VARIÉTÉS

BORDELOISES

ou

E S S A I  HISTORIQUE ET CRITIQUE

SUR

LA TOPOGRAPHIE ANCIENNE ET MODERNE  DU DIOCÊSE DE BORDEAUX

PAR

L'ABBÉ BAUREIN

TOME III

BORDEAUX

FERET ET FILS, LIBRAIRES‑ËDITEURS

15 Cours de L'INTENDANCE

1876

 

 

Extrait :

 

 

Livre cinquième

 

Article  XVII et XVIII

 

Pages :119 à 124

            124 à 128

Collection :

 

 

 

SAINTE‑SPORTALIE

et

SAINT-LAURENT d’ILLATS

 

 

 

Les anciens pouilliés du Diocese placent cette Paroisse dans la contrée et l'Archiprêtré de Cernès cependant elle n'y est plus connue sous cette dénomination : de quoi est‑elle donc devenue? Est-elle détruite, est-elle supprimé existe-t‑elle encore sous quelqu'autre nom? C’est ce qu'il s'agit d'examiner et d'approfondir, autant qu'il sera possible.

 

On ne peut point douter qu'il n'ait existé anciennement, dans l'étendue de l'Archiprêtré de Cernès, une Paroisse érigée sous l'invocation de Sainte Sportalie. Il en est fait expressément mention dans la lieve imprimée des quartieres de l’Archevéché, de l'année 1420. Sancta Sportalia, y est‑il dit, debet unam squartam frumenti et unam squartam et dimidiam millii. Il paroît par là que l'Eglise, dont il est ici question, étoit, à cette époque, indépendante de toute autre Eglise, et qu'elle acquittoit elle‑même les redevances auxquelles elle étoit tenue envers les Archevêques. Elles paroissent assez considérables, au moins en comparaison de celles des autres Eglises de ce même Archiprêtré. Elles consistoient, ainsi qu'on vient de le voir, en une squarte de froment, et une squarte et demie de millet. La valeur de l'esquarte, ancienne mesure du Pays Bordelois, n'est pas bien connue; mais comme la redevance, à laquelle étoit tenue cette Eglise, consistoit partie en froment et partie en millet, qui étoit la seule nature de grains à laquelle la majeure partie des autres Eglises de cette contrée étoient assujetties envers les Archevêques, c'est ce qui nous a porté à dire que les redevances de la Paroisse de Sainte Sportalie paroissoient assez considérables.

 

Qu'il soit permis de faire ici une observation sur la prestation de ces anciennes redevances. Quelle qu'en soit l'origine, et sans entrer ici dans une discussion étrangere à notre sujet, il est certain que ces redevances étoient acquittées, dans le principe, en nature de grains; ces redevances étoient considérées comme une espece de dîme que les Curés payoient aux Archevêques, sur celle qu'ils percevoient dans leurs Paroisses respectives. Il semble donc qu'on peut inférer de la nature de cette

prestation ....

1° Que la culture du millet, qui est maintenant reléguée dans les landes, étoit anciennement familiere dans les Paroisses de la contrée dé Cernès.

 2° Que celle du froment et du seigle y étoit assez rare, puisqu'il y a très‑peu de Paroisses qui fussent assujetties à de pareilles presta­

 

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                                                                                                               tions.

3° Que celle du maïs, actuellement connu sous la dénomination de bled d'Espagne, y étoit, à cette époque, absolument inconnue, puisqu'il n'y en est fait aucune mention.

 

Nous apprenons également de la lieve de ces mêmes quartieres de l'an 1546, qui est aussi imprimée, que Sainte‑Sportalie étoit une des Paroisses de l'Archiprêtré de Cerriès; et nous y trouvons d'ailleurs qu'elle étoit assujettie à une prestation, envers les Archevêques, de trois boisseaux de froment, et de quatre et demi de millet. Si cette prestation est exactement la même que celle dont il est fait mention dans la lieve de l'an 1420, il s'ensuivroit que l'esquarte, qui étoit encore pour lors en usage, étoit une mesure de trois boisseaux ; mais il faudroit en trouver, assez d'exemples, pour assurer une pareille assertion.

 

Il est question de l'Eglise de Sainte‑Sportalie, dans un ancien pouillié manuscrit, et ce qu'on y lit peut servir à nous mettre sur la voie pour découvrir de quoi peut être devenue cette ancienne Paroisse. Ecclesia, y est‑il dit, Sancti‑Vincentii de Podensac, Sportaliœ et Laurentii d’Hillatz. Il résulte de cette énonciation que les Paroisses de Sainte‑Sportalie et de SaintLaurent d'Illats étoient pour lors des dépendances de celle de Saint‑Vincent de Podensac.

