Bommes.

La vie du Village.

 Actes de vie. Vie des arts. Cadre de vie. Vie commune. Faits de vie.

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Sommaire.          
Pollutions. 22 mai 2006.     Jean Dartigolles. 13 octobre 2005
Conférence. 15 juin 2006     Jean Dartigolles. 11 octobre 2005
        Jean Dartigolles. 30 mars 2005

 

Le Républicain 15 juin 2006.

CONFÉRENCE  Avec Jacques Guinberteau

A la découverte des champignons de la vallée du Ciron.

Le jeudi 1 juin, lors de la dernière conférence du Ciron, les amoureux de cette petite vallée sud‑girondine ont pu faire la connaissance d'un des leurs, Jacques Guinberteau, chercheur à l'Inra et par ailleurs mycologue averti est un grand connaisseur du monde fongique de cette forêt galerie qu'il parcourt depuis plus de 25 ans, surtout en amont de Villandraut.

Pour lui, ce milieu est unique. La richesse et la diversité des champignons s'explique en partie par l'inaccessibilité de certaines zones, par l'humidité plus ou moins importante des lieux et par la présence de la hêtraie et de sols acides et calcaires.

Il avait choisi de ne pas présenter les champignons les plus courants ou les comestibles mais des espèces et des variétés rares ou méconnues, des spécimens présentant des formes curieuses et des couleurs très particulières.

Il a également prodigué quelques conseils. Il ne faut pas massacrer des champignons inconnus ou non comestibles car tous ont une fonction et une utilité dans l'écosystème. Il faudrait laisser des bois morts dans les forêts en tant que réservoir pour la biodiversité et surtout bannir les coupes rases.

Les cueilleurs auront appris, entre autres, que presque tous les bolets sont comestibles, plus ou moins savoureux, mais qu'il faut se méfier des bolets à chapeau clair.

Par ailleurs, l'intensité du bleuissement sous le doigt n'est pas un signe de non‑comestibilité de champignons. Au contraire même, ceux qui bleuissent le plus sont comestibles. Au niveau de la curiosité extrême, signalons, ce champignon magnifique, en forme de fleur, dont les spores. sont arrivées de Nouvelle Zélande dans la laine de moutons et qui a trouvé des sols propices chez nous.

L'assemblée aura pu découvrir, avec surprise, un monde complexe et d'une grande richesse, un monde presque inimaginable. Cette soirée pourrait déboucher sur une sortie prochaine au cours de laquelle les participants pourraient profiter de toute l'érudition du conférencier.

Jean‑Paul FERMOT

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Sud Ouest 22 mai 2006.

Mardi, l'école d'oenologie et de viticulture organisait une séance de sensibilisation

Pour éviter les pollutions.

En l'espace de quelques années, l'utilisation de produits phytosanitaires s'est développée de façon exponentielle. Si leurs propriétés ne sont plus à prouver, leur utilisation peut toutefois présenter des risques pour l'environnement et pour les personnes. C'est à cela que la Chambre d'agriculture veut sensibiliser les professionnels de la filière par le biais de réunions d'information.

Pour cela les divers intervenants invités par l'EVO du château La Tour‑Blanche ont particulièrement insisté sur les bonnes pratiques du stockage à la gestion des déchets. Ces limitations des risques passent en premier par la possession d'un local de stockage adéquat. C'est‑à‑dire étanche, aéré, ventilé, sis à proximité d'un point d'eau, équipé d'un matériel de protection. Ensuite par la préparation de la bouillie. C'est certainement l'étape comportant le plus de risques pour l'environnement et le manipulateur. Il est recommandé à ce dernier de prendre le maximum de précautions afin d'éviter les débordements, les retour, dans le réseau, de prévoir une cuve de remplissage.

Attention danger.

Vient alors la phase pulvérisation. Là encore, un matériel adapté pour ne diffuser que ce qui est véritablement nécessaire est conseillé. A ce stade, la protection des personnes est des plus importantes

« Certains facteurs, tel la transpiration, la composition des produits, une plaie peuvent favoriser la pénétration du produit dans l'organisme. Transporté par le sang, celui‑ci peut atteindre tous les organes », expliquait un des intervenants.

Il convient d'utiliser un équipement approprié qui comporte combinaison, lunettes de protection, gants et masque. Et surtout de respecter certaines règles d'hygiène pendant et après le traitement.

Dernière étape, et non des moindres, la gestion des déchets. Les fonds de cuves et les eaux de rinçages seront limités.

Patrick Izaute.

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Collection Francis Lafont. 13 octobre 2005.

Dans le cadre des « Conférences du Ciron » 

Leçon d'histoires locales.

Tous les ans, pour le grand plaisir de ses fidèles et d'un public toujours plus nombreux, Jean Dartigolles intervient dans le cadre des Conférences du

Ciron à la demande de Dominique de Pinos, leur animatrice.

Dominique de Pinos et André Cochet, responsable des Nouvelles de la Vallée du Ciron, ont réussi à faire publier le contenu des recherches à la base de la dernière prestation de Jean Dartigolles.

