NOUVELLES
de la
Vallée du CIRON. |
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Mustel | Les visons, mascottes de la Vallée du Ciron. | Mustelle |
Sommaire: | Nouvelles
de "Vallée du Ciron". L'Asso, "Savoir Faire d'Aquitaine" . Calendrier des messes en Langonnais |
Budos
sous la Révolution. Vide-grenier. |
Note: Les textes en bleu-souligné donnent accès à des pages Web. Cliquer dessus. |
Ouf.... c'est reparti.. |
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Nouvelles
de Vallée
du Ciron. Il est enfin remis en ordre notre site Vallee-du-ciron.com. Il est de nouveau opérationnel et nous l'espérons sera plus facilement accessible par les moteurs de recherche. Nous vous demandons une petite minute d'attention pour cliquer sur : Vallee-du-ciron.com et l'ajouter à vos favoris après avoir supprimer les adresses antérieures. Autre bonne nouvelle, la mise sur Cironsite d'une page Web sur la Belette. Le plus petit carnivore de notre environnement et partant si discret. Avant l'introduction du chat domestique, au moyen âge, elle était présente dans les maisons pour faire la chasse aux souris. Nous n'avons pas gagné au change vu l'ardeur de nos chats plus friands de pâtée que de souris. Autre nouvelle, celle-là moins heureuse, nous avons essayé de lancer un groupe de discussions par le courrier électronique.. Vous avez donc reçu une invitation à vous y inscrire. Ceux qui ont essayé n'ont pas pu s'abonner. Un de nos abonné, plus dégourdi, nous a communiqué la méthode. C'est
très simple, je n'ai fait que suivre les instructions présentes
sur le site wanadoo. On ne saurait tout voir. A vous de jouer. Cette initiative est destinée à permettre des échanges, sur ce grand sujet de la Vallée du Ciron, sur les projets du Club et tout autre sujet, sauf ceux qui pourraient susciter des polémiques, en cas de dérapage un modérateur sévira. |
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Une affaire en marche. |
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Les "Savoir Faire d'Aquitaine".
Découverte
des
"Savoir faire d'Aquitaine". Dernièrement
nous avons eu connaissance de l'existence d'une Association
crée au cours de l'Année 2002 et dont l'action et les objectifs
nous ont semblé très proches des projets du Club sur la Vallée du
Ciron. "Savoir
faire d'Aquitaine". Voici son objet : L'Association
se veut être l'observatoire de l'identité de l'Aquitaine par la
recherche et la valorisation de ses "savoir faire." Ce projet a reçu un accueil très intéressé tant auprès des collectivités territoriales que de la société civile. L'Association compte déjà plus de 80 Adhérents parmi lesquels de nombreux décideurs, administratifs ou économiques, des journalistes, écrivains, professionnels de la communication etc....
Le
problème de l’identité et des identités de l’Aquitaine dépasse
le cadre administratif voire économique et touche bien sûr au
culturel. Hormis le fond de langue d'oc, avec ses variantes multiples, il ne semble pas que cette Région ait un fond commun sur lequel bâtir une identité, une image valorisante acceptée par tous les Aquitains.
