NOUVELLES
de la Vallée du CIRON. |
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Mustil |
Les visons, mascottes de la Vallée du Ciron. |
Mustelle |
Sommaire: | Nos Nouvelles de Cironsite. Portes ouvertes en Sauternais. Les Petits courriers. Haute qualité environnementale. Le contournement de Bx.. |
Projets de Gascon. Attention au Tel: portable.... Budos sous la Révolution. Vide-grenier. |
Note: Les textes en bleu-souligné donnent accès à des pages Web. Cliquer dessus. |
Invitation a soutenir l'équipe de France. Dimanche 16 novembre à 9h
30/10 h. On
prend l'apéro, avec ce que chacun apporte, solide ou liquide. | ||||||
Nos Nouvelles: Sur Cironsite, une nouvelle page sur le Putois. Ce petit animal présent dans notre environnement rural, mal aimé, mérite tout de même d'être connu. Il est un peu de la famille, puisque c'est un cousin du Vison. Des images permettent de faire sa connaissance. CLICLA Le Vison a longtemps été pris pour un jeune ou petit Putois, piégé comme lui pour sa fourrure. Domestiqué le Putois s'appelle le Furet.
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Visiter, goûter, la vie est belle ! | ||||||
Portes ouvertes dans le Sauternais Les 15 et 16 novembre 2003 De 10 h à 18 h. C'est une occasion unique de goûter des vins prestigieux.
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Internet ouvre les
horizons, annule les distances, permet des échanges. | ||||||
Les Petits courriers de nos abonnés....! bonjour, Je vous écrit d'Uruguay, vous rappelez-vous? Je voulais vous dire que si j'étais en France je serais allée à cette soirée du Slow Food car le propos me paraît passionnant... Je rentre en France définitivement en janvier prochain, et voulais vous demander si il y aura d'autres invitations de la sorte... Bien cordialement et avec toutes mes félicitations pour votre constance,Laurence Lamare ------- Lorsque je serai en France je ne manquerai pas de vous rendre visite, car j'ai un grand lien affectif avec la région bordelaise. Bien cordialement, Laurence ------- Chose
promise, chose dûe, voici quelques photos de l'Uruguay... C'est
un pays dont la superficie est égale à la moitié de celle de la France
à peu près, peuplé d'environ 3 millions d'habitants de langue
espagnole, tous de descendance européenne... (espagnole, italienne, française,
allemande, anglaise principalement). L'Uruguay
est limité par le Rio de la Plata, le plus grand estuaire du monde, qui
le sépare de l'Argentine, et sa frontière nord touche le sud du Brésil. Le
climat de l'Uruguay est principalement océanique, sa géographie est peu
accidentée, permettant l'élevage extensif de sa ressource principale, la
production de viande bovine d'excellente qualité. Ce pays a également la
chance de détenir les plus grandes réserves d'eau potable du monde, du
fait qu'il recueille les eaux de l'Amazonie. Ses
habitants sont paisibles, sympathiques et accueillants, bien que les
conditions économiques actuelles soient difficiles... La culture française
y reste bien implantée du fait qu'il n'y a pas si longtemps le français
était une langue obligatoire à l'école, bien sûr il a fait place
maintenant à l'anglais, mais il est rare de rencontrer des personnes
qui ne parlent aucun mot de français. Voilà
un bref portrait d'un pays méconnu, dont les principales qualités sont
son atmosphère paisible et libre de pollution, d'ailleurs le slogan du
ministère du tourisme le proclame "Uruguay, pais natural". Amicalement,
Laurence.
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Pour ceux qui s'intéressent à la construction. | ||||||
Haute Qualité
Environnemenentale.
La
démarche HQE®, les acteurs s'engagent Les
politiques publiques, les professionnels, les usagers. Les
24 et 25 novembre
prochains se tiendront au Palais des Congrès de Bordeaux-Lac les
3e assises nationales de la Haute Qualité Environnementale du bâtiment
et du cadre bâti. Cet
événement, initié par le conseil régional d'Aquitaine et l'association
HQE, est organisé par le Centrex avec le soutien de l'ADEME. Programme,
inscriptions, renseignements
disponibles sur le site du Centrex : www.centrex-france.com Maria DUBROCA
Responsable des études CENTREX tél : 05 57 35 16 03 port : 06 85 70 52 33 fax : 05 57 35 11 56 CENTREX Ecole d'architecture et de paysage de Bordeaux
Domaine de Raba
33405 TALENCE | ||||||
Notre avenir se prépare, soyons attentifs. | ||||||
Le contournement de Bx. Le
site http://pascal.val.free.fr/ a
été créé le 16 octobre pour informer sur le projet de contournement
autoroutier de Bordeaux et le débat public organisé jusqu'au 15 janvier. Ce
site indépendant arrive en premier dans les principaux moteurs de
recherche tel Google ou Yahoo! lorsque l'on tape certains mots clés comme
: "contournement bordeaux" / "autoroutier bordeaux" /
"débat public bordeaux" / "Commission particulière du débat
public bordeaux".....
