NOUVELLES
de la
Vallée du CIRON.

Mustil

Les visons,  mascottes de la Vallée du Ciron.

Mustelle

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Courrier électronique occasionnel
Édité par le Club Informatique de PUJOLS sur Ciron
33210 (Gironde) (France)
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Adressé aux abonnés:   (238)                   N° 90 du 13 novembre  2003.
Sommaire: Nos Nouvelles de Cironsite.
Portes ouvertes en Sauternais.
Les Petits courriers.
Haute qualité environnementale.
Le contournement de Bx..
Projets de Gascon.
Attention au Tel: portable....
Budos sous la Révolution.
Vide-grenier.

Note: Les textes en bleu-souligné donnent accès à des pages Web. Cliquer dessus.

Invitation a soutenir l'équipe de France.

Dimanche 16 novembre à 9h 30/10 h.
Match de rugby en demi-finale: France-Angleterre.

Sur grand écran
, au foyer rural de Pujols.

On prend l'apéro, avec ce que chacun apporte, solide ou liquide.
Pour savourer la victoire ou éponger la déception.

Nos Nouvelles: 

Sur Cironsite, une nouvelle page sur le Putois.

Ce petit animal présent dans notre environnement rural, mal aimé, mérite tout de même d'être connu. Il est un peu de la famille, puisque c'est un cousin du Vison.

Des images permettent de faire sa connaissance.  CLICLA

Le Vison a longtemps été pris pour un jeune ou petit Putois, piégé comme lui pour sa fourrure. Domestiqué le Putois s'appelle le Furet.

 

Visiter, goûter, la vie est belle ! 

Portes ouvertes dans le Sauternais

Les 15 et 16 novembre 2003

De 10 h à 18 h.

C'est une occasion unique de goûter des vins prestigieux.

Châteaux ouverts:

N° de tel: 
pour vous annoncer

Communes.

Château de ROLLAND
Château CAILLOU
Château CLOSIOT
Château DUDON
Château GRAVAS
Château MONTJOYE
Château PIADA
Château SIMON
Clos LARDIT
Château l' AUBEPIN
Château BECHEREAU
Château BERGERON 
Château Clos HAUT PEYRAGUEY
Château La TOUR BLANCHE
Château LAMOURETTE
Château LANGE
Château RABAUD PROMIS
Domaine de CARBONNIEU
Domaine de la GAUCHE
Domaine de PISTOULET
Château BASTOR la MONTAGNE
Château d'ARMAJAN Les Ormes
Château de MALLE
Château HAUT BERGERON
Château HAUT MAYNE
Château La ROSE MONTEILS
Château LAVILLE
Château SAHUC les TOUR
Château Saint AMAND
Château SUDUIRAUT
Château VOIGNY
Domaine de MONTEILS
Château CHERCHY 
Château CHERCHY St VINCENT
Château LAFON
Château LAMOTHE
Château TRILLON
Domaine BARJUNEAU CHAUVIN
05.56.27.15.02
05.56.27.16.38
05.56.27.05.92
05.56.27.29.38
05.56.27.06.91
05.56.71.12.73
05.56.27.16.13
05.56.27.15.35
05.56.27.23.58
05.56.76.64.92
05.56.76.61.73
05.56.76.60.71
05.56.76.61.53
05.57.98.02.73
05.56.76.63.58
05.56.76.61.69
05.56.76.60.52
05.56.76.64.48
05.56.76.60.76
05.56.76.66.75
05.56.63.27.66
05.56.63.58.21
05.56.62.36.86
05.56.63.24.76
05.56.76.88.41
05.56.63.24.63
05.56.63.28.14
05.56.62.30.17
05.56.76.84.89
05.56.63.61.90
05.56.63.82.29
05.56.62.24.05
05.56.76.62.01
05.57.31.01.00
05.56.63.30.82
05.56.76.67.89
05.56.76.60.21
05.56.76.66.73
BARSAC
BARSAC
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BARSAC
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BOMMES
BOMMES
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PREIGNAC
PREIGNAC
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PUJOLS s/Ciron
PUJOLS s/Ciron
SAUTERNES
SAUTERNES
SAUTERNES
SAUTERNES

 

Internet ouvre les horizons, annule les distances, permet des échanges.
C'est une richesse de notre époque.
Usons, musons, amusons.... nous en...!
Le webmixer mélange bien un peu tout mais il est ravi. Merci.

