Barsac.

La vie du Village.

 Actes de vie. Vie des arts. Cadre de vie. Vie commune. Faits de vie.

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Sommaire.          
Bureau de poste 12 décembre 2006 Bureau de poste 12 avril 2007 Chateau Valmont 15 février 2007
Eglise 29 juin 2006 Via Aquitana 28 décembre 2005 Le Couvent 25 octobre 2006
Asso : Foot 8 juin 2006 Clos des vignes. 8 août 2006 Les croix 21 septembre 2006
Défi sport 23 juin 2006 Parcs 25 septembre 2006 Le Couvent 25 juillet 2005

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Le Républicain 12 Avril 2007

BUREAU DE POSTE / A chaque commune sa formule

Pour garder la Poste, joindre une enveloppe.

La poste de Barsac. Un bel équipement qui a un coût.

Illats ; Barsac. Au sein de ces deux communes distantes d'à peine quelques kilomètres, s'est joué l'avenir d'un bureau de poste. Et au sein de ces deux communes, l'avenir du bureau de poste a eu un sort différent. D'un côté, à Illats, le bureau a laissé place le 1er, mars à une agence postale. (C'est-à-dire, une agence gérée par la commune, qui garantit l'essentiel de l'activité postale mais ne dispose pas de l'ensemble des services proposés par la Poste).

De l'autre, à Barsac, le service va avoir le droit à un tout nouveau bureau qui ouvrira en juin. Comment expliquer cette issue différente ?

Pour la Poste, il n'y a qu'une seule explication, c'est celle de la «fréquentation». «Il y a plus d'usagers à Barsac qu'à Illats», explique-t-on. Le bureau d'Illats avait semble-t-il une amplitude horaire trop importante par rapport au nombre d'usagers qui la fréquentait.

Pour éviter de fermer totalement le bureau et de garder un minimum d'activité, le conseil municipal d'Illats et la Poste ont convenu de mettre en place une agence postale : coût de l'opération pour la commune désormais responsable du site : 3000€ par an pour l'entretien du local et le salaire de l'employée communale qui tient l'agence postale. Dans notre article daté du 15 mars 2007, le maire Philippe Dubourg expliquait également qu'il disposait d'un soutien financier de la Poste.

A Barsac, la problématique est différente. La Poste est locataire d'un immeuble appartenant à un particulier. Pour être certain de conserver un bureau, le maire Philippe Meynard a proposé de reloger le célèbre facteur dans de nouveaux locaux. «On voulait garder le service à Barsac. On n'a pas trouvé de bâtiment, mais on a mis la main sur un terrain situé en bordure de route nationale pour construire un nouveau local».

La Poste n'a pas refusé. «Puis, ajoute le maire, le fait que le terrain soit placé en bordure de RD 1113 va forcément attirer du monde». De quoi correspondre au critère de fréquentation nécessaire au maintien d'un bureau.

Cependant, par rapport à Illats, le coût de l'opération est nettement plus élevé. «Cela nous revient à 172 000 € et nous demande un emprunt sur 25 ans». Mais parallèlement à cet investissement communal, la Poste s'est elle aussi engagée financièrement. 120 000€ d'équipement neuf vont être investis. Un distributeur automatique de billets pourra même être installé

Les maires des deux communes sont tous les deux candidats aux élections législatives sur la neuvième circonscription, mais sous des couleurs différentes.

Philippe Dubourg représente les couleurs de l'UMP Philippe Meynard roule pour l'UDF, si les besoins le nécessitent. D'une commune à l'autre, le service public est rendu différemment. Paradoxal avec la notion même du service public. Mais pour la Poste, c'est juste un équilibre économique.

M.R

Dans ces circonstances, on peut imaginer que, chacun ayant abordé le problème de la poste de façon différente (et en dépensant à plus ou moins

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Sud Ouest 15 février 2007

Le Domaine de Valmont lance des thés dansants.

Ils ont lieu les mardis et jeudis dans le beau cadre de cet ancien couvent.

