NOUVELLES
de la
Vallée du CIRON.

Mustil

Les visons,  mascottes de la Vallée du Ciron.

Mustelle

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Courrier électronique occasionnel
Édité par le Club Informatique de PUJOLS sur Ciron
33210 (Gironde) (France)
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Adressé aux abonnés:   (219)                   N° 88 du 15 octobre  2003.
Sommaire: Nouvelles de Cironsite.
Nouvelles du Club.
L'ADSL dans nos villages .
CIRON NATURE et NATURA 2000
Une adresse à noter
Un nouvel envahisseur.
Budos sous la Révolution.
Vide-grenier.

Note: Les textes en bleu-souligné donnent accès à des pages Web. Cliquer dessus.

A propos de nos deux mascottes....
Un abonné s'inquiète de leurs physionomies soucieuses.
Il propose de leur donner un nom de famille et suggère de les appeler "Quandsa".....

Nouvelles de "CIRONSITE"

Une nouvelle page sur le site "CIRONSITE", elle concerne notre mascotte le VISON.

Ce petit animal,  si discret, en régression constante, pratiquement en voie de disparition,  est encore présent sur la rivière du Ciron. 

Ses origines dans nos régions sont controversées, il ne fut identifié qu'au milieu du siècle dernier.

Des efforts sont tentés pour sauver l'espèce en préservant son habitat.

 Un Plan National de Restauration du Vison d'Europe est mis en oeuvre.

 La circulaire "NATURA 2000" tend, entre autre, à préserver cette espèce sur le Ciron.

Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire....!

Nouvelles du Club.

 Afin de trouver des ressources le Club organise au foyer rural de Pujols sur Ciron:

  • Un loto,  le jeudi 23 octobre à 21 h. 

Vous pouvez nous aider ainsi et aussi en donnant des lots ou des pâtisseries.

  • Une soirée théâtrale le samedi 25 octobre à 21h.

Joyeux Noël. 
Comédie pour tous, petits et grands.
Entrée 5 €. Gratuit -12 ans.

Venez pour une crise de rire.

 

Un nouvel essai.........

Nous avons créé un groupe de discussion sur la vallée du ciron, ouvert à tous les Internautes désireux de s'exprimer sur tous les sujets concernant la région, l'informatique et les diverses manifestations culturelles.

D'autres sujets peuvent y être abordés dans le respect d'une saine convivialité. Des questions peuvent être posées. Ceux qui savent peuvent apporter les réponses appropriées.

Pour lire les messages et vous inscrire, cliquez ici:  Groupe de la Vallée du Ciron

Une affaire en marche. 

L' A.D.S.L. arrive dans nos villages 

Sur la foi d'un article de journal annonçant qu'il fallait 100 signatures pour accélérer la mise en place du service, nous avons lancé dans la commune une enquête pour recenser les Internautes désireux d'utiliser l'Internet "haut débit" ou ADSL.

Cette initiative s'avère inutile pour Pujols mais peut être envisagée dans d'autres communes.

Le courrier reçu de M. Pascal Bayle Pucheu, Responsable Communication Externe  de France Télécom apporte des renseignements qui peuvent intéresser tous les internautes. 

"La commune de Pujols sur Ciron est raccordée sur le commutateur (central téléphonique ) de Sauternes dont l'ouverture est d'ores et déjà programmée dans le cadre du plan Breton (nom du président de France Télécom) "Accélération de la couverture haut débit". Ce plan arrivant à échéance fin 2005, Sauternes sera donc équipé avant cette date.

Nous ferons le maximum pour réaliser l'opération en 2004, je ne manquerai pas de vous informer de la planification précise dés qu'établie.

Sur le standard technologique actuel les 2/3 des abonnés de Pujols pourront bénéficier du service (contraintes de distance par rapport au central) . D'ici fin 2004 une avancée technique permettra de raccorder au delà de la limite actuelle ce qui offrira le service à l'ensemble des Pujolais. Donc de bonnes chances pour qu'à fin 2004 vous soyez totalement satisfaits.

