Préchac. |
La vie du Village. |
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Vue par les articles du journal Sud-Ouest. |
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Sommaire. | |||||
Francis Milan | 22 avril 2006 | Boulangerie | 29 juin 2006 | ||
J.Louis Jourdan | 3 juillet 2006 |
Sud Ouest 3 juillet 2006. Eboueur,
plombier, peintre, il était l'homme à tout faire du village Trente deux ans au service de la commune Jean‑Louis
Jourdan est un homme très discret mais pourtant bien connu de tous les
préchacais. Pendant
trente deux années, il a parcouru tous les coins et même les plus reculés
d'une commune qui est son véritable berceau même si dans un premier
temps il devait s'en éloigner pour exercer sa profession première,
celle de plombier. Mais, en
1974, il ne résiste pas à l'appel du clocher et entre au service de la
commune. Depuis
32 ans il s'adonne aux multiples travaux nécessaires au bien-être d'un
village : tour à tour éboueur, jardinier, peintre, bref : homme à tout
faire. A
l'heure où sonne la retraite, la municipalité se tenait de manifester la
reconnaissance de cette fidélité professionnelle, fidélité dont Jean
Louis avait été récompensé, il y deux ans en se voyant remettre la médaille
du travail pour trente années au service de la commune. Christine Poyti. |
Le
Républicain 29 juin 2006. COMMERCE/
Nouveau pour les gourmands Ré-ouverture
de la boulangerie pâtisserie. Le tissu commercial est un facteur
essentiel dans la dynamique et la vie des bourgs ruraux. Si, sur le
canton, Villandraut fait figure d'exception quant au nombre des commerces,
les autres bourgs sont plutôt sous équipés, car les boutiques se sont
arrêtées. Il suffit pour s'en rendre compte de parcourir les rues, et de
voir les rideaux baissés des anciens magasins. Alors lorsqu'une enseigne
renaît, on ne peut que s'en réjouir. A Préchac, le tabac loto journaux
avait déjà repris des couleurs. Désormais ce sera bientôt au tour de
la boulangerie pâtisserie, dont on ne pouvait que regretter la vitrine
vide, à deux pas de l'église. Le 3 juillet, le rideau sera levé
et les étagères à nouveau remplies de pain variés, mais aussi de pâtisseries
avenantes et tentatrices. La boulangerie, anciennement Lagüe, vieille
enseigne préchacaise, va donc revivre, grâce à Geneviève et Serge
Cardouat. Les peintures ont été refaites,
il ne reste plus que les derniers préparatifs avant le jour J. Geneviève
et Serge Cardouat gèrent déjà la boulangerie de Villandraut, et les
deux boutiques seront liées par la même enseigne «O Bon Pain». La
fabrication dans un premier temps se fera toujours à Villandraut, mais
par la suite, vus les équipements de Préchac, elle pourra se faire sur
les deux sites. Outre le fait important de rouvrir
un commerce, qui apporte un service direct et répond aux attentes de la
population, cette initiative a un vrai rôle économique par la création
de deux emplois, un à la fabrication et un à la vente. Ouverture de la boulangerie
"0 Bon Pain" à Préchac le 3 juillet, tous les jours de 7h à
12h3O. |
Sud Ouest 22 avril 2006. Francis Milan, directeur honoraire
de l'école et conseiller municipal, est décédé Une
vie pour les autres. Un vide s'est creusé dans la
commune de Préchac avec le décès brutal de Francis Milan. Ce sexagénaire
était un pilier de la vie locale. Après en être resté éloigné
durant de longues années pour raison professionnelles, ce directeur d'école
honoraire n'aurait pas imaginé pouvoir vivre sa retraite ailleurs que
dans sa commune natale et le lui rendait bien. Conseiller municipal, membre très
actif de CCAS, attaché à la commission six de la communauté de
communes de Villandraut, mais aussi sur le plan associatif et sportif,
support de l'ASVP qu'il était venu soutenir deux jours avant de
s'effondrer. Il était présent partout où il
sentait la possibilité de mettre en pratique les valeurs que lui avait
transmises son modèle : son oncle Georges Bélouard ancien Conseiller Général
du canton de Villandraut. Laïcité, droits de l'homme liberté étaient
les moteurs de sa vie quotidienne. Ces valeurs, il les défendait
toujours avec âpreté au risque de cèder à des colères légendaires
qui s'effaçaient aussi vite qu'elles apparaissaient. Justice, respect,
vérité précisions étaient le véritable support de convictions aux
quelles il ne dérogeait pas. Véritable esthète, Francis restait très
sensible à la beauté et au bon goût. Erudit vrai, Francis se voulait
et restait enfant du peuple et peu savait qu'il s'était fait remarquer
dans de nombreux jeux culturels télévisés. Beaucoup s ignoraient
aussi que ses qualité de chanteur l'avaient fait passer en première
partie de grands noms de la chanson comme Pierre Perret, ou Georges
Moustaki. Ecorché vif par une vie qui ne
l'avait pas épargné : Francis n'avait qu'une ambition : être au
service de l'Autre. Une pensée émue à sa femme Michèle
à ses enfants et à toute sa famille à laquelle il était très attaché. Christian
Poyti |