Petite Histoire de L’AQUITAINE et de LA GIRONDE. |
Serge BANCHERAUD |
Langon 2004. |
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Hydrographie de la Gironde.
Hydrographie
de la Gironde. Le
Ciron. Mesures
anciennes. Les
cataclysmes. Le
chemin de fer en gironde. Personnages
célèbres. |
La Garonne. « Garonna » ou Garumna – Garonda – Geronda
Gar (nom Ligure), Onna signifie : rocher.
Née en Espagne à 1 870 mètres d’altitude dans le val d’Aran.
Si longueur totale est de 650 km, en Gironde de 93 km dont 75 km d’estuaire.
Son débit moyen est de 700 m3/s. Sa vitesse est de 4 000 mètres à l’heure, 6 000 en temps de crues.
Large de 224 mètres à La Réole, 442 mètres à Cadillac, 506 mètres à Bordeaux, 2 160 mètres au Bec d’Ambès.
Il y a 1 800 000 ans l’estuaire de la Gironde se trouvait au sud de Soulac et isolait la pointe du Médoc.
La marée remonte jusqu’à Castets en Dorthe.
Le mascaret créé par les marées montantes en période d’équinoxes, représente une lame d’eau de deux à trois mètres de hauteur qui vient finir à 30 km en amont de Bordeaux.
Au Bec d’Ambès elle reçoit la Dordogne et prend le nom
de Gironde. Sa partie la plus large est de 12 km.
NOTA : Autrefois la Garonne passait au bas de Cenon.
Les Principaux affluents :
De gauche :
La Pique, la Nesle, la Save, la Gimone, l’Arrats, le Gers, la Baïse. En Gironde le Ciron qui reçoit la Nère et la Hure.
De droite :
Le Salat, l’Arize, l’Ariège, le Tarn, l’Agout, l’Aveyron, le Lot. En Gironde le Dropt (ou Drot) « Drotius » ou « Dragatus » nom Ligure, il vient de Monpazier, long de 27 km. La Dordogne
« Durianus » qui reçoit l’Isle à Libourne.
Les affluents secondaires.
La Bague (g) se jette à Gironde, le Barbousse (g) se jette à Virelade, la Bassane (g), le Beuve (g) se jette à St Pardon de Conques, le Breyda (g) se jette à Martillac, le Brion (g) vient du Bazadais, se jette à Langon, le Brout (g) passe à Cabanac, le Caubet (g) passe à Mazères, la Caussade (d) passe à Verdelais, le Charros, le Cordon (g), le Crusson (g) vient de Coimères,
La Devèze (canalisée traverse Bordeaux), l’Eau Blanche née à Léognan se jette à Villenave d’Ornon, l’Eau Bourde se divise avec l’estey de Ste Croix et de Francs, se jette à Bègles en passant par Gradignan le Pont de la Maye, l’Engranne (Entre deux Mers), l’Estey Majou (g) qui passe à Talence, l’Euille vient de Targon se jette à Cadillac, la Gargalle (g) passe à Landiras, se jette à Cérons, le Guatmort ou Gat Mort, long de 35 km vient d’Hostens et se jette à Castres, le Limancet (g) qui coupe le Bd Godard à Cluny (canalisé), le Lisos ou Lizos (g) passe à Grignols, le Peugue traverse Bordeaux (canalisé), le Pimpine (d) vient de Cenon, le Saucats (g) reçoit le Saumos, le Serpent vient de Pessac, prend le nom d’Ars à Talence, le St Jean d’Estampe (g) passe à La Brède, le Tourne (d)) passe à Langoiran, le Tragey (d) se jette à la Bastide.
Les îles dans la Garonne :
A Barie, Caudrot, Castets, Jars (à Toulenne), de Carotte à Ste Croix du Mont, de Gruère à Preignac, de Burgade (entre Cadillac et Cérons), du Grand Vert à Rions, de Raimond à Paillet, Portets, Quinsac, Camblanes, d’Arcins, de Gratte Quina à Blanquefort.
Les îles dans la Gironde :
Padiras, Bouchaud, Paté, Verte, du Nord, Cazau.
Les Jalles : (Jala ou Jale)
De Blanquefort née à St Médard en Jalles, longue de 30 km, se jette dans la Garonne entre Bruges et Blanquefort, . du Breuil au nord de Pauillac, de la Labarde, de Ludon, de la Maqueline entre Ludon et Macau.
Canal latéral à la Garonne.
Œuvre de Pierre Paul Riquet, né à Béziers (1604 1680), il demande à Louis XIV par l’intermédiaire de Colbert de créer un canal de communication des deux Mers.
Le canal est réalisé de 1661 à 1681, il relie Castets en Dorthe au canal du Midi.
Sa longueur est de 193 km, il comprend 54 écluses, sa largeur est de 20 mètres et sa profondeur de 2 mètres.
Au XVIII°s. il sert pour le transport des huiles et du savon venant de Marseille.
« Sigman » pour les Romains en raison de sa forme et de la lettre grecque « sigma »(S de notre alphabet).
Née dans les Landes à la Gavarre près de Luxey. Sa longueur en Gironde est de 65 km
(84 km depuis sa source), elle est formée par la jonction de la Grande Leyre et de la Petite Leyre. Elle se partage en deux bras avant de se jetter dans le bassin d’Arcachon.
Autrefois elle se jetait dans l’Océan au Grand Crohot (à Lège).