Le recours aux 100 préréservations d'internautes ne concerne que les zones hors plan Breton (en fait les centraux téléphoniques hébergeant moins de 1000 lignes raccordées) donc vous n'aurez pas besoin de recourir à ce recensement. 

S'agissant de l'offre je ne peux que présenter celle de notre provider maison Wanadoo. Ethiquement je vous laisse le soin de vous renseigner sur l'offre des autres F.A.I (AOL, club internet, free....).

Pour Wanadoo, l'offre de base à 128 Kbits/s est à 19 Euros/mois pendant 4 mois et après à 30 Eur (les frais d'accés/mise en service + le modem sont à 1 Euro) Cette offre promotionnelle est en vigueur jusqu'au 31/10/03.

Pour l'offre supérieure à 512 Kbits/s le tarif mois est à 30 Euros  pendant 4 mois et après à 45,42 Eur/mois le reste idem.

L'offre top top à 1024 Kbits/s est à 74,90 eur/mois sans période promo, le reste idem. 

Je ne saurais trop vous conseiller, bien évidemment, d'aller rencontrer Jérôme Collet à l'agence de Langon pour une explication complémentaire surtout que l'offre commerciale évoluera dans le bon sens d'ici 2004.

Bien cordialement,

Pascal Bayle Pucheu
Responsable Communication Externe.

Les communes de Cérons, Podensac et Barsac sont désormais raccordées au Haut Débit, elles ont de la chance.

Il va de soi que le texte suivant reste sous la responsabilité que son auteur et ne saurai engager 
l'Association CIRON NATURE en quoi que ce soit.

NATURA 2000 SUR LE CIRON.  

Réunions d’étude par Ciron Nature.

 

Un cycle de 3 réunions a eu lieu fin septembre début octobre. Il a fait suite à celles du mois de juin au cours desquelles les participants avaient déterminé les problématiques concernant la Vallée du Ciron au regard  de la Directive Natura 2000 édictée dans le  but de préserver la faune et la flore menacées.

 

Sur tous les points de cet inventaire il convenait donc d'en déterminer les points les plus importants afin de pouvoir présenter des propositions concrètes de solution des problèmes posés ou d'encourager le développement des points positifs.

 

Un premier constat s'impose, un certain nombre de ces problématiques, comme la pollution de l'eau,  sont gérées par des dispositions légales ou réglementaires déjà en vigueur ou en cours d'application.

 

Il n'y aurait donc pas lieu d'alourdir le débat sur ces sujets mais au contraire  concentrer l'étude sur les sujets particuliers acteurs de la vie naturelle de la rivière comme ces embâcles qu'il faut gérer avec souplesse, le suivi et la préservation des zones humides, la surveillance de la nappe aquifère, les barrages, etc…

 

Le rapport d'objectif devra donc:

 

1.       s'attacher à déterminer les aspects dangereux en faisant des propositions raisonnables. Elles devront tenir compte des intérêts de toutes les parties en cause, industriels, sylviculteurs, pêcheurs, sportifs etc…

2.       déterminer les sujets favorables à la protection des habitats des espèces concernées par la directive afin de proposer des mesures en vue de les maintenir ou de les développer.

 

Un autre cycle de réunions doit déterminer les propositions a inclure dans ce document. Propositions qui devront tenir compte des objectifs de la circulaire "NATURA  2000" , préservation des espèces animales et végétales, et la vie normale de la Vallée du Ciron.

 

La richesse naturelle de la Vallée a été heureusement préservée par tous les acteurs qu'ils soient industriels, exploitants forestiers, viticoles ou agricoles, habitants riverains.

 

Les intervenants souhaitent que les décisions à venir tiennent compte de ces engagements humains, qu'elles s'appuient sur la responsabilité des personnes sans générer des contraintes inutiles.

 

De l'avis général, la Vallée doit rester vivante, comme elle le fut toujours depuis des siècles. Il serait aberrant d'en faire un sanctuaire, sorte de musée rigide et froid.

