Pujols sur Ciron. |
Bribes d'histoire. |
de 1789 à 1994. |
Notes extraites des procès verbaux des réunions du Conseil Municipal. |
Archives municipales. |
Francis LAFONT. |
Troisième évocation. |
1860 à 1885 |
Périodes. | |||
1789 / 1830 | 1830 / 1860 | 1860 / 1885 | 1885 / 1925 |
1925 / 1940 | 1940 / 1960 | 1960 / 1980 | 1980 à nos jours. |
Pujols d'hier et d'aujourd'hui.
1861
Translation du cimetière
communal.
Le vignoble du Pujolais est
ravagé par la gelée du 8 mai.
1862
Dans notre village, il
existe maintenant une école des garçons, une école des filles et un logement
pour l'instituteur M. Castagnede. Le tout est situé au bourg dans un immeuble
loué à la commune par M. Guicheney habitant Sauternes.
Exploitation d'une carrière
souterraine à Colas.
1863
A la suite de la démission de Felix Laporte, Jean Gulasse devient Maire de Pujols.
1864
Exploitation d'une carrière
souterraine de l'époque.
Le puits ou le cavage à
bouche par lequel on entre est constamment maintenu en bon état. Le
puits est emmuraillé dans toutes les parties où le terrain n'est pas
roche dure ou compacte. Il est garni d'une échelle à deux montants solidement
fixée dans la roche avec des crampons en fer. Le montant de cette échelle dépasse
environ d'un mètre l'ouverture du puits. Les abords du puits sont défendus par
un accotement en maçonnerie en planches ou en fer, d'environ 0,50 mètre de
haut. Les treuils ou câbles d'extraction sont solidement établis.
Les galeries d'exploitation
sont perpendiculaires entre elles, leur hauteur ne dépassant pas 3 mètres et
leur largeur 2,85 mètres. Leurs piliers au bas du puits sont à base carrée et
au nombre de quatre. Ces piliers servant à soutenir le toit des galeries.
Lorsque la hauteur de
l'exploitation dépasse les dimensions citées ci-dessus, il est formé un
double étage de travaux dont les piliers sont exactement repérés les uns au
dessus des autres.
L'épaisseur des massifs
laissé entre deux étages successifs est au moins égale à deux mètres.
A l'époque, on exploite
des carrières à Jean du Bos, au Pingua, à Colas, à Cap de Hé, à Menaut.
1865
Elections
municipales, maire Jean Guiasse, Adjoint : Pierre Claverie, Autres membres du
Conseil Municipal : Bernadet , Audine, Cheveau, Lassere, Pierre Lacoste, Binquet,
Henri Pouchan, Pierre Bonnet, Poncet Deville, Escudey, Senac.
Première foire annuelle à
Pujols le 14 septembre.
Demande d'ouverture d'un
marché aux fruits. Celui-ci serait quotidiennement en période proposée du 15
juillet au 15 septembre. Il y a dans le village une importante quantité de pêche
de qualité supérieure. La récolte annuelle dépasse les 30 000 Kilos. Mais il
y a également beaucoup de prunes, de cerises, de pommes.
Demande d'ouverture d'une
foire annuelle au bétail qui serait fixée au 12 Avril.
Notre commune compte 22
corps de métiers. Tous ces artisans, commerçants, agriculteurs travaillent
dans le village. Ils sont classé ci/dessous par ordre décroissant :
1) cultivateurs (y compris les vignerons) 2
)maçons 3) carriers 4) tonneliers 5) menuisiers 6) bouviers 7) tisserands 8)
radeliers 9) meuniers 10) épiciers, boulanger, ferblantier, étameur, sabotier,
cordonnier, charpentier, forgeron, aubergiste, fabricant de beurre, chiffonnier,
marchands de bois, négociant en vin, jardinier.
M. l'Abbé Rey, curé du
village, habite le presbytère
Instituteur : M. Castagnède
274 électeurs sont
inscrits sur les listes électorales
1866
Le dénombrement de la
population comporte à l'époque le bulletin de ménage et le recensement du bétail.