En voyage, pour se situer, nous habitons au-dessus ou au-dessous de Bordeaux. Un jour peut-être nous dirons tout naturellement, nous sommes d'Aquitaine, comme d'autres disent, nous habitons la Bretagne ou l'Alsace. L'action des "Savoir faire d'Aquitaine" va dans ce sens, elle mérite que l'on s'y intéresse et le cas échéant, que l'on y participe parce que dans notre société actuelle qui se mondialise, nous avons besoin de nous situer. C'est ce que l'on pourrait appeler une recherche d'identité. Cette
action, depuis la fondation s'est développée et se développe par: ·
La participation à
des manifestations: Expositions, Université de la communication
d'Hourtin, débats divers, etc… ·
Le soutien à la création de films sur la vie en Aquitaine. ·
La recherche sur l'Aquitaine vue d'ailleurs. Comment
est-elle perçue ? ·
L'aide à l'édition d'ouvrages traitant de sujets
typiquement Aquitains. ·
La
recherche de sujets de films, d'émissions télé, d'ouvrages. Les
Savoir-Faire d’Aquitaine sont effectivement un laboratoire d’idées. ·
La
définition de nouveaux projets et la recherche des moyens de leur réalisation
ainsi que l’établissement de partenariats avec d’autres groupes
et associations. Sur
ce dernier point, il y a un projet qui nous intéresse beaucoup,
nous amoureux de la Vallée du Ciron, c'est la recherche du point géographique
central de l'Aquitaine. Point qui doit matérialiser un centre et
autour duquel devrait être organisé des manifestations de
rassemblement. Ceci
nous intéresse d'autant plus qu'il se situe chez nous, dans notre
Vallée, à Soubiran, commune d'Escaudes, à la limite avec Bernos
Baulac et Lucmau. Incontournable
cette Vallée du Ciron puisque c'est dans cette Vallée, à quelques
centaines de mètres de la rivière, que se situe le point central
de l'Aquitaine déterminé par l'IGN, avec comme cerise sur le gâteau,
que ce point doit se situer pratiquement au mitan du cours de la
rivière. Deux
points centraux qui cohabitent en voisins voilà qui est peu fréquent
et cocasse. Encore que…, cette dernière information doit être
prise avec beaucoup de prudence, les méandres de la rivière
pourraient bien nous jouer quelques tours en ses détours ombragés.
Si
quelqu'un pouvait solliciter l'IGN ou toute autre source de
connaissance, avec quelque chance de succès, pour lever cette
incertitude je serai rassuré. Le Club informatique avec ses faibles moyens:
désire s'impliquer dans cette démarche sachant toutefois que dans cet aréopage d'éminentes personnalités il devra être aussi efficace et discret que notre amie la Belette. André
COCHET. Pour
adhérer, voici
les coordonnées de l'Association. Les
"Savoir
faire d'Aquitaine". Petite
Tour 2000 1
Terrasse Front du Médoc. 33076
BORDEAUX Tel:
05 57 57 03 77 |
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BUDOS sous la Révolution.
(
6ème Partie ) Nous
sommes au début du printemps de 1793. Nous avons vu que LOUIS XVI a
été guillotiné le 21 Janvier précédent; nous sommes donc là au
coeur de la Révolution. Le
Citoyen LATAPIE, Maire de la Commune avait démissionné le 21 Décembre
1792, tout en acceptant d'assurer l'intérim de sa fonction jusqu'à
la désignation de son successeur. Mais
l'effervescence des derniers mois, tout spécialement depuis l'exécution
du Roi, constituait pour lui une dérive qu'il ne maîtrisait plus.
Comment tout cela allait-il se terminer ? Et
il ne devait pas être le seul à se poser la question car, en dépit
des fortes paroles républicaines que nous avons entendu prononcer
à la fin de l'épisode précédent, en dépit des prises de
position fermement civiques que pouvait prendre les uns et les
autres, force est de constater qu'aucun candidat ne s'était
manifesté pour briguer la succession du Maire. Or,
le Citoyen LATAPIE en avait maintenant assez. Le 29 Mars 1793, il va
solennellement confirmer sa décision, et, cette fois-ci, va bien se
garder de proposer d'assurer le moindre intérim : "
Je soussigné déclare avoir été nommé par la Commune de BUDOS
assemblée dans l'église de la susdite paroisse le Dimanche après
la St. MARTIIN de l'année 1790 à la place de Maire que j'ai occupée
jusqu'à ce jour. Mon
âge et mes infirmités m'empêchent de pouvoir remplir les devoirs
qu'exige cette place. J'ai prié les Citoyens Officiers Municipaux
et les habitants qui forment la susdite Commune d'accepter ma démission."
