NOUVELLES
de la Vallée du CIRON. |
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Mustil |
Les visons, mascottes de la Vallée du Ciron. |
Mustelle |
Sommaire: | Conférence. Les aloses et les Lamproies. Bal Gascon. L'Intercommunalité. |
Un problème de Gascon. L'église de Léogeats. Budos sous la Révolution. Vide-grenier. |
Note: Les textes en bleu-souligné donnent accès à des pages Web. Cliquer dessus. |
Accès aux connaissances. | ||||
Conférence: QUAFORUM Rives
d'Arcins, à Bégles, en bord de Garonne, tous les jeudi soir de 18h30 à 20h - ENTREE LIBRE - Le 30 octobre : "
Bastides de rivières : par - Jacques
DELMAS, "
Les villes neuves du Moyen-âge XIII° et XIV° siècles construites dans
le sud-Ouest, furent essentiellement des structures économiques
contribuant à la mise en valeur des régions concernées et participant
largement aux échanges avec l'Europe par la voie maritime, grâce aux
fleuves et rivières au bord desquels maintes de ces bastides furent établies.
. -
Eric Veyssy Directeur / Médiateur Scientifique OCEAN,rue Sarrette 33 800
BORDEAUX | ||||
Pour mieux connaître notre environnement. | ||||
Les
aloses et les lamproies Le groupe de pilotage
"migrateurs Garonne" (constitué par le CSP, l'Agence de l'Eau
Adour-Garonne, les DIREN Midi-Pyrénées et Aquitaine, EDF, les pêcheurs
professionnels et l'Association MI.GA.DO. : MIgrateurs GAronne
DOrdogne) a mis en place une étude de synthèse des connaissances
sur 4 espèces migratrices que l'on rencontre dans le bassin de la Garonne
; il s'agit de : -
la grande alose Cette étude s'intègre dans le programme de restauration des poissons migrateurs, entrepris pour le saumon atlantique il y a une quinzaine d'années et qui s'élargit progressivement aux autres espèces migratrices présentes sur le bassin de la Garonne. Il s'agit de faire un
point des connaissances actuelles pour envisager ,dans les années à
venir, des programmes de gestion concernant ces 4 espèces patrimoniales. Nous recherchons toutes
les informations susceptibles d'amener de l'eau à notre moulin .... des
données anciennes de présence de ces espèces (avant la construction de
certains barrages) des données de pêche, des témoignages, des photos
anciennes ... ou des observations plus récentes (sur des sites de
fraie par exemple) ! Par avance, merci pour
l'aide que vous pouvez nous apporter. Anne
SOULARD | ||||
Et si on allait danser. | ||||
Bal gascon.
Un bal gascon est organisé par l'association sportive de Noaillan salle des fêtes de Noaillan samedi 8 novembre à 21h animé par les Tortues Véloces.
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Notre avenir se prépare, soyons attentifs. | ||||
L’INTERCOMMUNALITE
EN QUESTION. SOIREE
D’INFORMATIONS ET DE REFLEXIONS Vendredi
7 novembre 2003 à 20 heures 30 Salle
Saint Jean, 10 boulevard François Mauriac face au Lycée Jean Moulin
(Langon) avec
la participation de DUSSAUT Bernard Sénateur
Maire de Monségur Il
nous présentera l’intercommunalité dans le département de la
Gironde. Le
débat sera animé par M. Pierre GUIGNARD, ancien président de la
M.S.A. Les communes se regroupent volontairement en de nouvelles entités territoriales : les communauté de communes. Ce processus entraîne un transfert de nombreuses compétences. Le paysage politique français est bouleversé par cette évolution en profondeur. Dans
notre région, plusieurs communautés de communes existent ou se mettent
en place. Lors
d’une soirée d’échange, la question de l’intercommunalité sera
abordée sous plusieurs angles : -
Les enjeux et les freins. -
Les avantages et les inconvénients -
Un regard sur la nouvelle ruralité - Les valeurs chrétiennes. Alexis Ducousso | ||||
Courrier reçu de
Tederic MERGER. Il anime un groupe discussion sur le Gascon. | ||||
Problèmes de Gascons..... Adishatz
! Lexique différent, conjugaison différente, tournures différentes...
Ils sont étonnés de ne rien y retrouver de ce qu'ils entendent à l'atelier, et il faut leur expliquer que les livres qu'ils ont acheté ne leur serviront pas directement, parce qu'ils traitent de l'occitan languedocien et non du gascon... Je suis curieux de savoir comment la nouvelle méthode "òc-ben", dont a parlé Eric, va résoudre le problème. Le fait qu'elle comporte un CD par "dialecte" est a priori encourageant. Après mûre réflexion, je crois qu'il vaudrait mieux clarifier les choses en élevant au rang de "langue" le gascon, le languedocien, le provençal, le limousin, etc... (que l'occitanisme a, jusqu'à présent, considéré comme des dialectes de l'occitan) et en considérant l'occitan comme un regroupement de ces langues. On ne parlerait plus alors de langue occitane, mais de langueS occitaneS. Etudier l'occitan serait étudier les caractéristiques communes à ces langues. La recherche de néologismes pourrait se faire dans le cadre de l'occitan, avec adaptation, si nécessaire, aux différentes langues de l'ensemble occitan. Quant à la graphie, je persiste à penser que le gascon peut utiliser
sans dommage la graphie occitane normalisée. | ||||
Les informations ci-dessous demandent confirmation, en particulier pour les dates. | ||||
L'église
de LEOGEATS.
