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Nouvelles de "Cironsite". Nouvelles du Club. Ciron Nature: Note. |
Natura 2000 - Ciron Nature Budos sous la Révolution. Vide-grenier. |
Note: Les textes en bleu-souligné donnent accès à des pages Web. Cliquer dessus. |
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Nouvelles de CIRONSITE. Vous pouvez trouver sur le site un nouveau texte: L'Imaginaire des Moulins. Par
M. Philippe BELLAN. |
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nouvelle: |
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Nouvelles du Club. ASSEMBLEE
GENERALE.
Vous
êtes convoqué à l'Assemblée générale ordinaire du Club
Projet de créer une Photothèque centrée sur la Vallée du Ciron. Le programme écrit par Christian Flages permettra la participation de tous à cette oeuvre commune et son utilisation par chacun pour gérer ses images personnelles. Et si
l'on voyait comment cela pourra fonctionner: Le
transfert vers la photothèque d'images ayant un intérêt
général s'effectuera par CD.RW ou disquette. La
photothèque réunira toutes ces images accompagnées des informations
de la fiche en pièce jointe.
Cette fiche doit être complétée des critères oubliés. C'est oeuvre de longue haleine,
elle suscite déjà quelques vocations. |
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Note
importante. |
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Ciron Nature. L’association Ciron Nature souhaite préciser à tous les
lecteurs des « Nouvelles de la Vallée
du Ciron » que les notes sur les réunions des
groupes de travail (eau, forêt et activités socio-économiques)
diffusées dans ce courrier ne sont en aucun cas des comptes-rendus
officiels de réunion. Le site Internet de l’association Ciron Nature vient d’être
remis à jour. Il est consultable à l’adresse suivante : http://cironnature.free.fr Les
prochaines réunions des GROUPES DE TRAVAIL porteront sur LA
DEFINITION DES OBJECTIFS DANS CHAQUE DOMAINE
Ces groupes de
travail doivent permettre de définir les enjeux majeurs propres au
Ciron ainsi que les objectifs de gestion à prévoir. Ils sont ouverts
à tous et à toutes.
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Il est bien évident que
ces notes ne peuvent en aucun cas impliquer l’association
Ciron Nature. |
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NATURA
2000 SUR LE CIRON. Réunion
d’étude sur les activités économiques par Ciron Nature. à
BOMMES le
MARDI 8 juillet 2003 Notes: Présence : Maires de Bommes, Balizac, Barsac et Lerm et
Musset/Conseiller général, représentants des chasseurs et pêcheurs,
du syndicat Intercommunal d’aménagement du Ciron. De l’avis général
l’application de la directive, NATURA 2000 devrait être
l’occasion de se réapproprier la protection de la vallée du Ciron
et de la conduire d’une manière raisonnée en permettant à tous
les acteurs économiques de continuer à y vivre en paix. Il est important de tenir compte
des réalités économiques existantes dans cette démarche de
protection. Nous apprenons que les « Produits
Chimiques de Ciron, entreprise de conditionnement installée à
l’emplacement de l’ancien moulin de Pernaud, devrait à terme, déménager
ses activités dangereuses sur un site voisin. Actuellement un plan de secours
capable de mobiliser les moyens mécaniques viticoles du secteur est
en place pour éviter la dispersion de nombreux contenants, vides ou
pleins, lors d’une inondation comme en 1980. Une conduite de gaz qui traverse le
Ciron à Bommes doit subir des travaux. Les piscicultures sont confrontées
au problème de la température de l’eau, en particulier l’été. Leur production en est réduite, cela peut aller
jusqu‘à une mortalité importante. La cause de cette élévation de température, de la baisse du niveau de l’eau et de son débit. Il se produit dans certains
endroits découverts, en plein soleil, sur des plans d’eau peu épais
un effet de loupe. Les étangs plus ou moins envasés sont ainsi
autant de zones à réchauffement. Les rejets de pisciculture sont, en
premier lieu, profitable au milieu par l’abondance des nourritures,
en second lieu ils permettent la prolifération d’espèces exotiques
au détriment des indigènes
soumises à un milieu de vie modifié. Ces entreprises font des efforts
pour réduire ces rejets, (récupération des poissons morts, par l’équarrissage).
