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2000 - Ciron Nature Le Vison du Ciron. Richesses de Pujols |
L'épagneul
français à Préchac. Budos sous la Révolution. Poésie. |
Note: Les textes en bleu-souligné donnent accès à des pages Web. Cliquer dessus. |
La plupart du
temps les décisions qui concernent notre cadre de vie nous sont
imposées. |
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NATURA
2000 SUR LE CIRON. Veuillez noter la modification de date de la réunion à Bommes. L’association Ciron Nature est en charge de la réalisation du document d'objectif Natura 2000 sur le Ciron. Il
s’agit de mieux connaître la vallée du Ciron, tant au niveau
biologique que socio-économique afin de conserver ses qualités
actuelles qui lui permettent d’héberger une faune et une flore
remarquable (loutres, visons, forêt galerie…) Afin
de permettre à toutes les personnes concernées de pouvoir
participer au projet, l’association a mis en place des groupes de
travail sur différentes thématiques : L’eau : utilisation
(pêche, pisciculture, industrie, loisirs…),
qualité, gestion
(barrages, berges, pompages…), etc. Le
mercredi 2 Juillet 2003 à 18h00
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Faire connaissance avec ce petit animal si discret. |
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Le
Vison du Ciron.
A Bommes le jeudi 12 juin 2003. M. FOURNIER Vétérinaire chargé du suivi du vison d'Europe a fait découvrir aux assistants quelques uns des secrets de ce petit animal si discret. Voir les N° 73 et 74 des Nouvelles de la Vallée du Ciron. Si discret, que pendant nombre d'années il fut perdu de vue. Redécouvert, avec étonnement, depuis une quinzaine d'années, il fait l'objet d'études et de recherches. Sa population, déjà très clairsemée, décroît continuellement. C'est un animal nocturne qui vit dans le milieu aquatique et gîte sur des endroits secs entourés d'eau dans les marais, étangs ou rivières. C'est sa plus efficace protection contre son ennemi de toujours, le renard qui lui n'aime pas se mouiller les pattes. C'est une proie facile car trop confiant dans la sécurité de son gîte, il n'a pas le réflexe de s'enfuir et de plus, comme tous les mustélidés, il sent très fort. Le mâle adulte pèse de 600 à 1.000 gr et le femelle de 400 à 600 gr. Dans les campagnes de piégeages il est souvent confondu avec le putois au pelage très voisin du sien. Sa marque distinctive irréfutable est sa lèvre supérieure blanche. Une belle tache blanche qui fait écrin aux narines très foncée et lui donne un petit air amical. Il s'identifie très bien avec la Vallée du Ciron, discrète, calme et bientôt protégée. Il pourrait en être la mascotte et donner son image au service de l'idée. La femelle donne naissance à une portée de deux ou trois petits par année. Sa durée de vie est vraisemblablement de trois ans en moyenne. C'est donc une espèce très peu prolifique. Parfaitement solitaire le vison mâle ne rencontre la femelle que pour l'accouplement. Par contre il peut parcourir des distances importantes pour la retrouver. Un vison du Ciron a pu être suivi jusque sur la Leyre, à l'entrée du Bassin d'Arcachon et retour. Ce petit animal qui se nourrit essentiellement de grenouilles, mérite bien d'être protégé, d'être sauvé, de continuer à habiter notre Vallée et de peupler ainsi sa partie mystérieuse, source d'histoires merveilleuses destinées aux enfants que nous sommes tous restés. Pour
communiquer: Les
exemplaires de "Vison Infos" et les images de visons
peuvent être envoyées par Mel sur simple demande à
ancochet@wanadoo.fr
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En cas de capture ou de découverte d’un Vison d’Europe ou d’Amérique, vivant ou mort, merci de prévenir le plus rapidement possible le Docteur Pascal FOURNIER au 06 08 31 15 42. |
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Les Richesses de Pujols. Un
exemple de ce que l’on peut trouver sur la base
Mérimée, du ministère de la Culture. Il
présente deux inventaires
pour la commune de Pujols. Toutes les communes n'ont pas cette
chance. L’un,
sur le patrimoine architectural de la commune, public ou privé, il
comporte 20 éléments. Il est daté de 1982. L’autre
est un inventaire du mobilier de l’église, il énumère 39
objets. Il fut effectué en 1996. Chaque élément dispose d’une fiche descriptive et permet de le situer dans le temps. Certains ont quelques siècles de vie et mériteraient de retenir l'attention.
