Landiras. |
La vie du Village. |
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Sommaire. | |||||
Processions | Histoire | ||||
Four à pain. | 5 septembre 2005 | La clé bleue | 4 janvier 2007 |
Le Républicain 4 janvier 2007 Landiras ASSOCIATION / La Clef bleue Les projets pour 2007 ne manquent pas La Clef bleue se porte bien: bilan financier satisfaisant, nombre d'adhérents à la hausse tout comme le taux de fréquentation des visiteurs participant aux manifestations. Bref, l'association voit la vie en rose. Pour preuve, les 12 sections culturelles et musicales ne désemplissent pas. Entre la chorale, la gym et la danse, l'école de musique, 1'informatique, la peinture et le dessin, le sport éveil. Le théâtre, l'atelier de recherche chorégraphique, l'éveil musical et l'école du cirque, il y n'y a que l'embarras du choix comme le confirment déjà les 140 membres. Des idées, le bureau n'en manque pas. Pour le courant de l'année 2007, divers projets sont à l'étude : sortie
au ski en février, lotos, vide greniers, soirée à thème, activité cirque, école de karaté et peut‑être baby‑gym, rassemblement des écoles de musique, participation au Téléthon. On l'aura compris: incontestablement, 2007 sera une fois de plus une année phare pour La clef bleue pour le plus grand plaisir de tous. Voici la composition du bureau: président d'honneur: Jacques Saint‑Jean, président: Jean‑Marc Pelletant, vice‑présidente: Valérie Reynaud, secrétaire: Brigitte Dumas, secrétaire adjointe: Françoise Despouy, trésorière: Nathalie Roupp, trésorière adjointe: Nicole Plegleboscq, publicité: Anne‑Marie Pelletant Lilianne Hesloin, Florence
Saint‑Espes. Jackie REVEREAU |
Collection Francis Lafont. 5 septembre 2005. Vestige du XIXe siècle, le four à pain du quartier des Cabiros a été inauguré. Chacun pourra l'utiliser sur demande à la mairie. Un savoureux retour vers le passé. Les habitants du quartier l'ont ardemment demandé et leur voeu a finalement été exaucé. Pour étrenner le four à pain des Cabiros samedi, le boulanger et son maire étaient aux anges. Soit le couple Delfour/Dupin, une coïncidence plutôt amusante... La présence de ce monument aujourd'hui rénové remonte au XIXè siècle. « Nous avons du mal dater avec exactitude, explique Philippe Dupuy, adjoint au maire du patrimoine communal. Nous sommes certains qu'il était déjà là en 1885. Des documents en attestent » Pourtant, depuis des dizaines d'années, le four n'était plus qu'un amas de pierres, une vieille ruine renfermant ronces et mauvaises herbes plutôt que du bon pain. Alors des travaux, en 2002 et 2003, l'ont remis à neuf. En ligne de mire, un objectif qu'il devienne, comme autrefois, un lieu de ralliement pour les habitants de Landiras. Chacun pourra désormais l'utiliser sur autorisation de la mairie et tous les ans vers la fin août, une fête sera organisée autour du four. Samedi, se tenait le premier rendez‑vous. Avant la soirée brésilienne, plus d'une centaine de convives se sont ainsi attablés pour goûter à la croûte chauffée sur les briques. Du four mis en chauffe depuis quinze jours, 33 pains ont été sortis. Et le quartier des Cabiros a pu découvrir les saveurs d'une mie cuite comme dans l'ancien temps. La petite Myla Delfour, fille du boulanger, a eu le privilège d'inaugurer le four à pain. J‑C. GALIACY. |
Collection Francis Lafont. TRADITIONS POPULAIRES ET PROCESSIONS RELIGIEUSES. La vie moderne, les difficultés de circulation sur la voie publique, la pénurie de prêtres, la surcharge de travail, ont contribué à ce que les Landiranais abandonnent des anciennes traditions liées en grande partie à la vie religieuse de la commune. Dimanche des Rameaux Le prêtre et les enfants de chœur faisaient le tour de la place de l'église avant de se présenter à la porte d'entrée pour célébrer la messe. Les fidèles attendaient dans l'église. Le chantre se tenait derrière la porte. e Après les prières, psaumes et les chants de circonstance, à plusieurs reprises le prêtre frappait la porte avec la croix. Le chantre sacristain ouvrait largement l'entrée. Les enfants de chœur et le prêtre passaient dans l'allée centrale au milieu d'une nombreuse assistance pour monter jusqu'au maître autel. La cérémonie continuait par la bénédiction des buis et lauriers que les paroissiens agitaient frénétiquement. Les rameaux des enfants étaient garnis de chocolats et sucreries qui, souvent tombaient sur le dallage. En revanche, les jeunes gens de la « classe » tenaient fièrement leur rameau un houx imposant sur lequel étaient accrochés des tartes et bouteilles de vin. La messe pouvait alors commencer avec le concours de la chorale paroissiale. Procession de Saint Marc. La procession de St Marc, le 25 avril, donnait lieu à la visite du prêtre accompagné du chantre et des enfants de chœur dans divers quartiers de la commune. Elle débutait par la « Couleyre », les « Cabiros », les « Arrougeys », les « Loups », « Pelote » et se terminait au château « Pinguet ». Les habitants des lieux visités installaient un reposoir cooposé d'une table recouverte d'une nappe blanche, ornée de fleurs et de bougies qui encadraient un crucifix. Lors de ces arrêts, le prêtre récitait des prières et entonnait des psaumes avec le chantre et bénissait les personnes présentes ainsi que les champs et les futures récoltes. Après la bénédiction, les enfants de chœur munis de paniers ramassaient sous la table les présents offerts par les assistants : oeufs, fruits, asperges (dont c'était les quartiers de production), conserves, vins et parfois des chocolats ou sucreries. Les paroissiens en profitaient pour donner leur contribution à la vie de l'Eglise en versant le denier du culte. De retour au presbytère, le sacristain préparait l'omelette aux asperges qu'allaient déguster le prêtre, le chantre, les enfants de cœur et la servante du curé. Les Rogations Ces processions rituelles avaient lieu la semaine de l'Ascension. Contrairement à la St Marc, le prêtre parcourait la quasi totalité du village pour bénir champs, cultures et habitants. Le lundi, le premier reposoir se trouvait rue Henri Laval, puis aux quartiers « Reney », « Petit Boiste », « Grand Boiste » et « Jamnets ». Le mardi, route de Budos, « la Rameyre », « Maron », « Canet » et « Batsères ». Le mercredi matin, « Fontaine de Manine », « Poumeys », « Manine », « Barreyre », « la Vignasse », « le Pitchou », « le Roy », « Lègue » et le « Château de Landiras ». Le mercredi après-midi, « Artigues », « Bassibey », « Darricaud » et « le Druc ». La plus importante des processions en nombre de participants avait lieu le jeudi de l'Ascension au quartier de « Menon », puis à « Janot de Lègue », rue du cimetière et se terminait sur les marches du presbytère avec une dernière bénédiction des assistants. |