NOUVELLES
de la Vallée du CIRON. |
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Mustil |
Les visons, mascottes de la Vallée du Ciron. |
Mustelle |
Sommaire: | Nouvelles de Cironsite. Horaire des messes du Podensacais. Le Téléthon à Pujols Mémoire de Bommes, veillée. A.G. des Amis des Moulins. |
Risques
routiers, ça chauffe. Sus aux SPAM..... Budos sous la Révolution. Vide-grenier. |
Note: Les textes en bleu-souligné donnent accès à des pages Web. Cliquer dessus. |
Nos Nouvelles: Sur Cironsite, deux nouvelles pages: La fouine ce petit mustélidé agile et nocturne qui aime habiter autour ou dans nos maisons rurales, mal aimé car il fait parfois des ravages dans les poulaillers ou les pigeonniers. Bien belle tout de même. Des images permettent de faire sa connaissance. CLICLA. Le document sur la nuit du patrimoine de Barsac comprend les textes, dits, et quelques images, prises, au cours de cette soirée. Il peut être amélioré avec des images et des textes supplémentaires. Noms des artistes, des morceaux de musique, témoignages particuliers, rectifications des erreurs, légendes et positionnement des images. etc...Cliquici. Pour participer: Iciclic | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Bientôt NOËL ! | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Il vaut mieux donner gaiement, c'est plus facile.....! | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Le Téléthon à Pujols. La participation des Pujolais au Téléthon 2003 va se développer sur cinq grands axes dans un élan de générosité joyeuse. Le vendredi 5 décembre à 21 h. au foyer rural. -Un loto: dont les lots sont les dons de particuliers ou d'Associations parce qu'il faut bien ramasser des sous. Le samedi 6 décembre à 15 h. -Les joutes au Duplicate de Pujols. Parce qu'il faut bien aussi s'amuser. C'est une forme de Scrabble qui permet la participation d'un nombre élevé de joueurs. Pour une participation physique, intellectuelle et collective à la démarche du Téléthon. Le jeu de scrabble est projeté sur grand écran, un jeu de 7 lettres est tiré par ordinateur. 3 minutes de réflexion , chacun annonce le mot qu'il propose avec son score. Le mot ayant le meilleur score est placé sur le jeu et chacun marque les points qu'il a annoncé. Un nouveau tirage complète la série de 7 lettres et ainsi de suite jusqu'à la fin de la partie. Le gagnant est celui qui totalise le plus grand nombre de points. Il recevra une coupe et/ou une bouteille de Sauternes d'un Château réputé. On peut jouer individuellement ou en équipes. Il est conseiller d'avoir son jeu de Scrabble pour reproduire le jeu et faire ses essais. Deux parties sont prévues dans l'après-midi. Participation de 3 € par partie. Des parties de Scrabble habituelles seront organisées dans une autre salle à 1 € la partie. Le meilleur score de l'après midi et de la soirée recevra un bouteille en prime. à 19 h. Apéritif. puisqu'il faut bien se requinquer après l'effort. à
20 h. Repas à 12 €. sur place. à 22 h. Après le repas reprise des affrontements et enchaînements des parties jusqu'à épuisement des combattants. Le projet original prévoyait " non stop". -Les enfants des écoles participeront le Vendredi matin à une partie de duplicate sous la conduite de leurs instits. Puisqu'il faut bien que les enfants participent. Notes: -Au cours des interruptions et pendant le repas retransmission du Téléthon sur grand écran. -Les dons pour l'A.F.M. seront acceptés sur place, un reçu sera délivré pour les dons en espèces. Inscriptions
"gratuites" pour les repas à
la mairie: 05 56 76 65 14. Tous renseignements et inscriptions au duplicate: 05 57 02 20 92 h/bureau ou 05 56 76 61 98 ou par Mel: clicla. -Le Club informatique a placé sur la page d'accueil de son site "Vallée du Ciron.com" la mire de l'A.F.M. qui permet d'accéder à leur site internet et de faire les dons directement à l'Association Française de Myopathie par cartes bancaires, s'abonner à la "Newletter" et obtenir tous renseignements sur ses activités, adhérer à la i-Force etc.... Puisqu'il faut bien continuer l'action. -L' Asso. des Proprios Pujolais propose, puisqu'il faut bien qu'il y ait aussi un effort physique, aux vaillants de planter des piquets pour soutenir les berges de l'Arec. Samedi 6 décembre à 15 h. au pied de l'église. Ce petit ruisseau, nettoyé, débroussaillé par des volontés bénévoles a remercié et enchanté les passants au printemps par une magnifique floraison d'iris jaunes. Il mérite bien qu'on l'aide à s'écouler pour le plaisir de yeux.