Beaucoup de familles élèvent des vaches, des veaux, des porcs, des boeufs, des
chevaux, des mulets.
Vives réactions des
vignerons Pujolais à la suite de la reforme formulée par la Chambre
d'Agriculture de Bordeaux. Cette réforme concerne la contenance d'une barrique
de vin qui est fixée à 225 litres. Les anciens usages voulaient qu'une
barrique contienne 222,43 litres.
Le facteur de Preignac
dessert à bicyclette dans l'ordre suivant les trois communes de Bommes, Budos
et Pujols. Mécontentement des Pujolais en ce qui concerne l'heure tardive de
l'arrivée du courrier.
1867
M. Pouchan est le propriétaire
du Château Lasalle
M. le Vicomte de Pontac est
le propriétaire du Moulin.
Depuis la loi de 1832, les
jeunes Pujolais accomplissent durant 7 longues années leur service national.
Les appels qui sont annuels se pratiquent après tirage au sort. Ceux qui sont
concernés par ces appels sont âgés de 20 à 25 ans (20 à 40 ans pour les célibataires).
Les remplacements sont possibles. Un mobilisé pouvant payer un non mobilisé
pour le remplacer. Toutefois, si lors d'une guerre le remplaçant est tué, le
remplacé doit partir ou payer à nouveau un autre remplaçant.
Rectification de la route
de Landiras jusqu'aux ponts. Reconstruction des vieux ponts de Lasalle
auparavant en très mauvais état. Établissement de rampes.
Le voeu de M. Pouchan,
propriétaire du château Lasalle a été respecté : les trois arbres séculaires
faisant partie de sa propriété ont été sauvegardés.
Un instituteur et une institutrice issus du "privé" dispensent l'enseignement primaire dans notre village.
Cette année là, trente cinq filles fréquentent l'école des
filles.
1868
Ouverture de la première
foire au bétail.
Celle/ci a lieu comme
convenu le 12 Avril.
Pour l'emplacement, on doit
s'acquitter de :
a) 10 centimes par tête pour les boeufs, vaches, ânes ou mulets.
b) 5 centimes pour les veaux ou cochons
c) 15 centimes pour les marchands.
Gouvernement de défense nationale de 1870 à 1871.
Présidents
de la République.
|
Adolphe
Thiers : 1871 / 1873 Patrice
Mac Mahon : 1873 / 1879 Jules
Grévy : 1879 / 1887 Sadi
Carnot : 1887 / 1894 Casimir
Perrier : 1894 / 1895 Félix
Faure : 1895 / 1899 Emile
Loubet : 1899 / 1906 Armand
Fallières : 1906 / 1913 Raymond
Poincaré : 1913 / 1920 Paul
Deschanel : 1920 Alexandre Millerand : 1920 / 1924 Gaston
Doumergues : 1924 / 1931 Paul
Doumer : 1931 / 1932 Albert Lebrun : 1932 / 1940 |
Maires de Pujols.
|
Adolphe
Myran : 1870 / 1872 Poncet
Deville : 1872 / 1873 Jean
Guiasse : 1873 / 1876 Jean
Guiasse : 1876 / 1878 Bernard Fourcade : 1878 / 1881 Osmain Myran : 1881 / 1884 Bernard
Fourcade : 1884 / 1888 Jean
Guiasse :1888 / 189'2 Jean
Boireau : 1892 / 1895 Léon
Cadillon : 1895 / 1896 Léon
Cadillon : 1896 / 1900 Léon
Cadillon : 1900 / 1904 Fabius
Minsant : 1904 / 1908 Fabius
Minsant : 1908 / 1912 Fabius
Minsant : 1912 / 1916 Fabius
Minsant : 1916 / 1917 Cheveau
Fulbert : 1917 / 1919 Cheveau
Fulbert : 1919 / 1925 Cheveau
Fulbert : 1925 / 1929 Jean Lacoste : 1929 / 1935 Camille Béguerie : 1935 / 1943
|
1870
Elections Municipales
Adolphe Myran devient Maire
de Pujols. Adjoint : Pierre Lacoste
Autres membres du Conseil
Municipal : Arnaud Giral, Jean Guiasse, Pierre Bonnet, Bernadet, Cheveau Désir,
Bernard Fourcade, Pierre Claverie, Poncet Deville, Bernard Boireau, Partarrieu,
Pouchan, Théodore Lacoste.
