Sommaire: | Nouvelles de "Vallée du Ciron". Nouvelles du Club. Nuit du patrimoine à Barsac. |
Budos sous la Révolution. Vide-grenier. |
Note: Les textes en bleu-souligné donnent accès à des pages Web. Cliquer dessus. |
C'est pas gai. Cela finira bien par s'arranger. | ||||
Nouvelles de Vallée du Ciron. Notre site vallee-du-ciron.com vient de connaître une
mésaventure. Le premier a coupé l'accès mais renâcle à transférer le nom de domaine chez le second, ce qui devrait se faire à la vitesse d'Internet. Pour accéder au site voici l'adresse actuelle: vallee du ciron. | ||||
Le concours du jeune Informaticien très passionné est toujours espéré. | ||||
Nouvelles du Club. Compte-rendu de l'assemblée générale compte
rendu du 9 septembre 2003
Ouverture de la séance 18 h
30 I
Le Bilan d'activité
présenté par Christian Flages regroupera trois points essentiels : 1°- les Écoles : C.Flages insistera sur le fait
qu'à l'origine, le club informatique fut créé pour les écoles et précise
que cette volonté d'aide et de formation persiste dans l'esprit des
fondateurs du club. Il regrettera l'absence des enseignants des écoles
concernées à cette assemblée. Il notera également la vétusté du
matériel informatique de l'École de Bommes. 2°- les Adultes : C. Flages évoquera la saison 2002/2003
comme une année en « demi-teinte »
compte-tenu les défections successives de participants n'ayant pas (semble-t-il) trouvé les cours
assez proches de leurs préoccupations et projets informatiques personnels.
Il suggère d'affiner l'organisation même des cours prochains et d'établir
un véritable programme pour 2003/2004. Il notera également l'achat d'un
projecteur très utile pour le contenu pédagogique des cours
informatiques. Il précisera enfin que cette année, le
Club a du faire face à une attaque de virus importante qui a
« mangé » une partie importante des cours, ainsi que le vol de
matériel dont a été victime le Club. 3° - les Associations : Le président C. Flages rappellera les
diverses participations du Club au Téléthon 2003, à la journée Internet,
ainsi que l'animation au repas des seniors et la présence du Club lors de
la fête de la St PEY. Lors de cette fête, il notera une forte
participation au stand du Club Informatique qui avait pour actions : la
présentation du Club, du CD, et l'appel de fonds lors de la vente d'objets
au vide -grenier. Il remerciera à cet effet les efforts
de C. de Los Angeles et de son équipe. Le bilan moral
sera approuvé à l'unanimité de l'assemblée. II
Le Bilan financier présenté par André
Cochet, trésorier du Club : A. Cochet notera que le nombre de
cotisants pour la saison 2002/2003 ( l'exercice va du 1er septembre
au 31 août ) reste identique à
celui de la saison précédente, à savoir : 37. Il précisera que le bilan financier est disponible au sein du Club
pour qui souhaiterait de plus amples détails. Il détaillera les recettes et dépenses de la saison, et rappellera
l'hébergement gratuit du Club dans les locaux accordés par la mairie de
Pujols-sur-Ciron. André Cochet précisera enfin que le
solde 2002/2003 s'établit à 1689 €uros, et que la volonté du Club
n'est pas de « faire de l'argent et de capitaliser, mais bien d'utiliser
les cotisations pour améliorer les conditions de vie du Club par l'achat
de matériel performant et d'actions profitables à tous ses
membres » On notera également l'achat de deux PC & imprimantes (1249 €)
et celui d'une imprimante laser couleur (816€) Le prix des cotisations 2003/2004 reste inchangé : 35 € par
personne et 46€ pour un couple pour l'année. Le bilan financier est approuvé à l'unanimité des
participants. III
Élection au bureau du conseil
d'administration du Club : Patrice Fabregat, membre du Club est proposé comme membre du bureau
ayant notamment fonction de trésorier adjoint. IV
Projets 2003/2004 : C. Flages et André Cochet présenteront les grandes lignes des
projets pour la saison qui s'ouvre : 1.loto le 23 octobre 2003, 2.soirée théâtre le 25
octobre 2003, 3.journée Internet en mars
2004, 4.création d'une
photothèque. Christian Flages insistera sur la nature « des avancées théoriques sur