Eh bien dansez maintenant.

Le Domaine de Valmont renaît.

Aux arcades qui encadrent le rez de chaussée, probables restes d'un cloître, on devine que ce magnifique bâtiment fut un couvent. Erigé à partir de 1780, au milieu des vignobles aujourd'hui remplacés par des maisons et des jardins, le Domaine de Valmont a connu plusieurs vies successives, dont certaines pas très réussies.

C'est dire si les Barsacais ont apprécié l'arrivée de Pierre Philippe et Nathalie Giraud, qui après douze ans passés à Bora Bora ont retroussé leurs manches pour relancer le Domaine.

Résidence hôtelière, locations de salles pour les séminaires et les mariages, le planning est complet en 2007, accueil de groupes amateurs de lotos... et, en prévision pour avril, l'ouverture d'un restaurant italien haut de gamme...

Et puis les thés dansants. L'idée de ce projet, remarque Pierre Philippe Giraud, « est née de discussions avec le maire de Barsac, Philippe Meynard, notant que les personnes de la région ont peu d'endroits où se retrouver », dans cette ambiance... feutrée et sereine qui plaît aux danseurs.

Car, les cafés et les cercles battent de l’aile, ou sont carrément fermés, les salles des fêtes ne sont pas toujours accueillantes.

Un discjockey.

Seule possibilité, aller jusqu'à Marmande, jusqu'à Bordeaux,  où d'ailleurs les nuisances sonores freinent les thés dansants comme les autres distractions ... un peu trop

bruyantes .

Au Domaine de Valmont, aucune crainte de ce genre. Les danseurs auront à leur disposition une magnique salle et dès les beaux jours, la terrasse, abritée par des platanes.

Un discjockey sera chargé de guider la partie musicale.

Pour l'instant, puisqu'il est prévu de faire venir un orchestre si la formule a du succès. Et elle devrait en avoir.

Pierre Philippe Giraud est d'ailleurs confiant : « des personnes me téléphonent même de Bordeaux, pour se renseigner, pour s'inscrire... » C'est bon signe !

Entrée 10 €. tout compris.

Les thés dansants ont lieu depuis le mardi 13 février 2007, toute l'année, les mardis et jeudis de 15 heures à 18 heures.

Il est prévu une carte de membre gratuite pour les habitués.

Mardi après midi, les danseurs se sont avancés sur la piste pour la première fois.

P.L.  

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Sud Ouest 12 décembre 2006.

L'amalgame entre le projet de la Poste et l'aménagement de bourg a suscité une polémique au sein du Conseil municipal.

Un bureau de Poste des plus modernes.

Le dernier Conseil municipal avant Noël a connu, malgré un ordre du jour peu chargé, un début difficile. Le premier point concernait l'attribution des marchés pour la construction du nouveau bureau de Poste en bordure de la RN 113, sujet anodin, puisque déjà mis en place et ratifié par la commission des marchés, mais qui a permis à Hugues Dufour de rebondir sur l'aménagement de bourg, la Poste se situant dans le même secteur, il reprocha au maire de n'avoir pas informé les riverains, qui sont les premiers concernés.

Ce à quoi Philippe Meynard a rétorqué « Dans le Comité de pilotage figurent deux commerçants représentatifs et les riverains qui ont bien été invités. » Brigitte Toussaint de la majorité est venue se glisser dans la conversation pour corroborer les propos d'Hugues Dufour, et concernée puisque habitante de la 113, elle confirma : « je n'ai jamais été convoquée, et les riverains ont leur mot à dire sur le projet, ils sont les premiers concernés ».

La traversée de Barsac par la RN 113 a toujours posé un problème de nuisance et de sécurité, et il semblerait que l'angoisse des riverains vienne du modèle de Preignac où l'aménagement de la traversée, a amené des nuisances supplémentaires et pas plus de sécurité. C'est après un tonitruant « Taisez vous M. Dufour », que seront adoptées les attributions du marché aux différentes entreprises.

Clientèle supplémentaire.