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Devoir de mémoire, sauver de l'oubli les joies de nos aînés. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
MEMOIRE
de BOMMES
et
de la Vallée du CIRON. Prochaine réunion DIMANCHE
7 DECEMBRE 03 à 17h Thème de la soirée :les
recettes de cuisine anciennes.
Cette
veillée sera suivie pour les personnes qui désirent prolonger la soirée,
par une soupe et des gâteaux. (PARTICIPATION
A LA COLLATION : 2 Euros, RENSEIGNEMENTS
OU INSCRIPTION POUR LA SOUPE ****** ENTREE LIBRE ****** | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ils sont bien beaux ces moulins restaurés et chargés d'histoire. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les Amis des Moulins. Association Girondine des Amis des Moulins. Assemblée Générale. Samedi 6 décembre 2003. Salle du
Mascaret.
Association
Girondine desAmis des Moulins. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Il vaut mieux savoir ce que l'on risque.... car cela semble lourd....! | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Risques routiers, ça chauffe.
De
Gérard GOAZIOU | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Le courrier électronique est une merveille mais il a aussi quelques faiblesses. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Sus
aux spam ......!
"Village global", "société de l'information",... sont des notions qui sont souvent associées à l'Internet. Bien loin de ces idéaux, l'Internet a aussi ses brebis galeuses, avec des sociétés spécialisées dans l'envoi en grand nombre de messages électroniques à des fins publicitaires ou à caractère pornographique. Ce type de messages, envoyés sans le consentement du destinataire, est communément appelé "spam". Au départ, Spam est une marque de viande en boîte. Un
sketch du Monty Python Flying Circus de 1970 en a fait un synonyme pour désigner
ce qui est excessif et indésirable. Le terme officiel est "courrier
de masse non sollicité"
mais l'Office de la langue française du Québec a proposé dès 1997 deux
équivalents assez "savoureux" du mot anglais spam
: pourriel et
pollupostage. Aujourd'hui, le pollupostage est un fléau. Il prend des proportions considérables. Une étude récente montre qu'il pourrait détourner les utilisateurs du recours au courrier électronique. Il y a donc une certaine urgence à réagir face à ce problème. Des solutions techniques existent. Elles passent par des outils qui sont capables de reconnaître un pourriel et de le marquer dans le sujet ou dans d'autres entêtes. A l'aide d'un filtre, l'utilisateur peut éliminer instantanément tous les pourriels de sa boîte-aux-lettres. De tels outils sont inclus dans les clients de messagerie (Eudora 6, Netscape 7.1) ou sous forme d'extensions (Eudora, Outlook et Outlook Express). Ces solutions nécessitent toutefois une configuration et un auto-apprentissage qui peut s'avérer fastidieux pour l'utilisateur. C'est pourquoi les établissements qui hébergent la messagerie des laboratoires de nos régions ont mis en place des mécanismes de détection de pourriels directement sur leurs serveurs. C'est le cas notamment pour les Universités de Poitiers, Bordeaux 3, l'ENSEIRB,... ainsi que la Délégation elle-même. L'Université Bordeaux 1 projette de le faire au début de l'année 2004. Du
côté législatif, la situation évolue également. L'Italie et la
Grande-Bretagne se sont dotées de lois spécifiques pour lutter contre le Une directive européenne prévoit que l'envoi de courriers en masse n'est autorisé que pour les destinataires ayant donné leur consentement préalable. En France, la loi Informatique et Libertés oblige à déclarer auprès de la CNIL les annuaires d'adresses électroniques et réglemente la constitution de ceux-ci. Est-ce la fin programmée des pollupostages ? Restons lucides. Les sociétés de marketing direct continueront d'oeuvrer à partir de pays où ces pratiques sont autorisées. Elles auront probablement toujours une petite longueur d'avance sur les concepteurs de logiciels de détection de pourriels. Espérons donc que, s'il n'est pas possible de supprimer totalement ces pratiques, l'arsenal juridique et technique permettra de les ramener à des proportions moins envahissantes. Jeanne
Jordanov, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ces
textes sur la révolution à BUDOS, de Jean DARTIGOLLES, sont disponibles sur disquette. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
BUDOS sous la Révolution.