Les Petits courriers de nos abonnés....!

bonjour,

Je vous écrit d'Uruguay, vous rappelez-vous?

Je voulais vous dire que si j'étais en France je serais allée à cette soirée du Slow Food car le propos  me paraît passionnant... Je rentre en France définitivement en janvier prochain, et voulais vous demander si il y aura d'autres invitations de la sorte...

Bien cordialement et avec toutes mes félicitations pour votre constance,

Laurence Lamare

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Lorsque je serai en France je ne manquerai pas de vous rendre visite, car j'ai un grand lien affectif avec la région bordelaise.

Bien cordialement,

Laurence

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Chose promise, chose dûe, voici quelques photos de l'Uruguay...

C'est un pays dont la superficie est égale à la moitié de celle de la France à peu près, peuplé d'environ 3 millions d'habitants de langue espagnole, tous de descendance européenne... (espagnole, italienne, française, allemande, anglaise principalement).

L'Uruguay est limité par le Rio de la Plata, le plus grand estuaire du monde, qui le sépare de l'Argentine, et sa frontière nord touche le sud du Brésil.

Le climat de l'Uruguay est principalement océanique, sa géographie est peu accidentée, permettant l'élevage extensif de sa ressource principale, la production de viande bovine d'excellente qualité. Ce pays a également la chance de détenir les plus grandes réserves d'eau potable du monde, du fait qu'il recueille les eaux de l'Amazonie.

Ses habitants sont paisibles, sympathiques et accueillants, bien que les conditions économiques actuelles soient difficiles... La culture française y reste bien implantée du fait qu'il n'y a pas si longtemps le français était une langue obligatoire à l'école, bien sûr il a fait place maintenant à l'anglais, mais il est rare de rencontrer des personnes qui ne parlent aucun mot de français.

Voilà un bref portrait d'un pays méconnu, dont les principales qualités sont son atmosphère paisible et libre de pollution, d'ailleurs le slogan du ministère du tourisme le proclame "Uruguay, pais natural". 

Amicalement,  

Laurence.

 
Pour voir les images d'Uruguay avec les commentaires : Cliquici.
Il y a aussi deux aquarelles d'artiste.

Pour ceux qui s'intéressent à la construction.

Haute Qualité Environnemenentale.

 

La démarche HQE®, les acteurs s'engagent

Les politiques publiques, les professionnels, les usagers.

 

Les 24 et 25 novembre prochains se tiendront au Palais des Congrès de Bordeaux-Lac les 3e assises nationales de la Haute Qualité Environnementale du bâtiment et du cadre bâti.

 

Cet événement, initié par le conseil régional d'Aquitaine et l'association HQE, est organisé par le Centrex avec le soutien de l'ADEME.

 

Programme, inscriptions, renseignements disponibles sur le site du Centrex : www.centrex-france.com

 
Maria DUBROCA
Responsable des études   CENTREX
tél :   05 57 35 16 03
port : 06 85 70 52 33
fax : 05 57 35 11 56
   CENTREX   Ecole d'architecture et de paysage de Bordeaux
   Domaine de Raba
   33405 TALENCE

Notre avenir se prépare, soyons attentifs.

Le contournement de Bx.

Le site http://pascal.val.free.fr/ a été créé le 16 octobre pour informer sur le projet de contournement autoroutier de Bordeaux et le débat public organisé jusqu'au 15 janvier.

 

Ce site indépendant arrive en premier dans les principaux moteurs de recherche tel Google ou Yahoo! lorsque l'on tape certains mots clés comme : "contournement bordeaux" / "autoroutier bordeaux" / "débat public bordeaux" / "Commission particulière du débat public bordeaux".....
 