Le CM est à nouveau composé
de 14 élus.
Comme en 1848, lors de l'avènement de la IIème République,
on note en 1870 (date de la proclamation de la IIIème République) une
recrudescence dans le village de l'emploi de "chaffres".
Les documents de l'époque en témoignent: Jean Guiasse " Gentillot,
Cheveau Désir : "bellia" Pierre Bonne : "bernachon",
Bernard Fourcade : "négot", Bernard Boireau : "jeandoulet"
A la suite d'un grave
incendie dans le quartier Menaut, l'arrêté suivant est rendu public par voie
d'affiches : " Les amas de Bauge, paille, bruyère, fagottières de
sarments ne peuvent être établis qu'à une distance de 50 mètres de tout édifice
quelconque.
A
l'époque, les habitations du village sont en général des maisons simples avec
ou sans étage. Elles comportent très peu d'ouvertures, par peur de la fiscalité
(contribution de portes et fenêtres). Leur sol est en majorité en terre battue
et les murs sont bruts ou crépis à la chaux.
Nette amélioration de la
nourriture des Pujolais. Le développement des voies de communications apportant
un changement notoire à l'alimentation villageoise. Dans notre commune le pain
est toujours l'élément de base, mais son importance régresse légèrement. Sa
qualité s'améliore. Le pain bis fait place au pain blanc. Les Pujolais mangent
un peu plus de viande de boucherie ce qui fait reculer quelque peu la
consommation de porc. Cette dernière constituait jusqu'alors avec le pain et
les légumes l'essentiel de son alimentation. Egalement, quelques produits
laitiers et des poissons complètent les menus journaliers. Non seulement, les
Pujolais ont une alimentation plus abondante et diversifiée, mais ils prennent
goût aux plaisirs de la table.
1871
Lors de son passage à
Bordeaux (siège de 1870 à 1871 du gouvernement français de défense),
Bismarck, empereur de Prusse est aperçu au Château Saint Robert par des
habitants de notre village. Quel était à cette époque le but d'une telle
visite ?
Abolition de la Garde
Nationale dans tout le pays. La Garde Nationale Pujolaise existait depuis
environ une soixantaine d'années.
Dans la commune, les
distractions sont apparemment rares. Et pourtant, il y a les réunions du soir;
les "veillées" entre voisins. Si les femmes peuvent y travailler tout
en "causant", on y chante aussi.
Les fêtes traditionnelles
donnent lieu à de grandes réjouissances : foires, fête du Saint patron de la
paroisse, sont autant d'occasion de s'amuser. Les Pujolais se réunissent aussi
pour fêter la fin des vendanges, la "tuaison" du cochon.
1872
Décès du Maire, Adolphe
Myran. M. Poncet Deville devient Maire de Pujols.
Notre commune désire
confier l'enseignement des enfants à un instituteur et institutrice laïcs et
mariés.
On assiste à un
regroupement des terres au sein de notre village. On commence à utiliser du matériel
moderne, comme la charrue de Fowler, toute en fer.
Le service militaire
devient obligatoire pour tous. Les remplacements sont supprimés. La durée
active passe de 7 ans à 5 ans. Mais la libération devient possible après 1 an
de service par un versement de 1.500 F pour les diplômés ou les soldats ayant
passé un examen spécial.
1873
Démission du Maire, M.
Poncet Deville. Jean Guiasse devient maire de Pujols. Adjoint : Pierre Claverie.
Entrée au sein du C.M. de Cheveau Lasserre qui remplace Henri Pouchan, démissionnaire.
On assiste dans le village
à un rétablissement de l'ordre moral. Les débits de boisson sont soumis à
une plus stricte surveillance et fermés à partir de 21 h. On multiplie les
processions et on plante solennellement des croix dans certains quartiers.