( 10ème Partie ) En
cette année 1793, la dernière fois, nous avions laissé les Budossais en
un grand désarroi; tous, plus ou moins, mais surtout les plus faibles et
les plus pauvres. "
1793 e t 1794, années de malheur que la plume se refuse à raconter"
écrit Me LAFARGUE, Notaire à LANGON, dans sa chronique, un de nos
meilleurs témoins de la vie quotidienne en ce temps-là dans le Pays des
GRAVES. Ce
pays, trop spécialisé dans la culture de la vigne, avait de tous temps négligé
la culture des céréales, ce qui lui avait parfois joué de bien mauvais
tours car il avait déjà connu bien d'autres famines . A
BUDOS , LANDIRAS, PUJOLS, on produisait bien un peu de seigle, mais
seulement en joualles, en intervalle, des rangs de vigne. Et
comme cette production ne suffisait pas à couvrir les besoins, on
achetait le complément aux Landais que l'on rencontrait sur le marché de
VILLANDRAUT. En
ce temps-là, la dernière récolte, un peu partout avait été médiocre
sinon parfois franchement mauvaise. Les prix montèrent donc tout aussitôt.
En Juin 1793 la Convention crût bon de fixer pour les grains un prix
plafond, ce fut la Loi dite "du maximum". "Le Gouvernement établit un maximum des prix des grains, écrit Me LAFARGUE, et, par là, les fit disparaître dans des resserres clandestines." Les
conséquences de cette décision, sur un marché déjà sensible, furent
proprement catastrophiques : " Le grain disparut des marchés ... le blé ne fut plus (commercialisé) que par la réquisition, et la réquisition trouva les greniers vides." Et
pourtant, cette réquisition ne plaisantait guère. En Novembre 1793, le
Commissaire du District de CADILLAC (dont dépendait BUDOS) fut autorisé
: "à parcourir les pays où existent des grains, accompagné par la Gendarmerie Nationale, requise à cet effet, et à faire garnir suffisamment les marchés de VILLANDRAUT et de BAZAS." C'était
chose facile à dire, mais plus facile à dire qu'à faire ...Dans le même
temps, une Loi du 27 Septembre de la même année détermina un prix
maximum pour tous les produits alimentaires courants qui, tout aussitôt
disparurent, eux aussi des marchés officiels. Et
pourtant, il était prévu de punir toute infraction de la peine de mort.
Rien moins que cela ... Chacun
dut faire un inventaire précis des denrées qu'il pouvait détenir en sa
maison, et dût les déclarer en Mairie. Des visites domiciliaires
s'ensuivirent au printemps suivant. La
misère et la famine étaient générales. L'argent ne valait pratiquement
plus rien. La monnaie métallique traditionnelle (pièces de bronze et
d'argent, sans parler de l'or qui avait toujours été beaucoup plus rare
dans les campagnes), avaient pratiquement disparu pour faire place à de
la monnaie de papier : les Assignats. C'était
une monnaie émise par l'Etat sur la garantie des biens confisqués à
l'Eglise que l'on avait, sur le plan national, estimés à 400 Millions de
Livres. L'idée,
en soi, n'était pas mauvaise. Mais elle tourna à la catastrophe lorsque,
pressé par des besoins d'argent (la chose n'était pas nouvelle), l'Etat
se mit à faire fonctionner la planche à billets, portant le montant des
émissions successives de ces billets très au-delà de la valeur du fond
de garantie. En
Juillet 1792, on avait atteint le chiffre de six milliards de Livres
"garantis", si l'on peut dire, par les seuls 400 petits millions
du départ ... Il en résulta qu'à la fin, dans les échanges entre
particuliers, sur les marchés, par exemple, un assignat de 100 Livres ne
valait plus qu'un sou, un seul sou, même pas le prix de son papier ... On
finit par abandonner la monnaie dans la plupart des transactions pour lui
substituer un troc clandestin. A BUDOS, on avait faim et on avait du vin
(pas tout le monde, hélas, car les plus pauvres n'en produisaient pas). Les
Landais, de leur côté, avaient soif et détenaient du seigle. C'est sur
cette base que devait s'établir les termes de l'échange. Au début, on
échangea une barrique de vin contre un boisseau de seigle (103 litres). C'était
déjà plutôt cher payé; mais très vite, on en vint à deux, puis trois
barriques pour un boisseau. Me LAFARGUE prétend même que l'on en vint à
la fin à échanger un tonneau contre
un boisseau. A
ce rythme, on n'eût bientôt plus de vin à offrir car les propriétés
Budossaises, souvent très modestes ne produisaient guère que quelques
barriques chacune. On
