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Avant de poser la toiture, il vaut mieux placer les meules qui pèsent environ 1.000 kg. Il y avait beaucoup de brouillard ce matin là. |
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Ensuite c'est le tour de la toiture
conique. L'arrimage est délicat car elle est en porte à faux. | |
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Elle est couverte en bardeaux de red cedar,(Cèdre rouge, résineux nord américain.) Le symbole reproduit en girouette est gravé sur le montant de l'une des portes. C'est un serpent, des armes des Antonnins. |
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La coiffe s'élève, droite et fière.
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C'est facile avec la force mécanique. |
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Vue de la toiture par en-dessous avec le rouet au centre et le système d'accrochage de la queue ou gouvernail. Le bâti sur lequel repose une couronne circulaire où viennent se fixer les chevrons. Il comporte aussi les coussinets en fer qui glisseront sur le chemin de roulement en bois posé sur la sablière permettant à la toiture de tourner.
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Présentation de la toiture à son emplacement. Il va sans dire que c'est une opération minutieuse. |
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C'est fait, les côtes étaient bonnes.
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Il faut maintenant placer les ailes. A terre elles sont bien longues. Elles sont constituées de trois pièces de bois assemblées à joint d'enture à bec de flûte. |
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Debout elles paraissent immenses. |
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Et il faut les enfiler dans la mortaise prévue à cet effet dans le moyeu. Ces deux mortaises débouchantes à 90° s'appellent des amolettes. |
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Et lui prêter la main. Cela donne une échelle des dimensions de l'aile. Nous nous demandions pourquoi il y avait cette petite fenêtre. |
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C'est fait. |
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Vu de face, il a belle allure. |
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Il reste à installer la queue ou gouvernail. Elle est faite d'un seul tronc d'arbres avec une courbe adéquate.
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Pose de la queue qui permet au meunier de présenter les ailes au vent. Elle sert aussi de contre poids aux ailes pour rééquilibrer l'ensemble.
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