Nous apprenons avec plaisir par la presse que l'église de Léogeats sera restaurée. L'église Saint Christophe est une église fortifiée dont la construction remonte au XIIIème siècle. Elle est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, ainsi qu'une partie de son mobilier. Elle abrite en particulier la plus ancienne cloche de la région (1654), on sait que les cloches furent fondues à la révolution, celle-ci de petite taille a put être y soustraite. Elle abrite aussi une Vierge assise du premier quart du XIVème siècle en bois sculpté. Elle porte des traces d'immersion. Elle aussi a du être soustraite aux exactions lors des guerres de religion de 1570 et pendant le période révolutionnaire, pour parvenir jusqu'à nous. Elle aurait séjourné sous les eaux du vieux château fort. Cette église était connue sous le nom de Notre Dame de Fargues au XIIème siècle. Paru dans Sud-Ouest des 20 septembre et 9 octobre 2003. | ||||
Ces
textes sur la révolution à BUDOS, de Jean DARTIGOLLES, sont disponibles sur disquette. | ||||
BUDOS sous la Révolution.
( 8ème Partie ) A la fin du précédent épisode, nous avions laissé,
en mal de recrutement, les quatre jeunes soldats Budossais équipés par
la Commune. Non sans mal, il finiront par trouver le chemin des frontières.
Dans le même temps, BUDOS allait se distinguer en
prenant des initiatives quant à la culture de la pomme de terre. Certes,
elle était déjà connue dans la région. Connue, oui, mais pas encore développée.
C'est Monsieur BOURIOT, Subdélégué (une sorte de
Sous Préfet) de BAZAS qui, une trentaine d'années auparavant, en avait
engagé la culture dans ce qui, par la suite, allait devenir le Sud
Gironde. Il avait fait venir d'IRLANDE à cet effet un bateau
chargé de 70 barriques de semence. Dans un temps où la navigation de
haute mer parvenait jusqu'à LANGON (ce qui ne sera plus possible après
la construction du Pont de Pierre de BORDEAUX en 1823), ce bateau était
venu directement accoster à ce Port à la fin Avril 1769. Ces pommes de terre avaient été distribuées dans
52 paroisses, et Monsieur BOURIOT avait demandé à l'Evêque de BAZAS de
lui prêter le concours de ses Curés pour instruire les paysans locaux du
haut de leur chaire, sur la façon de planter ces tubercules, de les
cultiver, de les récolter et de les consommer. Ce qui fut fait. Jusqu'à la récolte, tout alla pour
le mieux, mais en aucun cas, personne ne voulut en manger. Tout au plus
les plus hardis osèrent en donner à leurs porcs qui s'en accommodèrent
fort bien. L'affaire en était resté là, encore que ceux qui
avaient poursuivi l'expérience furent bien aise d'en retrouver l'usage
lors de la famine qui sévit pendant le grand hiver de 1788/89. Fort de cette expérience. le Gouvernement aurait
bien voulu en relancer la production. et surtout la consommation. Message
reçu à BUDOS. Le 22 Mai 1793, le Citoyen LATAPIE, Curé
Constitutionnel que nous avons déjà rencontré, se présenta devant le
Conseil Municipal pour lui expliquer comment il avait fait défricher une
terre inculte : " qu'il a ensemencée en patates ainsy qu'une autre pièce non cultivée, de même que les allées de son jardin pour ne point laisser de terre sans culture dans un moment où la rareté des subsistances oblige tous les Citoyens." Et il convia tous le Officiers Municipaux à se
transporter sur les lieux afin de constater la réalisation de ses
travaux. Mais Pierre BEDOURET qui avait également ensemencé une autre pièce
à PINGOY, ne voulut pas être, en reste et se présenta, lui aussi, au
Conseil pour lui faire la même demande. Ils furent entendus tous les deux
et les Conseillers se déplacèrent sur le terrain où ils dressèrent un
Procès Verbal de leurs constatations. Ce document nous a été conservé, il se trouve
encore dans les archives de la Mairie. BUDOS avait joué là un rôle de
précurseur car ce n'est que le 17 Brumaire suivant (8 Novembre 1793),
qu'un Arrêté des Administrateurs du District encouragea la culture et la
consommation des pommes de terre. Pour la culture, pourquoi pas ? Mais pour la
consommation, ce fut toute autre chose ... Il fallut encore attendre
quelques dizaines d'années pour qu'elle s'implante vraiment dans
l'arsenal alimentaire de nos campagnes. Au cours du même mois de Mai 1793, on commença à
parler sérieusement du nouveau système métrique. Certes, il n'entrera
en vigueur que beaucoup plus tard, avec la Loi du Premier Vendémiaire An
IV (23 Septembre 1795). Mais ceux qui suivaient l'actualité avaient déjà
une idée de ce qu'il allait être. A tel point que le Conseil Municipal
de BUDOS n'attendit pas davantage pour se lancer dans de savants calculs
pour traduire les mesures traditionnelles de la Commune dans le nouveau
système. Le résultat de ce travail figure en première page
du grand Registre des Délibérations du Conseil conservé dans les
archives de la Mairie. Il était en effet urgent de mettre de l'ordre dans
les poids et mesures que l'on utilisait; leur complexité constituait un
redoutable casse-tête. Pourrait-on imaginer de nos jours qu'un kilo, un
litre ou un mètre n'ait pas la même valeur à BUDOS qu'à BALIZAC ou à
SAUTERNES ? Cela nous paraîtrait, à juste titre, inimaginable.