Internet » et le contenu pédagogique des cours fournis aux élèves
pour la saison 2003/2004. Il souhaite également « qu'une planification précise soit
établie jusqu'à Noël 2003
concernant les cours adultes afin de moins se disperser en établissant sur
les deux heures de cours une partie théorique non négligeable avant de
passer à l'aspect pratique sur les postes de travail»
Les heures de cours pour 2003/2004 seront : ►le mardi de 18 h 30 à 20 h 30,
►le mercredi de 20 heures à 22
heures,
►le samedi de 17 h à 19 heures. Avant de passer au côté festif de la
réunion ( chacun avait
apporté de quoi composer un véritable buffet froid), le Président demandera que chacun
réfléchisse sur la future organisation de la photothèque qui reste le projet principal pour 2004
et qui demandera beaucoup de travail et d'investissement de la
part des membres du Club. Ensuite, un diaporama photos présenté par Pierre Chaligné sur les
récentes sorties du Comité de Jumelage en Espagne illustrera une des
possibilités du logiciel qui servira à constituer la photothèque. Un projet de mascotte du Club (
un vison, celui du
Ciron) est également
proposé. Il est également envisagé la fourniture de tables informatiques
afin de remplacer les tables actuelles et d’avoir ainsi un matériel plus
adapté à notre type d’activité. ► Fin de l'assemblée vers 20 heures 30. Patrice Fabregat. 42 participants, dont le Maire et un adjoint, | ||||
Joli programme pour visiter ce village. | ||||
Nuit du patrimoine. Patrimoine spirituel. à Barsac.
Passe-rue: fifres et cornemuses landais. 20 h 45 Marie Thérèse Charlotte de Lamourous et l'Ordre
de la Miséricorde. Château Suau. Les esprits de la nuit par les enfants des écoles.
(Lutins) Rue du 11 novembre. Chant des tonneliers. Eglise Saint Vincent. L'Ave Maria, carillon. Maurice Rouleux, organiste. Le presbytère. L'Abbé Despax, un émailleur girondin. Maryse
Lopez, violoniste soliste, accompagnée de Monique Arnaud. Château Nairac. Chansonnette sur le château Nairac. Le lavoir. Le lavoir et la société des femmes, évocation de la vie du
lavoir. Halle et mairie. Histoire du centre bourg Mariage à trois, saynette. Parc de Montalivet. Barsac Antique. Final. Chorale
et accordéon par l'école de musique de Barsac. Vin chaud
par l'Association des commerçants et l'Association Détente et
Loisirs. | ||||
Bonne soirée. | ||||
BUDOS sous la Révolution.
( 5ème Partie
) Dans notre dernière
chronique, nous avions vu que, pour avoir refusé de prêter le serment à la
constitution civile du clergé, le vieux Curé DORAT avait été évincé de la
Paroisse de BUDOS au profit de Mr. LATAPIE, prêtre constitutionnel et
neveu du Maire. Il avait dû finalement
prendre le chemin de BORDEAUX pour y être interné. Ayant obtenu une
permission exceptionnelle, il avait pu revenir à BUDOS dans les tous
derniers jours de 1792. Il n'y avait pas une
heure qu'il était de retour lorsque le Curé LATAPIE l'aperçut sur le Bourg
de BUDOS, revêtu d'une soutane. Le port de la soutane étant interdit aux
prêtres "non jureurs", son sang ne fit qu'un tour. Dans une réaction fort
peu évangélique, il se précipita tout aussitôt auprès de la Municipalité
pour dénoncer le coupable comme perturbateur de l'ordre public. La réaction fut
rapide. Dans un Avertissement du 29 Décembre, signifié au ci-devant Curé
DORAT au matin du premier Janvier 1793, on lui enjoignait de quitter BUDOS
au plus vite et de regagner BORDEAUX. Le vieux Curé est aux
cent coups ! Dans une longue lettre datée du 3 Janvier, adressée au " Très
respectable Citoyen" Maire de BUDOS. Il se défend de toute intention
malicieuse : "La seule raison qui
m'obligeait à prendre cette soutane d'été, très légère, était de marcher
plus aisément pour aller visiter mes bois qui sont très éloignés du Bourg
où j'habite, et que mon habit de voyage, qui est très pesant était tout
mouillé depuis mon voyage de BORDEAUX que j'avais fait avec un très
horrible temps, et qu'ayant d'ailleurs fait porter tous mes habits à
BORDEAUX où je dois (désormais) habiter continuellement; je ne pouvais en
