Mémoire
de Bommes, livre 8
CAG 33
Canton de Podensac (I.N.S.E.E. N° 036) 09/99
Sommaire: | Barsac |
Preignac | |
Landiras | |
Retour au répertoire. |
337
Barsac (I.N.S.E.E. N° 030)
Au lieu-dit Bernadet, en octobre 1825. on a découvert fortuitement un lot de 260 (selon Lafargue) ou 300 (selon Dubroca) monnaies en bronze de la famille des Antonins (selon Dubroca) ou du règne de Marc Aurèle et de Verus (selon Lafargue).
Dans ce trésor, Il y avait au moins 13 sesterces : 2 Antonin. dont 1 Faustine mère diva. 10 Marc Aurèle dont 2 Faustine Jeune et 1 Lucille, 1 Commode pour Marc Aurèle divinisé:
Mémoire du notaire Lafargue, ms., t. V, p. 72, Archives municipales Langon;
Dubroca (E.), 1848. p. 99/113 , Blanchet (A.), 1900. N° 594 ;
Nony (D.), 1957/1967, p. 239/240 ; 1961, N° 3, p. 101 ; 1990, p. 18, N° 3:
Étienne
[R.), 1962, N° 3, p. 302.
A un endroit non précisé de la commune, avant 1848, on a découvert un dépôt monétaire ne contenant pas «moins de 1400» monnaies dont «la moitié en argent», selon E. Dubroca.
D'après son catalogue, 31 antoniniens sont attribués à ce trésor: 3 Gordien 111, 1 Philippe père, 1 Philippe fils, 2 Trajan Dèce (dont 1 Divo Tito), 1 Volusien, 2 Valérien, 8 Gallien, 1 Salonina, 2 Postume, 5 Claude II, 1 guintille, 1 Victorin, 1 Tétricus père, 1 Tacite, 1 Numérien:
Dubroca [E.). 1848, p. 99/113 .
Blanchet (A.), 1900, N° 594;
Nony [D.), 1961, p. 101, N° 4 ; 1990, P. 18, N° 4 ;
Étienne
(R.), 1962, N° 3, p. 302.
Au lieu-dit Peyrebidane. en 1973 et 1974, à l'occasion des travaux de l'autoroute A 61 (section Bordeaux/Langon), à l'endroit où devait passer I*ancienne voie connue sous le nom de Chemin Gallien, M. Coudroy de Lille et M. Destangue ont dégagé une vole empierrée sur une trentaine de mètres de longueur, et sur une largeur de 4 m.
Furent observées, sur le revêtement, des traces d'ornières, et une intersection avec un chemin secondaire :
Coupry
(J.). 1975, p. 470.
Dans la cour du presbytère, en février 1981, des
travaux mirent au jour un mur en petit appareil, sur lequel se trouvait une base
de colonne (diam. 0.54 m) en remploi;
Le mobilier comprenait quelques tessons de céramique commune et un fragment d'assiette de forme Drag 18/31 (50/150 apr. J.-C. ?) :
Gauthier
(M.). 1983a. p. 449/450.
Près de la Poste de Barsac, J. Santrot, en fèvrIer 1981 a signalé des substructions gallo-romaines:
Gauthier
(M.), 1983a, p. 450.
La voie romaine de Bordeaux à Agen traverserait la
commune selon F.V. Jouannet. Jouannet (F.V.), 1837/1839, I. p. 219.
342
Landiras (I.N.S.E.E. N° 225)
P. Forestier a signalé la découverte de briques et de poteries gallo-romaines... :
Forestier
(P.), Présentation, séance du 11.12.1931, dans Bull. Soc. Arch. Bordeaux 48.
1931. p XXXIV
Près du chàteau de Landiras, F.V. Jouannet a signalé un ancien chemin, connu sous le nom de Camin Merrat (chemin ferré), se dirigeant sur Saint Selve. Il rejoindrait le Chemin Gallien:
Jouannet (F. V.), 1837/1839, II, p. 175:
Piganeau
(E.), 1897, p. 25.
Sur les terres du domaine de Lamontagne, vers 1838. fut découvert «un vase rempli de médailles de la plus haute Antiquité... Sur plusieurs d'entre elles, se lisait le nom de César», ‑ non décrites:
Ricaud (T.). 1938/1940. p. 122 :
Nony (D.), 1961. N° 21. p. 105 ;
Étienne (R.). 1962. N° 23. p. 307.
Trésor
douteux : Nonv (D.). 1990, p. 34, N° 34.