De cette époque, datent
certaines pratiques religieuses comme par exemple "Le mois de Marie".
1874
La commune est ravagée par
les gelées du 4 et 6 mai.
M. Bompard, receveur
buraliste à Pujols.
1875
Apparition du phylloxéra dans le vignoble Pujolais.
Ce fléau inexorable causera des difficultés et quelquefois la ruine chez
certains viticulteurs. Il faudra environ 20 ans pour le conjurer. La bouillie Bordelaise
galvanisa alors les vignes.
Instauration du service médical gratuit pour les
indigents de la commune.
Comme en 1865 on dénombre
toujours 22 corps de métier dans notre commune. Avec toutefois quelques
changements, il se répartissent par ordre de croissance de la manière suivante
:
1) 146 agriculteurs (pères
et fils)
2) 52 maçons (pères et
fils)
3) 16 carriers
4) 7 tonneliers
5) 3 boulangers dont 2 au
bourg et 1 à Mareuil,
6) 3 terrassiers,
7) 3 négociants en vin,
8) 3 chiffonniers,
9) 2 charpentiers,
10) 2 menuisiers,
11) 2 forgerons,
12) 2 meuniers,
13) 1 épicier, 1 boucher (à
Videau) 1 aubergiste, 1 ferblantier étameur, 1 laitier (à Jean Dubos) , 1
sabotier, 1 tisserand, 1 tailleur, 1 cordonnier et 1 Berger.
M. L'abbé Patrouilleau,
curé du village habite le presbytère.
Instituteur : M. Sauzet.
Cantonnier : Lacoste
Bardeau
Les statistiques font
apparaître dans notre commune un nombre important de cultivateurs dont une très
grande partie sont des petits propriétaires, Le village abonde donc de petits
propriétaires exploitants pratiquant de la polyculture dont la base est surtout
la vigne.
A côté des cultivateurs,
les artisans et ouvriers artisans. Si ceux-ci sont spécialisés dans un métier,
ils n'exercent pas moins des activités agricoles. Les uns sont de petits
artisans exploitants, les autres des artisans journaliers. Ces derniers
constituent soit en artisanat spécialisé soit un artisanat d'entretien.
Par artisanat d'entretien,
il faut entendre les métiers indispensables au bon fonctionnement de l'économie
locale : tonneliers, forgerons...
L'artisanat spécialisé
comprend notamment : cordonnier, sabotier, tisserand, ferblantier étameur
travaillant à domicile.
En été ou au moment des
vendanges, ces artisans journaliers abandonnent leur occupation. normale pour
les travaux des champs ou des vignes qui en ces périodes sont mieux rémunérés.
Les domestiques agricoles
jouissent de l'avantage d"être nourris et logés, en échange, il est
vrai, d'une servitude pesante : rares sont pour eux les jours de repos. Autre
caractéristique importante concernant les domestiques Pujolais : en restant fidèle
à un même exploitant, ils sont intégrés à sa famille , traités comme des
fils, leurs vieux jours sont assurés.
1876
Elections municipales :
Jean Guiasse, maire de Pujols. Adjoint : Pierre Claverie.
Autres membres du Conseil
Municipal : Bernard Fourcade, Pierre Bonnet, Bernard Boireau, Cheveau Lassère,
Jean Escudey, Pierre Minsant, Jean Audine, Partarrieux, Pierre Lacoste, Théodore
Lacoste.
Le CM élit ses délégués
pour les premières élections sénatoriales.
Mouvement de la population
Pujolaise. On enregistre dans l'année 18 naissances, 5 décès mais aucun
mariage.
1877
Une loi rend publics les débats
des Conseils Municipaux.
La commune qui comptait 989
habitants en 1830 est peuplée en 1877 de 836 âmes.
Cette baisse de la
population d'environ 16 % en 47 ans est malgré tout un moindre mal lorsqu'on
engage des comparaisons avec de nombreux autres villages qui ont connu un exode
rural beaucoup plus important se situant entre 1850 et 1870 .
Apparition du mildiou dans
le vignoble Pujolais.