La
situation du Citoyen LATAPIE est assez classique et se retrouve à
cette époque là en d'autres Communes rurales. Pourquoi
l'avait-on élu Maire ? Essentiellement
parce qu'il savait lire et écrire et qu'il
était l'un des plus riches propriétaires
du village. Les
Assemblées révolutionnaires
successives, et tout autant les Départements, et même les
Districts, ont légiféré
en toutes matières et réglementé toutes choses à flot continu
pendant des années. Les
Municipalités étaient littéralement submergées de
documents écrits de toutes sortes. Il arrivait alors en un
mois à BUDOS autant de directives que l'on en recevait autrefois en
dix ans d'administration royale ... Et ceux qui étaient capables de
les lire n'étaient pas tellement nombreux, disons pas tout à fait
dix pour cent de la
population masculine. C'est
ainsi que, tout naturellement, ce sont les Notables de l'Ancien Régime
(Notaires, Magistrats, Officiers de Santé, gros propriétaires,
etc...) qui furent élus responsables des affaires
municipales. La
Révolution, en ses débuts, et pendant pas mal de temps, a été
conduite par les bourgeois locaux et non point par le peuple des
paysans. Par
la suite, et aux environs de 1793, ces nouveaux responsables
politiques se sont partagés entre ceux qui ont trouvé que les
choses allaient trop loin, tel le Citoyen LATAPIE, et ceux qui au
contraire, ont radicalisé leurs positions pour devenir des extrémistes
et quelquefois jusqu'à une dangereuse démesure. Et
si le Citoyen LATAPIE était si pressé de confirmer sa démission,
c'est parce qu'il ressentait l'imminence d'une opération qu'il ne
tenait pas à cautionner. En
effet, deux jours plus tard, on arrêtait l'Abbé SAINT- BLANCARD. Cet
Abbé, nous l'avons déjà rencontré. C'était un enfant du pays,
bien connu de tous à BUDOS et qui avait même été vicaire de la
Paroisse pendant pas mal de temps. Souvenons nous qu'à l'automne de
1792, il avait obtenu, pour raison médicales, l'autorisation de se
retirer dans sa famille à MEDOUC. C'est
bien ce qu'il avait fait, et désormais, il déroulait des jours
sans histoire au milieu des siens sans plus faire parler de lui.
Mais .... Mais
... Avez-vous vu ces ombres furtives qui se glissent sur les chemins
par les nuits sans lune en direction de MEDOUC ? On
vient des MOULIES, de PAULIN, en passant par les bois, du BOURG
aussi , en faisant un grand détour pour se donner l'air de prendre
une autre direction, bref, d'un peu partout, en marchant dans la
nuit au hasard des chemins car toute lanterne était proscrite. Partout,
on enfermait les chiens car le silence était de rigueur. Parvenues
à MEDOUC, ces ombres s'engouffraient par la porte entr'ouverte d'un
chai. Et
là, l'Abbé SAINT-BLANCARD, à jour et heures convenus, à la lueur
vacillant d'une chandelle, célébrait une Messe basse, si basse
qu'elle était à peine chuchotée. BUDOS était revenu au temps des
catacombes. On
se retirait ensuite aussi discrètement que l'on était venu. A tort
ou à raison, les Budossais avaient beaucoup plus confiance dans la
valeur de cette Messe que dans celle, tout à fait officielle que le
Curé LATAPIE célébrait dans l'église. Que
pouvait-on y faire ? Les
rendez-vous se transmettaient de bouche à oreilles. Or, parmi ces
oreilles, il s'en trouva au moins une qui ne fut pas à la hauteur
de la confiance qu'on lui avait faite. La chose s'ébruita. L'Abbé
SAINT-BLANCARD fut dénoncé. Sur
les ordres du Citoyen BRETHON, les Gendarmes Nationaux venus de
LANGON vinrent l'arrêter à MEDOUC
le 31 Mars 1793. Ils le conduisirent devant le Juge de Paix de cette
Ville, lequel dressa un Procès Verbal de sa comparution en retenant
à son encontre toute une série d'infractions au statut des prêtres
insermentés. Le
prévenu ne manqua pas de faire état du certificat médical que lui
avait délivré l'Officier de Santé de BARSAC en 1792, et de
l'autorisation qu'il avait reçue de se retirer dans sa famille.