Eglise,
éléments protégés: MH portail. Eglise
Paroissiale Saint Pierre-Es-Liens Château
de La Salle Demeure
dite Château Lasalle
Croix
de Chemin.19e siècle. Croix
de Chemin.3e quart 19e siècle. Croix
de Cimetière.18e siècle (?) ; 1ère moitié 19e siècle. Demeure dite Clos Saint-Robert 17e
siècle ; 19e siècle. Mairie,
Ecole 2e moitié 19e siècle. Maison
18e siècle ; 2e moitié 19e siècle, Parties constituantes: cour ;
puits. Maison
milieu 18e siècle, Parties constituantes: parties agricoles. Maison
17e siècle, destination(s) chai, Parties constituantes: cour. Maison
dite Château Robinet, 3e quart 17e siècle ; 1ère moitié 18e siècle
; 2e moitié 19e siècle. Parties constituantes: cour ; puits. Maisons,
Fermes: 12 maisons repérées du 18 et 19e siècle. Monument
aux morts de la guerre de 1914-1918, 1er quart 20e siècle. Moulin
à blé dit moulin de Lasalle ; usine de détergents du Ciron Ets
Milloux, puis Sté Electrochlore. Pont
19e siècle ; 20e siècle. Presbytère 18e siècle, destination(s) maison, Parties constituantes: cour. Mobilier de l’église paroissiale; Saint-Pierre-es-Liens. Propriété
de la Commune de Pujols. Autel secondaire de la Vierge : autel,
retable, gradin d'autel, tabernacle, auteur inconnu, 18e siècle(?);19e
siècle Ciboire
(n° 2) Saint
Joseph et l'enfant Jésus, Bon Pasteur |
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Pour voir de jolis toutous.......! |
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Club de l'épagneul FRANÇAIS. 25ème EXPOSITION NATIONALE D'ÉLEVAGE Dimanche 6 Juillet à PRÉCHAC (33) Vendredi 4 juillet 2003. 15 h 00
Réunion du Comité à VILLANDRAUT. Samedi 5 juillet 2003. 7 h 00 Rendez vous à la salle
des Fêtes de VILLANDRAUT. Dimanche 6 juillet 2003. Exposition de championnat au Château de Cazeneuve. 8 h 00 Entrée des concurrents
et Contrôle Vétérinaire.
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Une fenêtre sur l'histoire locale. |
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Article de M. Jean DARTIGOLLES paru dans le Bulletin Municipal de Budos, faisant suite à son ouvrage: |
Une Paroisse du Pays des GRAVES à la fin de l'Ancien Régime. BUDOS. 1760 - 1789 |
Cet ouvrage de 484 pages est disponible sur le site http://www.vallee-du-ciron.com . |
C'est un témoignage vivant sur cette époque troublée. |
(
Troisième Partie )
Dans
notre dernière chronique, nous en étions arrivés, en 1791, au
moment où, au fil des évènements, Me Jacques DORAT, Curé de
BUDOS depuis tantôt 51 ans, allait perdre sa Cure. Faute d'avoir
voulu prêter serment à la Constitution Civile du Clergé, il était
devenu "réfractaire", tandis qu'Arnaud LATAPY,
riche bourgeois local venait d'être élu Maire et allait proposer
son neveu pour le remplacer.
Cette
année de 1791 allait marquer un tournant décisif dans la vie
locale. L'édifice ancestral de l'Ancien Régime qui, vaille que
vaille, s'était à peu près maintenu jusqu'en 1790, va, en
quelques mois, se mettre à vaciller pour bientôt s'effondrer au bénéfice
des nouvelles institutions.
Le
Tribunal Seigneurial de BUDOS avait été supprimé dans les
derniers jours de l'année précédente. Il tint sa dernière
audience le 13 Décembre 1790. Désormais, les litiges de tous
ordres devraient être portés devant le Tribunal du District de
CADILLAC.
Les
Budossais ne virent pas nécessairement là un progrès. Depuis au
moins cinq siècles, ils avaient pris l'habitude de traiter leurs
affaires sur place, et soudain, dans un temps où le plus grand
nombre allait encore à pied, voilà qu'il fallait se rendre jusqu'à
CADILLAC, "de l'autre côté de l'eau", en
empruntant un bac livré aux hasards des caprices de la GARONNE.
Ce
ne fut pas tellement bien perçu, d'autant que la nouvelle justice
se révéla bientôt tout aussi procédurière et tout aussi onéreuse
que l'ancienne.
Au
début de 1791, le Baron de LARROQUE-BUDOS disparut sans, laisser
d'adresse, mais on ne le sût pas tout de suite. En effet, de toute
tradition, la famille de LARROQUE au grand complet arrivait à BUDOS
pour les fêtes de Pâques, demeurait au Château pendant toute la
belle saison et ne rentrait sur BORDEAUX qu'à la fin Octobre, après
la fin des vendanges.
Or,
cette année-là, la date de Pâques fut particulièrement tardive,
le 24 Avril. Mais même à ce moment-là, l'absence du Baron au sein
de sa famille ne fut pas tellement remarquée. En bien d'autres
circonstances, son état d'officier dans l'armée royale l'avait déjà
tenu éloigné des siens et de BUDOS.
Certes,
il avait bien quitté l'armée au moment de son mariage en 1787,
mais en ces temps troublés, nombreux étaient ceux qui avaient
spontanément repris du service. Au début, il n'y avait donc rien
de réellement suspect dans son absence.