L'emprunt de 182 000 E sur vingt cinq ans, pour la construction de la Poste, amènera des questions d'Hugues Dufour, sur le montant de l'emprunt, la récupération de la TVA, et le nombre de places de parking.

Philippe Meynard expliquera: « Alors que tout le monde se bat pour garder un semblant de bureau de Poste, nous allons avoir un bureau des plus modernes de toute la région, doté des dernières technologies ; l'emplacement en bordure de la 113, point stratégique, devrait amener une clientèle supplémentaire.

C'est pour cela que la Poste va investir, ce qui est un gage de pérennité pour ce bureau, qui pourrait être doté dans les années à venir d'un distributeur automatique. L'investissement coûtera à la commune entre 150 à 200 €. par mois, ce qui est peu pour garder le bureau de Poste intra muros. 

Quant aux emplacements de parking, place du XIV juillet et aux alentours, elles seront augmentées. Ce principal point de l'ordre du jour passé, le déroulement de la séance reprendra son cours normal.

Au fil des dossiers.

La station d'épuration étant obsolète et non appropriée au nombre d'habitants actuels, il est nécessaire d'en faire une nouvelle. Il y a lieu d'acheter une parcelle de terrains de 12 000 m2, afin d'implanter un nouveau concept, qui se dirigerait vers un système « roseaux », filtration naturelle, écologique et surtout qui demande peu d'entretien. Les dossiers de demande de subventions seront déposés auprès de l'agence Adour Garonne et auprès du Conseil général.

Les tarifs pour l'accueil périscolaire, les concessions de caveaux, le columbarium et droits de placement ne bougent pas. L'assainissement passe de 1,18 E/m3 à 1,20 E:, le raccordement au tout à l'égout de 1260 E: en 2003 à 1 432 E. pour 2007, et la participation aux frais de branchement de 605 E: en 2003 à 687,54 E en 2007.

Les consommables pour la location de la salle Bastard augmenteront de 1 E par jour.

La séance se terminera par l'approbation de la charte européenne pour l'égalité des femmes et des hommes dans la vie locale.

Philippe Meynard a fait remarqué « Barsac répond pour une part à cette démarche d'égalitarisme que cela soit au sein du Conseil municipal, des employés communaux et même au sein des associations barsacaises, reste à faire un bilan sur l'ensemble des points de cette charte et de mettre en place un plan d'action et engager la commune à tendre vers une société vraiment égalitaire. »

Le maire a informé son conseil qu'il a fait une démarche auprès de la sous préfecture et de la région pour la pose d'un radar entre Barsac et Cérons, avant le virage où il y a, à ce jour, trop de morts.

M.L.
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Sud Ouest 25 octobre 2006.

Un centre de soins pour toxicomanes pourrait emménager a la maison Saint Joseph. Face aux inquiétudes, ses responsables ont su rassurer.

Nouvelle vie à Saint Joseph.

Rien n'est encore acquis mais le projet semble parti sur les bons rails : le CEID (comité d'étude et d'information sur la‑drogue) souhaite implanter un centre de soins d'accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) à la maison Saint‑Joseph, en plein centre‑bourg de Barsac. Une structure médicalisée et sécurisé dont la création est aujourd'hui soumise à l'autorisation de la Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Toxicomanies (MILDT).

Soucieux des inquiétudes que suscite un tel projet parmi les Barsacais, Philippe Meynard n'a pas souhaité attendre la validation du dossier par la MILDT pour informer la population.

Lundi soir, le maire de Barsac avait convié le docteur Jean‑Michel Delile, directeur du CEID (45 salariés, 2,4 millions d'euros de budget, 8 sites d'implantation en Gironde et Dordogne), et Lysbert Rouillon, directeur de l'antenne béglaise, à expliquer la fonction d'un centre de soins en addictologie.

Trop cher.