Ce site dispose d'un forum, peu utilisé jusqu'à présent, y compris par les associations concernées. Vous pouvez communiquer l'adresse de ce site à tous ceux qui souhaitent obtenir des informations sur ce sujet.

 

Le webmaster, Pascal

Courrier reçu de Tederic MERGER. Il anime un groupe discussion sur le Gascon.
http://groups.yahoo.com/group/Gasconha-doman
Ainsi que plusieurs sites dédiés à l'Occitan et aux autres langues d'Oc. 

Projets de Gascons.

Adishatz ! Kaixo !

 

L'Ostau Bearnés de Pau ( http://www.ostaubearnes.fr.st/ ) organise des rencontres et autres activités autour de la langue et de la culture locale.

 

Il envoie chaque mois à ceux qui veulent un agenda de ces activités, et aussi des activités des groupes sympathisants.

 

Pour ceux qui sont intéressés, "entaus interessants", le mieux est de
s'inscrire à leur liste pour recevoir l'agenda mensuel (celui du site n'est pas à jour) : ostau.bearnes@wanadoo.fr

 

Totun, dus "prosejadas" (causeries) qui pareishen especialament
interessantas, dens los dias qui viénen :

 

Elles ont lieu toutes les deux à l'Ostau Biarnés.

 

1) Dijaus 13 de Noveme (jeudi 13 novembre 2003) :

 

« La Maison-soca en Bearn e Bigòrra » (la maison-souche en Béarn et Bigorre) dab Fabrici Bernissan, autor un libe sus aqueth subjècte.

 

Que vienerà explicar quin a perdurat ua costuma seculara qui permetó a las proprietats des mantiéner sanceras.

 

Comment a perduré une coutume séculaire qui a permis aux propriétés de rester entières.

Fabrici BERNISSAN :

Comment définir l'identité d'un territoire ? Comment garantir la
cohésion à l'intérieur d'une population ?

Quels sont les leviers du développement d'une zone donnée ?

Autant de questions que se posent ceux qui élaborent les politiques territoriales et tous ceux qui souhaitent redonner du dynamisme à leur région.

 

N'est-il pas normal alors de chercher à connaître les populations, les usages intimes, les fondements culturels.

 

Pourquoi ne pas envoyer la sociologie chercher les informations
auxquelles n'a pas accès l'historien ?

 

Les résultats des investigations pourront sans doute dépeindre la
réalité humaine de ce territoire, mettre des mots sur des
comportements, réconcilier l'héritage du passé et l'avenir et, pourquoi pas, donner des clés de développement insoupçonnées.

 

L'auteur, professeur d'Occitan, mène des travaux de collectage oraux auprès des populations depuis plusieurs années. 

 

La mémoire recueillie porte sur tous les aspects de la vie, la grande histoire rejoint la petite, le destin personnel côtoie les savoirs communautaires. 

 

Cette mémoire est précieuse mais très fragile.

 

Aussi un atelier de collectage vient de voir le jour à Tarbes.

 

2) Dijaus lo 20 de Noveme :

 

« Lo Bearn ? Ua economia ! » dab Miquèu Brau president de la Crampa de Comèrci e d'Industria deus Pirineus Atlantics. 

 

Ua prosejada qui vederà de ligar lenga, cultura e economia.


Tédéric MERGER.

Les informations ci-dessous demandent confirmation, en particulier pour les dates.

Attention au tél: portable.......!

De Reuters le 21 OCTOBRE 2003.

Bon à savoir:

 

L'utilisation de portables des conducteurs pour tracer les excès de vitesse sur les autoroutes n'est plus au stade de projet. En effet, depuis une semaine plus d'une cinquantaine de convocations ont été envoyées à des personnes dont les portables se déplaçaient au delà des vitesses limites sur les autoroutes de la région parisienne. Les personnes convoquées ont préalablement reçu un SMS (Message texte) de leur opérateur, les prévenants qu'elle venaient d'être "suivies" à telle vitesse par la Gendarmerie.

