 71 33 87 
Monument classé historique, meules du XIe siècle. 
Visite commentée des installations qui ne fonctionnent pas mais présentent pièces et architecture remarquables. 
Entrée gratuite. de 10 h à 12h et de 14 h30 à 18h.

à BASSANE.
Moulin à eau de Fiaujagues sur la Bassane (restaurant) 
Tél. 05 56 71 08 62 (réservation obligatoire) 

Moulin de Piis, moulin fortifié sur la Bassane Tél. 06 73 82 64 51 
Visite du moulin à eau qui ne fonctionne pas mais présente une architecture remarquable. 
Visite du chantier de remise en état. Expo photos. 8 h à 18 h.

à  PONDAURAT.
Moulin des Antonins.
Ne se visite pas, pont digue remarquable du XIIIe siècle nouvellement restauré, à voir de la route.


LIBOURNAIS.

 à MONTAGNE.
Ecomusée du Libournais. Tél. 05 57 74 56 89 
Différents espaces d'expositions, de reconstitutions, de jardins... offrant une large évocation de l'histoire rurale du Pays libournais, et notamment de son passé céréalier (exposition vieux outils, blutoir, ... 
Ouvert de 10 h à 18 h.

à  EYNESSE.
Moulin de Maître Pierre, sur la Gravouze. Les Régniers - 33220 EYNESSE.
Renseignements : Mairie : 05 57 41 00 38 
Moulin à eau qui fonctionne.  Visite commentée de 10 h à 12 h et 15 h à 18 h. 
Exposition photos au Temple "les moulins à eau en Entre- Deux-Mers" proposée par le Photo Club de Capian. 
Exposition "Rivières et Eaux en Libournais" proposée par l'Union des Offices de Tourisme et des Syndicats d'initiative en Libournais sur le site du moulin. 
Visite au Musée Local qui présente des outils agricoles de la région (Mr Juge). 
Repas champêtre sur réservation (avant le 8 juin), renseignements pour le repas: 05 57 4 108 75 . 
Menu soigné servi, si le temps le permet, sur l'île du moulin, ou à la salle des fêtes. 
Animation durant le repas avec Yull le Renouillus, chanteur de rue qui s'accompagne d'un orgue de Barbarie.

à PESSAC SUR DORDOGNE.
Moulin à eau de Moustelat, sur la Soulège 
Renseignements. Tél. 05 57 47 46 77 Propriétaires : Béatrice et Robert Barrière. 
Horaires des visites : samedi 14 juin de 15 h à 18 h, dimanche 16 juin de 10 h à 18 h. 
Animations proposées : fabrique de pain, exposition artisanat et produits régionaux. 
Entrée gratuite. Manifestations proposées samedi 14 repas dansant 15 E sur réservation. 
Dimanche 15 juin repas adultes 15 £, enfants 8 E, sur réservation.

à PORCHERES.
Minoterie du Barrage, sur l'Isle.
Renseignement au 05 57 49 63 32 pour droit d'entrée. 
Moulin à eau du XIXe  et machines du début du XXe siècle, toujours en activité. 
Visite commentée des installations qui ne fonctionnent plus de 10h à 18h.

CUBZAGUAIS.

à  MARCENAIS.
Moulin à eau de Chariot, sur la Saye.
Propriétaire: Madame Ottaviani. Crêpes, glaces, boissons. 
Visite guidée du moulin qui ne fonctionne pas mais présente des pièces intéressantes. 
Possibilité de venir depuis Guîtres par le train touristique, se renseigner. de 15h à 19h.

à PERISSAC.
Moulin des Grandes Vignes.
Téléphone : 05 57 84 32 62.
Site moulin à vent et musée de la vigne et du vin. 
Les 14 et 15 juin : exposition artisanale et produits du terroir, projection audiovisuelle d'un documentaire régional, manège pour enfants, promenades en calèche, exposition des animaux de la ferme de Bafave. Buvette et restauration rapide. 
Entrée générale sur le site : samedi et dimanche : 10 E, dimanche : 5 f. 2 E pour les enfants de 6 à 12 ans, gratuit pour les moins de 6 ans. 
Samedi 14 juin 15 h : ouverture du site, visite de l'écomusée 19 h 30 : 
Restauration rapide avec animation 22 h : présentation des animaux de la ferme de Bafave, 23 h spectacle son et lumière et feu d'artifice 00 h bal populaire gratuit 
Dimanche 15 juin 10 h ouverture du site, visite de l'écomusée du moulin, concours de pêche pour les enfants 
13 h repas champêtre (adulte 15 E, enfants de moins de 12 ans : 5 E). Uniquement sur réservation. 
16 h : groupe traditionnel irlandais "Dulcimer" Scène d'Été Girondin.

