Balizac. |
La vie du Village. |
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La Ferrière | 2005 | ||||
La Ferrière | 17 février 2005 | ||||
Route. | 31 mai 2006 |
Sud Ouest 31 mai 2006. Deux entreprises ont été choisies pour les travaux de la chaussée de La Ferrière (D110), après l'échec du premier appel d'offres. La route sera rouverte en juillet. M Cela fait bientôt un an que la route BalizacVillandraut (D110 est fermée à cause de l'effondrement de la chaussée au niveau du barrage de la Ferrière. Après apaisement du différend entre la police de l'eau et le pisciculteur concerné, qui a émaillé le deuxième semestre 2005 (« SO » du 12 décembre), nous avions cru pouvoir annoncer les travaux pour le mois de mars (« SO » du 9 février) mais l'appel d'offres n'a pas abouti, l'entreprise mieuxdisante étant largement audessus de l'enveloppe prévue à cette époque. Celleci a été révisée depuis et une nouvelle procédure s'est déroulée. Le Conseil général, qui finance l'opération à 100%, vient d'attribuer le chantier à deux entreprises, Sattanino et BTPS pour un devis de 190 000 euros. Cellesci se sont présentées ensemble en raison de leurs compétences complémentaires et des incertitudes et risques liés à la complexité du problème à résoudre. Infiltrations. Philippe Carreyre, conseiller général du canton, nous a expliqué les choses sur place. Il s'agit de combler mais aussi d'éviter le renouvellement de plusieurs « renards » et cavités qui se sont formés sous la route, à côté du pontécluse, par des infiltrations d'eau depuis le lac en bordure qui alimente la pisciculture en contrebas. Ces infiltrations ont vraisemblablement pour
origine la pression supplémentaire exercée depuis que l'arrêté préfectoral autorisant la pisciculture a exigé le relèvement d'un mètre du niveau de l'eau. C'est pourquoi on a ramené celuici à son niveau antérieur jusqu'à la fin des travaux, Philippe Carreyre préconisant d'en rester là par la suite. Difficultés. Le début des travaux doit avoir lieu dans la première quinzaine de juin pour une durée de quatre à six semaines. La difficulté est de plusieurs ordres. D'abord, malgré les échos et les sondages, on ne sait pas exactement ce que l'on va trouver et ou l'on pourra s'arrêter lorsque les décaissages vont commencer aux endroits affaissés. Ensuite, il faudra utiliser des bétons spéciaux qui prennent en milieu fortement humide pour recomposer un sousbassement solide. Enfin on a prévu d'étanchéifier dans les mêmes conditions le cuvelage du pont avec des matériaux composites à base de résine. S'il n'y a pas de grosse surprise, la route pourrait être réouverte dans la deuxième quinzaine de juillet. J.R. Castro. Collection
Francis Lafont. 17 février 2005. Découverte
de l'étang de la Ferrière Un
havre naturel et magique. Sur la route
Balizac‑VIllandraut, l'étang de la Ferrière interpelle.
Cette réserve d'eau recèle des trésors en matière de faune
et de flore. L'étang de la Ferrière surprend,
car on ne s'attend pas à trouver à cet endroit là une retenue
d'eau de cette importance. De plus la route décrit à cet
endroit une courbe étroite, bordée d'une austère bâtisse. Il
s'agit en fait de l'ancien moulin, édifié en arrière du
barrage. L'étang est, comme on peut le
constater, le résultat d'un barrage sur le Hure, affluent du
Ciron. En fait, cette réserve d'eau donnait au moyen d'une
chute, l'énergie suffisante pour actionner un moulin à deux
meules. L'édifice, un simple parallélépipède couvert d'une
toiture à deux eaux, remonte probablement à l'époque médiévale,
comme son voisin de Castelnau de Cernès. Ce moulin a cessé son activité
depuis des lustres et une grande inscription peinte sur son
pignon ouest, nous rappelle qu'il fut un temps un restaurant
renommé. Le restaurant a fait place ensuite
à une grande pisciculture, la plus importante de la zone qui
attend aujourd'hui un nouvel élan. De l'autre côté, l'étang
perdure. Il est immuable bordé de ses rives où les arbres se
ploient pour venir lécher la surface des ondes. Cet étang
connu pour ses réserves de poissons est un lieu magique et il
le devient plus encore plus lorsqu'on s'enfonce dans la forêt,
en remontant le cours de la Hure. Il prend une teinte mystérieuse
et par temps brumeux il rappelle la lande humide, même s'il
n'est pas une lagune d'eau stagnante. Si en est observateur, on y découvrira
une flore variée sur les berges et sous les frondaisons et
surtout une faune encore plus riche. Maintenant ce lieu est
connu et préservé, puisqu'il est site naturel et fait partie
du parc régional. J.‑L.