C'était pourtant un fondement de la vie quotidienne de nos Ancêtres, et
la chose durait depuis des siècles ... Le "pied" de BUDOS valait 35cm,42, tout
comme celui de LANDIRAS, de PODENSAC et de BARSAC. Mais celui de LANGON
valait 34cm,18 et celui de BAZAS 35cm,19. Allez savoir pourquoi ... Les subdivisions de ce pied étaient le
"pouce" (2cm,707 à BUDOS) et la "ligne" (Ocm,225 à
BUDOS). Pour ne rien arranger il y avait à BUDOS 13 pouces
et une ligne dans un pied, tandis qu'à LANGON il n'y en avait que 12 5/8ème
dans le pied local ... ! Par contre, il y avait à peu près partout 12
lignes dans un pouce. Essayons d'imaginer les calculs d'un Budossais qui
aurait voulu par exemple se faire fabriquer un table de 35 pieds carrés
chez un menuisier de LANGON, chacun devant convertir son calcul dans la
mesure de l'autre ... Et pour corser l'affaire, n'oublions pas que dans
neuf cas sur dix, ces braves gens ne savaient ni lire ni écrire, mais ils
savaient compter, et bien compter, ils nous en ont laissé maintes
preuves. Les mesures agraires étaient encore plus complexes.
L'unité de base était le "journal". Cette unité portait le même
nom dans toutes les Communes avoisinantes, mais recouvrait des situations
bien différentes. A BUDOS, le Journal valait 35 ares, 01, à BARSAC 31
ares, 45, à BOMMES 51 ares,07 et à SAUTERNES 60 ares,78, et nous
pourrions poursuivre ainsi longtemps cette énumération. Comment donc se comprendre sinon en précisant
toujours, dans chaque transaction, "mesure de BUDOS" ou
"mesure de BARSAC', etc ... etc ... On retrouvait des situations tout aussi effarantes en
matière de mesures de grains, de liquides, etc ... C'est pour cela que dès l'annonce des nouvelles
mesures, le Conseil Municipal de BUDOS mit tant d'empressement à traduire
les anciennes unités locales dans le nouveau système. Il fut ainsi
convenu que le Journal de BUDOS, traditionnellement subdivisé en 45
"règes" représenterait 35 ares,01. que chaque rège qui était
jusque là constituée de " 90 pas", mesurerait désormais
79m,65 et que le pas dont la valeur était jusque là fixée à " 2
pieds 8 pouces 8 lignes ½ serait désormais de Om,885. Bel empressement, certes, et combien justifié, mais
de la Municipalité seulement car les Budossais eux-mêmes furent beaucoup
plus réticents lorsque l'heure fut venue d'appliquer les nouvelles
dispositions. Longtemps, très longtemps encore, ils continuèrent
à utiliser les anciennes mesures auxquelles ils étaient habitués.
Quelques témoins, aujourd'hui disparus, racontaient encore il n'y a guère,
comment l'usage de certaines d'entre elles s'était maintenu jusque dans les
années 1920 et même au-delà. Pourquoi vendait-on le foin au "quintal" de
50 kg ? Pourquoi vendait-on la bruyère "au pilot" ?
Pourquoi coupait-on le bois de faissonnat à l m,46 ?
et tant d'autres survivances, (la "livre" par exemple) qui ont
traversé gaillardement les siècles. Ne nous en étonnons pas. Gageons qu'au temps de l'Euro
on parlera encore longtemps de Francs. N'oublions pas en effet que le
"sou" a perdu toute existence légale en FRANCE depuis sa
suppression le 7 Décembre 1793 et qu'il a pourtant fallu attendre
l'inflation de l'après-guerre pour que, dans les années 1946/47 on cesse
de parler des pièces de 20, de 40 ou de 100 sous ... Alors ?
( à suivre ) | ||||
On est pas riche, il faut faire feu de tout bois et ça marche.....! | ||||
Vide Grenier de la fête de la St
PEY.
au 05 56 76 61
98
Christian FLAGES, président du club, | ||||
Club Informatique de PUJOLS sur
CIRON Foyer Rural 33210 PUJOLS
sur CIRON Le
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