Elle déverse chaque année dans le bassin 20 000 tonnes de sable et 4 000 tonnes de boue.
Il se jette au Tech.
Du Conseiller (le Verdon), de Neyran, de Talais, de St Vivien, du Gué (à Vensac), du Guy (au port de Goulée à Valeyrac), de la Calupeyre (à St Estèphe), de Callonges (à St Ciers sur Gironde), de St Georges (au sud de Braud St Louis).
De St Magne, du Gat Mort formé par 12 ruisseaux en amont de Villagrain, de Troupins à Guillos, de Rouquières à St Symphorien, du Lombric à Préchac. (Gat signifie gua )
NOTA : En 1342 on noyait les criminels dans le Gat Mort.
Il existait à Sauternes au lieu dit la Madeleine, deux petites lagunes appelées « bourgnes ».
Bruges, Bordeaux, Bègles, Tartifume, Bouliac, Bassens, de la Perge.
Bacalan, des Chartrons, de Ste Croix.
Le Ciron aux temps anciens s’appelait : SIRIO ou SIRIONE.
Moulins et ponts . |
Ces deux noms sont aussi le nom de la ville de Cérons autrefois. Car le Ciron se jettait non pas à Barsac, mais dans la commune de Cérons.
A Barsac, seuls les bras formant delta se jetaient dans la Garonne, amis de débit moindre que le Ciron principal.
En 1208, le Ciron est détourné par les Chartreux pour alimenter le moulin du pont de Barsac.
De nos jours il n’existe que le Ciron actuel et un morceau d’un bras situé à l’ouest appelé ruisseau de l’Ort ou de Toutoulon.
Ancienne voie de navigation, le Ciron prend sa source dans les Landes près du château de Peyrebère à Lubbon à une altitude de 149 mètres. Sa pente moyenne est de 1,8 %, en fin de parcours elle n’est plus que de 1 %. En hautes eaux son débit dépasse les 12 mètres cubes à la seconde.
Il traverse le sud ouest du Lot et Garonne ; en Gironde il passe à St Michel de Castelneau, Beaulac, Préchac ou il traverse des gorges profondes de 15 mètres, Villandraut et se jette actuellement à Barsac.
Sa longueur totale est de 98 kilomètres dont 70 en Gironde.
Le Ciron est flottable de Préchac à Barsac.
Au Moyen Âge, des radeaux venant de la Haute Lande apportent le bois de chauffage pour la ville de Bordeaux. Par la suite les radeaux transportent des échalats de pin pour la vigne, car l’acacia n’existe pas encore, ce dernier est introduit en France vers 1670 par Monsieur Robin qui lui donne le nom de robinier.
Les radeliers viennent des communes de Noillan, Villandraut, Bommes, Sauternes et Barsac.
Ils reviennent à pied à Villandraut, étapes à Pujols (à la Lisseuse), Mouliets, Laulan, Prat.
En 1760, premier flottage important de Cazeneuve à Barsac.
En 1865, transport des « poteaux de mines », des trains (ensemble de radeaux) de bois arrivent à Barsac ou delà, rechargés sur des bateaux en partance pour Bordeaux et l’Angleterre.
Un radeau mesurait 12 pieds de long (3,88 mètres) et 7 pieds de large (2,26 mètres).
En 1847, 20 000 tonnes sont transportées (poteaux de mines, échalats)
En 1866, 26 320 tonnes sont acheminées sur le Ciron.
En 1872, 19 000 tonnes.
En 1923, 900 000 tonnes et en 1926, 320 000 tonnes.
Fin des transports de bois en 1930.
Il existait pour l’affranchissement des passelis un droit de péage de 10 sols payés au meunier.
En 1816, les péages rapportent à un moulin 15 000 livres par an.
En 1812, 2 246 passages de radeux.
Au Moyen Âge, un seul pont sur le Ciron dans la région du Sauternais, celui du « Pont d’Aulan » à Bommes, pont construit par le seigneur de Budos vers le XIII°s.en châtaigner refait en pin en 1793, il est remplacé par la suite par une passerelle.
A cette époque Il existait que trois ponts : Cazeneuve, Villandraut et Barsac, on trouve trace du pont des Chartreux en 1568.
En 1735, rupture du pont de Cazeneuve du à une importante crue.
Le pont de Villandraut qui appartenait aux seigneurs de Noaillan et de Villandraut est détruit durant les guerres de Religion, mais aucun seigneurs ne voulant payer le remise en état du pont, Villandraut resta sans pont durant 170 ans.
A l’époque féodale, il existait une passerelle à La Salle.
Nota : Du temps des Romains le Siron est considéré comme « une source bénie »
Au XVIII°Siècle.
Aménagements |
Au XII°s. on trouve trace des moulins de Castelneau, de Castaing, de Cazeneuve, ils font partie des 23 moulins seigneuriaux.
Au XVIII°s.
17 moulins appartiennent à la noblesse et au clergé qui possèdent « le droit
de l’eau ».
LARTIGUE à St Michel de Castelneau (en ruine)
TIERROUGE à Bernos
BEAULAC de 1695 ?
CHAULET à Beaulac
LABARIE à Bernos
L’AUVERGNE à Préchac
CAZENEUVE à Préchac
CAUSSARIEU à Préchac du XV°s. connu en 1383, fin d’exploitation en 1960
La TRAVE à Préchac du XIV°s.
