Bommes. |
La vie du Village. |
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Vue par les articles du journal Sud-Ouest. |
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Entreprise. | 17 avril 2006 | Rond point | 11 octobre 2006 | ||
Accrobranches. | 13 mai 2006 |
Sud
Ouest 11 octobre 2006. Nathalie
Ricaud milite pour la construction d'un giratoire à l'endroit où
son fils a perdu la vie. Un
rond‑point sécurisé. Nathalie
Ricaud a déjà rassemblé plus de 200 signatures. Le
20 septembre dernier, un accident se produisait au carrefour de
la Vierge, à Bommes, juste à l'intersection du VC3 et du CD116
qui va de Langon à Landiras. Sylvain Granjou, 21 ans, était
renversé par une automobile. Le jeune homme décédait le
lendemain des suites de ses blessures. «
Mon fils était quelqu'un qui avait la tête sur les épaules.
Il travaillait, il avait sa carte de donneur d'organes. Ce n'était
pas quelqu'un qui prenait des risques au guidon de son cyclo ».
La
mère de Sylvain Granjou, Nathalie Ricaud, lutte aujourd'hui
pour savoir exactement ce qui s'est passé le 20 septembre. Mais
aussi pour éviter que l'histoire dramatique ne se renouvelle.
Nathalie Ricaud a donc eu l'idée de lancer une pétition, à
signer dans les commerces de Bommes, Illats, Pujols ou
Sauternes, pour que le marquage au sol à l'intersection
incriminée soit remplacé par un giratoire. « J'ai écrit au maire de Bommes, à la sous‑préfecture, au conseiller général Pierre Augey, au député Philippe Dubourg. Ce carrefour est très accidentogène. Il arrive souvent que des voitures le prennent à toute vitesse, sans obéir au marquage au sol. Il faut trouver un moyen de faire ralentir ces véhicules ». 200 signatures. Nathalie
Ricaud ajoute qu'elle n'aura de cesse de militer en faveur de l'édification
du rond‑point pour que « ça n'arrive plus, pour que
d'autres familles ne vivent pas ce que je suis en train de
vivre. J'ai besoin d'aller au bout de ce combat, ne
serait‑ce que pour entamer mon deuil ». La mère de famille a déjà réuni plus de 200 signatures. Elle se laisse jusqu'au 22 octobre pour ramasser l'ensemble des pétitions. Par ailleurs, les éventuels témoins de l'accident du 20 septembre sont priés de contacter la gendarmerie au 05.57.98.12.60. B.R. |
Sud Ouest 13 mai 2006. Sensations fortes au bord du Ciron. De nouveaux parcours d'accrobranche créés. Marche dans les arbres, vélo acrobate ou tyrolienne : il y en a pour tous les goûts et pour tous les niveaux. « Le but n'est pas d'attirer des milliers de personnes en créant une industrie accrobranche. Il faut que l'on vive de notre activité mais en gardant la convivialité et des rapports humains de qualité avec nos clients ». Un an après, ce principe édicté par la bande des quatre d'Au fil du Ciron, est toujours vrai et surtout a fait ses preuves. Un an après le lancement du parcours aventure situé sur les bords du Ciron bommais, on retrouve Sébastien Born, Bruno Boyer, Laurent Lafarge et Pierre Caty, plus que jamais investis et motivés par leur petite entreprise d'accrobranche. Une première saison positive, où effectivement leur accueil et leur enthousiasme a fait recette auprès des visiteurs, les quatre animateurs continuent l'aventure plus que jamais soutenu par une municipalité concernée par la réussite de cette entreprise. Un parcours pour les tout petits. En bons chefs d'entreprises, ces spécialistes de l'alpinisme urbain font évoluer leur prestations et proposent cette année plusieurs nouveautés. Ainsi la création d'un parcours « baby » ouvert aux petits, à partir de 2 ans. « Enfin, les petits frères et soeurs ne seront plus cloués au sol pendant que les plus grands seront dans les arbres. Cela répond à une demande » est‑il précisé. Et attention, ce n'est pas un parcours au rabais. Tout y est, y compris une tyrolienne: « C'est exactement conçu comme un grand, avec des agrès sympas. Mais tout est adapté à l'âge. » En fait, à 1,50 m du sol, les enfants seront harnachés de la même manière, auront une ligne de vie et toujours deux mousquetons à gérer. Mais la faible hauteur permettra aux parents de les suivre et de pouvoir intervenir à tout moment. Y compris à la tyrolienne. Nouveautés. Autre nouveauté, un parcours intermédiaire accessible avec une taille de 1,30 ni et proposé aux enfants comme aux adultes hésitants. « On a pris le temps de le penser et de l'élaborer. Il est novateur, original et ludique. » Effectivement, le parcours est à la hauteur de l'annonce puisqu'on pourra y faire du vélo, le saut de Tarzan et l'éternelle tyrolienne, de 87 m tout de même ! Un parcours pour la tête et les jambes avec pour le candidat, des options de chemins à prendre durant le périple. Selon son choix, l'amènera