 

L'utilisation des signaux d'identification des portables sur les bornes des opérateurs télécoms au fur et à mesure des déplacements avait déjà été proposée il y a de ça près d'un an, mais suite à une résistance importante du CNIL le projet avait été rejeté. Après appel, il a été décidé que ce moyen concernait les télécoms et non les données informatiques privées, et que par ailleurs il n'y avait pas d'écoute téléphonique, mais simplement des relevés des signaux d'identification émis par les téléphones portables à chaque fois qu'ils changent de borne pour améliorer leur réception.
 Il ne reste que Bouygues Télécom qui négocie encore sa collaboration avec la Gendarmerie. Les autres opérateurs télécoms ont déjà commencé leur collaboration, et devraient d'ici peu avertir tous leurs abonnés par courrier de cette utilisation non prévue des téléphones portables.

 

Voilà comme tu es prévenu tu en ''veau'' deux !! bye

Françoise CITTONE.

Ces textes sur la révolution à BUDOS, de Jean DARTIGOLLES,  sont disponibles sur disquette.
Il y a actuellement 10 chapitres.

BUDOS sous la Révolution. 

Article de M. Jean DARTIGOLLES paru dans le Bulletin Municipal de Budos, faisant suite à son ouvrage: 
Une Paroisse du Pays des GRAVES à la fin de l'Ancien Régime.   BUDOS.    1760 - 1789

Cet ouvrage de 484 pages est  disponible sur le site http://www.vallee-du-ciron.com .

C'est un témoignage vivant sur cette époque troublée.

( 9ème Partie )  

Nous avons vu la dernière fois comment l'introduction du Système Métrique en 1793 allait bouleverser et pour longtemps, la vie quotidienne des Budossais. Mais elle ne constituait pas, tant s'en faut, la seule innovation en ces temps riches en rebondissements de toutes sortes; des temps dans lesquels tout, absolument tout, était remis en cause, même les traditions et les usages les plus anciens et les mieux établis.

C'est en effet dans le même temps, à quelques mois près, et même parfois à quelques semaines ...  que l'on vit survenir l'affaire de la descente des cloches et l'abandon du calendrier Grégorien (le nôtre) au profit du calendrier Républicain.

En moins d'un semestre, les Budossais allaient perdre la quasi totalité de leurs points de repères ancestraux et se voir littéralement emportés dans un tourbillon de bouleversements qu'ils n'auraient jamais pu imaginer jusque là.

L'affaire des cloches commença, assez discrètement, par une Loi du 22 Avril 1792 à laquelle personne ne prêta trop d'attention. Il est vrai qu'il n'était pas tellement facile de se reconnaître dans l'avalanche de Lois et de Décrets qui, de PARIS, s'abattait sur BUDOS tout comme sur les autres Communes rurales.

Donc, une première Loi, bientôt suivie d'une seconde le 6 Juillet suivant. Ces deux textes proposaient aux Communes de descendre leurs cloches de leur clocher et de les envoyer à la fonte pour en faire des canons et des pièces de menue monnaie en bronze. Et pour les inciter à prendre cette décision patriotique, l'article 7 de la Loi de Juillet stipulait :

"Les Communes qui apporteront leurs cloches à (l'Hôtel de) la Monnaie y recevront, en espèces, les deux tiers de leur produit..."

autrement dit, de la valeur que l'on pouvait en tirer en pièces au poids du bronze.

Une telle proposition pouvait être alléchante pour des Communes totalement dépourvues de ressources et qui, pourtant, auraient eu, nous avons eu l'occasion de le voir, bien des besoins d'argent.

Mais c'était bien mal connaître la mentalité villageoise. Cette proposition ne connut en effet, ni chez nous, ni dans les environs, strictement aucun écho.