Elles s’orientent vers l’élevage pour la pêche ou la sauvegarde
d’espèces (saumon). La qualité des eaux rejetées s’améliore. La rivière est alimentée en
partie par des sources résurgentes qui fournissent de l’eau fraîche
11/13°. Cette nappe a tendance à baisser de niveau, donc de débit…….. Sur les trente étangs établis
dans la Vallée au début du dernier siècle, il n’en reste que
quelques uns encore en eau (5 …. ?) Ceux-ci étaient vidés
tous les trois ans pour récolter les poissons et les entretenir. Dans
certaines régions ils étaient même cultivés une saison avant d’être
remis en eau. C’était alors une source de revenus. Les étangs actuels n’ont pas été
vidés depuis plus de quarante ans. Ils sont un danger pour la rivière
par la fermentation des vases. La vie des étangs est conditionnée
par le niveau de l’eau. L’étang de La FERRIERE en est un
exemple. Si rien n’est fait, il doit disparaître, celui de
Castelneau de Cernès connaîtra le même sort sous peu, il est
pratiquement sec. Il y a eu de gros efforts consentis
pour sauvegarder des installations de moulins. A ce sujet il est précisé que le
propriétaire d’un moulin est responsable d’accidents qui pourrait
se produire sur ses installations. Il est aussi cité un cas qui
pourrait être amusant s’il n’était pas aberrant. Dans un village, une station d’épuration
lagunaire desservant un lotissement depuis quinze ans ne correspond
plus aux normes. Les eaux de rejet, propres à 85/90 %, empruntent
un fossés ou ruisseau sur plusieurs centaines de mètres et,
sauf en saison de pluie, se perdent avant d’arriver au Ciron. Les
normes actuelles imposent la canalisation de cette eau pour la déverser
directement dans la rivière où elle se diluera. Paradoxe de l’assainissement général,
les eaux usées des villages de la vallée qui dans leur immense
majorité n’arrivent jamais à la rivière, ou alors par un
cheminement souterrain de plusieurs années avec tous les filtres
utiles, arriveront directement à la rivière avec leurs 10/15% de résidus…… !
et canaliserons des sommes importantes. Le lambda de service en reste
pantois. Les germes contenus dans ces eaux
sont détruits par l’action de l’oxygène et des rayons ultras
violets, le Ciron coule généralement à l’ombre… ! Le Conseil Général qui s’est
octroyé un droit de préemption sur les parcelles au bord du Ciron
n’a pas fait connaître ses projets. On peut douter de l’efficacité
d’un tel procédé qui ampute de droit de propriété sans
contrepartie et sans bénéfice pour le milieu et la Société puisque
les coûts de gestion seront sans commune mesure avec les revenus
possibles. Il semble à l’évidence que le
rapport d’objectif, s’il fait l’état des lieux, doit aussi déterminer
ce qui envisageable, possible ou souhaitable. Les projets du conseil Général
devraient être intégrés à ce rapport puisqu’ils risquent d’en
modifier les données. Ce Rapport d’objectif devrait
normalement conduire à la mise en place d’un SAGE…. ! (Schéma
d’aménagement et de gestion de l’eau) Le syndicat intercommunal, dont
c’est la mission, pourrait étudier et mettre en œuvre les aménagements
projetés en s’inspirant des conclusions de ce rapport. Handicap… il ne regroupe pas l’ensemble des communes
riveraines. Les échanges entre les élus présents sont aussi
nettement plus vifs et tranchés que ceux que nous avions l’habitude
d’entendre au cours de ces trois réunions. Il semble donc qu’une Association
de riverains, propriétaires, utilisateurs, amoureux de la Vallée,
a sa place dans cette évolution, comme creuset de réflexion,
recherche de consensus, propositions, vigilance et prise en compte de
ce concept de propriété collective, aux reflets identitaires. Ciron Nature est la structure la
mieux adaptée à cette mission pour peu que ses Adhérents soient
conscients qu’ils doivent poursuivre leur action. Après l’étude
il y aura la prise de décisions et leur application. S’il ne sont
plus présents, les décisions seront prises par d’autres sans leurs
avis et ce Rapport d’objectif sera comme nombre de rapports, lettre
morte. C’est dès maintenant qu’il
faut y penser. Que dont-t-on faire de la rivière ?
A l’automne ce sera le moment des
propositions au vu des constatations, des souhaits, des intérêts. Un souhait, les inventaires des espèces
vivant dans la vallée devraient être joints en annexe à ce rapport
pour en montrer la diversité. Alexis DUCOUSSO a réalisé des
recherches sur les oiseaux, les reptiles, les mammifères etc…,
Bertrand Tauzin à réalisé un herbier de plus de 350 plantes répertoriées
à Pujols, dont certaines très rares. (Disponible sur CD, 10 €.) Il
est aussi
souhaité la réalisation d’un topo-guide de bonne conduite à
diffuser dans toute la vallée et ses abords concernant sa sauvegarde.