 

La difficulté majeure consistera à proposer des décisions qui soient acceptables par toutes les activités concernées. La teneur des six réunions passées incite à l'optimisme. Toutes les interventions ont porté sur les besoins, les souhaits et les obligations de chacun, parfois contradictoires mais sans oppositions frontales.

 

L'autre difficulté future sera le suivi de ces décisions, leur application et leur évolution. Les acteurs de la Vallée auraient tout intérêt à prendre leurs responsabilités dans cette démarche collective.

 

CIRON NATURE, structure en place, rassemble de nombreuses personnes concernées par l'avenir de cette Vallée, elle pourrait trouver là une suite normale à sa mission initiale. Il semble que cette idée fasse son chemin.

André Cochet .

P.S. Les renseignements suivants sont destinés à faciliter vos recherches sans préjudice d'un quelconque engagement de responsabilité pour les organisations concernées. 

Pour recevoir les documents de préparation aux réunions, vous inscrire auprès d’Emmanuelle Christmann au 06.82.86.69.77 ou par Internet à cironnature@free.fr  

Ciron Nature 6 parvis des Chartrons. 33075 Bordeaux Cedex
Tel: 06 82 86 69 77   Fax: 05 56 81 65 95  
Site Web:   http://cironnature.free.fr

Pour s'informer sur Natura 2000: www.environnement.gouv.fr  puis choisir  Nature et paysage  et  Natura 2000.

Une curieuse évolution se fait jour. 
On appelle le commun des mortels à débattre de sujets importants.
Tout en pensant qu'une voix ne peut pas grand-chose.
Cela vaut peut-être quand même la peine de s'y intéresser.

Une adresse à noter.

Le débat sur le projet de contournement autoroutier de Bordeaux - demandé par le ministère de l'équipement - est ouvert depuis le 2 octobre (jusqu'à janvier).

Cet équipement prévu d'ici à 2020 ne concerne pas directement la Vallée du Ciron, encore que le projet par l'est passant entre Créon et Targon devrait frôler la commune de Landiras. 

Pour donner des informations sur ce projet d'autoroute à péage, un site a été créé :

http://pascal.val.free.fr/

Il est possible de donner son avis sur ce site et participer ainsi à une réflexion générale.

Après les crabes chinois, voici une nouveau mollusque qui nous rendvisite.

Un nouvel envahisseur.

Pour info, au cas où vous n'auriez pas entendu de "corbicula fluminea", aujourd'hui très présent dans le Dropt et donc probablement dans le Ciron.

Ce coquillage bi-valve, originaire de l'Asie du Sud-Est, est arrivé en Europe vers la fin des années 90. C'est un envahisseur qui prolifère à grande vitesse en l'absence de concurrents et de prédateurs.

Une photo du lit du Dropt prise en mars 2003, un jour de bief vide, montre le sol constellé de coquilles.

En Garonne, au niveau de Langon, on a compté près de 200 corbicula au m2.

Des spécimens non ouverts, vivants, que j'ai trouvés sur berge parmi des coquilles vides, semblent indiquer qu'ils constituent un aliment pour les ragondins.

L' effet de corbicula sur le biotope est sans doute faible mais reste à étudier. Il encombre les canaux d'irrigation et les conduites d'eau de refroidissement des centrales nucléaires; il modifie la qualité des sables et graviers dragués.

Pierre Bouchillou.

Ce nouvel envahisseur ne semble pas être présent dans la rivière. Il n'en a pas été question dans les réunions de Ciron Nature sur "NATURA 2000".

Est que le lit de sable du Ciron ne serait pas propice au développement de ce nouvel intrus ?

Ce serait une chance.

Par ailleurs, M. Pïerre Bouchillou s'occupe du site de la Vallée du Dropt que vous pouvez visiter à (www.valleedudropt.com)

Ces textes de jean DARTIGOLLES sont disponibles sur disquette.
Il y a actuellement 10 chapitres.

BUDOS sous la Révolution. 