BOURGEAIS.

à  LANSAC.
Moulin du Grand Puy.
 Renseignements : 05 57 68 25 99 Propriété de la commune de Lansac. 
Tour du moulin à vent et sa maison de meunier. 
Un projet de restauration est en cours pour l'ensemble. Pique-nique

Association Girondine des Amis des Moulins.
Président Eric Charpentier.
B. P. 68 33191 La Réole Cédex.
tél./fax : 05 56 71 90 35 
E-mail: echarpentier@peoplepc.fr

Fédération des moulins de France.
E-mail: fmdf@free.fr
Site: fmdf.free.fr


Pour les autres régions, se renseigner dans les Syndicats d'initiatives ou Offices du Tourisme.

Une page d'histoire.

BUDOS sous la Révolution. 

Article de M. Jean DARTIGOLLES paru dans le Bulletin Municipal de Budos, faisant suite à son ouvrage: 
Une Paroisse du Pays des GRAVES à la fin de l'Ancien Régime.   BUDOS.    1760 - 1789

Cet ouvrage de 484 pages est  disponible sur le site http://www.vallee-du-ciron.com .

C'est un témoignage vivant sur cette époque troublée.

 

( Première Partie )

 

En ces premiers mois de 1789, les choses, à BUDOS, allaient plutôt mal. Non seulement à BUDOS, d'ailleurs, mais tout autant dans les paroisses avoisinantes.

 

Les récoltes de l'année précédente avaient été très mauvaises. Après des gelées tardives et quelques averses de grêle, on avait connu une longue sécheresse estivale qui avait fait beaucoup de dégâts. Un témoignage résume bien cette situation :  

"sur toutes espèces de fruits et de revenus qu'a épargné la grêle, nous n'avions jamais fait si peu de récolte".  

Et au surplus, cette mauvaise année s'acheva sur un "grand hiver" comme on n'en avait pas vu depuis plus de vingt ans. Le froid commença le 18 Décembre 1788, et se prolongea jusqu'au 20 Janvier suivant.

La GARONNE demeura prise par le gel pendant seize jours. La glace atteignit jusqu'à 23 centimètres d'épaisseur devant PODENSAC. Des charrettes chargées traversèrent sans encombre le CIRON gelé au Gué de la MADELEINE.  

On raconte que sur les tables où l'on trouvait encore un peu de pain, il gelait au point que l'on ne pouvait le couper qu'à la hache. De même, là où il y avait encore du vin (très faible en alcool cette année-là), on rapporte qu'il prenait en bloc dans les barriques.

Survenant après une aussi mauvaise année, un tel hiver avait singulièrement aggravé le problème des approvisionnements. Le prix du boisseau de blé tripla sur les marchés locaux, on n'avait pas vu cela depuis pas mal de temps. A partir du mois de Mars 1789, la famine hanta la plupart des foyers Budossais.

 

C'est dans ces conditions difficiles que commencèrent les évènements politiques dont personne ne mesurait encore la portée qu'ils allaient connaître.

Des lettres du Roi, signées le 24 Janvier par LOUIS XVI, convoquèrent les Etats Généraux du Royaume à VERSAILLES pour le mois de Mai.

En conséquence, le Grand Sénéchal de GUYENNE avait invité chaque paroisse à désigner ses délégués (deux pour BUDOS) qui devraient se rendre à BORDEAUX le Lundi 9 Mars afin d'y élire à leur tour les Députés de la Province.

Dans le même temps, les Nobles et le Clergé devaient se réunir, chacun de leur côté, pour désigner leurs propres représentants.