ILLON à Uzeste de 1844
VILLANDRAUT de 1855
CASTAING à Noaillan de 1680
La SALLE à Pujols sur Ciron, à trois meules de 1205
AUGEY à Bommes (en ruine)
CAOULEY à Prégnac (en ruine)
SANCHE à Prégnac de 1214, possédait trois meules
LAMOTHE à Prégnac de 1205, possède quatre meules.
Les moulins sur le ciron |
Du CHANGE à Barsac
NEUF à Barsac de 1690
PERNAUD à Barsac sur un estey du Ciron à six meules, connu au XVI°s.
Du PONT à Barsac, bâti de 1208 à 1210 par les Chartreux, quatre paires de meules
Ils étaient au nombre de douze :
BEAULAC (x) – CAZENEUVE (x) reconstruit en 1601 par Raymond de Vocose
La TRAVE (x) en bois en 1306.
VILLANDRAUT.
NOAILLAN d’Antonin PEYREBERNEDE et CAUSSARIEU à Léogeats.
La MADELEINE à Sauternes.
DAULAN à Bommes (actuellement une passerelle).
De La SALLE (x) à Pujols.
LAMOTHE et SANCHE à Prégnac.
BARSAC. (x)
(x) Ponts existant au Moyen Âge.
Les moulins à eau ou à vent étaient destinés à moudre le froment, le seigle et parfois le maïs, ce dernier était originaire du Mexique en passant par l’Espagne, d’où son nom « blé d’Espagne ». Sa farine sert à faire du pain pour les pauvres, parfois il est mélangé au millet pour faire des gâteaux.
Les premiers moulins, édifiés par les Romains au 1°s. avant J.C. En France au XII°s.
Les moulins à vent remontent au 1°s.
Il existe également les moulins à foulon, pour le papier, à retordre la soie, au foulage des draps, ces derniers broyaient les fibres de chanvre.
Les moulins flottants ou bateaux ou encore à nef apparaissent sur la Garonne au XII°s. Ils fonctionnent à l’énergie marémotrice (énergies des marées), ils possèdent une roue à aubes. Les moulins à eau sont équipés de roues verticales, elles comportent des godets ou des pales, ou encore des roues horizontales (dit moulin grec). Ces roues horizontales ont équipé le moulin de La Mothe à Prégnac. Dans certains cas les roues sont situées sur le côté du moulin. Les meules de pierres qui sont entraînées par les roues se composent de deux meules : Une tournante (volante ou gibante) et une meule dormante. La vitesse de rotation est de 120 tours à la minute. Le diamètre de la meule est de 1,20 à 2 m, son épaisseur est de 15 à 20 centimètres.
Le moulin est généralement situé entre une rivière et le bief ou biez (canal)
Pour le passage des radeaux, il existait aux abords des moulins un conduit appelé « passelis ».
Au XII°s., il existait 63 moulins à nef à Toulouse, mais également à Agen, le Mas d’Agenais, Meilhan, La Réole (quatre), St Pardon de Conques des Jauberthes. Sur le Dropt, 30 moulins, celui de Roquebrune en mentionné en 1080.
Le moulin à nef ou flottant est surtout utilisé durant les grandes sécheresses quand les ruisseaux étaient à sec.
Noms des communes possédant un ou plusieurs moulins, certains n’existent plus ou sont en ruine.
ABZAC, du XVIII°s.à 7 meules
ANGLADE, au XIII°s. il appartenait à La Sauve
AMBARES, du Gua, IXX°s.
ARBIS, du Mayne du XIV°s. fortifié
ARSAC
AUBIAC, de Lagarde, de Picard, du Prieur en 1692, deVilars appartenant à La Sauve
AUROS, du Rivet
BAGAS, du XIV°s. fortifié sur le Dropt
BALIZAC, à trois meules en ruine
BARSAC, du Pont de 1208 à 7 meules construit par les Chartreux, de Pernaud du
XIV°s.à cinq meules, Neuf de 1690 à deux meules, du Change.
BASSANE, de Piis du XIII°s. fortifié, de Flaujades fortifié
BAZAS, de Laborie, du Miey, de Glory ou Glarie, de la Taillade sur le Beuve, de l’Hôpital.
BEAULAC, de Cazeneuve à 3 meules, de Cholet, de Tierrouge,
de Règnes.
BEAUTIRAN, du Gat Mort
BELLEFOND, de la Barde de 1375
BELIN
BERNOS, de Labarthe, de Moulasse ou Ponthonet
BERSON, de Berthenon du XVII°s.
BIEUJAC, de Repassat du XV°s., appartenait à l’abbaye du Rivet
BLANQUEFORT, de Canteret XVI° XVIII°s.
BLASIMON, à Labarthe XII° XV°s. fortifié sur la Ganache, appartenait à l’abbaye de
Blasimon, de La Borie XIII°s. fortifié
BLESIGNAC, de Auduguey, de Ramefort.
BOMMES, d’Augey.
BORDEAUX, de Teynac de 1728 à Bacalan, force marémotrice 2 x 12 meules, transformé.
En usine de faïencerie en 1835, de Cazeau, de Gratte Qui N’A, de Palanques près de St André.
BOURG sur GIRONDE, de Médoquine à St Trojan
BOSSUGAN, de Taris
BROUQUEYRAN, à Haou
BUDOS, de Batan à 2 meules (étoffes de laine), de Fonbanne à 3 meules (papéterie), de Ambons à 2 meules.