Article de M. Jean DARTIGOLLES paru dans le Bulletin Municipal de Budos, faisant suite à son ouvrage: 
Une Paroisse du Pays des GRAVES à la fin de l'Ancien Régime.   BUDOS.    1760 - 1789

Cet ouvrage de 484 pages est  disponible sur le site http://www.vallee-du-ciron.com .

C'est un témoignage vivant sur cette époque troublée.

( 7ème Partie)

Dans notre précédente chronique, au printemps de 1793, nous avons vu la Municipalité de BUDOS aux prises avec d'importantes difficultés financières quant au rétablissement du Pont d'AULAN emporté par les eaux du CIRON.

Ce n'était pas un cas isolé. Les nouvelles Communes (presque toujours calquées sur les limites des anciennes paroisses ne disposaient pratiquement d'aucunes ressources financières locales.

Les impôts, si mal vus sous l'Ancien Régime, avaient été dans un premier temps supprimés pour être aussitôt remplacés par des "Contributions" au bon fonctionnement de l'Etat.

A la vérité, les assujettis n'avaient pas tellement perçu de différence, mais qu'importe, ils étaient devenus fatalistes et ils ont si bien "contribué" qu'ils nous ont transmis et le mot, et le système.

Reste que dans ce nouvel appareil fiscal, les besoins des Communes avaient été passablement oubliés aussi bien pour leurs simples dépenses de fonctionnement que pour les quelques investissements qui s'avéraient indispensables.

Viendra un temps où ce problème sera plus ou moins résolu, mais nous n'en sommes pas encore là. Pour lors, et faute de moyens, les Municipalités s'ingéniaient à éviter ces dépenses, ou à les faire assumer par d'autres.

Le meunier de FONBANNE, dans l'affaire du Pont d'AULAIN en avait fait les frais, nous l'avons vu, et en savait quelque chose.

C 'est dans ce contexte que Jean DUCOUA , au cours de ce même printemps de 1793, se manifesta soudain en présentant très officiellement à la Commune deux factures pour un montant total de 2.222 Livres 4 sols 5 deniers, en rémunérations de ses services d'administrateur des biens du Baron émigré.

Même en tenant compte de l'inflation survenue depuis la fin de l'Ancien Régime, c'était encore une somme considérable dont la Municipalité ne détenait pas le premier sol.

Il y avait là vraiment problème, et un très gros problème…..

Jean DUGOUA avait été l'homme d'Affaires du Baron de LAROQUE BUDOS, le Seigneur du Château pas depuis très longtemps d'ailleurs car c'est le 17 novembre 1786, qu'il avait reçu délégation de pouvoir pour cette gestion dans un acte notarié rédigé et signé au Château.

Il avait acheté une petite maison à MOUYET, et c'est là qu'il vivait avec sa famille.

Rappelons que, faute d'avoir trouvé une meilleure solution pour assurer la gestion des biens du Seigneur après son émigration la Commune en avait confié le séquestre à ce Jean  DUCOUA le 17 Mai 1792.

Il avait donc conservé sa fonction et avait simplement changé de maître. Et voilà qu'un peu moins d'un an plus tard, il demandait qu'on lui règle le montant de ses débours et le prix de ses services…..

Le 28 mars 1793, le Conseil Municipal se réunit pour examiner cette requête qui lui parut particulièrement mal venue. La première question qui vint a l'esprit des Conseillers, fut de savoir si ces sommes concernaient des activités exercées avant ou après la mise sous séquestre :

"Il est essentiel de se fixer sur les époques auxquelles il établit le commencement de ses avances".

Si ces frais avaient été engagés avant le séquestre de Mai 1792, il fallait qu'il les déclare auprès des Corps Administratifs afin qu'on les inscrive au passif du patrimoine saisi entre les mains du Seigneur.