prendre d'autres.." Il y a probablement
beaucoup de vrai dans tout cela. Il est par exemple exact qu'en ces jours
là il avait fait un très mauvais temps, et la pluie, en ces premiers jours
de Janvier continuait à tomber sans désemparer. Il est non moins exact
que le Curé DORAT, pendant son long séjour à BUDOS avait acheté des
parcelles de bois dont une partie se situait au-delà de PAULIN. Mais il se
pourrait bien aussi que cette affaire de soutane n'ait constitué qu'un
simple prétexte. Il semble en effet que
dès son retour à BUDOS, le ci-devant Curé DORAT y ait été accueilli par
ses anciens paroissiens, avec des signes d'amitié qui auraient beaucoup
déplu au nouveau Curé. Ce ne serait pas
tellement étonnant. Il y avait alors à BUDOS quelques jeunes enfants dont
le Curé DORAT avait baptisé les Grands-Pères .... Au fil de deux
générations successives, bien des liens s'étaient noués, des liens aussi
bien faits de complicités souriantes que de chamailleries
occasionnelles A BUDOS, en dépit de
tous les conflits passés, Me Jacques DORAT restait "le " Curé, et Mr.
LATAPIE, "venu d'ailleurs", depuis moins d'un an, n'avait pas
encore fait réellement sa place au soleil dans le village. D'autant que
son comportement personnel n'était probablement pas exempt de critiques,
quelques incidents ultérieurs en rapporteront la preuve.
Ainsi donc, l'accueil
fait au ci-devant Curé DORAT peut bien avoir eu plus de poids dans cet
incident que sa modeste affaire de soutane. Malade, il se déclara
néanmoins prêt à rejoindre BORDEAUX dès que sa santé le lui permettrait;
c'est d'ailleurs ce qu'il fit. Mais au lieu de se rétablir, il fut bientôt
saisi de fièvre et mourut peu après à l'hôpital. Il avait alors 77
ans. On était pour lors
dans une période particulièrement dramatique de la Révolution. Le 21
Janvier 1793, on exécutait LOUIS XVI. C'est le moment,
plutôt mal venu, que choisit la ci-devant Baronne Delphine de BRASSIER,
mère du Seigneur émigré, pour se manifester. Elle n'avait pas quitté
BORDEAUX où elle habitait toujours rue MARGAUX. Les biens des parents
d'émigrés n'avaient pas encore été mis sous séquestre. Cela allait bientôt
venir, mais seulement à la fin de la même année, avec le Décret du 17
Frimaire An II (7 Décembre 1793). Pour l'instant, il lui était donc encore
possible de faire valoir les droits de ses petites-filles sur les
propriétés de BUDOS. La situation des
ci-devant Seigneurs de BUDOS avait en effet beaucoup évolué au fil des
derniers mois. On se souvient que Charles François Arnaud De LAROQUE
BUDOS, fils de la Baronne de BRASSIER avait épousé Catherine De MENOIRE en
1787, et qu'ils avaient eu une petite Catherine Delphine née au Château de
BUDOS en Juillet 1789. Depuis lors, ils
avaient eu une autre fille, née à BORDEAUX, et la jeune mère était morte
peu après, peut être des suites d'un accouchement difficile. Le père ayant
émigré au début de 1791, la Baronne de BRASSIER était restée seule à
BORDEAUX, élevant ses deux petites-filles orphelines en très bas âge. Nous n'entrerons
évidemment pas dans le détail juridique fort complexe de la pétition que
formula la Baronne. Nous ne retiendrons que sa démarche en date du 2
Janvier 1793, présentée aux autorités du Département; démarche qui, via le
District de CADILLAC, parvint pour avis à la Municipalité de BUDOS le 24
Janvier. Le Conseil Municipal
en délibéra longuement afin de décider s'il y avait lieu ou non de lever
une partie du séquestre établi sur les biens du Château pour permettre à
la vieille Baronne d'élever ses petites-filles. Le moment était on ne
peut plus mal choisi. On venait tout juste d'apprendre l'exécution du Roi,
et l'opinion locale était surchauffée. La réponse fut évidemment négative
en s'appuyant sur de nombreux arguments parmi lesquels nous en retiendrons
deux. Tout d'abord, peu de
temps avant sa mort, la jeune Baronne de MENOIRE avait fait enlever les
vins entreposés dans les chais du Château, et les avait fait transporter
en lieu sûr à BORDEAUX; et cela manifestement, la Municipalité ne l'avait
pas apprécié: " Considérant que ...