CABANAC VILLAGRAINS, de Pedroni dans la vallée du Gat Mort
CAMARSAC, des Monges appartenait à La Sauve
CAMBES, du Soley
CAMBLANNES, de Rigaudière du XIV°s.
CAMPUGNAN
CAPTIEUX
CASTELMORON d’ALBRET, du XIV°s.
CASTELNEAU de MEDOC
CASTILLON la BATAILLE, de Peys
CASTRES, du XVIII°s. sur le Gat Mort
CAZATS, de la Carpouleyre
CAZAUGITAT, de Launey
CERONS, de Subjalan à 2 meules, du Bourg à 2 meules
CESSAC, de Hauteroche di IXX°s.
CLEYRAC, de la Gatte XIII° XIX°s., de la Salle IXX°s. fortifié de l’ordre de Malte
COMPS
COUBEYRAC, plusieurs
CUBZAC les PONTS, du XVI°s.
CURTON, du Pas de Tizac, appartenait à La Sauve
DAIGNAC, XII° XIV°s. Fortifié à 7 meules, de Pressac, du Luc, de Talabruge, au total 7 moulins appartenant à La Sauve.
DIEULIVOL, de Gallaud du XIII°s. sur la Bassane
ESCOUSSANS, sur Larmurey
ESPIET, Neuf, origine gallo romain, reconstruit aux XIV° XVI°s. sur la Camiac, de Battant XIV° XVI°s., de Montrange du IXX°s., de Ponteidon ou Faugère, appartenait à La Sauve
ETAULIERS, du Pas de Rabaine
EYNESSE, de Maître Pierre de 1840
EYRANS
EYSINES, de Blanc du XVIII°s.
FALEYRAS, appartenant àa La Sauve
FRONTENAC, plusieurs
GANS, de Bernet sur la Tauziette
GENISSAC, du Désert appartenait à La Sauve
GRADIGNAN, de Monjoux sur l’Eau Bourde
GREZILLAC, à 3 meules
GRIGNOLS, du Puch sur le Lisos
GUITRES, de Bossuet
HURE, de Lauriole
ILLATS, de Brouquet à 2 meules, de la Gloire à une meule
JUILLAC
La BREDE, de Batant, du Bois Pertus, de Coudouigney, de la Mole
LADAUX, donné à La Sauve en 1209
LAGORCE, de Ardouin, de Thomas, de Chabreville
LANDIRAS, de Perron à 2 meules, de Louis à 2 meules, de la Mouliasse, de Manine
LANGOIRAN, à Labatut XIV° XV°s. fortifié
LANGON, de Babanieu du XIII°s. fortifié, de Batan, de Rossignol, de Moquo (tous sur Le Brion), de Compey Jeanot et de Repassac sur le Crusson.
La REOLE, moulins sur le Charros et sur le Pinpin
LAVAZAN, à Musset
Le HAILLAN, de Moulinat, de Jallepont
Le NIZAN, de Bergos
LEOGEATS, de Pichot
LEOGNAN, de Coquillat
Le PUY, de Monpoisson origine Moyen Age sur le Dropt
LERM & MUSSET, de Paillès et de Musset sur le Barthos
LESTIAC, de Pasquier du XVIII°s.
Le TOURNE, de Pic du XIV°s.
LIGNAN de BAZAS, d’Escorgeboeuf, appartenait à La Sauve
LORMONT, à trois meules
LOUBENS, de Masterrieux XVIII° XIX°s. fortifié sur le Dropt
LOUPIAC, à Maearin
LUCMAU, à Insos sur la Gouaneyre (au nord de Lucmau)
LUDON, de Poulet XIV°s.
LUGAIGNAC, donné à La Sauve en 1291
LUGASSON, de Fauroux du XIII°s.
MARCENAIS, plusieurs
MARCILLAC
MARIONS, des Monges appartenait aux Cisterciens de Fonguilhem
MARTRES, de Fauroux
MASSUGAS, de la Rosière du XVII°s.
MAZERES, du Pesquey, de Masseilles, de Gaillard, de La Rame du XII°s.,de Gros et Bergos, ce deux derniers disparus, tous sur le Brion.
MERIGNAS, de la Rouaret
MESTERRIEUX, de Canterave XII° XVIII°s., sur le Dropt
MOULON, de Tizac du XIV°s.
MONSEGUR, de St Batz, origine Moyen Age
MONTUSSAN, d’Andraut du XVIII°s.
MOULIS, de Trinqueporte du XVII°s.
NAUJAC & POSTIAC, d’Estenave, d’Estournet du XII°s., de Gayet du XIV°s.
NEUFFONS, du XV°s.
NOAILLAC, du Haut XIV°s. (près de Meilhan)
NOAILLAN, de Castaing de 1680
ORIGNE, de Lacal du XIII°s.
PESSAC, sur le Peugue
PESSAC sur DORDOGNE
POMPEJAC, de Battant
POMPIGNAC, de Machinon, connu en 1601, de Fanfan et de Bon Ange du XVII°s.
