Préchac. |
La vie du Village. |
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Sommaire. | |||||
L'écrin d'Insos | 2 juin 2007 | ||||
L'écrin d'Insos | 26 octobre 2006 | Assainissement. | 17 mai 2006 | ||
La Trave | 21 avril 2005 | Enchères |
18 Janvier 2007 |
Incendie | 20 février 2007 |
Sud Ouest 2 juin 2007. Concert avec l’Ecrin d’Insos. La musique a résonné dans la nef de l'église d'Insos. L'église d'Insos vient de connaître une agitation bienvenue qui a dû faire frémir la mémoire de ses vieux murs. Elle est là fière et majestueuse, au bout de nulle part, dominant les environs de son haut clocher, aux baies diaboliques. Il y a plus de 800 ans, la première pierre fut posée, alors naissait un chevet d'un pur roman. Aux siècles suivants, le clocher est élevé, la nef est reconstruite. L'église centre d'une paroisse, est lieu de vie. Peu à peu cette vie s'éloigne, la paroisse n'existe plus, Insos devient un quartier de la commune de Préchac. L'église n'a plus de messes, si ce n'est pour telle ou telle commémoration ou messe funéraire, car le cimetière voisin note encore une présence actuelle. L'église s'endort doucement. Elle est connue des spécialistes et des amoureux de l'architecture médiévale. Elle est justement appréciée par son authenticité, car elle n'a pas subi les restaurations intempestives du XIXème siècle, prônées par le Cardinal Donnet. Elle est restée telle qu'elle, image immuable de l'époque médiévale. Il n'y a eu qu'un pas à franchir, pour emboîter le premier élan suite aux travaux de restauration du clocher. L'association l'Écrin d'Insos est née, ayant pour volonté la sauvegarde et l'animation de l'église Saint Martin d'Insos. Ce 20 mai l'église a ouvert ses portes. La nef est propre, le chœur est lumineux, et la foule s'entasse pour venir écouter des musiques d'ici, musiques traditionnelles du temps où la Gascogne, terre occitane, était anglaise. L'entrée se fait aux fifres et tambours en mêlant traditionnel anglais et occitan. Le spectacle se déroule en deux parties. Le jeune orchestre entame, sur des airs populaires et traditionnels, avec un petit tour chez Mozart. La seconde, l'Ensemble Baroque fait découvrir cette musique classique, dite oubliée, de Bordeaux et d'Occitanie, avec les compositeurs que sont Franz Beck, Pierre Gaviniès, Mondonville, Boismortier ... pour finir avec Jean Sébastien Bach. Une première en mai, Saint Martin doit être encore tout remué, et les murs s'en souviennent encore et ne demandent qu'à recommencer. Alors à bientôt ! J.L. H. |
Sud Ouest 20 février 2007 PRECHAC. Un incendie fictif, à proximité de la piste de Lacal, combattu sur le terrain par une cinquantaine de sapeurs pompiers appartenant au Groupement Exercice à haut risque. Le feu a démarré à 8 h 30, samedi matin, à quelques dizaines de mètres de la piste de Lacal. La mission des sapeurs pompiers : d'abord sécuriser une maison toute proche, puis empêcher le feu de sauter la piste et d'embraser la forêt de pins. Cet exercice a mobilisé sur place une cinquantaine d'hommes, une quarantaine de véhicules. Avions et hélicoptères qui sont cependant restés sur le papier et quelques 120 sapeurs pompiers « virtuels », étant entendu qu'il n'est pas possible de dégarnir tous les centres de secours. Le centre de commandement était installé au stade de Préchac et les élus locaux invités à venir s'informer. Car en cas de sinistre, la position du maire est prépondérante. Le colonel Guiraudet, commandant du Groupement, a donc expliqué ce que les sapeurs pompiers attendaient des élus : prévoir un accueil des habitants sinistrés, l'installation d'un poste de commandement (PC) à la mairie, l'information aux propriétaires des maisons menacées, le repérage des points d'eau pour les citernes, de l'eau aussi pour hydrater les combattants du feu... Entraînement « Nous faisons quatre à cinq exercices de ce type par an », précise le colonel Guiraudet. Une manière d'exercer les hommes et de tester le matériel, aussi bien sur place qu'à plus grande distance, puisque que le CODIS (Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours) à Bordeaux était également sur la brèche et un exercice similaire se déroulait en même temps à Arcachon. L'incendie fictif, maîtrise a 11 h 15, sera suivi, explique Jean Luc Gardère, adjoint du colonel Guiraudet, par un debriefing qui permettra de faire le point sur les bonnes et les moins bonnes actions effectuées durant l'exercice et améliorer les manques éventuels. L'adjoint du colonel Guiraudet en profite pour faire passer un message aux éventuels riverains d'un sinistre. « Quand il y a un feu, les gendarmes bouclent la zone, ce n'est pas pour gêner les habitants, mais à la fois pour des raisons de sécurité et parce nous avons besoin d'avoir des routes libres pour travailler ! » |
Le Républicain