Ne pas effrayer les animaux sauvages, attention au feu, ne pas jeter
à la rivière etc….. André
Cochet Ciron Nature
6 parvis des Chartrons. 33075 Bordeaux Cedex Pour s'informer sur Natura 2000: www.environnement.gouv.fr puis choisir Nature et paysage et Natura 2000. |
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En |
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BUDOS sous la Révolution.
(
4ème Partie ) Nous
sommes à la mi-1792. Au début de l'été, le Gouvernement avait décidé de célébrer solennellement l'anniversaire du 14 Juillet 1789. Il fut convenu que dans chaque Chef Lieu de District (nous dirions de Canton) se réuniraient des Délégués désignés par les Communes, à raison de deux par centaine d'hommes, afin de renouveler le "Serment Fédératif" à la Nation.
BUDOS dépendait alors du District de CADILLAC, ce qui n'allait pas sans inconvénient car la traversée de la GARONNE se faisait par un bac souvent soumis aux caprices du courant de la Rivière ( le pont ne viendra que 87 ans plus tard ... ). Certes, ce rattachement ne dura pas, tant la situation était incommode, mais pour lors, c'était bien à CADILLAC qu'il fallait envoyer les Délégués Budossais. Mais tout d'abord, il fallait les désigner. La chose se fit démocratiquement ainsi que l'on avait toujours pris, depuis des siècles, toutes les décisions importantes concernant la vie du Village. Le 8 Juillet 1792, la Municipalité convoqua la Compagnie Communale de la Garde Nationale forte d'environ 300 hommes. On procéda à l'élection de six Députés. C'est ainsi que furent désignés Jean LAGEYRE, Jean SOUBES, Jean BRUN, Arnaud BATAILLEY et Pierre BLANCARD ( on notera pour ce dernier qu'il n'était déjà plus trop bien vu de s'appeler SAINT BLANCARD, d'où cette laïcisation insolite de son nom),
"auxquels
les Citoyens de la Commune de BUDOS ont donné leur confiance pour les
représenter dans la Ville de CADILLAC ... le quatorze du présent
mois, jour à jamais mémorable." Nous avons vu, dans le précédent épisode qu'un Décret de l'Assemblée Nationale du 26 Août 1792 avait enjoint à tous les prêtres réfractaires de se rassembler à BORDEAUX dans la Maison Commune du Département. Or, il y avait à BUDOS deux prêtres insermentés, le ci-devant Curé DORAT que nous connaissons déjà et que nous retrouverons bientôt au sein de maintes péripéties, et le Curé Etienne SAINT BLANCARD, ci-devant Curé de BAIGNEAUX et MARTIGNAC, près de TARGON. Il était né à BUDOS dans une très ancienne famille locale le 22 Février 1735. Il avait donc un peu plus de 57 ans. Dans sa jeunesse, il avait été vicaire du ci-devant Curé DORAT, à BUDOS, avant d'être lui-même promu Curé et de poursuivre sa carrière en BENAUGE. Evincé de sa cure pour n'avoir pas voulu prêter le serment, il ne souhaitait rien tant que de revenir dans sa famille. Mais très vite en quelques semaines, la pression se fit très forte pour contraindre ces deux prêtres à rejoindre BORDEAUX. Le
21 Septembre 1792, l'Abbé SAINT BLANCARD tenta une démarche en se présentant
à la Municipalité de BUDOS en lui faisant part de son intention de
se retirer : "dans
le lieu de sa naissance, auprès de ses plus proches parents..." et il invoquait pour cela ses nombreuses infirmités. Le Conseil demanda qu'il fut procédé à une expertise médicale qui fut confiée au Sieur LAFARGE, médecin au Bourg de BARSAC. Ses dires ayant été confirmés, il reçut une autorisation de résidence provisoire et s'installa à MEDOUC. Il allait également bientôt connaître quelques tribulations bien désagréables. Le ci-devant Curé DORAT aurait bien voulu, lui aussi, rester à BUDOS auprès de son neveu; mais la pression, avons-nous dit, était devenue trop forte, et le 24 Septembre, résigné, il se présenta à son tour à la Municipalité qui lui délivra le sauf conduit nécessaire pour se rendre à BORDEAUX. Il
nous est alors présenté comme un homme âgé de 76 ans et 6 mois,
mesurant 5 pieds 1 pouce (environ 1m,65) "au
visage plein et un peu coloré et les yeux bleus, petits et saillants, le cheveu et (les) sourcils blancs