PONDAURAT, de la Rose XIII° XIV°s. fortifié sur la Bassane
PRECHAC, de Cossarieux du XV°s. connu en 1383, fortifié arrêt en 1960, de Battan,
de Cazeneuve, de La Trave et de l’Auvergne
PREIGNAC, de Lamothe à 4 meules de 1205, de Sanches à 3 meules de 1214, de Caouley
PUJOLS sur CIRON, de La Salle à 3 meules de 1205
QUINSAC, de La Mar sur la Jaugue
RIONS, de Repassat ou de Ruipassat, appartenait aux Cordeliers en 1479, de Moulinard du XIV°s. sur l’Euille
ROMAGNE, de Sauvignac du XIV°s., de St Quentin du XIV°s. appartenait à La Sauve.
ROQUEBRUNE, de Neuffons origine Moyen Age, sur le Dropt, des Bénédictins.
ST ANDRE & APPELLES
ST AUBIN de BRANNE, d’Estrabol sur l’Engranne
ST COME
ST DENIS
de PILE, du XVII°s.
ST FELIX DE FONCAUDE, de Fontèle, de l’Hermitan à 2 meules
ST GENIS du BOIS, de Beaubusson, appatenait aux Bénédictins de La Réole
ST GERMAIN d’ESTEUIL, du Gouat
ST LAURENT de MEDOC, de Soussac à Bernos
ST LEGER de BALSON, de Castelneau de Cernès
ST LEON
ST LOUBES, à Vernet au Moyen Age
ST MACAIRE, de Villars, appartenait à La Sauve, en ruine au XIII°s.
ST MARTIAL, de la Chapelle, de Gravelière
ST MEDARD en JALLES, de Tiran, Moulinat, de Jalapont XIV°s. et Neuf
ST MICHEL de CASTELNEAU, de Lartigue
ST MICHEL de RIEUFFRET, de Bareyre à 2 meules
ST PARDON de CONQUES, sur le Beuve
ST PIERRE de BAT, de La Place, d’Airain appartenait à La Sauve
ST QUENTIN de BARON, au XII°s. : de Besole, de Monfaucon, d’Angludes, de Mejan, de Carpenet appartenaient à La Sauve
ST SULPICE de CAMEYRAC, d’Adrau du XVIII°s.
ST SULPICE de GUILLERAGUES, d’Estournet, fortifié
ST SYMPHORIEN, de Marian sur la Hure
ST TROJAN
ST VINCENT de PERTIGNAS, de Gamache du XV°s., Barbier XVI°s., Cantemerle, Rieumartin
STE COLOMBE
STE GEMME, de Peyrelongue du XIV°s. fortifié, sur l’Andouille
SAUCATS, de Bernachon
SAUTERNES, de Mahourat, de Mansencau (dit le Mitron en 1891), de La Roche, des Martinons, les trois derniers disparus
SAUVIAC, trois moulins
SIGALENS, de Brûlé et de Piquemil sur le Lisos
TALENCE, de Monjoux, d’Ars
TIZAC & CURTON, de La Brède
TIZAC de LAPOUYADE, de Charoi du XI°s.
Le TOURNE, de Fontairaud, appartenait à La Sauve
TREGEY, rive droite face à Bordeaux, dépendait de La Sauve
TRESSES, de Trimouille du XVII°s.
UZESTE, de La Clède, d’Illon en 1844
VERDELAIS, de Dussol
VILLAGRAINS, de Pédroni
VILLENAVE de RIONS, appartenait à La Sauve
VILLANDRAUT, de Fortis, de Gamachot, de La Ferrière sur la Hure
VIRELADE, de la Barbouse à 2 meules.
Le pied du roi = 0 m 324 = 12 pouces
Le pied celte : 30,9 cm – Pied romain : 29 cm
Le pouce = 0 m,027 = 12 lignes – La ligne = 2 mm,256
La toise = 6 Pieds = 1 m,944
Une lieue (origine gauloise, valeur variable, ou leuca ou leuga) = 1 500 pas = 2 282
toises = 4 447 mètres = 1 500 pieds romains
Le mille romain : 1 481 m,50
Le journal = 840 toises ½, sous multiple : la latte = carrau
Le journal à Langon = 67 ares et 11 centiares
L’aune = 43 pouces 10 lignes = 1 m 188
La coudée = 26 cm,80 = le cent millionième du parallèle de la latitude armoricaine
La coudée mégalithique ou yard = 84 cm (26,80 x 3,14)
L’éfas = 5 mètres
Le statère (pour les monnaies)
L’once = 8 gros ou drachme = 3 scrupules = 1/16° de la livre = 30 grammes 594
Le boisseau (de froment) = 140 à 145 kg
Le Gros = 1/8° d’once
Le crupule = 24 grains
La livre = 16 onces = 2 marcs = 489 grammes 50
Un marc = 8 onces = 0,244 kg – Le denier ou scrupule = 24 grains = 0,001 kg
Un grain = 0,005 kg
Sous Charlemagne, la livre pesait 12 onces soit 308 grammes
La pinte, valeur variable suivant les régions = 0,567 litre – à Paris = 0,93 litre
La velte = 6 pintes = 3 pots 1/3 = 7 litres 63
Le pot = 2 litres 03 = 4 pintes (une barrique de Bordeaux = 100 à 110 pots)
Le pinton = 1/6° de pot = 0,38 litre
Le ramon = 1/3 de pot = 0,756 litre
L’hémine = 0,27 litre
Le boisseau (gaulois) = 12 litres
L’escarte (mesure bordelaise) = 3 boisseaux = 36 litres
La pièce = 50 veltes = 279 litres – une velte = 6 pintes = 5, 58 litres
Le sétier (variable) =12 boisseaux = 144 litres (6° partie du conge romain)
Le conge = 3 litres
Le picotin = 2,50 litres (mesure d’avoine)
Le tonneau = 1, 44 métre cube
En l’an 400 et 800, très grandes gelées qui détruisent toutes les cultures, en 763 la mer est gelée. En 589, la neige de novembre à avril.