Les Editions de l'Entre deux Mers vont sortir «Budos, une paroisse de la Vallée du Ciron en pays de Graves à la fin de l'Ancien régime (1760-1789)» à partir du 15 novembre.

L'éditeur n'a pas attendu d'avoir un grand nombre d'engagements et il a décidé de créer une nouvelle collection intitulée «Monographies communales » dans laquelle ce livre trouvera toute sa place.

Mme de Pinos précise que « les 200 premières souscriptions ont été faites à la suite des conférences par des personnes qui connaissent Jean Dartigolles et qui sont intéressées par l'histoire de la région.

Maintenant, avec une plus grande information, les mairies, les bibliothèques et d'autres personnes vont pouvoir également souscrire».

Jean Dartigolles ajoute «J'ai raconté la vie quotidienne à la veille de la révolution. Il n'y pas un mot de roman. Tout est vérifié dans les détails et toutes les références seront mentionnées». C'est donc un véritable outil de travail pour les férus d'histoire locale. C'est également une véritable leçon d'histoires, au pluriel. Des faits sont extraits des archives départementales ou communales. Ils sont analysés et recoupés avec d'autres informations. Avec le talent d'écrivain de Jean Dartigolles et quelques traits d'humour, ils se transforment en tranches de vie.

Cette approche de l'histoire locale par le petit bout de la lorgnette, comme se plait à le dire Jean Dartigolles, et cette volonté de mettre l'homme et son milieu au centre des récits, constitue une façon originale et très agréable d'appréhender les grandes évolutions historiques.

Le livre est disponible auprès des Éditions de l'Entre-deuxMers et auprès de Dominique de Pinos, 12 Haut-Bommes, Tél.: 05.56.76.61.82. Le prix demandé est de 20 euros et le prix public sera de 25 euros, à partir du 15 novembre.

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Collection Francis Lafont. 11 octobre 2005.

Dans son livre, Jean Dartigolles parle des gens de Budos entre Ancien Régime et Révolution. Cela concerne tous les Sud-Girondins.

Une approche révolutionnaire.

« La recherche étant inépuisable, si un jour en ne s'arrête pas en se disant je vais en faire quelque chose, tout cela reste purement stérile. » C'est ainsi que Jean Dartigolles, passionné d'histoire locale et ce depuis l'adolescence, par ailleurs fameux animateur des conférences du Ciron organisées à Bommes par Mme de Pinos, est arrivé à produire : « Une paroisse de la Vallée du Ciron en pays des Graves. Budos à la fin de l'Ancien Régime (176,0-1789) ». Une monographie communale comme se plaisent à l'annoncer les Editions de l'Entre-Deux-mers qui ont accepté de publier le livre.

La vie sociale d'un village. Après avoir « gratté d'innombrables cahiers», Jean Dartigolles a ainsi franchi le cap de l'édition. Certes, en son temps, sa thèse (il est docteur en droit) avait été éditée, mais rien de comparable avec le travail présenté dans cet ouvrage. « Une oeuvre généraliste sur une période charnière et dans laquelle je me suis attaché à deux idées maîtresses : il n'y avait pas besoin d'une nouvelle compilation sur l'histoire des seigneurs de Budos maintes fois étudiée. Ce qui m'intéresse c'est la vie sociale d'un village. Du curé aux paysans en passant par les nobles. Deuxième axe, décrire la dernière génération de l'Ancien Régime », explique l'auteur qui a rassemblé toutes ses recherches entre deux modèles de sociétés.

« La Révolution n'a été qu'une lente maturation pour cette génération. Les gens vivaient encore sous un modèle ancestral et les nouvelles idées sont arrivées par infiltration », ajoute-t-il. Raconter la transition entre deux époques était donc l'objectif

L'histoire en temps réel.

Mais surtout pas d'une manière doctrinale comme un historien ou romanesque comme un romancier .Jean Dartigolles n'est ni l'un ni l'autre. « Il n'y a pas une seule ligne romancée. Tout est vrai et tiré d'anecdotes. Si je décris l'annonce d'un orage c'est que j'en ai lu le témoignage », annonce avec conviction cet amoureux de l'histoire locale. Et de préciser: « Si l'action se passe à Budos, cela reste représentatif de ce qui se passait dans la région. »

Bien entendu, Jean Dartigolles aime l'histoire et se désespère du désintérêt des jeunes. C'est aussi pour cela qu'il a écrit: « Au démarrage, je n'avais aucune arrière-pensée de publication. Seule l'envie de synthétiser pour ma famille m'animait. » Il a fallu en fait l'enthousiasme de Mme de Pinos et d'André Cochet, instigateur de la Lettre du Ciron bien connu des internautes, pour convaincre Jean Dartigolles de publier. Mais pourquoi un tel engouement ? « Le talent de Jean Dartigolles est d'amener l'histoire au lecteur. C'est un livre très organisé, facile à lire avec une vraie analyse sur cette époque charnière », explique Mme de Pinos. Et d'ajouter: « Décrypter des archives est aussi un vrai talent. »

Bref celle qui s'est battue pour trouver un éditeur est fan.