Me Jacques DORAT (Curé de BUDOS depuis tantôt 49 ans) avait été chargé de lire en chaire, au cours de la Messe dominicale, les documents officiels organisant cette consultation.  

C'était alors le mode d'information habituel de la population, quel que soit d'ailleurs le sujet de la communication (guerre, paix, évènements relatifs à la famille royale, mais aussi chasse, pêche, cultures nouvelles, réglementation des métiers ou du commerce, etc...  

L'Assemblée Budossaise était non seulement conviée à élire ses représentants, mais aussi à rédiger et à leur remettre son Cahier de Doléances. Ce document, hélas perdu pour BUDOS, exprimait très librement, pour chaque paroisse tout ce que l'on estimait être mauvais ou simplement malencontreux. Il suggérait souvent les réformes jugées nécessaires, et nombre de ceux qui nous sont parvenus font preuve à cet égard d'un solide bon sens.

 

Ces  premiers évènements n'avaient  pas pour autant bouleversé la vie du Village. Nul doute qu'en ces temps difficiles on se préoccupait beaucoup plus de survivre jusqu'à la prochaine récolte plutôt que des premiers débats des Etats Généraux réunis à VERSAILLES.  

La vie allait son cours. Le Seigneur et sa famille était revenus au Château aux environs de Pâques. Son domicile était établi à BORDEAUX, rue MARGAUX, (laquelle existe toujours, tout près du Siège du Journal SUD-OUEST).

Il venait s'installer à BUDOS au printemps, et n'en repartait qu'à l'automne après la fin des vendanges. Il renouait ainsi avec une vieille tradition familiale qu'il avait un moment interrompue pour courir l'EUROPE au hasard des guerres de LOUIS XV.

 

Ce Seigneur était Charles François Arnaud De LAROQUE, Baron de BUDOS. Il en était parti à l'âge de 16 ans et venait de prendre sa retraite, à l'âge de 40, avec le grade de Capitaine des Dragons au Régiment de CONTI.

Il venait tout juste de se marier, en Avril 1787, avec Catherine De MENOIRE. Et précisément, en ce printemps de 1789, Dame Catherine était enceinte, et devait donner le jour, le 2 Juillet 1789 à Demoiselle Catherine Delphine De LAROQUE. Ce fut la dernière naissance qui se produisit au Château.  

Ces Seigneurs, les Budossais les connaissaient bien. Pendant une bonne partie de l'année, ils les rencontraient tous les dimanches à la Messe paroissiale et les croisaient souvent au hasard de leurs chemins. C'était en cela une situation très différente de celle des paysans de BALIZAC, par exemple, ou encore de VILLANDRAUT, qui n'avaient jamais vu leur Seigneur, lequel vivait à PARIS, voire même, pendant un temps, à BERLIN.  

Aucun témoignage local ne nous a jusqu'ici permis de reconstituer ce qui a pu se passer à BUDOS lors de la "Grande Peur" du 16 Juillet 1789.

Il serait bien surprenant que ce vent de folie, aussi violent qu'irrationnel, ait épargné BUDOS. Nous savons par exemple qu'à VILLANDRAUT, chacun s'arma comme il le put pour se porter vaillamment au-devant des "brigands venus de LA TESTE" qui venaient de ravager St SYMPHORIEN et St LEGER, dans le même temps où tout St SYMPHORIEN prenait massivement les armes pour arrêter les "brigands" qui venaient de dévaster VILLANDRAUT en s'y livrant aux pires exactions.

Mais au même instant, St MACAIRE voyait affluer une foule de réfugiés complètement paniqués à l'idée de connaître le sort que, sur l'autre rive de la GARONNE, venait de subir LANGON.

Et les Langonais, eux aussi sous les armes, observaient de loin ces mouvements désordonnés en attendant que ces "brigands" tentent de traverser le fleuve. Or, en fait il ne s'était strictement rien passé nulle part. Ce mouvement de panique générale fut très bref, mais absolument délirant; il ne dura que quelques heures, tout juste le temps de s'apercevoir qu'il n'avait aucun fondement.

Personne ensuite, nulle part, ne fut très fier de ce qui s'était passé dans sa paroisse, d'autant que chacun avait été témoin direct de la déraison de son voisin. Ceci explique peut-être que si peu de documents nous soient parvenus sur cet évènement incontestable, mais si mal connu.