Le clocher du Village était une sorte de symbole de sa personnalité "l'esprit de clocher" et ses cloches avaient toujours exprimé, de tous temps, les différentes manifestations touchant à la vie de chacun.

C'était le joyeux carillon du baptême des enfants, les sonneries du mariage des jeunes, les grandes volées des Fêtes solennelles, le glas des funérailles des Parents, le tocsin des sinistres et des dangers, bref, tout un code de communication et de convivialité intimement lié à la vie commune.

A l'évidence, aux yeux de chacun, un Village sans cloches était un Village mort.

Déçu de cette réaction négative, et pressé par ses besoins urgents en métaux non ferreux, le Gouvernement insista. Une lettre du Département au District de CADILLAC, en date du 13 Août 1792, l'invitait à se faire pressant auprès des Communes afin qu'elles livrent au moins leurs cloches dites " superflues".

Entendons par là qu'on leur proposait de conserver une cloche pour le service traditionnel et d'envoyer toutes les autres, les "superflues", à la fonte.

Peine perdue, personne ne bougea. En passant sur les détails de l'évolution de l'affaire, disons que le Gouvernement ne pouvait en rester là; et ce qu'il n'avait pu obtenir de gré il allait l'imposer par la force.

A l'automne 1793, de simple proposition, la descente des cloches devint obligatoire et, cette fois-ci, sans aucune compensation monétaire. Sous cette contrainte, il fallut bien en passer par là.

C'est au cours du mois d'Octobre 1793 que, dans la région, la mesure devint effective. BALIZAC, qui avait trois cloches en vit partir deux; BUDOS qui n'en avait que deux en vit partir une, sur une charrette, en direction de CADILLAC le 17 Octobre, sans préjudice de celle de la Chapelle Saint PIERRE et de la petite cloche de la Chapelle du Château qui furent du même voyage.

PROCES VERBAL.

" L'an 1793, second de la République Française, une et indivisible, Nous, soussigné, Pierre LATREILLE, Commissaire nommé par l'Arrêté du Conseil Général du District de CADILLAC, en date du quatre Octobre, présent mois, à l'effet de descendre les cloches superflues qui se trouvent dans les Communes du Canton de LANDIRAS, pour être ensuite transportées au Chef Lieu du District, Nous étant transporté aujourd'hui dix sept Octobre dans la Commune de BUDOS où, étant arrivé, Nous nous sommes rendu à la Maison Commune où nous avions invité de se rendre les Officiers Municipaux auxquels nous avons exhibé les ordres du District, et à l'instant, nous ont conduit à l'église. Nous avons remarqué qu'il y avait deux cloches au clocher dont une a été descendue à notre réquisition ...( de plus, étant )donné qu'il y en avait une à la Chapelle Saint PIERRE, et une petite au cy-devant Château, les avons aussi requises..."

Cette opération engendra dans le Village un sourd mécontentement qui n'osa pas trop se manifester mais qui n'en fut pas moins lourdement ressenti.

Quant au calendrier, ce fut encore une autre affaire ! Sans qu'aucun texte l'eût prévu, l'usage était apparu de dater les lettres et les divers documents officiels ou privés de l'An II, III, etc ... de "l'Ere de la Liberté", tout en conservant à côté l'indication de la date selon le calendrier habituel.

C'était tout à fait dans l'air du temps, et cela n'aurait dû prêter à aucune confusion. L'inconvénient venait de ce que personne n'était d'accord sur le point de départ de "l'Ere de la Liberté".

Les uns, avec quelque raison, la faisait commencer au 14 Juillet 1789, d'autres, on ne sait trop pourquoi, en situaient l'origine au Ier Janvier suivant, d'autres encore la fixaient au 22 Septembre 1792, jour de la proclamation de la République.

Devant un tel désordre, la Convention finit par prendre position et retint pour origine cette dernière date du 22 Septembre 1792 et désormais, on ne parla plus que de l'An II, III..etc.. "de la République".