Première adjudication pour
la location du champ de Foire propre à la tenue des foires du 12 avril, 14
septembre et premier Août, jour de la fête locale.
A son décès, Mme veuve Dupart
lègue par testament une très importante somme en argent à la fabrique de l'église
de Pujols. Ce don devra être utilisé pour la réparation et l'entretien de l'église.
1878
Elections Municipales : Bernard Fourcade devient
Maire de Pujols. Adjoint: Pierre Claverie.
Autres membres : Jean Guiasse, Bernard Boireau, Jean
Boireau, Jean Escudey, Fabius Minsant, Jean Audine, Partarrieux, Pierre Lacoste,
Henri Pouchan, Léon Cadillon.
Réalisation d'une clôture au cimetière. Celui-ci
avait été agrandi après sa translation en 1861.
Le Service de la Poste est très défectueux à
Pujols. La plus grande partie de la population du village ne reçoit ses lettres
et ses journaux que vers quatre heures de l'après midi. Ce qui est préjudiciable
notamment à plusieurs négociants qui font leurs transactions commerciales
quotidiennes avec Paris.
Voeu émis par la municipalité pour que Pujols ait
une dénomination particulière qui la distingue de l'autre Pujols situé dans
l'agglomération libournaise. Nom proposé à la Préfecture "Pujols sur
Ciron".
Mouvement de la population Pujolaise. On enregistre
dans l'année 13 naissances, 19 décès et 3 mariages.
1879
Acquisition des immeubles "Guicheney« et "Minsant"
par la commune en prévision de l'établissement d'une "maison d'école".
Accord
de la Préfecture. Notre commune sera désormais appelée "Pujols sur
Ciron".
Une innovation : la première distribution de prix à
l'école primaire de Pujols sur Ciron. Les meilleurs élèves sont récompensés.
Autre innovation : M. Sauzet, instituteur du village,
est nommé secrétaire Rédacteur des Séances du Conseil Municipal.
Ouverture du premier marché de fruits dans notre
commune. Il est ouvert pendant toute la saison des fruits, du 15 Avril au 15
septembre.
Prix du plaçage :
1)
Fruits et produits maraîchers
5 cts la corbeille ne dépassant
pas 50cm. Au dessus de cette dimension : 10 cts.
2) Asperges : les 2 bottes, 5 cts.
3) Pois : 10 cts le sac ou 5 cts la corbeille.
4) oeufs : 5 cts le panier.
5) Volailles diverses : 5 cts par paire.
6)
Marchands à l'étalage : 15 cts par m2
Le fermier tient les poids publics. Un droit de pesage de 5 cts est perçu par colis.
1880
Pour
la première fois, notre village célèbre la Fête Nationale du 14 Juillet.
M.
L'Abbé Vernhet, curé de Pujols sur Ciron, habite le presbytère.
Instituteur
: M. Lanvire. Cantonnier communal : M. Peyron.
1881
Loi
sur la liberté de la presse
Elections Municipales; Osmin Myran devient Maire de
Pujols sur Ciron : Adjoint : Bernard Fourcade.
Autres membres : Jean Guiasse, Pierre Lacoste,
Bernard Boireau, Partarrieux, Léon Cadillon, Jean Boireau, Jules Audine, Jean
Escudey, Fabius Minsant, Lacoste Désir.
Création d'une société privée de secours mutuels.
Les buts de cette Société sont d'entretenir les sentiments
d'union et de concorde entre les habitants de la commune et de faire bénéficier
la classe ouvrière des bienfaits de la mutualité.
La création de nouveaux chemins ruraux et les
airials très nombreux à cette époque engendrent de d'importants désaccords
et opposent certains propriétaires à la municipalité Pujolaise. Pour ces mêmes
causes, des propriétaires se disputent également entre eux dans bon nombre de
quartiers de la commune. La plupart de ces affaires connaissent leur dénouement
en justice. Ces différents qui vont se multiplier au fil des années ne connaîtront
un véritable répit qu'aux environs de la première guerre mondiale.