S'il ne l'avait pas fait, c'est qu'il avait davantage confiance en son Seigneur et Maître que dans les représentants de la Nation. Ce serait donc tant pis pour lui :

"Si DUCOUA a décliné l'autorité des Corps Administratifs pour ne correspondre qu'avec ses anciens maîtres, n'est-ce pas vers (ceux-ci) qu'il doit porter ses réclamations ? " 

Et ce serait en vain qu'il viendrait dire que son Maître étant émigré, il ne peut le joindre pour se faire payer, car:

"sa mère et sa femme ne l'étaient pas..(et elles) ont perçu la récolte de 1791 quoique le propriétaire fut émigré, et ont fait dépouiller (par DUCOUA) les maisons des LARROQUE de la plus précieuse et plus utile partie de leurs effets mobiliers."

C'est donc bien à elles qu'il devrait s'adresser et non aux représentants de la Nation. Ainsi donc,

"La Municipalité de BUDOS croit qu'il n'y a lieu à rembouurser à DUCOUA (et) à lui payer ses gages que du jour où il a été établi par le Commissaire du séquestre comme gardien des biens, des maisons et des immeubles..."

Mais en ce cas, parlons-en, en reprenant tout dans le détail:

"Qu'est devenu le magnifique étalon, de très grand prix, notoirement connu pour appartenir à LARROQUE (et) qu'il a fait mettre (à son nom) sur l'inventaire comme lui appartenant".

"et les cinq barriques de vin manquantes au moment de la vente aux enchères sur les sept qui figuraient à l'inventaire, que sont-elles, elles aussi devenues.

et les six tonneaux reconnus manquants ?

et le millier de bûches de bois qu'il a prélevé dans la réserve du Château pour se chauffer au cours de l'hiver écoulé ?

et où est passée la réserve de chanvre, et les veaux qu'il a vendus ?

etc ... etc.."

En conclusion de tout cela, le Conseil Municipal estima que non seulement la Commune ne devait rien à DUGOUA, mais qu' il devait être condamné à des:

" réparations que la Nation a à exercer contre lui pour toutes les -exploitations auxquelles il a prêté son ministère."

Et BEDOLIIRET, le Secrétaire du Conseil, dressa un Procès Verbal de tout cela. Il est encore soigneusement consigné à sa place dans les archives de la Mairie.

Une nouvelle fois, la Commune  s'était tirée d'une situation difficile, car elle aurait eu bien du mal à régler quoi que ce soit à quiconque.

Et pourtant, en dépit de la faiblesse de ses moyens, elle allait se montrer capable de contribuer vaillamment à l'effort de guerre en s'imposant la fourniture d'équipements militaires dont elle allait faire son affaire.

Il faut rappeler qu'en ce printemps de 1793, la situation générale était absolument dramatique. L'exécution du Roi LOUIS XVI, le 21 Janvier, avait exacerbé les passions. La FRANCE était en guerre contre presque tout le restant de l'EUROPE.

L'Armée de DUMOURIEZ sur laquelle on comptait tant, avait perdu beaucoup de ses effectifs. DUMOURIEZ lui-même, le vainqueur mythique de VALMY en 1792, négociait en secret avec l'ennemi autrichien.

Où allait-on ?

Le 10 Mars, la Convention créa le Tribunal Révolutionnaire dont la Justice allait se montrer plus qu'expéditive. Ne nous en étonnons pas.

 " Soyons terribles, avait dit DANTON, pour dispenser le Peuple de l'être..."

Le ton était donné. Onze jours plus tard, le 21 Mars, on instituait un Comité de Surveillance Révolutionnaire dans chaque Commune et nous verrons un peu plus loin comment fonctionna celui de BUDOS.

Dans le même temps, la famine s'annonçait; la période était franchement difficile sinon chaotique. Et pourtant, à BUDOS, on ne restait pas inactif. La guerre était partout, et chacun devait y concourir de toutes ses forces.

De nouvelles recrues allaient partir aux frontières, les fameux soldats de l'An II, et la République n'avait guère les moyens de les équiper. Avec ses modestes moyens, BUDOS allait y pourvoir.

Au mois de Mars 1793, la Commune avait été taxée d'envoyer quatre recrues aux Armées, et elle décida de prendre leur équipement en charge.