Peine perdue, le Juge : "Arrête
que le Sieur SAINT-BLANCARD sera transféré à la Municipalité de
BORDEAUX qui le tiendra en état d'arrestation jusqu'à ce que la
Maison de Sûreté soit préparée dans laquelle il sera enfermé." C'est
bien ce qui fut fait. Au mois de Décembre de la même année 1793,
il devait être transféré dans la Citadelle de BLAYE où il
demeura jusqu'au printemps suivant. Sa santé déclinant toujours,
le Président du Département du BEC d'AMBES ( autrement dit le Préfet
de la GIRONDE) , le 18 Germinal An III (7 Avril 1795) : "
permet au Citoyen SAINT-BLANCARD, prêtre reclus à la Citadelle de
BLAYE, de se rendre à la Maison des ci-devant Orphelines de
BORDEAUX." C'est
là que peu après, il devait finir ses jours.
Tout ceci nous a conduit un peu trop loin. Il nous faut donc
revenir sans tarder à BUDOS au printemps de 1793 où d'autres
affaires nous attendent. Une,
en particulier, plutôt désagréable. Au cours de l'hiver précédent,
une forte crue du CIRON avait emporté le Pont d'AULAN. C'était
un lourd handicap pour la vie locale, les Budossais s'en plaignaient
beaucoup (le Pont de la MADELEINE ne sera construit que bien plus
tard). De
son côté, le meunier du moulin de FONBANNE faisait littéralement
le siège de la Municipalité pour obtenir le rétablissement de ce
Pont "
depuis que le Pont a été enlevé, ...il a perdu les moutures de
BOMMES et de SAUTERNES qui forment ensemble plus de la moitié de
ses (pratiques )..." Mais
la Commune ne disposait d'aucune ressource à l'effet de cette
reconstruction. Autrefois, les choses étaient beaucoup plus
simples. Les
Seigneurs avaient construit ce Pont et l'entretenaient en tant que
de besoin; et de plus, ce qui ne gâtait rien, il y avait belle
lurette que l'on n'acquittait plus de péage pour l'emprunter. Reconnaissons
qu'il était difficile d'admettre que la situation fût moins bonne
sous la République qu'elle ne l'était au temps des ci devant
Seigneurs. C'est
pourtant ce que quelques mauvais esprits commençaient à murmurer
et cela faisait vraiment désordre .... Que faire ? Finalement,
le 19 Mai 1793, le Conseil décida de couper dans les domaines placés
sous séquestre du Baron émigre les quatre chênes et les pins nécessaires
à la reconstruction de l'ouvrage. Quant au coût de la main
d'oeuvre, on décida de le laisser . . . à la charge du meunier de
FONBANNE. Après
tout, c'était bien lui qui avait manifesté l'intérêt le plus
direct et le plus immédiat pour cette reconstruction. Dire que
cette solution le fit sauter de joie serait certainement beaucoup
trop dire. C'est pourtant bien comme cela que fut réglée
l'affaire. Nous
découvrirons dans une prochaine
chronique comment BUDOS, en dépit de ses modestes moyens, participa
à l'effort de guerre et à l'équipement des "Soldats de
l'An II." ( à suivre ) |
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On est pas riche, il faut faire feu de tout bois. |
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Vide
Grenier
de
la fête de la
St PEY.
au
05 56 76 61 98
Christian FLAGES, président du club, |
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Club Informatique de PUJOLS sur CIRON
Foyer Rural 33210 PUJOLS sur CIRON Le
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