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La
GARONNE André
REBSOMEN FERET
et fils éditeurs |
Passage concernant: GUILLOS |
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Laissant
Saint-Magne et traversant la lande vers l’est, nous arriverons au village de
Guillos. I’église présente à l’intérieur quelques parties anciennes et même
romanes, telles que le second porche à l’entrée. Mais une Vierge en bois du
XVe siècle au hanchement caractéristique et aux doux sourire est l'ornement le
plus intéressant de ce sanctuaire.
Tout comme
Hostens et Saint Magne, Guillos possède également son Castéra réduit lui
aussi à des restes bien amoindris. C'est au nord-ouest de cette paroisse
qu’il se trouve. Il comprend une motte de terre entourée de douves d'un côté
et de l’autre de profondes excavations. Le sol environnant est très mouvant.
Une nappe d'eau très poissonneuse l'avoisine.
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Quelle
est l'histoire de cette forteresse ? Les archives sont muettes à son égard.
Nous savons cependant que Guillaume de Bouville avait, en 1273, des droits
seigneuriaux sur Guillos, qu'en 1540, Pierre de Montferrant, soudan de la Trave
et baron de Landiras, en était seigneur et qu'en 1450 et en 1540, il était
question du « péage de Guillos » qui appartenait aux Montferrant.
Au nord-est de Guillos, la lagune de Troupins mérite d’être spécialement mentionnée.
Elle forme un véritable petit lac au milieu des bois: à côté d'elle, une pièce d'eau plus petite est égayée de nénuphars.
Toutes
deux forment un tableau un peu mélancolique peut-être dans cette solitude de
la lande; mais quand le soir arrive et que l'on mène boire les vaches rousses
qui s’en vont en rêvant, ou que la lune glissant à travers les grands pins
vient briller sur le miroir de l'eau tranquille, alors de cet endroit désert se
dégage une impression de charme intense et de très douce poésie.
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Réalisée le 10 octobre 2002 | André Cochet |
Mise sur le Web octobre 2002 |
Christian Flages |