Avant cela, Philippe Meynard rappelle la réalité de la maison Saint‑Joseph depuis le départ du Prado vers Podensac (lire ci‑dessous). Le site de 2,7 ha (avec piscine comblée avec du sable), propriété d'une congrégation religieuse, se situe en zone rouge du PPRI. C'est à dire totalement inondable. Impossible donc d'y rajouter des constructions ou de changer l'affectation « médicosociale » du lieu.

Ce qui n'a pas empêché les Domaines de l'estimer à 480.000 E. !

Trop cher pour la commune et pour la communauté de communes qui aurait pu y installer son siège et donner de l'espace au centre de loisirs. « Entre l'achat et les travaux, il y en aurait eu pour plus d'un million d'euros. Cette hypothèse a été vite abandonnée », relate Philippe Meynard.

La proposition du CEID tombe à pic. L'association a déjà signé le sous‑seing et tenu réunion avec les élus. Lundi, devant les habitants, Jean‑Michel Delile et Lysbert Rouillon ont précisé la destination du site et tenu des propos clairement rassurants.

Premier élément, la Maison n'accueillera pas les toxicomanes et alcooliques en début de traitement. « À Barsac, on sera en bout du tunnel. Ce ne sera pas un centre de désintoxication avec des caractères imprévisibles. Les personnes accueillies ici auront dépassé leur problème de drogue. Ils seront en fin de prise en charge, dans une phase de réinsertion sociale. En effet, si après le sevrage, les patients retournent directement dans leur milieu, leur quartier, on sait que les chances de rechute sont fortes. C'est pour cela que nous leur proposons cette phase de réapprentissage du comportement quotidien ».

Emplois.

Pendant 12 à 24 mois, les résidents (35 au maximum), tous volontaires et totalement sevrés, auront un emploi du temps chargé. Lever à 7 heures, extinction des feux à 23 heures. Les sorties seront rares, quelques week-end dans les familles seulement.

Ailleurs, les résidents seront toujours accompagnés. Notamment sur les chantiers d'insertion.

Dans la salle, quelques riverains, échaudés par l'expérience précédente sur Saint Joseph, demandent des précisions. Sur les modalités de surveillance et sur les risques de fugue nocturne: « Il y aura forcément moins de risques qu'avec les enfants ou adolescents qui résidaient avant à Saint Joseph, précise le Dr. Delile. Nos patients sont volontaires. Ils n'ont aucun besoin de s'évader. Tout simplement parce que s'ils veulent arrêter le processus, ils n'ont qu'à le demander ». Philippe Meynard invite d'ailleurs les Barsacais à rencontrer les riverains du centre de Bègles...

Autre point à noter: l'installation du CSAPA induira la création de 18 équivalents temps plein, soit 23 salariés. « Des Barsacais ont déjà transmis des CV. Il y aura des postes à pourvoir », prévient Philippe Meynard. Si le CEID obtient les autorisations nécessaires, la structure pourrait ouvrir au cours du second semestre 2007.

B.R. 

Le Destin d'un ensemble immobilier.

La Maison Saint Joseph est vide depuis le départ du Prado à la rentrée 2005.

La maison Saint Joseph créée en 1841, plus connue à Barsac sous le nom de Couvent, était gérée par l'association Saint Joseph qui a fusionné le 11 novembre 2001 avec l'association le Prado.

La vocation de cette association est de recueillir les enfants des familles provisoirement en difficulté et qui ne peuvent s'assumer, ainsi que les enfants placés sur décision judiciaire pour assurer leur protection.

Or, le Prado a décidé de faire construire un nouvel établissement à Podensac sur le site des anciens établissements Palman, laissant la possibilité au propriétaire, une congrégation religieuse des soeurs, de vendre l'ensemble de 2,7 hectares, désormais vide, enclavé entre la rue Prunier, la rue Barrau et la rue Franck‑Chassaigne.

C'est en 1840 que l'abbé Rousset, vicaire de Barsac, s'enquiert auprès de Mgr Donnet, archevêque de Bordeaux, afin d'avoir des religieuses pour « s'occuper de l'instruction des petites filles de la paroisse».