en vint à disputer leur avoine aux chevaux pour tenter d'en faire une
sorte de brouet. Et cela dura plus d'un an…. Ces
évènements eurent, par la suite, une conséquence tout à fait imprévue
et plutôt heureuse. Les Landais, buveurs d'eau traditionnels, avaient
pris goût au vin de Graves et, la crise passée, continuèrent à en
demander, même dans des conditions de marché redevenues raisonnables. VILLANDRAUT
devint ainsi pour BUDOS et les Communes viticoles environnantes un débouché
intéressant, bien plus proche en tous cas, et plus facile d'accès que le
négoce bordelais. De son côté, la débâcle monétaire avait eu, elle
aussi, une conséquence inattendue. La
dépréciation des assignats permit à ceux qui avaient quelque chose à
vendre, de s'enrichir à bon compte. A l'occasion des ventes aux enchères
des Biens Nationaux saisis entre les mains des nobles émigrés et de
l'Eglise, l'Etat acceptait en paiement ses assignats pour leur valeur
nominale. Il
ne pouvait faire moins, en effet, que de paraître croire à la valeur de
sa propre monnaie, même si, dans le pays, personne n'y croyait plus... C'était
une porte largement ouverte à la spéculation. Imaginons
par exemple quelqu'un vendant une barrique de vin de BUDOS au prix
raisonnable de l'époque, soit 25 Livres. Le billet de 100 Livres en
assignats étant, nous l'avons vu, apprécié par les particuliers à sa
valeur réelle d'un sou, pour payer les 25 Livres réelles (valeur en
monnaie d'argent) de sa barrique, le Budossais se voyait remettre par son
acheteur cent billets de 500 Livres en assignats, soit 50.000 Livres. Il
pouvait alors se présenter à une vente, aux enchères au District de
CADILLAC et s'y acheter une fort belle propriété en la payant avec ses
assignats de 500 Livres que le Trésor Public lui reprenait sans
sourciller pour 500 Livres chacun alors qu'il les avait reçus pour 5 sous
... Pour
fixer les idées, une vigne d'un peu plus d'un hectare et demi, en bon état,
sur la pente du CASTERA a été adjugée pour 5.450 Livres en Décembre
1793, soit le prix réel de 25 litres de vin ! Et
ce n'est qu'un exemple se situant à peu près dans la moyenne de ce genre
de transaction. Ils furent quelques uns, bien avisés, à se constituer
des situations confortables. Quels
étaient à BUDOS ces Biens Nationaux ? Outre
le, presbytère et la Chapelle Saint Pierre qui appartenaient à l'Eglise,
ils consistaient en propriétés appartenant à quelques nobles émigrés
de BORDEAUX et de la GARONNE (en particulier de BARSAC) et surtout au
Seigneur De LAROQUE, émigré
depuis le printemps 1790. Le
Baron De LAROQUE possédait le Château ainsi que neuf maisons
réparties dans BUDOS (au BOURG, à FONTBANNE, à MOUYET, à
SOUILLON, à LANTRES,etc ... ) avec 163 hectares de propriétés foncières
dont 102 hectares de vignes, 52 hectares de forêt et 9 hectares de terre. C'était
peu à côté des 324 hectares qu'il détenait à LANDIRAS,
sans préjudice de quelques parcelles isolées de 25 hectares à St
MICHEL de RIEUFRET et de 6 hectares à ILLATS. A
BUDOS, ces parcelles étaient assez largement dispersées dans la Commune.
Les inventaires des biens vendus au District de CADILLAC à partir de Décembre
1793 nous en donnent le détail. On
peut en citer quelques unes pour mémoire: -des
vignes au CASTERA, à MARGARIDE et à l'OUSTAOU NEOU, -d'autres
vignes à NOËL, à la CLEDE et à la SALETTE, -des
près et des vignes à BOUILLON, tout à c8té du Château, où se
trouvait alors une métairie aujourd'hui disparue, -des
vergnes et des près au PONT d'AULAN, au COUGNON, à l'EAUBELLE et à la
MADELEINE, -le
Moulin de FONTBANNE et ses dépendances, -la
métairie de LANTRES, etc ... etc ... L'ensemble
de ces biens, depuis deux ans déjà, avait été placé sous séquestre
et administré sous le contrôle de la Commune. Le Château, déserté, au
grand dam des Budossais qui y travaillaient et qui avaient perdu leur
emploi avait été transformé en prison régionale, mais c'est une autre
histoire... à suivre.... | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
On est pas riche, il faut faire feu de tout bois et ça marche.....! | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Vide Grenier de la fête de la St
PEY.
au 05 56 76 61
98
Christian FLAGES, président du club, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Club Informatique de PUJOLS sur
CIRON Foyer Rural 33210 PUJOLS
sur CIRON Le
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