18 Janvier 2007 Vente aux enchères à la requête de la maison de retraite. Des meubles en moins, de la place en plus La maison de retraite Hubert Lalanne veut se séparer de ses vieux meubles pour faire de la place à ses retraités. Une vente aux enchères est organisée ce week‑end. D'autres biens appartenant à des particuliers seront également mis en vente. C'est suffisamment rare pour être remarqué. Du moins, à Préchac. Ce samedi 20 janvier et ce dimanche 21 janvier, cette commune du canton de Villandraut accueille une vente aux enchères publique de meubles et d'objets d'arts, vente aux enchères qui sera menée par le commissaire priseur Louis
Cuvreau, de Saint Paul les Dax. L'animation se tiendra à la maison Balade, située en face de la maison de retraite Hubert
Lalanne. Un lieu qui n'a pas été choisi au hasard: c'est à cet endroit que la maison de retraite prévoit d'implanter ses nouvelles constructions. Et c'est justement à la demande de la maison de retraite qu'a lieu cette manifestation. «La maison de retraite dispose de plusieurs mobiliers, là depuis des lustres, dont on ne se sert pas explique Jean‑Michel Daube, responsable de la maison de retraite de Préchac. Or, nous avons besoin de place. Le plus logique pour moi, c'était de demander une vente aux enchères» Entre 600 et 700 lots. Jean‑Michel Daube a alors fait appel au cabinet du commissaire priseur Cuvreau. Le cabinet a alors profité de la demande de Jean‑Michel Daube pour rassembler d'autres objets et organiser une vente d'autant plus importante... «Entre 600 et 700 lots seront mis en vente», commente le commissaire priseur. Des biens provenant de la maison de retraite, mais aussi d'une propriété du canton de Villandraut et de divers amateurs. « Pour des raisons pratiques, c'était donc plus simple de tout organiser sur Préchac», explique le commissaire priseur. Ainsi, les néophytes, comme les amateurs de vente aux enchères pourront trouver tableaux, gravures et dessins du XVIIIème et XIXème siècle, pièces d'orfèvrerie, objets d'art, poupées et porcelaines, meubles des XVIII, XIX et XXème siècles, dont un bureau art déco estampillé Eugène
Printz, linge, vaisselle, mobilier de style... Les curieux pourront venir voir les biens en vente dès ce vendredi 19 janvier, de 9h à 18h, ainsi que le samedi matin. La vente des objets d'art aura lieu en priorité le samedi, de l4h à l8h ; le dimanche étant réservé aux livres et aux objets de brocante tels que linge, vaisselle … En se séparant de meubles qu'elle n'utilisait pas, la maison de retraite libère de l'espace pour les lieux de vie et le confort des retraités. D'autres ventes... «On attend beaucoup de
monde», commente le commissaire priseur, plutôt confiant. Les recettes de ventes reviendront aux propriétaires des objets. Si les «Mais c'est plus pour faire de la place», insiste le directeur. «On a un projet de reconstruction sur le site de la maison Balade, mais ce projet a un coût de 3.5 millions d'euros. Pour autofinancer les travaux de cette nouvelle structure, nous projetons de vendre une
partie de notre patrimoine, des maisons, des propriétés que l'on nous a léguées. » A Préchac, on n'a pas fini de vendre... Magali
RlGAUT. La maison de retraite envisage une nouvelle construction sur le site de la maison Balade (deux nouvelles ailes seraient construites aux abords de la demeure). L'ouverture pourrait avoir lieu en 2008. Cette nouvelle construction disposerait de 30 lits. Soit à peine plus que ce dont dispose la maison de retraite aujourd'hui. «Cette reconstruction, c'est pour avoir un bâtiment aux normes. Pour plus de sécurité et de confort», explique Jean‑Michel Daube. |
Le Républicain 26 octobre 2006. PATRIMOINE / Découverte d'un sanctuaire oublié. L'écrin d'Insos. L'église d'Insos, isolée en pleine lande, a été récemment restaurée. Un lieu plein d'histoire à découvrir, qui date d'il y a plus de cinq cents ans. Insos vous connaissez ? Peut-être, peut‑être pas. Il est vrai que c'est un peu perdu. La route ne va pas plus loin, du moins celle qui est maintenant goudronnée. Elle s'arrête à l'angle Sud‑Ouest du cimetière, ensuite ce ne sont que routes d'antan, de terre, qui mènent encore à des lieux plus isolés, en plein coeur de la forêt. Insos est une ancienne paroisse, qui relevait pour le spirituel de Lucmau et le temporel de Cazeneuve. Il faut croire que la fabrique était assez riche, et la paroisse importante, pour qu'on édifie une église aussi imposante à terme. L'enclos du cimetière témoigne aussi de cela. Maintenant c'est un lieu calme, l'église en est l'éternelle vigie. Les maisons sont éparses, certaines ne sont plus habitées, mais l'église, le sanctuaire d'Insos, veille. Elle est là depuis plusieurs siècles, son abside du XIIème, siècle en est le témoin le plus ancien. Le clocher est certes plus récent, du XlVème siècle, mais ô combien éloquent. Il est sans contexte le plus singulier de tout le Sud‑Gironde, avec ses baies pour cloches décorées d'un très bel ensemble sculpté d'où surgissent ces têtes diaboliques. Cette belle église, inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, a besoin d'être réveillée, car le lieu mériterait une nouvelle jeunesse. L'église d'Insos nous appelle, et une association se profile. L'écrin d'Insos, tel pourrait être son nom, ne demande qu'à naître, pour créer un projet multiculturel autour de l'église. L'église d'Insos, un édifice religieux au beau milieu de la lande avec son clocher singulier et ses têtes «diaboliques», est à découvrir absolument. Contact: Annie Pimbert au 05.56.65.28.18. J.L. H. |