ladite MENOIRE habitante chez sa Belle-Mère a fait porter dans ses chais
de BORDEAUX, depuis l'émigration de son mari, plus de cent tonneaux de vin
vieux provenant des récoltes de BUDOS et de LANDIRAS des années
précédentes ainsi que tous les vins de la récolte de 1791 ... dans le
courant de l'année dernière 1792 et que ce produit, calculé sur le prix du
vin vieux à cette époque, forme des sommes considérables qui n'ont pu être
consommées par une femme mourante qui n'avait que deux filles au
berceau...." Et par ailleurs, le
Conseil n'a pas davantage accepté que les objets mobiliers précieux aient
quitté le Château : "Considérant que la
veuve Delphine BRASSIER a dû encore trouver à la mort de sa Belle-Fille
toute l'argenterie, linge, meubles et autres effets précieux qui ont été
furtivement enlevés dans le ci-devant Château de BUDOS et qui pourvoiront
abondamment au prétendu dédommagement qu'elle réclame..." Enfin, et pour montrer
qu'à BUDOS on avait bien assimilé le nouveau discours révolutionnaire, le
Conseil Municipal s'exprima fortement dans une diatribe que n'aurait
certainement désavoué aucun leader de la Convention Nationale : " toutes ces pétitions
ne tendent qu'à arracher des mains de la Nation des sommes considérables
pour grossir d'autant plus les moyens d'alimenter la rage des ennemis du
Bien Publie qui n'ont déserté leur Patrie que pour revenir avec plus
d'audace plonger le poignard dans le sein des amis de la Liberté." Il semble bien que le
repli total de la famille De LAROQUE sur BORDEAUX ait été très mal vécu à
BUDOS. A la différence de ce qui avait pu se produire en d'autres lieux,
les relations entre les Budossais et les De LAROQUE n'avaient jamais été
conflictuelles. Certes, au début du
siècle, un procès au sujet de l'exploitation de la lande les avait opposés
à un Baron un peu trop jeune et trop sûr de lui , mais ils avaient gagné
ce procès et le Baron s'était fait une raison. Deux générations
étaient passées là-dessus. Depuis lors, les uns et les autres avaient vécu
en bons termes. Bien que nous n'en ayons pas de preuves formelles, il se
peut bien que le fait de n'avoir plus reparu dans le village depuis le
début de la Révolution, et le fait, aussi, d'avoir déménagé de BUDOS sur
BORDEAUX tout ce qui pouvait l'être, aient été vécus comme une sorte
d'abandon et de désengagement. Car il ne faut pas
oublier que sous une forme ou sous une autre, ils étaient nombreux les
Budossais qui vivaient du Château. Il n'est pas impossible que ce repli
des De LAROQUE ait été ressenti comme nous ressentirions de nos jours la
fermeture d'une usine ou d'une importante activité communale.
C'est peut-être pour
cela que les Budossais ont si aisément envisagé plus tard de démolir le
Château que bien d'autres Communes, ailleurs, à la même époque, et dans
des circonstances identiques, ont su plus ou moins préserver. D'autres
rebondissements nous attendent dans les prochains épisodes ...
( à suivre ) | ||||
On est pas riche, il faut faire feu de tout bois. | ||||
Vide Grenier de la fête de la St
PEY.
au 05
56 76 61 98
Christian FLAGES, président du club, | ||||
Club Informatique de PUJOLS sur
CIRON Foyer Rural 33210 PUJOLS
sur CIRON Le
webmixer |