La
Baronne Catherine de MENOIRE de BEAUJEU, son épouse, surveilla la
rentrée des récoltes jusqu'aux vendanges comme à l'accoutumée,
puis regagna l'Hôtel de la famille, rue MARGAUX, à BORDEAUX, sans
que, de toute la saison, on ait revu le Baron, ni reçu de sa part
de quelconques nouvelles.
C'est
au cours de ces mois-là que les Budossais progressivement, commencèrent
à se poser des questions et prirent conscience de l'émigration
probable de leur Seigneur à l'étranger.
En
fait, cette émigration avait commencé très tôt. Le Comte
d'ARTOIS, frère de LOUIS XVI, et futur CHARLES X était parti dès
le 16 Juillet 1789, le surlendemain de la prise de la BASTILLE.
C'était
un prudent, celui-là ... Mais en fait, dans notre région, le plus
grand nombre des départs se situa au cours des six premiers mois de
1791. Le Baron d BUDOS, quant à lui, a dû partir au début de
l'année, la discrétion de ce départ ne nous permettant pas,
toutefois, d'en préciser davantage la date.
En
tous cas, c'est bien à la fin de 1791 que l'on vit se disperser le
personnel du Château tandis que la Baronne qui, elle, était bien
au courant du sort de son mari, emportait avec elle à BORDEAUX son
argenterie et quelques uns des meubles auxquels elle tenait le plus.
On
ne connut d'ailleurs ce discret transfert que quelques mois plus
tard. De ce jour là, les De LARROQUE ne devaient plus revenir à
BUDOS.
Entre
temps, la démarche du nouveau Maire avait été couronnée de succès.
Ce fut bien Charles Raymond LATAPY, prêtre constitutionnel, son
neveu, qui fut nommé comme nouveau Curé de BUDOS. Il y prit son
service le premier Janvier 1792, tandis que le vieux Curé DORAT décidait
de se retirer sur place chez l'un de ses propres neveux.
Né
à BUDOS en 1716, et donc âgé de bien près de 76 ans (ce qui, à
l'époque était déjà un très grand âge), il avait pratiquement
passé toute sa vie dans le village, sous la seule réserve, dans sa
jeunesse, du temps de ses études.
Il
informa officiellement la Municipalité de son installation le 25
Juin 1792, en demandant son inscription sur le registre de la Mairie
où elle se trouve d'ailleurs encore ....
Au
titre de ses ressources, il faisait état d'une pension annuelle de
500 Livres que venait de lui allouer le District de CADILLAC. On
voit bien par là que les relations entre l'Eglise, même réfractaire,
et l'Etat, n'étaient pas encore conflictuelles, mais cela n'allait
pas tarder.
La
retraite du ci-devant Curé DORAT n'allait être en effet ni longue,
ni paisible car, dès le 26 Août 1792, un Décret de l'Assemblée
Nationale décidait de rassembler tous les prêtres réfractaires de
la région dans la "Maison Commune" du Département
à BORDEAUX.
Par
ailleurs, même si l'on ne savait rien de sûr, il était devenu
maintenant bien évident aux yeux de tous que le Baron avait émigré.
Le District de CADILLAC invita donc la Municipalité de BUDOS à
prendre des mesures conservatoires afin que les biens mobiliers du
Château ne soient pillés ou détournés par quiconque avant qu'un
inventaire complet n'ait pu en être fait par l'Administration compétente.
Dans
sa séance du 17 Mai 1792, le Conseil Municipal constata que :
"
le Sieur LARROQUE, habitant de cette Paroisse (était) émigré ou
supposé l'être, attendu qu'il n'a pas reparu dans la Paroisse
depuis environ un an."
Mais
ne sachant trop quel dispositif mettre en place pour assurer cette
sauvegarde, le Conseil décida que :
"
le nommé Jean DUGOUA, Régisseur des biens dudit LARROQUE, ...
continuera ladite régie, ... ledit DUGOUA demeurera personnellement
garant et responsable de tout ce dont il est dépositaire ... (et)
s'il venait à se prêter à quelque (détournement) il (serait)
personnellement coupable de tout ce qui pourrait sortir de ses
mains".
En
d'autres termes, on laissait la gestion des biens du Château à
l'homme d'affaires qu'avait mis en place le ci-devant Seigneur.
Cette
disposition aurait pu être admissible si l'on avait pris la précaution
de procéder tout de suite à un premier inventaire en attendant
celui de l'Administration. Mais on ne le fit pas, du moins pas tout
de suite, si bien que cette décision était totalement inefficace.
Nous
ne savons pas si le District de CADILLAC accepta de s'en satisfaire
....
à suivre.....
Le webmixer aussi a des pannes d'idées.
Ma tête est vide. D'habitude
en ébullition, Ma tête est vide. En
ce moment, rien ne m'inspire. Ma tête est vide. Mon
esprit tout endormi, Ma tête est vide. Faut
pas s'affoler,
|
Brigitte FAURE. |
Aidez-le.......!
Club Informatique de PUJOLS sur CIRON
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Site: http://perso.wanadoo.fr/pujols-sur-ciron
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André COCHET
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