Le webmaster, Pascal | ||||||
Courrier reçu de
Tederic MERGER. Il anime un groupe discussion sur le Gascon. | ||||||
Projets de Gascons. Adishatz ! Kaixo !
L'Ostau Bearnés de Pau ( http://www.ostaubearnes.fr.st/ ) organise des rencontres et autres activités autour de la langue et de la culture locale.
Il envoie chaque mois à ceux qui veulent un agenda de ces activités, et aussi des activités des groupes sympathisants.
Pour
ceux qui sont intéressés, "entaus interessants", le mieux est
de
Totun,
dus "prosejadas" (causeries) qui pareishen especialament
Elles ont lieu toutes les deux à l'Ostau Biarnés.
1) Dijaus 13 de Noveme (jeudi 13 novembre 2003) :
« La Maison-soca en Bearn e Bigòrra » (la maison-souche en Béarn et Bigorre) dab Fabrici Bernissan, autor un libe sus aqueth subjècte.
Que vienerà explicar quin a perdurat ua costuma seculara qui permetó a las proprietats des mantiéner sanceras.
Comment
a perduré une coutume séculaire qui a permis aux propriétés
de rester entières. Comment
définir l'identité d'un territoire ? Comment garantir la Quels
sont les leviers du développement d'une zone donnée ? Autant de questions que se posent ceux qui élaborent les politiques territoriales et tous ceux qui souhaitent redonner du dynamisme à leur région.
N'est-il pas normal alors de chercher à connaître les populations, les usages intimes, les fondements culturels.
Pourquoi
ne pas envoyer la sociologie chercher les informations
Les
résultats des investigations pourront sans doute dépeindre la
L'auteur, professeur d'Occitan, mène des travaux de collectage oraux auprès des populations depuis plusieurs années.
La mémoire recueillie porte sur tous les aspects de la vie, la grande histoire rejoint la petite, le destin personnel côtoie les savoirs communautaires.
Cette mémoire est précieuse mais très fragile.
Aussi un atelier de collectage vient de voir le jour à Tarbes.
2) Dijaus lo 20 de Noveme :
« Lo Bearn ? Ua economia ! » dab Miquèu Brau president de la Crampa de Comèrci e d'Industria deus Pirineus Atlantics.
Ua prosejada qui vederà de ligar lenga, cultura e economia.
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Les informations ci-dessous demandent confirmation, en particulier pour les dates. | ||||||
Attention
au tél: portable.......!
De Reuters
le
21
OCTOBRE 2003. Bon à savoir:
L'utilisation de portables des conducteurs pour tracer les excès de vitesse sur les autoroutes n'est plus au stade de projet. En effet, depuis une semaine plus d'une cinquantaine de convocations ont été envoyées à des personnes dont les portables se déplaçaient au delà des vitesses limites sur les autoroutes de la région parisienne. Les personnes convoquées ont préalablement reçu un SMS (Message texte) de leur opérateur, les prévenants qu'elle venaient d'être "suivies" à telle vitesse par la Gendarmerie.
L'utilisation
des signaux d'identification des portables sur les bornes des opérateurs
télécoms au fur et à mesure des déplacements avait déjà été proposée
il y a de ça près d'un an, mais suite à une résistance importante du
CNIL le projet avait été rejeté. Après appel, il a été décidé que
ce moyen concernait les télécoms et non les données informatiques privées,
et que par ailleurs il n'y avait pas d'écoute téléphonique, mais
simplement des relevés des signaux d'identification émis par les téléphones
portables à chaque fois qu'ils changent de borne pour améliorer leur réception.
Voilà comme tu es prévenu tu en ''veau'' deux !! bye Françoise CITTONE. | ||||||
Ces
textes sur la révolution à BUDOS, de Jean DARTIGOLLES, sont disponibles sur disquette. | ||||||
BUDOS sous la Révolution.