Le 24 décembre 1840, les trois premières religieuses sont conduites par l'abbé chez Eloi Lacoste, maire de Barsac de 1844 à 1860, qui leur assura l'hébergement en attendant un local.

Très rapidement, elles s'installèrent dans le presbytère que « M. le Curé avait dû abandonner à cause de son éloignement de l'église. »

En octobre 1841, elle achètent au Castelnau‑Nord, à M. Bonnet, un immeuble pour un montant de 9.000 francs, qui sera la base de la congrégation des soeurs de Saint Joseph.  

En 1847, elles installent une école, un pensionnat, un orphelinat ainsi qu'un noviciat qui sera transféré à Bordeaux en 1847.

En 1903, il n'est maintenu que l'orphelinat, puis en 1956 des cours ménagers sont prodigués et sont remplacés en 1962 par des cours techniques ouverts aux jeunes filles de l'extérieur. jusqu'en 1963, la maison Saint Joseph ne vivait que par ses propres moyens, sans subventions.

Ce n'est qu'à cette date qu'elle est reconnue association loi de 1901 et peut recevoir différentes subventions, dont celles du Conseil général, qui lui permettent de construire de nouveaux locaux plus adaptés, notamment pour l'accueil de jour et la rénovation des cuisines.

Le premier président du conseil d'administration Joseph David décède en 1979 et c'est le docteur Regelsperger qui assure ces fonctions jusqu'en 2001, date de la fusion avec le Prado.

La dernière religieuse en place a été soeur Catherine qui a dirigé le Couvent de 1965 à décembre 1997.

Michel Laville.  

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Le Républicain Jeudi 21 Septembre 2006

Journée du patrimoine. De croix en croix.

Un petit train a permis de découvrir le patrimoine barsacais.

Une des chambres rondes qui pourrait bien disparaître.

Les croix de pierre ont été les témoins majeurs de la foi chrétienne des peuples jusqu'au milieu du XIXème  siècle et d'un art populaire disparu au lendemain de la révolution de 1789. Elles étaient à l'honneur pour ces journées du patrimoine.

Le rôle de l'église a été de faire avancer le christianisme et la présence de l'église au Moyen‑Age. Le seul moyen d'y arriver dans les villages et les campagnes, était de représenter la religion catholique par des symboles, en l'occurrence les croix .

La croix des chemins était en principe placée à la croisée de deux routes. Les carrefours ont toujours attiré une attention particulière et ont provoqué une certaine peur, ces petits monuments faisaient office de talisman. Ils permettaient aussi de repérer de loin le carrefour désiré. Lors des enterrements, les convois funéraires s'arrêtaient à chaque croix, ce qui permettait de réciter quelques prières appropriées.

La croix de rogations avait pour but d'affirmer la foi du peuple chrétien sur la voie publique: chemins, places, carrefours. C'était aussi un but de processions notamment aux Rogations qui se déroulaient sur les trois jours précédant l'ascension. Ce sont aujourd'hui des fêtes oubliées.

Elles furent instituées en 469 par Saint‑Mamert, évêque de Vienne en Dauphiné. A chaque arrêt aux croix: dépôt de fleurs, prières; le curé et les enfants de coeur étaient en tête de la procession et cela se répétait à chaque fête religieuse.

La construction de ces croix s'accélère vers la fin du XVIIème , siècle, s'intensifie au XVIIIème  jusqu'à la Révolution.

La croix des limites était implantée à l'orée de chaque paroisse: la croix de Saint‑Robert, entre Barsac et Pujols‑sur‑Ciron et celle du château de Rolland, au petit pont de pierre ont maintenant disparu. Les croix de village et des cimetière implantées sur la place principale et dans les cimetières indiquaient que ces lieux étaient christianisés.

Les points importants tels que ponts, passages obligés étaient christianisés, les sources et les fontaines recevaient la même marque: la croix des ponts, des sommets, des sources et des fontaines.

Enfin les croix mémoriales qui servaient de témoin: une mort brutale, un coup de chance font l'objet d'une construction de croix. On peut citer aussi la croix de peste pour rappeler ou conjurer une épidémie, la croix de pèlerinage marquant une étape sur le trajet.