En 1045 et 1604, les charrettes traversent la Garonne sur la glace
En 1077, gel des vignes
En 1541 et 1543, le vin est gelé dans les barriques, il est débité à la hache et vendu au poids. En 1578 1608 1623 1624 1669 et 1709, les températures sont de –17° à –23° en janvier 1709
« Lequel froid a gelé toutes les vignes jusqu’à la terre, tous les arbres fruitiers, tous les pins, bois, taillis, une autre partie des bois et même partie des bleds. Fait mourir des hommes de froid. Les rivières, particulièrement la Garonne et le Siron, estoient tellement gelées qu’elles estoient comme solide, si bien qu’on les passoit sans denger, ce qui a causé une famine et une pauvreté dans tout le royaume » Dubédat curé de Sauternes vers 1704.
En avril 1758, grande gelée
Du 24 décembre 1765 au 7 février 1766, grand froid
En 1783 1829 1880 1888, la température est de –14 à –25°
Du 1° décembre 1888 au 21 janvier 1789, la Garonne est gelée sur une profondeur de 23 centimètres.
En 1940 1956 1960, froids importants.
Première connue en 1495
En 1604 et 1617, les travaux sont abandonnés durant la journée en raison de la canicule
En 1636, très grande sécheresse en France
En 1757 1763 1766 1768, chaleurs très élevées.
Les plus importantes ont lieu en 580 592 604 1340 1537 1565 1618 1627 1688 1693 1712. Vers l’an 1000, pluies torrentielles qui créent des inondations et la famine.
Le 7 avril 1770, la Garonne dépasse les 12 mètres à Langon, l’eau monte de 38 cm par heure, 809 maisons s’écroulent dans la ville.
En 1927 et 1930, la Garonne est à 12,50 mètres
En 1952 et 1981, elle est à plus de 11 mètres.
En 574 et 580, tremblement important dans la région avec inondation due à un à un raz de marée. « Il est possible qu’à cette date, la ville de Noviomagus (à Soulac) soit engloutie par la mer » (Abbé Baurein 1784)
Le chroniqueur Aimon (moine) raconte « A cette date il y eut une véritable convulsion cosmique en Aquitaine mais aussi dans toutes les Gaules. La ville de Bordeaux fut secouée par un formidable tremblement de terre ; des quartiers de roche se détachèrent des Pyrénées, les fleuves débordent, un cyclone venant du sud arrache les forêts et causa la mort d’une infinité de personnes. La ville de Noviomagus aurait été submergée par un subit affaissement du sol, l’océan se mit à vomir des amas de sable qui ont transformé le littoral en un désert aride et sauvage, la tempête chassa les sables vers l’intérieur »
Nota : Noviomagus, port important à l’emplacement de Soulac. A cette époque le village de Soulac était situé à plus de 10 km du Soulac actuel et se trouvait en bordure du fleuve.
En 1372, dégâts à l’abbaye de St Sever.
Le 21 juin 1660, à 4 heures du matin, destruction de l’église de Ludon.
Le 10 août 1759 à 22 heures 15, gros dégâts dans l’Entre deux Mers à l’abbaye de La Sauve. A Bordeaux les voûtes de l’église N.D. s’effondrent.
Pluie de météorites en 1571 et 1803
Grêle importante en 1597 1619 1636
Ouragan qui dévaste la région (8 & 9 septembre 1768), appelé « ouragan de N.D. » ( le jour de N.D.) il apporte un vent salé, les raisins imprégnés de sel donnent un vin imbuvable.
Passage d’un nuage chargé de cendres volcaniques en 1783.
Famines importantes en 1030, la seule nourriture est l’herbe, les racines, la chair humaine.
En 1195 1199 et 1373, famine dans toute la région ( en 1253, les hommes mangent de l’herbe)
En 1546, les habitants se nourrissent de chevaux morts, de chiens et de chats. Autre famine en 1772 et 1773.
Les famines sont les conséquences des inondations, des grandes gelées, des pillages dus aux guerres et occupations.
La sous alimentation apporte la lèpre, la tuberculose, les ulcères etc…
En 944, des milliers d’empoisonnements du à l’ergot du seigle
En 1020, le « mal de St Antoine » appelé le « mal des ardents » due à l’ergotisme du seigle fait 40 000 victimes.
La peste, épidémie la plus importante au Moyen Âge. En 1350 la peste noire ravage le Sud Ouest, elle est apportée en France en 1347 par les équipages génois venant d’Asie, la mortalité est de 90 % dans certaines régions.
En 1387, une autre forme de peste est amenée d’Espagne par les soldats anglais.
En 1427 et 1441, épidémies importantes de coqueluche
En 1438, épidémie de variole
En 1562, la peste est apportée par les soldats de Monluc
En 1621, elle est apporte par les soldats de Louis XIII
En 1810, épidémie importante de typhus
La « Médoquine » maladie due à l’air marécageux en bas Médoc
La « pourpre » maladie due à l’eau à Hostens.