H. |
Collection
Francis Lafont. 17 février 2005. Découverte
de l'étang de la Ferrière Un
havre naturel et magique. Sur
la route Balizac‑VIllandraut, l'étang de la Ferrière
interpelle. Cette réserve d'eau recèle des trésors en matière
de faune et de flore. L'étang
de la Ferrière surprend, car on ne s'attend pas à trouver à
cet endroit là une retenue d'eau de cette importance. De plus
la route décrit à cet endroit une courbe étroite, bordée
d'une austère bâtisse. Il s'agit en fait de l'ancien moulin,
édifié en arrière du barrage. L'étang
est, comme on peut le constater, le résultat d'un barrage sur
le Hure, affluent du Ciron. En fait, cette réserve d'eau
donnait au moyen d'une chute, l'énergie suffisante pour
actionner un moulin à deux meules. L'édifice, un simple parallélépipède
couvert d'une toiture à deux eaux, remonte probablement à l'époque
médiévale, comme son voisin de Castelnau de Cernès. Ce
moulin a cessé son activité depuis des lustres et une grande
inscription peinte sur son pignon ouest, nous rappelle qu'il fut
un temps un restaurant renommé. Le
restaurant a fait place ensuite à une grande pisciculture, la
plus importante de la zone qui attend aujourd'hui un nouvel élan. De
l'autre côté, l'étang perdure. Il est immuable bordé de ses
rives où les arbres se ploient pour venir lécher la surface
des ondes. Cet étang connu pour ses réserves de poissons est
un lieu magique et il le devient plus encore plus lorsqu'on
s'enfonce dans la forêt, en remontant le cours de la Hure. Il
prend une teinte mystérieuse et par temps brumeux il rappelle
la lande humide, même s'il n'est pas une lagune d'eau
stagnante. Si
en est observateur, on y découvrira une flore variée sur les
berges et sous les frondaisons et surtout une faune encore plus
riche. Maintenant ce lieu est connu et préservé, puisqu'il est
site naturel et fait partie du parc régional. J.
L. H. |
Collection Francis Lafont.
2005. Sauvegarde. Comprendre et diagnostiquer le cas La Ferrière
à Balizac. Un site naturel, un moulin, une voie de
passage. L'auberge
qui avait élu domicile sur la site du moulin n'est plus. Elle a
été remplacée par un vaste ensemble piscicole, qui a connu
son heure de gloire avec l'élevage de truites. Depuis
les bassins ont périclité et avec le nouveau repreneur,
Viviers de France, un nouvel avenir est envisagé avec l'élevage
des esturgeons. Cependant sur le site un nouveau point noir,
connu certes depuis pas mal de temps, voit le jour et s'amplifie
rapidement. Les
usagers de la route départementale 110, sur le tronçon
Balizac/Villandraut, en subissent directement les conséquences,
avec une fermeture totale de la voie au niveau de La Ferrière.
La digue et les ponts s'affaissent ! Le
moulin de La ferrière qui relevait de la seigneurie de
Castelnau de Cernès est mentionné de façon sûre depuis les
années 1770. Il est même fort probable que l'implantation d'un
moulin à cet endroit soit beaucoup plus ancienne. Cependant la
structure du moulin donne à penser qu'il y a eu de grands
travaux à cette époque. En tout état de cause, les aménagements
du lieu ont plus de deux siècles. A l'époque sur la route ne
passaient que cavaliers ou piétons, alors que maintenant il y a
force voitures et poids lourds. Le
passage est de surcroît étroit et en courbe, en plus d'avoir
une digue et deux ponts ! Un autre
élément entrant en compte est la forte différence de niveau
entre l'amont et l'aval, plus de trois mètres! Affaissements. Des désordres
sont vites apparus, ces dernières années, mais depuis un an,
il y a eu amplification du phénomène, avec affaissements en
divers points, renards et infiltrations. La première mesure a
été d'interdire la route au plus de 3,5t, puis de la barrer
totalement. Une
déviation est mise en place par la D221. Il est
prévu de pourvoir à ces désordres. Mais avant tout travail,
il faut bien en connaître les causes. Sur la chaussée différents
repères ont été tracés et des carottages effectués. Si
l'analyse du pont le plus à l'Est ne pose pas de problème,
celle de celui bâti contre le moulin est plus problématique,
car son arche a été totalement maçonnée pour permettre
l'installation d'une grande buse, collecteur d'eau qui alimente
les bassins piscicoles. En
passant sous l'arche du moulin, où autrefois se trouvaient les
turbines, on constate de visu les résurgences des eaux
d'infiltrations, qui passent par le talus, voire sous les maçonneries.
La digue
sur laquelle passe la route est en sable. Elle a déjà connu
des faiblesses et a été renforcée par deux lignes de
palplanches métalliques, cependant ce n'est pas suffisant et
des effets néfastes ont été constatés par circulation d'eau
entre ces deux lignes. La digue
s'est affaissée en plusieurs endroits, près du pont, au niveau
des trottoirs des ponts où en trois ans ces derniers ont bougé
de 20 bons centimètres... Une échographie
de l'ensemble a révélé qu'il y a des cavités et que par
endroits la seule partie dure est la structure de la route, avec
empierrement et enrobé, 20 à 30cm ! En
dessous c'est le vide, dont on ne connaît pas le volume. Les
techniciens de la DDE suivent régulièrement par prises de
mesures et relevés, l'évolution de la partie publique. Les
partenaires DDE, DDA et Conseil général sont mobilisés pour
comprendre et diagnostiquer au mieux le cas La Ferrière. L'étang
doit être baissé au plus, voire asséché, car il faut aller
sous le pont du moulin pour analyser les structures, voûtes et
culées. Cet assèchement n'est pas sans poser de problèmes,
car le site est classé zone naturelle sensible, qu'il y a sur
les 3 mètres de profondeur d'eau, une bonne moitié avec de la
vase volatile, d'où incidences sur le l'aval et le Ciron ;
aussi il faut tenir compte de l'alimentation en eau de la
pisciculture. Actuellement
le niveau a été baissé de 62cm, mais l'assèchement
progressif est interrompu, car nous entrons dans la période de
frais de la faune piscicole. Après
les résultats complets des analyses et l'obtention d'un
diagnostic précis, des travaux pourront alors débuter, avec
une consolidation et un aménagement des ponts et digue. Ce sont
des travaux lourds et coûteux qui demandent une mise en oeuvre
et une bonne connaissance du terrain. A terme, il va falloir
prendre des mesures en matière de circulation et éviter une
prolifération intempestive de poids lourds, surtout ceux en
transit. En attendant riverains,et utilisateurs de cet axe
devront faire preuve de patience et de discipline. J. L. H. |