 

On pourroit demander si l'Eglise de Sainte‑Sportalie n'étoit pas la même que celle de Saint‑Laurent d'Illats; mais on croit être fondé à assurer le contraire. Les lieves des quartieres de l'Archevêque font mention de ces deux Eglises, comme étant distinctes et séparées; leurs redevances d'ailleurs étoient différentes : ainsi aux époques de 1420 et 1546, elles étoient indépendantes l'une de l'autre; elles ne tarderent pas à être unies à celle de Saint‑Vincent de Podensac, comme il résulte de l'ancien pouillié manuscrit dont on a déjà rapporté l'extrait. L'Eglise de Sainte‑Sportalie, dont il n'est plus question dans ce Diocese, a donc été annexée à celle de Saint‑Vincent de Podensac, ainsi que celle de Saint‑Laurent d'Illats; mais

 

 

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l’Eglise paroissiale de Sainte‑Sportalie existe‑t‑elle encore, quoique dépouillée de son ancienne prérogative? C'est sur, quoi nous ne sommes pas en état d'assurer rien de positif, à défaut de renseignernens locaux. Un Curé est certainement excusable, lorsqu'il n'en fournit pas sur des faits anciens, et qu'il ignore de bonne foi. Mais en doit‑il être ainsi, lorsqu'il en refuse sur des objets qui lui sont très‑connus, et qui sont, pour ainsi dire, sous ses yeux?

 

Soit donc que l'Eglise paroissiale de Sainte‑Sportalie existe encore, soit qu'elle ait tombé en ruine par le défaut d'entretien, il n'en est pas moins certain qu'elle a été anciennement annexée à celle de Saint‑Vincent de Podensac. Ces sortes d'unions, qui paroissent avoir été assez fréquentes dans les siecles passés, ont‑elles été toujours faites pour le plus grand bien de l'Eglise? C'est ce qui ne paroît pas bien clairement ; il y a tout lieu de penser que dans le temps qu'on commença à établir des Eglises paroissiales dans la campagne, elles ne furent pas, à beaucoup près, aussi multipliées qu'elles l'ont été dans la suite. On, construisit d'abord quelques Eglises principales en divers cantons du Diocese, où tous les Fideles de la contrée avoient soin de s'assembler et de se réunir aux jours indiqués. La foi et le zele pour la religion, qui régnoient dans ces premiers temps, faisoient que la distance de ces Eglises n'empêchoit pas les Fideles de s'y rendre.

 

Ducange, dans son Glossaire de la basse Latinité, nous apprend que ces principales Eglises, qui furent d'abord construites, furent appellées Plebes; qu'elles étoient Baptismales, c'est‑à‑dire, que c'étoit dans ces Eglises qu'on administroit le Sacrement du Baptême, et qu'elles avoient des Chapelles, situées dans leur district, qui étoient de leurs dépendances.

 

On comprend, aisément que la distance de ces Eglises principales, et quantité d'autres raisons, ont dû occasionner la construction de ces différentes Chapelles; elles ne furent considérées, dans le principe, que comme des Eglises suc

 

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                                     cursales; mais elles devinrent, dans la suite, des Eglises en titre et indépendantes. La construction de ces Eglises et leur entretien étoient pour lors, tout comme à présent, des objets de dépense, et il y a tout lieu de penser qu'on n'en construisoit qu'autant que la chose étoit indispensable.

 

Si on a donc anciennement érigé une Eglise sous le titre de Sainte Sportalie, c'est une preuve qu’elle étoit nécessaire dans le district ou territoire qui lui fut assigné. Comment donc est‑il arrivé que cette Eglise soit devenue inutile, au point qu'il ait été nécessaire de l'unir à celle de Podensac, qui a toujours été peuplée, et d'une étendue assez considé­rable pour n'avoir pas eu besoin d'un peuple et d'un terri­toire étranger? La regle que nous nous sommes proposée dans cet Ouvrage, ne nous permet pas d'étendre plus au long nos réflexions. Nous observerons seulement que cette Pa­roisse étant actuellement inconnue dans ce Diocese, et n'ayant

d'ailleurs reçu aucun renseignement, ni sur la Paroisse de Podensac, ni sur ses Annexes, il n'est pas en notre pouvoir d'assurer s'il existe des vestiges de cette ancienne Eglise, qui étoit la seule de ce Diocese, érigée sous l'invocation de cette Sainte.

 

ARTICLE XVIII.

 

SAINT‑LAURENT d’ILLATS.