Suite aux ravages de la peste, Henri d’Albret, seigneur de La Réole fait venir en 1507 (Oreilly parle de 1472 à 1485) des cultivateurs de la Saintonge, de l’Angoumois et d’Anjou. Ces nouveaux venus sont considérés comme des étrangers par leurs coutumes et leurs langages. Ils sont appelé « Gavaches » de l’espagnol gabacho, qui est un terme de mépris.
NOTA : Eclipse du soleil en 840 et 1023 d’une durée d’une heure. Le 20 juillet de l’an 1000 de 6 heures à 8 heures.
Le chemin de fer en gironde.
Les GARES de BORDEAUX :
Du MIDI ou ST JEAN (Compagnie du Midi), construite de 1880 à 1902.
Chemin de fer |
Il existait auparavant les gares de PALUDATE (en 1853 pour les passagers) et celle de Brienne (en 1860 pour les marchandises) elles desservent la ligne Bordeaux Toulouse.
A la Bastide deux gares : Une appartenant à la compagnie d’Orléans (construite en 1847) la gare de PARIS et une autre appartenant à l’Etat (gare de l’ETAT)
Du MEDOC ou St LOUIS appartenant à la compagnie des chemins de fer économiques.
Elle est construite en 1917 en remplacement de la gare de Ségur (rue de Pessac). Elle est située cours St Louis, fermée depuis des années, trafic assuré par la gare St Jean.
Bordeaux – Cète (Sète) de la compagnie du Midi, ligne crée en 1855.
Départ de la gare du Midi (St Jean) pour :
Bordeaux – Langon le 27 mai 1855
Bordeaux – Toulouse en 1857
Bordeaux – Orléans – Paris, départ de la gare de Paris
Bordeaux – le Médoc, départ de la gare St Louis pour :
Bordeaux –Lacanau Océan
Bordeaux – Macau (1868) – Lesparre – Pointe de Grave (1875)
Bordeaux – Macau – Castelneau – Ste Hélène – Saumos qui rejoint la ligne Facture Lesparre.
Bordeaux – La Teste (1841)
Bordeaux – Arcachon (1857)
De Facture ligne pour Lamothe Gujan La Teste – Arcachon
Autre ligne partant de Facture pour : Audenge Lanton Cassy Taussat Le Muret –Andernos Arès – Lège.
De La Teste à Cazaux
De Lamothe pour Cudos et Laboueyre
Bordeaux – Le Haillan – St Médard Salaunes Ste Hélène
Fermeture de la gare St Louis en 1968.
Lignes de la rive droite : Départ de La Bastide (gare d’Etat) pour :
Libourne – St Emilion Coutras – Bergerac
Latresne – La Sauve – Sauveterre de Guyenne – Monségur – Duras La Sauvetat – Eymet (1873 1899)
Latresne – Le Tourne Langoiran Cadillac Créon Daignac (tramway à vapeur)
Cette ligne se nomme « T.B.C. » inaugurée le 12 avril 1897. Le trajet de Bordeaux à Cadillac dure deux heures trente, la vitesse maximum est de 30 km à l’heure. Cinq trains par jour de la semaine et trois le dimanche, arrêt dans douze gares.
Passagers transportés : En 1898 : 364 982 –en 1900 : 476 348– en 1902 : 49 657– en 1913 : 456 095 et 40 802 tonnes de marchandise.
En 1930, création d’une ligne d’autobus (Bordeaux – Verdelais), fin du chemin de fer en 1935.
Lignes pour Camarsac –Bassens –Ambares Carbon Blanc St André de Cubzac Cavignac – St Savin de Blaye, jonction pour Guitres
Lignes pour :
St André de Cubzac – Prignac Bourg Blaye Etauliers St Aubin St Ciers.
Libourne – Coutras
Libourne – Lussac Puisseguin (trawmay)
Libourne – Castillon Ste Foy
La gare d’Etat de la Bastide est rasée en 1950 (actuellement caserne des pompiers)
Autres lignes secondaires :
Bordeaux – Beautiran – La Brède – Hostens Luxey
Bordeaux – Facture – Arès Lacanau Lacanau Océan
Audenge – Taussat Andernos – Arès – Hourtin
Langon – Gabarret (1866, Cie du Midi)
Langon – Roaillan – Le Nizan Bazas Cudos Beaulac Benos Captieux Bourriot – Bergonce (1866)
Du Nizan départ pour St Symphorien (1873) –Hostens –Sore (1886)
Langon – Villandraut – St Symphorien – Bazas Uzeste St Léger de Balson (1873) – Luxey – Mont de Marsan (1906)
Ligne St Symphorien – Hostens par le Tuzan
Beautiran Facture
Nota : Langon – Bazas (1866) quatre trains par jour aller et retour
Au XIX°s. 100 000 voyageurs par an transitent par Langon
La Ligne St André de Cubzac – Libourne Puisseguin est électrique
Emile Péreire, député de la Gironde est le fondateur de la compagnie des chemins de fer du Midi.
Quelques tarifs :
En 1905, Bordeaux – Arcachon pour faire 59 km, 4 f 25 en 1° classe ; 2 f 25 en 3° classe
Bordeaux – Lesparre (voie étroite) 65 km, 9 f 40 en 1° classe ; 7 f 05 en 2° classe et 5 f 15 en 3° classe.
AUSONE Decimus Magnus Ausonius.
Né à Bordeaux vers 309, fils d’un bazadais, son père Jules est médecin de Valentinien (empereur Romain).
