TEXTES EN GASCON.

 

Ma Garbetto.

(Ma petite gerbe)

 

Pour rire et pour pleurer.

Poésies.

 

Pre ride et pre ploura.

 

Pouesios.

 

Broutilles pour attiser nos tendresses Broustillos pr'attidouna nostos amous

 

Récits et poésies en Langue d'Oc (contrée de Lesparre) avec traduction de l'auteur.

 

Abbé D-M. BERGEY. Curé de Saint Emilion 
ex-Aumonier Militaire du 18 ème R.I.

Edition de la Revue Méridionale.  5 rue Fondaudège. Bordeaux. 1923.

Collection Christian de Los Angeles.

 

LeVitrail.

 

(D'après Jules Romain.)

 

Lou Bitrail.

 

Ces textes sont issus d'un livre ancien.
Photocopiés et scannés avec reconnaissance de caractères.
Ils peut subsister des erreurs, surtout en gascon.

Prière de nous les signaler. ancochet@wanadoo.fr

 

A M. l'Abbé Lamartinie, père de la jeunesse et ami des vieilles choses.

A Moussu l’Abbè Lamartinio, pay de la dzenesso et amic daou beillume. 

Entre les deux piliers, dressés dans la pénombre,

Qui portent, tout gaillards, la charge des arceaux,

La chapelle du Saint, où veille une bannière,

Ressemble à un port assoupi, où dorment las bateaux.

Entre tous dus pilas, mastats dens la negreyro,

Que porten, tout gaillards, la cargo das arcéous,

La chapello daou Sent, an beillo eno baneyro,

Semblo en port assoupit, an dromen lous batéous.

Et tant d'âmes, déjà, mouettes épouvantées,

Que, tourmentait sur les flots, le vent de la grande mer

Sont venues replier leurs ailes démontées,

 Qu'un peu de duvet blanc semble tout embrumer.

Et tant d’amos, didza, mouettos enchantádos,

Que trementaou, sas flots, lou bèn de la grand ma,

An bingut replega lus alos desmountádos,

Qu'en tsic de duvet blanc semblo tout embruma.

Le vitrail, allumé par les lumières de dehors,

Etend sur son entour pauvre, froid, sans ornement,

La charité des ors, des argents. A toute heure,

Il couvre la pauvreté d'un morceau de firmament.

Lou bitrail, allucat per las luts de dehoro,

Esparo a tout l’entourn nut, freyt, sens ournemen,

La charitat das orts, das ardzèns. A touto hóro,

Cobro la praoubetat d'en tros de firmamen.

... Quand je passe, le soir, dans mon église endormie,

Je regarde mon beau vitrail, épiant si, peutêtre,

Il ne voudrait pas s'entrouvrir, pour que mon âme avide

Puisse voir, au travers, le bon Dieu et le Ciel .....

... Quand passi, lou dessey, dens ma gleizo endroumido,

Gayti moun bèt bitrail, espiants se, belèou,

Boudrè pas s'entroubri, pré que moun amo abido

Pusque bèyre, a traouès, lou boun Diou et lou Clèou...

Semelioun, Agout 1923.

D-M. BERGEY.

 

 

Réalisée le 1 octobre 2004

 André Cochet

Mise s<ur le Web le     octobre 2004

Christian Flages

Mise à jour le

                 

 

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