( 9ème Partie ) Nous
avons vu la dernière fois comment l'introduction du Système Métrique en
1793 allait bouleverser et pour longtemps, la vie quotidienne des
Budossais. Mais elle ne constituait pas, tant s'en faut, la seule
innovation en ces temps riches en rebondissements de toutes sortes; des
temps dans lesquels tout, absolument tout, était remis en cause, même
les traditions et les usages les plus anciens et les mieux établis. C'est
en effet dans le même temps, à quelques mois près, et même parfois à
quelques semaines ... que l'on vit survenir l'affaire de la descente
des cloches et l'abandon du calendrier Grégorien (le nôtre) au profit du
calendrier Républicain. En
moins d'un semestre, les Budossais allaient perdre la quasi totalité de
leurs points de repères ancestraux et se voir littéralement emportés
dans un tourbillon de bouleversements qu'ils n'auraient jamais pu imaginer
jusque là. L'affaire
des cloches commença, assez discrètement, par une Loi du 22 Avril 1792
à laquelle personne ne prêta trop d'attention. Il est vrai qu'il n'était
pas tellement facile de se reconnaître dans l'avalanche de Lois et de Décrets
qui, de PARIS, s'abattait sur BUDOS tout comme sur les autres Communes
rurales. Donc,
une première Loi, bientôt suivie d'une seconde le 6 Juillet suivant. Ces
deux textes proposaient aux Communes de descendre leurs cloches de leur
clocher et de les envoyer à la fonte pour en faire des canons et des pièces
de menue monnaie en bronze. Et pour les inciter à prendre cette décision
patriotique, l'article 7 de la Loi de Juillet stipulait : "Les Communes qui apporteront leurs cloches à (l'Hôtel de) la Monnaie y recevront, en espèces, les deux tiers de leur produit..." autrement
dit, de la valeur que l'on pouvait en tirer en pièces au poids du bronze. Une
telle proposition pouvait être alléchante pour des Communes totalement dépourvues
de ressources et qui, pourtant, auraient eu, nous avons eu l'occasion de
le voir, bien des besoins d'argent. Mais
c'était bien mal connaître la mentalité villageoise. Cette proposition
ne connut en effet, ni chez nous, ni dans les environs, strictement aucun
écho. Le
clocher du Village était une sorte de symbole de sa personnalité "l'esprit
de clocher" et ses cloches avaient toujours exprimé, de tous
temps, les différentes manifestations touchant à la vie de chacun. C'était
le joyeux carillon du baptême des enfants, les sonneries du mariage des
jeunes, les grandes volées des Fêtes solennelles, le glas des funérailles
des Parents, le tocsin des sinistres et des dangers, bref, tout un code de
communication et de convivialité intimement lié à la vie commune. A
l'évidence, aux yeux de chacun, un Village sans cloches était un Village
mort. Déçu
de cette réaction négative, et pressé par ses besoins urgents en métaux
non ferreux, le Gouvernement insista. Une lettre du Département au
District de CADILLAC, en date du 13 Août 1792, l'invitait à se faire
pressant auprès des Communes afin qu'elles livrent au moins leurs cloches
dites " superflues". Entendons
par là qu'on leur proposait de conserver une cloche pour le service
traditionnel et d'envoyer toutes les autres, les "superflues",
à la fonte. Peine
perdue, personne ne bougea. En passant sur les détails de l'évolution de
l'affaire, disons que le Gouvernement ne pouvait en rester là; et ce
qu'il n'avait pu obtenir de gré il allait l'imposer par la force. A
l'automne 1793, de simple proposition, la descente des cloches devint
obligatoire et, cette fois-ci, sans aucune compensation monétaire. Sous
cette contrainte, il fallut bien en passer par là. C'est
au cours du mois d'Octobre 1793 que, dans la région, la mesure devint
effective. BALIZAC, qui avait trois cloches en vit partir deux; BUDOS qui
n'en avait que deux en vit partir une, sur une charrette, en direction de
CADILLAC le 17 Octobre, sans préjudice de celle de la Chapelle Saint
PIERRE et de la petite cloche de la Chapelle du Château qui furent du même
voyage. PROCES