Ausone fait ses études à Bordeaux et à Toulouse. Elève et neveu de Paulin de Nole, il enseigne à l’université de Bordeaux, il est également médecin.
En 365, il est haut fonctionnaire à Trèves.
En 367, l’empereur Gratien le prend comme précepteur de son fils.
En 379, il est préfet de Gaule et consul.
C’est un poète chrétien mais d’inspiration païenne.
Marié à Aemilia Aeonia originaire de Dax.
Ausone est mort à l’âge de 88 ans, il était le gendre de Talisius.
Il possédait en Gironde huit exploitations : Au faubourg St Seurin – Libourne – Langon – La Réole – Loupiac – St Georges de Montagne – et à l’Herediolum (entre La Réole et Langon).
PAULIN (St) Paulin de Nola (Nole).
Son véritable nom : Meropius Pontius Paulinus.
Petit fils de Pontius Paulinus (Ponce Paulin)
Né à Bordeaux en 353 au château Pey Paulin..
Il est issu d’une famille aristocratique bordelaise, il est disciple d’Ausone, c’est un écrivain et un poète de grande valeur. Il est sénateur et consul en 376 à 23 ans.
Il part pour l’Espagne en 389 et se marie à Thérosia (Espagnole), mort en 413.
Après le décès de son fils mort en bas âge, Paulin vend ses biens et devient religieux.
Il est baptisé par St Delphin en 392. Ordonné prêtre en 394 à Barcelone.
Il part ensuite pour l’Italie à Nole avec sa femme.
Il est évêque de Nole en 410. Mort à Nole en 431 à l’âge de 77 ans.Il possédait une villa à Bourg sur Gironde et fit construire les remparts de la ville.
Né à Corbie (Somme) vers 1015.
Moine bénédictin, ordonné prêtre par le pape Jean IX.
Mort le 5 avril 1095 à La Sauve, canonisé en 1197.
Ses reliques sont sauvées à la Révolution et transportées en la cathédrale St André de Bordeaux. En 1845, les reliques sont rapportées à La Sauve dans l’église paroissiale St Pierre.
Son œuvre :
Il crée l’abbaye en 1080 dédiée à N.D.qui est construite sur les ruines du château d’Hauteville.
Construction en forme de croix latine (58x18m) avec dix chapelles et vingt autels.
En 1095, l’abbaye est occupée par 300 religieux. Etape pour les pèlerins de Compostelle.
L’abbé Gérard fonde 75 prieurés dans la région et 111 paroisses, de nombreuses écoles sont tenues par les moines.
En 1793, l’abbaye est pillée et sert de prison.
En 1827, le cardinal Donnet achète les bâtiments et installe un collège (école normale).
De nos jours, il ne reste que des ruines, un musée est ouvert.
(1712 1789)
Fondateur de l’école des sourds muets.
(César Phoebus d’Albret)
Gouverneur de Guyenne, mort en 1670.
Charles François d’Aviau du Bois de Saney.
Né le 7 août 1736 près de Poitiers. Archevêque de Bordeaux en 1802.
Mort accidentellement le 11 juillet 1826.
Auguste (1859 1926)
Archéologue et archiviste de la Gironde.
Jean Lefebvre.
Né en 1768 à Mayenne, évangélisa les Peaux Rouges
Evêque de Montauban en 1823 et de Bordeaux en 1826.
Il crée la caisse de retraite pour les prêtres, mort le 19 juillet 1836.
Né en 1816 à Izon, archéologue de grande valeur.
Mort à Bordeaux en 1896.
Ferdinand Maximilien, prince de Rohan (1769 1781). Prélat qui fit construire le palais Rohan (Hôtel de Ville)
Charles Louis de Secondat, baron de La Brède.
Né en 1689 à La Brède, avocat au Parlement de Bordeaux, mort en 1755.
Né à Avensan le 15 juillet 1370, au lieu dit St Raphael, à 10 km d’Avensan. Ordonné en 1400, Va à Jérusalem en 1413, puis curé de Bouliac. Archevêque de Bordeaux de 1430 à 1458.
Il crée l’université, fait construire la tour qui porte son nom.
Mort au collège St Raphaël le 4 janvier 1458. Inhumé en la cathédrale St André, derrière le maître autel près du corps de St Macaire.
Né à Paris en 1731, architecte.
Il construisit : le grand théâtre, l’hôtel de Saigne (Préfecture), de Nairac, les maisons Fonfrède et Gobineau.
Né en Bretagne dans la région de Vannes.
Moine de Saujon (près de Royan). Il fonde à St Emilion le premier monastère construit sur l’ancien cimetière de la Madeleine, monastère placé sous le vocable de Ste Marie de Fussiniac. Détruit par les Arabes en 732, la chapelle est rasée à la Révolution.
Avec ses compagnons de l’ordre de St Benoit, ils creusent et peuplent les grottes de la ville.
L’une d’elles, la plus vaste sert d’église. Emilion fit beaucoup de miracles.
Emilion est mort le 6 janvier 767 à St Emilion où il est inhumé. Les Protestants transportent son corps à Fronsac, il disparaît en 1563.
AUTRES GRANDES FAMILLES :
Les Albret, les Budos, les Epernon, les Fargues, les Foix, les Grailly, les Guillaumes, les Noaillan, les de Pontac, les Sanche, les Lamothe.
Réalisée le 9 décembre 2004 | André Cochet |
Mise ur le Web le 10 décembre 2004 |
Christian Flages |