Et il est vrai que cet ouvrage est plein de transversalités.

A travers l'histoire de Budos, Jean Dartigolles propose aussi une description thématique de tout ce qui faisait cette époque. Une espèce de lecture de l'histoire en temps réel qui devrait ravir ceux qui aiment l'histoire pour son rôle de témoin et peut-être réconcilier les martyrs d'un enseignement scolaire sûrement trop porté sur la théorisation des grands événements de l'humanité.

Partir du détail pour arriver à la théorie est à l'inverse le chemin emprunté par Jean Dartigolles. Et ses interventions en milieu scolaire confortent son point de vue. Une approche presque révolutionnaire, mais tellement plus simple.

Jean Dartigolles a fini par publier un livre, fruit de sa passion

pour l'histoire et son amour des archives.

CHRISTINE BERGES

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Collection Francis Lafont. 30 mars 2005.

CONFERENCES DU CIRON. 

Les rencontres reprennent jeudi 31 mars. Encore un programme riche d'enseignements

Sur la vie quotidienne.

Les Conférences du Ciron, sont inscrites depuis sept ans, au calendrier de tous les amateurs de patrimoine, des historiens locaux, et autres collectionneurs de vieilles pierres, ou de vieux papiers. « Le rythme en est établi depuis longtemps », précise Dominique de Pinos, l'instigatrice de ces rencontres : « quatre conférences, réparties sur quatre mois, avec dans la mesure du possible, une conférence en rapport avec le vin, une promenade botanique... »

Ces conférences qui dans l'idée de Dominique de Pinos étaient au départ conçues pour intéresser les adolescents, attirent en fait un public d'adultes, une centaine de personnes, passionnées par leur région, ou nouvelles venues, désireuses de la découvrir.

Des moments très attendus.

Cette année, le cycle sera ouvert par Jean Dartigolles. Un conférencier pour lequel les villageois du 18e siècle sont des amis, des connaissances, des familiers, qu'il connaît par leurs noms et prénoms, au même titre que ses contemporains...

MM.Bardou et Roudié, auteurs d'un magnifique livre sur le Pays du Ciron, viendront évoquer, avec des images, leur travail de recherche. La promenade botanique, conduite cette année par M.Ducousso, un moment toujours très attendu du public, se déroulera sur une île du Ciron; Dominique de Pinos a acheté un micro avec une partie de la somme recueillie (participation de 3€. facultative) auprès des auditeurs, ce qui facilitera l'écoute.

Enfin, Jean-Luc Harribey évoquera l'architecture viticole en Sauternais, et à cette occasion, le château Lafaurie-Peyraguey sera, pour la première fois, accessible au public.

Le programme :

jeudi 31 mars, à 20 h 30. « Les origines de la Révolution dans la Basse vallée du Ciron », par Jean Dartigolles, salle des Fêtes de Bommes.

jeudi 14 avril, à 20 h 30, « Les pays du Ciron » par Bardou et Roudié, Ecole de viticulture et d'œnologie de la Tour Blanche à Bommes.

Samedi 21 mai, de 9 h 45 à 12 heures, « Promenade botanique sur une île », par M.Ducousso, rendez-vous à la halte nautique de Bommes, prévoir un pique-nique.

jeudi 2 juin à 20 h 30, « Y a-t-il une véritable architecture viticole en Sauternais ? » par Jean-Luc Harribey, au château Lafaurie-Peyraguey.

Renseignements à la mairie de Bommes. Tel. 05.56-76.60.68. ou le soir au 05 56.76 61.82.

Jean Dartigolles, chercheur de pépites.

Depuis longtemps, depuis très longtemps,Jean Dartigolles s'est penché sur l'histoire du patrimoine local, avec une préférence pour les 17e, 18e, et 19e siècles... et un vif intérêt pour la vie quotidienne des petites gens. Il est un habitué des Conférences du Ciron : « lors de cette prochaine conférence, je voudrais montrer que la Révolution n'est pas un phénomène spontané, mais qu'elle a été précédée par une évolution des mentalités et des réactions populaires, mais toujours en partant de cas précis... »

Ces « cas précis », ces destinées de meuniers, de laboureurs, d'artisans, disparus depuis plusieurs siècles... Jean Dartigolles les déniche dans les archives, départementales, familiales, privées, ou notariales : « les testaments, les litiges, les héritages, tout ça, ce sont des mines de trouvailles, alors je glane » explique-t-il et d'ajouter: « c'est un peu comme une recherche dans une mine de diamants, on remue beaucoup de terre avant de trouver une pépite ! » Mais des pépites, Jean Dartigolles en découvre beaucoup... et il les distribue généreusement, faisant partager sa passion dans les écoles, dans des livres, des monographies sur sa famille, sur l'histoire de Saint-Léger-de-Balson, de Balizac... et 400 pages sur celle de Budos, un manuscrit qui cherche un éditeur.

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