 

 

 

On ne nous a pas plus envoyé de renseignemens locaux sur cette Paroisse, que sur celle de Saint‑Vincent de Podensac, dont elle est Annexe. Il faut pourtant en dire quelque

 

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                                                                chose, puisque nous avons pris l'engagement d'en parler, n'en dussions‑nous dire autre chose, sinon que ces deux Eglises ou Paroisses ne sont guere à portée l'une de l'autre, pour se procurer un secours mutuel. Nous avons observé, dans l'article de Saint‑Vincent de Podensac, que c'étoit anciennement un gros Bourg qui avoit porté le nom de Ville, et qui, dans le siecle dernier, fut pris par les troupes du parti opposé au Duc d'Epernon. Le Curé de Podensac a donc eu de tout temps assez d'occupation dans sa Paroisse, sans qu'il fût nécessaire de le surcharger du soin de deux autres Eglises aussi paroissiales, dont l'une (Sainte‑Sportalie) est en quelque sorte anéantie, et l'autre, qui existe encore, est distante d'une grande lieue. On comprend très‑bien que nous ne nous arrêterions pas à faire de pareilles réflexions, si M. le Curé de Podensac eût eu le loisir de dresser des renseignemens locaux qui lui avoient été demandés; n'en ayant reçu d'aucune espece, ni sur l’Eglise principale, ni sur ses Annexes, il ne faut point être surpris si, à défaut de renseignemens, nous nous arrêtons à de pareilles réflexions, que nous eussions supprimées volontiers, si on nous eût mis à portée de parler des objets dont nous devons principalement nous occuper.

 

Saint‑Laurent d'Illats est donc une Paroisse de l'Archiprêtré de Cernès, qui, en 1420, étoit indépendante et maîtresse de ses droits. Elle étoit assujettie, à cette époque, envers les Archevêques, à trois esquartes de froment et autant de millet, debet tres squartas frumenti, et totidem millii, ainsi qu'il est justifié par la lieve imprimée des quartieres de l'Archevêché, de l'année 1420. Nous apprenons, par celle de l'an 1546, qu'elle étoit pour lors dans le même état d'indépendance; toute la différence qui paroît être survenue pendant cet intervalle, c'est qu'à cette derniere époque, ce n'étoit pas l'Archevêque, mais le Seigneur qui y percevoit les quartieres, sans doute en vertu de quelqu'accord passé entr'eux. Sanctus

 

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Laurentius de Illats, est‑il énoncé dans cette lieve, Dominus levat decimas. On a déjà observé que, suivant la lieve de 1420, elles consistoient en trois esquartes de froment et autant de millet. L'esquarte est une ancienne mesure du Pays Bordelois, dont la valeur est actuellement inconnue. Il en

est pourtant question dans des anciens titres, où l'on trouve que des rentes directes consistoient en esquartes de certains grains. Il seroit dangereux qu'un Féodiste, qui ne seroit pas instruit de la valeur de cette ancienne mesure, ne s'imaginât que l'esquarte étoit la même chose que le quart de notre boisseau ordinaire, il se tromperoit considérablement au pré­judice du Seigneur des intérêts duquel il seroit chargé ; l'es­quarte valoit anciennement trois boisseaux pour le moins, en voici la preuve. L'esquarte étoit encore en usage à l'épo­que de la lieve de 1420.

 

Or, les Paroisses de Saint‑Saturnin de Toulene, de Saint Vincent de Preignac, de Saint‑Romain de Budos et de Saint Laurent d'Illats, étoient pour lors assujetties, envers les Archevêques, à trois esquartes de froment et autant de millet; ces trois esquartes étoient représentées, en 1546, par neuf boisseaux froment et autant de millet, au moins par rapport aux Paroisses de Preignac et de Budos. On ignore la raison pour laquelle l'esquarte a été portée à quatre boisseaux et demi à l'égard de la Paroisse de Toulene ; mais il est certain qu'à l'égard des Paroisses de Preignac et de Budos, les trois esquartes n'ont été évaluées qu'à trois boisseaux chacune. Pour ce qui concerne la Paroisse d'Illats, la valeur de l'esquarte a été laissée en blanc, par la raison que c'étoit le Seigneur de l'endroit qui en levoit les quartieres; celles‑ci y sont qualifiées de dîmes, Dominus levat decimas. Ce mot decimas, employé ici pour exprimer ce qu'on a appellé depuis quartieres, vient à l'appui de l'idée que nous avons eue, que ces sortes de redevances pouvoient être regardées comme la dîme que les Curés eux‑mêmes payoient aux

 

 

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                                                  Archevéques, sur celles qu'ils recevoient des Fideles de leurs Paroisses.