Gratuité de l'Ecole Primaire Publique
1882
Construction de la "Maison d'Ecole et de la
Mairie".
La construction de la "Maison d'Ecole des deux
sexes", de la Mairie a été réalisée après démolition des anciennes
classes, préau, des murs et du chai cédé par M. Minsant.
Les conditions exigées avant le début des travaux
étaient les suivantes:
1) maçonnerie,
Le sable doit provenir des dépôts du Ciron,
La chaux grasse doit être prise aux fours de Landiras.
La pierre de taille doit provenir des carrières de
Pujols.
Les pierres de taille tendres et bâtardes doivent provenir des carrières de Bommes.
Le moellon doit être pris dans Pujols.
2) Charpente:
Les charpentes doivent être construites en bois de
pin du pays de première qualité ayant au moins un an de coupe. Ces bois
doivent être droits et sains, sans noeuds vicieux. L'aubier et l'écorce
doivent être enlevés avec soin.
Les bois doivent être équarris suivant les
dimensions indiquées sans flaches. Les assemblages doivent être fixés d'une
manière irréprochable.
3) Couvertures:
Toutes les couvertures doivent être fixées en
tuiles plates imprimées de Gironde de 0,35 sur 0,22.
4) le carrelage:
Tous les carreaux doivent provenir de Gironde. Ils
doivent être de première qualité, durs, sonores, bien cuits, sans être
vitrifiés et d'une parfaite régularité.
5) Plâtrerie:
Le plâtre doit provenir des meilleures carrières de
la Seine
6) Menuiseries:
Tous
les bois à employer doivent être de nerva biens secs, sains, sans aubier ni
noeud vicieux. Ils doivent avoir au moins deux ans de coupe.
7)
Serrurerie:
Les fers doivent être de première qualité, bien réguliers,
doux , non cassants, malléables, bien soudants, d'un grain fin et homogène,
sans paille, gerçures, brûlures ou autres défauts.
8) Marbrerie et fumisterie:
Tous les marbres à employer pour les cheminées
doivent provenir des Pyrénées, prévoir l'achat de deux poêles en fonte pour
les classes.
St Pierre es Liens, fête communale a lieu le premier
dimanche d'Août
Les lois sur l'enseignement de 1881 et 1882
organisent la gratuité, l'obligation et la laïcité dans un esprit de tolérance
mais aussi de conquête pacifique.
La commission municipale scolaire procède au contrôle
de l'assiduité. Elle prodigue ses encouragements à la fréquentation par les
enfants de l'école primaire de Pujols sur Ciron.
1884
4ème loi régissant nos communes et qui est appliquée
lors des élections municipales de novembre. Le maire est désormais élu par le
conseil municipal, comme le stipule un texte contenu dans cette loi.
Loi sur le droit syndical.
Loi sur le divorce.
Elections
municipales: Bernard Fourcade devient maire de Pujols sur Ciron; Adjoint Jean
Claverie.
Autres
membres : Pierre Lacoste, Jean Guiasse, Jean Boireau, Partarrieux, Jules Audine,
Osmin Myran, Jean Escudey, Cheveau Chevalier, Fabius Minsant, Lacoste Désir.
Fondation d'une bibliothèque scolaire.
Premiers usages dans notre village du livret de
famille
1885
L'instituteur issu de l'école Normale donne avec une
rigueur et une moralité exemplaire la même instruction à tous. Il inculque à
ses élèves le sens de l'effort, le goût de la vérité, de l'exactitude et de
l'obéissance. L'histoire de France tient une large place à l'école communale
et le "Petit Lavisse" contribue à donner aux enfants le sentiment de
la continuité nationale. Mais il y a aussi la découverte de la vie moderne grâce
aux "leçons de choses".
Le catéchisme a désormais lieu en dehors de l'école.
A l'église, le curé du village enseigne lui-même
sur des petits livres édités à l'archevêché.
Le catéchisme prend comme l'école un aspect
doctrinal et obligatoire.
Réalisée le 20 janvier 2004 | André Cochet |
Mise ur le Web le 22 janvier 2004 |
Christian Flages |
Retour au Répertoire. |