A partir de là se développa une véritable frénésie d'activité. Le 6 Avril, un Agent Municipal se rendit à LANGON chez la Veuve PARTARIEU qui était marchande drapière sur la Grande Place, et là, il acheta les fournitures nécessaires à la confection des quatre uniformes. 

Il nous a laissé ses factures qui sont encore conservées aux Archives Départementales à BORDEAUX. Sans trop entrer dans le détail, car elles sont très minutieuses, nous y trouvons 12 aunes de drap bleu (14m,28) à 35 Livres l'une qui étaient destinées à la confection des habits proprement dits, un peu moins d'une demi aune (Om,60) "d'écarlate" qui devait probablement être destinée faire les revers rouges de l'uniforme; 21 aunes 4 /5èm de cadix blanc (25m,95), c'était une très grosse étoffe de laine dont on se servait comme doublure, etc..

Nous n'aurions garde toutefois d'oublier les 14 douzaines de boutons, les "fils de soye" pour les parements, non plus que le "ras de castor" et le "bouqueran".

Ces dernières fournitures devaient être destinées à la confection du sac. Le "ras de castor" était en effet un drap de laine très épais tisse sur une armature de serge, tandis que le "bouqueran" était un gros tissu de poil de chèvre qui avait la réputation d'être imperméable.

Le tout fut livré tout aussitôt à PEYREMAGE Maître Tailleur à SAUTERNES pour confectionner les quatre uniformes au prix de 18 Livres de façon chacun. Et pour compléter le tout, on commanda huit paires de souliers neufs au cordonnier de CARRASSE au prix de 9 Livres l'une.

Ici, on compléta cet achat par l'acquisition d'une paire de souliers "de hazard" (entendez par là d'occasion) destinée à un soldat réformé revenu au pays.

Si, comme nous l'enseigne l'histoire, les héroïques soldats de l'An II combattirent un peu partout pieds nus, ceux de BUDOS, à coup sûr, et grâce à I'initiative de leur village partirent chaussés, et bien chaussés.

Le tout avait coûté 857 Livres et 8 sols. Le moins glorieux de l'affaire, c'est que le désordre et la confusion étaient tels que ces quatre soldats Budossais n'étaient attendus par personne. Ils avaient reçu l'ordre de se présenter dès que possible aux Autorités du District de CADILLAC.

Un Conseiller Municipal les y conduisit, et ... dût les ramener dans leurs foyers. Il s'en plaignit au Citoyen DUBOURDIEU, le Maire :

"ayant été obligé d'y aller sept fois, et toujours renvoyé par les Agents Militaires..."

Avant de découvrir les routes de L'EUROPE, les soldats Budossais ne pouvaient certainement plus rien ignorer du chemin de CADILLAC.

( à suivre )

On est pas riche, il faut faire feu de tout bois et ça marche.....!

Vide Grenier  de la fête de la  St PEY.

 Afin de pouvoir répéter cette opération l’an prochain, dès maintenant nous récupérons tout ce que vous voudrez bien nous donner: livres, jouets, bibelots, vaisselle, meubles, disques, linge, vêtements, outillage, matèriels divers, etc…. 
Nous pouvons débarrasser caves, greniers, garages, maisons ou tout autre locaux. Merci de le faire savoir autour de vous. Avant de jeter n’hésitez pas à contacter.

au   05 56 76 61 98         Christian FLAGES, président du club,
au   05 56 76 63 12         André COCHET, trésorier,
au   05 56 76 61 81         Christian de LOS ANGELES, membre du club en charge du stand.
Vous pouvez aussi nous joindre par E-mail aux adresses ci-dessous.

Club Informatique de PUJOLS sur CIRON     Foyer Rural    33210 PUJOLS sur CIRON 
Président Christian FLAGES    Tel: 05 56 76 61 98
E-mail: pujols.info@wanadoo.fr
Site: http://perso.wanadoo.fr/pujols-sur-ciron
Site: http://www.vallee-du-ciron.com
Site: Cironsite

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