Mais dans la foulée, la Convention fit bien mieux encore puisqu'elle supprima purement et simplement le calendrier Grégorien pour lui substituer un calendrier Républicain.

Le Décret correspondant fut promulgué le 24 Novembre 1793. Et bientôt, on allait totalement interdire de se référer au calendrier du "vieux style".

Dans les campagnes, à BUDOS comme ailleurs, on ignora d'abord la mesure. On ne vit là qu'une nouvelle fantaisie venue de PARIS, tout comme cette affaire de Système Métrique dont on commençait à parler de plus en plus mais dont personne n'usait dans la pratique.

PARIS, vu de BUDOS, c'était bien loin, et il s'y passait tant de choses que l'on avait bien du mal à comprendre. On y avait même coupé la tête du Roi ... Alors..

Pourtant il devenait de plus en plus évident que l'on n'allait pas toujours échapper à ces innovations que la FRANCE profonde jugeait un peu vaines et surtout trop rapides. La preuve, un mois auparavant, et précisément sur des instructions venues de PARIS, on avait vu descendre une cloche du Village qui avait bel et bien pris le chemin de CADILLAC.

Cela donnait à réfléchir ...

Ce calendrier fut mal perçu. Tout d'abord, il ignorait la sacro-sainte institution du repos du Dimanche pour lui substituer des "Décadis" qui ne disaient rien à personne.

Au surplus, il n'y avait que trois décadis dans un mois (un tous les dix jours) au lieu des quatre dimanches, ce qui ne constituait pas une trop bonne affaire. Et surtout, ce calendrier désorganisait complètement la vie économique et sociale du Village.

Tout le monde, à BUDOS, savait qu'il fallait semer les carottes à la Saint BLAISE (le 3 Février), que les échéances des paiements, quels qu'ils soient, tombaient à la Noël, à Pâques et à la Saint JEAN (24 Juin), que les contrats de métayage partaient tous de la Saint MICHEL (29 Septembre), etc.. etc..

Or, il n'y 'avait plus ni Saint BLAISE, ni Noël, ni Pâques, ni Saint JEAN, ni Saint MICHEL. Mieux encore, il était désormais formellement interdit de s'y référer.

Ajoutons à cela que la monnaie métallique (la seule que l'on ait jamais connue jusque là à BUDOS) avait pratiquement disparu au profit de poignées "d'assignats" de papier émis par l'Etat et dont la valeur ne cessait de décroître d'une semaine à l'autre lorsqu'on se présentait au marché.

Avouez qu'avec tout cela, en si peu de temps, il y avait de quoi désorienter tout le monde. Cette période, pour les pauvres paysans, ne fut certes pas facile à vivre.

à suivre....

On est pas riche, il faut faire feu de tout bois et ça marche.....!

Vide Grenier  de la fête de la  St PEY.

 Afin de pouvoir répéter cette opération l’an prochain, dès maintenant nous récupérons tout ce que vous voudrez bien nous donner: livres, jouets, bibelots, vaisselle, meubles, disques, linge, vêtements, outillage, matèriels divers, etc…. 
Nous pouvons débarrasser caves, greniers, garages, maisons ou tout autre locaux. Merci de le faire savoir autour de vous. Avant de jeter n’hésitez pas à contacter.

au   05 56 76 61 98         Christian FLAGES, président du club,
au   05 56 76 63 12         André COCHET, trésorier,
au   05 56 76 61 81         Christian de LOS ANGELES, membre du club en charge du stand.
Vous pouvez aussi nous joindre par E-mail aux adresses ci-dessous.

Club Informatique de PUJOLS sur CIRON     Foyer Rural    33210 PUJOLS sur CIRON 
Président Christian FLAGES    Tel: 05 56 76 61 98
E-mail: pujols.info@wanadoo.fr
Site: http://perso.wanadoo.fr/pujols-sur-ciron
Site: http://www.vallee-du-ciron.com
Site: Cironsite

 Le webmixer
André COCHET
Tel: 05 56 76 63 12
ancochet@wanadoo.fr
 
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