VERBAL. " L'an 1793, second de la République Française, une et indivisible, Nous, soussigné, Pierre LATREILLE, Commissaire nommé par l'Arrêté du Conseil Général du District de CADILLAC, en date du quatre Octobre, présent mois, à l'effet de descendre les cloches superflues qui se trouvent dans les Communes du Canton de LANDIRAS, pour être ensuite transportées au Chef Lieu du District, Nous étant transporté aujourd'hui dix sept Octobre dans la Commune de BUDOS où, étant arrivé, Nous nous sommes rendu à la Maison Commune où nous avions invité de se rendre les Officiers Municipaux auxquels nous avons exhibé les ordres du District, et à l'instant, nous ont conduit à l'église. Nous avons remarqué qu'il y avait deux cloches au clocher dont une a été descendue à notre réquisition ...( de plus, étant )donné qu'il y en avait une à la Chapelle Saint PIERRE, et une petite au cy-devant Château, les avons aussi requises..." Cette
opération engendra dans le Village un sourd mécontentement qui n'osa pas
trop se manifester mais qui n'en fut pas moins lourdement ressenti. Quant
au calendrier, ce fut encore une autre affaire ! Sans qu'aucun texte l'eût
prévu, l'usage était apparu de dater les lettres et les divers documents
officiels ou privés de l'An II, III, etc ... de "l'Ere de la
Liberté", tout en conservant à côté l'indication de la date
selon le calendrier habituel. C'était
tout à fait dans l'air du temps, et cela n'aurait dû prêter à aucune
confusion. L'inconvénient venait de ce que personne n'était d'accord sur
le point de départ de "l'Ere de la Liberté". Les
uns, avec quelque raison, la faisait commencer au 14 Juillet 1789,
d'autres, on ne sait trop pourquoi, en situaient l'origine au Ier Janvier
suivant, d'autres encore la fixaient au 22 Septembre 1792, jour de la
proclamation de la République. Devant
un tel désordre, la Convention finit par prendre position et retint pour
origine cette dernière date du 22 Septembre 1792 et désormais, on ne
parla plus que de l'An II, III..etc.. "de la République".
Mais
dans la foulée, la Convention fit bien mieux encore puisqu'elle supprima
purement et simplement le calendrier Grégorien pour lui substituer un
calendrier Républicain. Le
Décret correspondant fut promulgué le 24 Novembre 1793. Et bientôt, on
allait totalement interdire de se référer au calendrier du "vieux
style". Dans
les campagnes, à BUDOS comme ailleurs, on ignora d'abord la mesure. On ne
vit là qu'une nouvelle fantaisie venue de PARIS, tout comme cette affaire
de Système Métrique dont on commençait à parler de plus en plus mais
dont personne n'usait dans la pratique. PARIS,
vu de BUDOS, c'était bien loin, et il s'y passait tant de choses que l'on
avait bien du mal à comprendre. On y avait même coupé la tête du Roi
... Alors.. Pourtant
il devenait de plus en plus évident que l'on n'allait pas toujours échapper
à ces innovations que la FRANCE profonde jugeait un peu vaines et surtout
trop rapides. La preuve, un mois auparavant, et précisément sur des
instructions venues de PARIS, on avait vu descendre une cloche du Village
qui avait bel et bien pris le chemin de CADILLAC. Cela
donnait à réfléchir ... Ce
calendrier fut mal perçu. Tout d'abord, il ignorait la sacro-sainte
institution du repos du Dimanche pour lui substituer des "Décadis"
qui ne disaient rien à personne. Au
surplus, il n'y avait que trois décadis dans un mois (un tous les dix
jours) au lieu des quatre dimanches, ce qui ne constituait pas une trop
bonne affaire. Et surtout, ce calendrier désorganisait complètement la
vie économique et sociale du Village. Tout
le monde, à BUDOS, savait qu'il fallait semer les carottes à la Saint
BLAISE (le 3 Février), que les échéances des paiements, quels qu'ils
soient, tombaient à la Noël, à Pâques et à la Saint JEAN (24 Juin),
que les contrats de métayage partaient tous de la Saint MICHEL (29
Septembre), etc.. etc.. Or,
il n'y 'avait plus ni Saint BLAISE, ni Noël, ni Pâques, ni Saint JEAN,
ni Saint MICHEL. Mieux encore, il était désormais formellement interdit
de s'y référer. Ajoutons
à cela que la monnaie métallique (la seule que l'on ait jamais connue
jusque là à BUDOS) avait pratiquement disparu au profit de poignées
"d'assignats" de papier émis par l'Etat et dont la
valeur ne cessait de décroître d'une semaine à l'autre lorsqu'on se présentait
au marché. Avouez
qu'avec tout cela, en si peu de temps, il y avait de quoi désorienter
tout le monde. Cette période, pour les pauvres paysans, ne fut certes pas
facile à vivre. à suivre.... | ||||||
On est pas riche, il faut faire feu de tout bois et ça marche.....! | ||||||
Vide Grenier de la fête de la St
PEY.
au 05 56 76 61
98
Christian FLAGES, président du club, | ||||||
Club Informatique de PUJOLS sur
CIRON Foyer Rural 33210 PUJOLS
sur CIRON Le
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