et le front assez gros". effectuant cette démarche, le ci-devant Curé DORAT faisait un geste de bonne volonté, donnant à penser qu'il préparait un prochain départ. Il n'en était rien. Il espérait encore se soustraire à cette obligation. Pensant, à juste titre qu'il avait peu de chances d'obtenir un sursis des autorités Municipales locales, il écrivit directement au Département à BORDEAUX pour tenter de convaincre la Haute Administration des faiblesses de son âge et d'en tirer les conséquences en le laissant demeurer sur place. Cette demande fut aussitôt renvoyée pour avis de BORDEAUX au District de CADILLAC, et de là à la Municipalité de BUDOS afin de recueillir ses observations. Une nouvelle administration se mettait tout juste en place, et déjà, elle s'inventait des cheminements directement inspirés du jeu de la patate chaude. Au
terme de ce retour à la case Départ, , les Officiers Municipaux de
BUDOS (autrement dit les Conseillers), se réunirent le 19 Octobre
1792 pour décider de leur réponse. Elle fut négative : "Considérant que ledit DORAT avait déjà demandé un congé pour obéir à la Loi du 26 Août dernier et qu'il avait fait semblant d'y obéir et que son séjour prolongé depuis cette époque est une contravention manifeste à la disposition de cette Loi, déclarent que ses opinions politiques, ses liaisons avec des hommes suspects rendent un plus long séjour dans la paroisse funeste dans ses conséquences par les murmures qu'il y cause et qu'il est prudent de faire cesser " Surpris en flagrant délit d'opinion, le ci-devant Curé n'avait plus aucune chance d'obtenir sa dérogation. Il lui fallut donc rejoindre BORDEAUX sans plus attendre. Mais il était obstiné; il l'avait bien montré tout au long de son ministère à BUDOS. Après quelques semaines passées au centre de rétention administrative du Département, il obtint un congé pour revenir passer le Jour de l'An dans sa famille. Entre temps, le Citoyen LATAPIE, Procureur de la Commune (le Maire, en d'autres termes), prenait peu à peu conscience que sa fonction devenait de plus en plus politique, et surtout, à l'occasion, de plus en plus dangereuse pour qui ne s'engagerait pas résolument dans l'escalade de la dynamique révolutionnaire. Il était certes tout à fait ouvert aux idées nouvelles, mais répugnait nettement aux excès et aux violences, dans un temps où il allait devenir difficile de ne pas y souscrire. Avec l'arrestation de LOUIS XVI et les massacres de Septembre 1792, les choses allaient beaucoup plus loin qu'il ne l'avait envisagé au moment où il avait accepté la charge de conduire la Municipalité. Dès
lors, tout au long de l'automne, il n'eût plus qu'une idée en tête,
se démettre de cette charge et se retirer dans le calme de sa
retraite. C'est ce qu'il se résolut à faire, très officiellement le
21 Décembre, en déclarant devant la Municipalité que : "lorsqu'il
avait accepté l'honorable fonction de Procureur de la Commune, son zèle
luy avoit d'abord caché tous les détails (de cette mission), mais
que s'apercevant de plus en plus que cette place exige une
surveillance très active et (une disponibilité) qui ne s'accordent
pas avec son caractère pacifique. Considérant
d'ailleurs que beaucoup d'objets echapperoient malgrè luy à sa
surveillance et pèseroient sur sa responsabilité, il déclare ....
qu'il se démet de ladite place de Procureur de la Commune, et prie
les citoyens de la présente Commune de vouloir procéder à son
remplacement; promettant néanmoins d'en remplir provisoirement les
fonctions jusqu'à ce que la Commune y ait pourvu." En un mot comme en cent, le Maire de BUDOS se sentait dépassé par les évènements et n'hésitait pas à le reconnaître publiquement. Et voilà que sur ces entrefaites, le ci-devant Curé DORAT reparaît à BUDOS, et de surcroît, Oh ! scandale ! reparaît vêtu d'une soutane ... Les tenants et les aboutissants de cette nouvelle affaire seront relatés, entre autres choses, dans le prochain épisode de cette histoire ...
( à suivre ) |
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VIDE
GRENIER DE LA FETE DE LA SAINT PEY.
Merci
de nous avoir aidés. Afin
de pouvoir répéter cette opération l’an prochain, dès maintenant
nous récupérons tout ce que vous voudrez bien nous donner: livres,
jouets, bibelots, vaisselle, meubles, disques, linge, vêtements,
outillage, matèriels divers, etc…. au
05 56 76 61 98
Christian FLAGES, président du club, Encore MERCI. |
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Club Informatique de PUJOLS sur CIRON
Foyer Rural 33210 PUJOLS sur CIRON Le
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