Il fut très probablement lié à la prise de la BASTILLE, plus ou moins vécue comme un phénomène de transgression politique et sociale bien plus sensible dans les lointaines provinces qu'à PARIS même.  

Ce moment de folie passé, on en vint à des choses plus sérieuses; des choses, au demeurant à peine imaginables. Le Dimanche 9 Août, à la sortie de la Messe, personne n'en croyait ses oreilles.

Des notables locaux, gens sérieux et généralement bien informés, prétendaient que dans la nuit du 4 Août précédent, tous les privilèges avaient été abolis.

Le Seigneur, le Curé, allaient payer des impôts royaux comme le premier paysan venu ... ! Et non seulement c'était vrai, mais encore les choses ne traînèrent pas. Dès la fin Octobre 1789, on dressa un Rôle spécial d'imposition portant sur tous les biens fonciers des ci-devant privilégiés pour les six derniers mois de l'année.

Le Baron se vit ainsi imposer pour 260 Livres, mais aussi Monsieur de CONIL (propriétaire du LIOYL) pour 84 Livres, et six autres nouveaux contribuables, le tout pour un total de 510 Livres.

Dès 1790, il n'y eut plus de Rôle spécial, et les anciens privilégiés figurèrent dans les comptes comme n'importe quel autre Budossais, contribuant pour environ un tiers à l'imposition générale.

 

Cette abolition des privilèges fut évidemment bien accueillie, mais une bien mauvaise surprise attendait nos Budossais. Il n'y avait pas que les nobles et le clergé à être privilégiés, le dernier des vignerons l'était aussi, et il ne le savait pas, ou du moins, trouvait-il la chose normale et naturelle.

Les vignerons du Pays Bordelais, ceux de BUDOS étant du nombre, avaient le privilège de vendre leur vin, chaque année, sur la place de BORDEAUX, jusqu'à la Noël, à l'exclusion de tous les autres vins venus du Bazadais, de l'Agenais, du Quercy, et de partout ailleurs.

Ces vins ne pouvaient être négociés à BORDEAUX qu'après la Noël. Or, les flottes Anglaises et Hollandaises qui venaient s'approvisionner en vin nouveau arrivaient dans le port pour la Foire d'Octobre et repartaient dès qu'elles avaient fait le plein de leur chargement, au plus tard en Novembre. 

 

Les vins dits "du haut-pays" ne trouvaient donc à s'exporter qu'à l'occasion des années désastreuses, lorsque le vignoble Bordelais ne suffisait pas à couvrir la demande étrangère.

Sitôt les flottes parties, les cours baissaient fortement et se stabilisaient à un bien moindre niveau. Seuls, les vignerons Bordelais pouvaient donc bénéficier de cette situation hautement protégée.

C'était un privilège séculaire, et tout le monde, à BUDOS comme ailleurs, trouvait cela parfaitement normal. Mais voilà que les vignerons du "haut-pays" se mirent en tête que tous les privilèges ayant été supprimés dans la nuit du 4 Août 1789, celui-là, pas plus que les autres n'avait plus sa raison d'être. Il fallut bien l'admettre, mais la pilule fut dure à avaler...  

Même si le mot n'était pas encore officiel, la Révolution était en marche ...

  à suivre.....

Puisse le coeur de l'homme toujours s'offrir à ce qui l'éclaire.....!

Poésie: 

Le TOURNESOL.

Tournesol se sent bien
Au soleil de juin. 
Le jour il est d'or 
La nuit il s'endort. 
Tourne, tourne, tournesol 
Danse, danse, mi, fa, sol. 

Tutoyant le vert, 
Sous un ciel couvert 
Ses grands champs jaunis 
S'étendent à l'infini. 
Tourne, tourne, tournesol 
Danse, danse, mi, fa, Sol.

Ses pétales de miel 
A l'image du soleil 
Offrent un coeur généreux
Implorant toujours les cieux. 
Tourne, tourne, tournesol 
Danse, danse, mi, f a, sol

Brigitte FAURE.

 Que de ponts ce mois de mai. Ouf...!

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