à une boucle plus ou moins difficile. Et à la fin le fameux saut de Tarzan dont nous ne divulguerons pas le principe. Il vaut mieux découvrir en situation. Pour clôturer le chapitre des nouveautés, des nocturnes sont proposées cet été. La bande n'a donc pas hiberné, car au‑delà des nouveautés les parcours existants ont aussi évolué, notamment l'Expert. Au fil du Ciron mène donc sa barque et ne navigue pas à vue. Préoccupés par la réussite économique de l'entreprise ils ne veulent pas négliger l'accueil et la richesse du contact humain. Vertige ou pas, sportif ou non, tout est possible pour passer un bon moment. Si l'on ajoute le partenariat avec la base de canoë, il y a vraiment de quoi faire sur les bords du Ciron. Christine Berges. Au fil du Ciron à Bommes. Tél. 06.85.16.05.23 ou 06.70.27.11.17. |
Sud Ouest 17 avril 2006. Trois jeunes étudiants proposent les 22 et 23 avril 2006un week-end découverte du
Sauternais Oenotourisme en Sauternais. Sur les rives du Ciron, Mathieu Fonvielhe et Alexis Charrier empruntent la voie de l'oenotourisme pour faire découvrir le Sautemais. Dorothée Vray, Mathieu Fonvielhe et Alexis Charrier préparent un BTS technico-commercial boissons, vins et spiritueux et doivent se soumettre à une épreuve certificative pour l'obtention de leur diplôme. Pour ce faire, les trois élèves réalisent un Projet Initiative Communication ambitieux et dédié à une région bien connue de l'un d'entre eux. Enfant du
Sauternais, Alexis Charrier, fils de viticulteur tout comme Mathieu, n'a pas réfléchi longtemps pour échafauder un projet autour de la découverte de sa région. Avec ses deux camarades, qui partaient sur la même idée, il a donc travaillé à la mise en place d'un week-end au cours duquel les participants peuvent découvrir tous les visages de ce coin du sud Gironde. Mathieu explique: «on a fait une étude de marché sur l'oenotourisme, une spécialité que l'Institut Rural de Vayres où nous étudions aimerait mettre en place. A partir de là, on a voulu allier culture et vin, et ainsi répondre à l'attente du. public». Un public qui aime que l'on passe du
temps avec lui et que tout ne soit pas axé sur le vin. Des partenaires locaux. Forts de ce constat, les trois copains ont démarché les commerces, les châteaux, dont deux premiers crus classés et un domaine familial, et les responsables de structures de loisirs du sud Gironde, pour finalement concocter un week‑end à la fois sportif (quad et accro-branche), culturel (expo
de peinture), festif et convivial (gastronomie et dégustation de vins). Le programme complet est présenté ci-dessous. Transformés en hommes et femmes d'affaires, ils ont dû négocier les prix, convaincre les châteaux de leur ouvrir les portes un dimanche et d'assurer les dégustations... Sans oublier une visite à la Maison du Sauternes et quelques explications sur l'élaboration
du vin d'or. Il faut dire que les connaissances d'Alexis leur ont facilité la tâche. Communication. Comme cela ne suffisait pas, il a aussi fallu penser à la communication et à la diffusion en démarchant des Comités d'entreprises, joindre la presse, déposer des affiches chez des cavistes ou des négociants... Un vrai travail qui dépasse sûrement les contraintes scolairement imposées, mais qui
traduit une véritable passion. Pour l'instant, ils n'ont eu que peu de retours mais sont conscients que le prix de ce séjour en
Sauternais (160 euros) peut être rédhibitoire. Un prix qui peut néanmoins être revu à la baisse pour des participants locaux qui n'auraient pas besoin d'hébergement (et uniquement dans ce cas de figure). C'est donc là une fenêtre qui s'ouvre sur l'oenotourisme encore très timide dans notre région. Et surtout un formidable moyen de montrer que la richesse du
Sauternais ne se situe pas qu'au fond d'une barrique. Christine Berges Le programme complet Samedi 22 avril : 9h, rendez-vous à Bommes sur les bords du Ciron. 10 h, départ de la balade en quad, 13 h, déjeuner à l'auberge des Vignes à Sauternes. 15 h, parcours accro-branches à Bommes. 19 h, arrivée à l'hôtel Chez Phil. 20 h, dîner au même endroit. Dimanche 23 avril: 10 h, maison du Sauternes, exposé sur le vin de Sauternes. 13 h, repas gastronomique au restaurant Le Cap à Preignac. 15 h, visites et dégustations aux châteaux de Clos Haut Peyraguey, Rabaud Promis (tous deux premiers crus classés) et au domaine de Carbonnieu (chez Alexis
Charrier) avec dégustation de foie gras « c'est aussi de la culture nous dit-il ! La culture, elle sera présente tout au long de l'après-midi avec des toiles et des poèmes de Brigitte Faure. Tarif 160 euros. Ouvert aux adultes seulement. Renseignements et réservations Alexis charrier 06.79.02.47.02 |