 

Mais revenons à celle d'Illats. On nous a assuré que la population y étoit nombreuse, qu'il y existoit un Bourg et divers Villages, entr'autres, celui des Tausins, dont il est fait mention dans divers anciens titres. On nous a assuré encore, que le revenu de cette Paroisse, qui consiste en vins et en grains, seroit plus que suffisant pour l'honnête entretien d'un Curé titulaire. On s'imagine assez volontiers que lorsqu'on a fait anciennement l'union de deux Paroisses, on y a été déterminé par l'insuffisance de leurs revenus pour l'entretien de deux Curés; mais cela n'a point été le motif de l'union de celles d'Illats et de Podensac. Sans s'occuper ici à découvrir les raisons qui ont déterminé l’union de ces deux Paroisses, disons en général qu'on a plus consulté autrefois le pouvoir qu'on avoit de procéder à ces sortes d'unions que les Regles Canoniques auxquelles on étoit tenu de se conformer; de là vient que lorsque, ces sortes d'unions sont examinées dans les Tribunaux de Justice, il arrive souvent qu'elles sont déclarées nulles et abusives.

 

La principale culture de la Paroisse d'Illats est, à ce qu'on nous a assuré, en terres labourables et en vignes. Celles‑ci y sont en assez grande quantité pour avoir fourni, à ce qu'on prétend, cent tonneaux à la dîme. Si la chose est ainsi, il ne faut pas s'imaginer qu'il s'en recueille autant tous les ans. La présente année 1785, qui a été d'une abondance extraordinaire, ne peut pas servir de regle pour les autres années; mais cela n'empêche pas qu'on ne puisse dire que la principale culture, dans la Paroisse d'Illats, est en vignes.

 

Il existe, dans cette Paroisse, une Maison noble appellée de Cagés. Elle appartenoit, vers le commencement du seizieme siecle, à M. Jean de la Mothe, Seigneur de Cambes; sa veuve, Demoiselle Heleine de Cros, en rendit hommage, le 20 Avril 1514, à Thomas de Montferrand, Soudan de Latrau,

 

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Seigneur et Baron de Lesparre, d'Useste, de Landiras et de Portets.

(On a observé ailleurs que ce n'étoit qu'à raison, de ses pré­tentions sur la terre de Lesparre, qu'il s'en qualifioit Seigneur et Baron, et que cette Seigneurie étoit pour lors au pouvoir de la Maison d'Albret.) Cette veuve rendit donc hommage de la Maison noble de Cagés, non seulement en son propre et privé nom, mais encore comme tutrice et administreresse de François de la Mothe, son fils.

 

Celui‑ci vendit cette maison à noble Guillaume Blanc, Ecuyer, Seigneur de Labatut, par contrat du 18 Mai 1554. Cette maison fut vendue par sieur Jean Blanc, Ecuyer, aussi Seigneur de Labatut, à Messires Jean et Gaston de Montferrand, Seigneurs de Landiras, par contrat du 17 Septembre 1574. Cette Maison noble fut vendue par Gaston de Montferrand, au Sieur Jean de la Salle, Ecuyer, Seigneur du lieu de la Salle, située en la Prévôté royale de Barsac, et ce par contrat du 7 Mai 1580. Cette Maison passa ensuite au pouvoir du sieur Jean du Fossard, Contrôleur ordinaire des Guerres, qui en rendit hommage, le 28 juillet 1597, à Demoiselle Jeanne de Lestonnac, Dame et Baronne de Landiras, comme mere et légitime administreresse de François de Montferrand, son fils, Seigneur et Baron de Landiras.

 

Il paroît par les titres de cette Maison noble, que ses dépendances étoient distinctes et séparées des landes et des directes de la seigneurie de Landiras, par un certain nombre de bornes très‑anciennes, et que dans l'enclave qu'elles formoient, les Archevêques de Bordeaux étoient Seigneurs Suzerains d'une dîme inféodée, qui appartenoit aux Propriétaires de cette Maison noble. Le sieur Jean du Fossard, Ecuyer, en consentit une reconnoissance, lé 14 Février 1603, en faveur du Cardinal de Sourdis, Archevêque de Bordeaux. Cette reconnoissance fut renouvellée, le 11 juillet 1643, par M. de Ciutat, Conseiller en la Cour de Parlement de cette Ville, en faveur d'Illustrissime et Révérendissime Henri d'Es

 

 

 

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coubleaux de Sourdis, qui avoit succédé au Cardinal de ce méme nom.

 

Il  résulte des renseignemens sur cette Maison noble, qu'elle a appartenu, dans la suite, à M. de Jegun, aussi Conseiller au même Parlement, lequel prit à foi et hommage des Seigneurs de Landiras, cent vingt‑cinq journaux de fonds qui furent ajoutés aux anciens, circonscrits par l'enclave dont on a déjà parlé. On ignore qui est le Propriétaire actuel de cette Maison noble, ainsi que le Seigneur Haut‑justicier de cette Paroisse; il y a lieu de présumer qu'elle dépend pour la haute Justice, ainsi que pour la Directité, des Seigneurs de Landiras. On ne nous a pas mis à portée de parler plus au long de la Paroisse d'Illats, et de la faire connoître plus en détail.

 

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