Sud Ouest 17 mai 2006. Les élus ont célébré la fin des travaux de la nouvelle station d'épuration. Bientôt en fonction. Le sourire était de rigueur pour apprécier la fin des travaux de la station d'épuration qui en est au stade des ultimes contrôles avant sa mise en fonctionnement d'ici quelques semaines. Mme Barot, maire de Préchac, et Jean Pierre Delcamp, premier adjoint, accueillaient les réalisateurs de la nouvelle station d'épuration et en particulier le Conseil général, la DDE, la SOGEA et l'Entreprise Pépin se retrouvaient, chacun à juste titre, fiers de l'oeuvre réalisée. Avant la fin de juin, la première tranche du tout à l'égout recueillera les effluents ménagers qui seront déversés dans un poste de relevage avant d'être transvasés dans un second bac où seront séparés les déchets solides. Ce sera ensuite au sable d'être éliminé avant que les résidus liquides soient transvasés dans une cuve d'aération puis dans une cuve de décantation. L'eau, ainsi clarifiée et séparée de ses boues, sera renvoyée au Ciron. Les boues en excès seront prélevées directement dans le bassin d'aération et envoyées sur un massif filtrant planté de roseaux. Le développement de ces derniers crée, dans la boue stockée un important réseau de tiges rhizomes et racines. La biodégration prend ici tout son sens puisque c'est un compost parfaitement utilisable comme fertilisant qui sera, au bout de quelques années, récupéré dans un des quatre lits de décantation. Procédé onéreux à l'investissement mais très vite rentable puisque de façons simple, il permet de répondre de façon permanente au casse-tête : celui de l'élimination des boues. Le coût de la structure s'élève à 637 228 euros hors taxes subventionné a une hauteur de 118 663 euros et 40% du hors taxe par le Conseil général soit 373 553 euros. La commune de Préchac prenant à sa charge les 388 572 euros restants, couverts par un emprunt. Après la mise en fonctionnement la CGE sera la société fermière de l'installation. Christian Poyti. |
Collection
Francis Lafont. 21 avril 2005. Histoire
et nature. A
Préchac, le centre d'activités et de découvertes de La Trave
a repris ses activités. A
Préchac, La Trave est un site névralgique sur le Ciron. Depuis
la plus haute antiquité, ce lieu connaît la présence humaine.
Les traces en sont d'ailleurs toujours perceptibles. D'entrée
le site s'impose, les berges du Ciron sont ici très escarpées,
ce sont de véritables falaises calcaires, qui méritent bien
leur nom de «Gorges». Mais ici la vallée un peu plus large
que par ailleurs a permis la création du passage, sur gué au départ
puis par pont de bois pour arriver jusqu'à celui actuel, qui
est une construction du Xxè siècle. Ce
passage, qui permettait de communiquer entre Préchac et Uzeste,
fut aussi propice à l'implantation d'un château, dont la
construction remonte au tout début du XIVè siècle et qui est
attribuée à Arnaud Bernard de Preyssac, qualifié de Soudan de
la Trau. Il était aussi neveu de Clément V. Dans
le souvenir du château. Le château n'est plus aujourd'hui qu'une ruine romantique dans un écrin de végétation. Le plus singulier est que ce lieu continue à vivre. Il y a encore quelques années, vers 1985, le château était dissimulé à la vue par des broussailles et une grange de bois. Aujourd'hui,
le terrain est bien dégagé et la grange de bois, sise contre
les murailles a disparu. Elle a fait place à un nouveau bâtiment
de bois, plus ouvert et accueillant. Il s'agit du Centre
d'Activités et de Découvertes de La Trave. Ce centre géré
par l'association «Préchac Tourisme Sport Nature» est le lieu
ressource sur le milieu naturel du Ciron. Les
activités ont donc repris pour les particuliers et les groupes
et proposent des randonnées, des animations nature, du canoë‑kayak
et bien d'autres choses encore. De
même les visites guidées naturalistes gratuites, placées sous
l'égide du Conseil général de Gironde sont assurées par le
centre. Si
vous voulez découvrir le Ciron sous de nouveaux aspects,
rendez‑vous à Préchac au centre de découverte où
Olivier vous accueillera, et également dans ce lieu vous
trouverez une exposition sur la faune et la flore ainsi que de
nombreux renseignements complémentaires sur la nature. Renseignements
et réservations au 05.56.65.27.16. J. L. H. |