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Sud Ouest 24 mai 2006.

De nombreuses personnalités du département présentes à la cérémonie de remise de l'ordre national du Mérite à Nathalie Morlot, maire.

Petit village, grand hommage.

Mis à part le temps défavorable et l'inauguration de la foire qui a empêché le maire de Bordeaux d'être présent ,excusez du peu ! Nathalie Morlot peut être fière de l'aréopage qui a tenu à l'accompagner pour cette remise des insignes de chevalière de l'Ordre national du Mérite.

Béatrice Lagarde, secrétaire générale pour les Affaires régionales de Poitou-Charentes, ancienne sous préfète de Langon, était venue spécialement pour remettre sa distinction à Nathalie Morlot, en présence du sous-préfet actuel Jean‑Yves Mercan.

Marie‑Hélène des Esgaulx, députée de la circonscription, a ajouté à la première décoration la médaille de l'Assemblée nationale. La haute fonctionnaire et l'élue ont prononcé chacune un discours d'admiration chaleureuse, en présence d'un nombre impressionnant de personnalités dont il est impossible de citer la liste in extenso. Une grande partie des élus du canton, maires et conseiller général, plutôt pourtant de tendance politique opposée, ont visiblement voulu lui témoigner leur amitié.

Philippe Dubourg, député de la circonscription voisine, était là, mais aussi Charles Vérité, maire de Langon et M. Dargence, conseiller général de Grignols. Venus de plus loin mais bien présents, on ne peut passer sous silence la présence d'Yves Foulon, maire d'Arcachon, de Ludovic Freydefond, vice‑président du conseil régional et maire du Taillan, de Gilbert Mitterand, vice-président du conseil général et maire de Libourne, d'Anne‑Marie Cazalet, adjointe au maire de Bordeaux, et de François Pény, secrétaire général de la préfecture de la Gironde.

Biographie.

Les raisons de ce vibrant hommage, on les trouve dans la biographie de Nathalie, Braneyre puis Morlot, que nous ont révélée les discours de ses deux « décoratrices » et amies. Après une jeunesse aisée, mais cependant marquée par la maladie puis par des malheurs familiaux, la force de son caractère apparaît, certes dans une belle carrière professionnelle au sein de la caisse Pro BTP, doublée d'un engagement syndical, mais encore plus peut‑être dans ses « deux autres vies », celle de l'exploitation agricole Morlot‑Manseau, vitrine de la race bazadaise, et celle de la responsabilité d'élue locale, adjointe puis maire du village de son enfance.

Si on y ajoute sa quatrième « carrière» connue, la rénovation de « vieilles pierres » à Bordeaux et à Bazas, le centre de gravité de sa fébrile activité apparaît donner du sens à l'existence en cultivant ses racines.

Quoi de plus beau en effet que de faire vivre, d'adapter, de moderniser un élevage, un village, ou un immeuble ancien dans le but de préserver les valeurs essentielles, et en particulier l'harmonie et l'équilibre qui font le sel de la Gironde ?

Permettre ainsi le relais entre les générations est sans aucun doute un mérite.

Jean Pierre Castro.

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