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La
GARONNE André
REBSOMEN FERET
et fils éditeurs |
Passage concernant: GOUALADE |
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Un peu en aval de Castelnau, le Ciron reçoit sur sa rive droite le ruisseau
de Garillon et sur sa rive gauche le Thus.
Le Garillon nous mène à Goualade. Une verrerie, située sur les bords de ce
ruisseau, près de la grande route et de ce village, avait, en 1785, pour
directeur un
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gentilhomme
verrier très habile, M. de Verbigin. Ce n'est là qu'un souvenir dont les années
ont effacé la trace, mais le temps a respecté l’église paroissiale de
Goualade, qui domine le petit ruisseau et la route du haut d'un tertre élevé
où elle est fort pittoresquement située.
Des marches en pierre conduisent à la porte d'entrée abritée d'un porche: au-dessus s'élève le clocher pignon et sa bretèche pour les cloches, flanqué, à droite, d'une tour ronde. Autour de l'église, vers le chevet est peinte une litre funéraire paraissant aux armes des seigneurs de La Trave, ce qui n'est pas la moindre curiosité de cette église.
A l'intérieur, le sanctuaire Renaissance est orné d’un rétable en bois
sculpté portant en bas-relief l’Annonciation et la Cène. Le maître autel
est dédié à Saint Seurin, tandis que dans la chapelle du bas-côté gauche,
une bonne toile représente saint Antoine, et que le bas-côté droit est
consacré à la Sainte Vierge. Ces trois patrons de l'église ont chacun leur
fête, leur « botte » comme on dit dans le pays, mais celle de saint
Antoine, le premier dimanche de mai, l'emporte sur les autres.
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Réalisée le 10 octobre 2002 | André Cochet |
Mise sur le Web octobre 2002 |
Christian Flages |