En 1887, le terrassier Lataste découvrit un trésor
monétaire dans un vase en terre cuite contenant environ 500 monnaies. Le
catalogue établi par C. de Mensignac mentionne un denier de Septime Sévère
pour Caracalla et 493 antoniniens aux effigies de :
Gordien
III (19),
Philippe père (12),
Otacilia Severa (4),
Philippe fils (4).
Trajan Dèce (2).
Trébonien Galle (6),
Valérien père (41).
Gallien 131),
Salonine (32).
Valérien Il (8).
Salonin (3),
(95 des règnes conjoints de Valérien et de
Gallien; 119 du règne de Gallien seul).
Claude Il (56),
divo Claudio (3),
Quintille (7).
Aurélien (33).
Postume (72).
Victorin (53).
Tétricus père (6) et
Tétricus fils (1). Entré dans les collections du médaillier
de la Bibliothèque Municipale de Bordeaux. il est actuellement perdu :
Mensignac (C. de), Présentation, séance du 22.03.1890. dans BuIL Soc. Arch. Bordeaux, 15, 1890, p. XXVI : 1890. p. 57/94 ;
Piganeau (E.), 1897, p. 26,
Blanchet (A.). 1900, n" 595 ;
Ricaud (T.), 1938/1940. p. 119/120 ;
Nony
(D.). 1957, p. 138 :
Procès-verbal. Journées Numismatiques. Bordeaux, 1 et 2.06.1957. dans Bull. Soc. Arch. Bordeaux. 60, 1960. p. 23/24 : 1961, p. 10 .p.105. N° 22; 1990 p.26, N° 28
Étienne
(R.), 1962. p. 307, n' 24.
Vers 1830. dans la vigne Daney, dans la section dite
de Lamothe. sur la rive droite du Ciron. on a découvert une nécropole mérovingienne
:
«plusieurs
cercueils en pierre et une grande quantité d'ossements... quelque peu sculptés
; dans l'un
fut trouvé un sabre. un deuxième renfermait un reste de javelot. et dans un
troisième. se trouvait une bouteille en gros verre».
En 1838, deux sarcophages dont celui d'un enfant (de 5 à 6 ans). Au même endroit. On signale des «fondations» et des «surfaces de carreaux» :
Dudouble (Abbé), Notice sur l'église et la commune de Preignac (ms. anonyme). dans Notices historiques et archéologiques et pièces diverses, 42e (liasse), Fonds Gaillard, 1839. Archives Mun. Bordeaux ;
Ricaud (T.), 1938/1940, p. 121/122 ;
Cassagne (B.). 1982/1983, 2, p. 437
Marysse
(I.), 1989, Corpus, XI, N° 110.
Près du hameau de la Carengne, au bord de l'ancien lit du Ciron, dans les ruines de la chapelle de Saint Amand, entre la RN10 et le chemin de fer, T. Ricaud a prospecté un site à teguloe avec des poteries gallo-romaines. L. Drouyn, en avril 1859, avait constaté le réemploi de moellons en petit appareil allongé, et «en arètes de poisson», dans les murs de la chapelle.
Drouyn (L.), s. d. Notes archéologiques, 1859, p. 20
Cirot de la Ville (Abbé), 1867, p. 276
Cassagne
(B.), 1982/1983, 1, p. 94.
Au lieu-dit,Guilhern du Rey, à la sortie est du bourg, en bordure de la R. N. 113, sur le site d'une chapelle rasée, en mai et juin 1962, A. Pezat a découvert quatre fosses creusées. L'une (prof. 1,20 m ; diam. 1, 10 m) était remplie de terre cendreuse et de charbons, de pierres et de blocs rubéfiés, de terre battue, d'ossements animaux (volaille, bétail) et de tessons. S'agit-il des vestiges de fours de potiers ou de dépotoirs ? :
Coupry
(J.), 1963, p. 513.
Les historiens locaux rapprochent le nom de Preignac de celui de la villa de Proemiacum de Léonce II (574 apr. J.C.), chantée par Fortunat (Carmina, 1, 20) :
Jouannet (F.V.), 1837/1839, II 1, p. 176 ;
Jullian (C.) 1887, p. 140 ,
Maillé (Marquise de). 1959, p. 86/87
Cassagne (B.), 1982/1983. 1, p. 94 et 132.
Mémoire de Bommes, livre 8
.
Réalisée le 13 mars 2002 | André Cochet |
Mise ur le Web le mars 2002 |
Christian Flages |
Mise à jour le |
|