Des puits de quartier situés sur des airials ont été aussi rénovés dont le plus remarquable est celui de Laouilley. A l'époque et cela est toujours en vigueur ces puits appartenaient aux seuls habitants du quartier propriétaires de l'airial, qui pouvaient puiser l'eau

Grâce à une ballade de 15km effectuée dans un petit train, les Barsacais ont pu découvrir les neuf différentes croix aussi belles les unes que les autres rénovées par la mairie, les cinq puits. Ils ont pu aussi admirer certains châteaux tels que Myrat, Caillou, Gravas, Piada, Closiot...

Les visiteurs ont pu admirer les chambres rondes avec son puits carré. Qu'ils en profitent vite car l'actuel Propriétaire du château Coutet, M. Baly a l'intention de raser les chambres rondes côté Gravas pour planter quelques pieds de vigne supplémentaires.

Seules les dégustations de vin n'ont pas eu le succès escompté, vu les intempéries, même la randonnée pédestre et la balade cycliste encadrée n'ont pas eu lieu.

Malgré un temps très médiocre le public a été très nombreux à emprunter le petit train et a fait la joie des enfants. Beaucoup d'étrangers à la commune ont participé à ces divers voyages. Le maire, Philippe Maynard, avec l'aide de quelques bénévoles, de quelques adjoints et conseillers municipaux, s'est investi pour que tout se passe bien et malgré le mauvais temps, tout a parfaitement fonctionné.

Conseil municipal

La prochaine séance de conseil municipal se tiendra le vendredi. 22 septembre à l8h avec un ordre du jour fourni.

François Ferrand.

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Sud Ouest 25 septembre 2006.

Les gendarmes bientôt au parc.

Lors de la séance du vendredi 22 septembre, le Conseil municipal a entériné, sans questions spécifiques ni polémiques les différents chapitres à l'ordre du jour portant sur les admissions en non‑valeurs, le budget périscolaire, l'éclairage public sur la RN 113, les subventions exceptionnelles aux différentes sociétés pour régulariser certaines dépenses extra‑subventions, la cession du terrain au Domaine Valmont. Il s'est ensuite concentré sur la mouture du règlement d'utilisation des parcs, jardins et lieux publics que le maire avait remis à chaque conseiller. Chacun a exprimé ses idées quant à l'utilisation des espaces mis à la disposition du public.

Une réglementation stricte.

Le cadre de l'application de ce règlement touchera donc toutes les places : Franck Chassaigne, les Quinconces, Place du XIV juillet, le Port, Montalivet, le Stade et autres lieux publics.

Il réglementera la distribution et la consommation d'alcool, la vente de nourriture, les bivouacs, les feux et le comportement des animaux.

Le Port est un endroit prisé des camping‑caristes. Ils peuvent y trouver un point d'eau et des WC, mais cela restera un endroit de passage pour 24 heures maximum.

La commune a décidé la démolition de l'ancien bar extérieur de la Pétanque ainsi que celle du mur de séparation.

Cela aurait selon elle un double avantage : créer un passage plus direct pour les pompiers et élargir la vue sur le parc.

Répression. Le parc de Montalivet est un lieu de rendez‑vous de la jeunesse perdue et sans repères des villages avoisinants. Il est en permanence souillé par les restes de leurs beuveries nocturnes (tessons de bouteilles, détritus) et labouré par des dérapages intempestifs dans les aires de jeux.

Les poteaux d'accès sont cassés et des mégots ressemblant à du tabac jonchent le sol. Philippe Meynard et Dominique Cavaillols se seraient fait, selon eux, insulter et menacer par ces adolescents alors qu'ils dialoguaient avec eux. « Les points de sutures, tu auras du mal à les faire sauter ! » leur auraient‑ils dit.

Lors du Conseil, Philippe Meynard, déterminé, a déclaré: « Il faut faire un règlement strict qui sera affiché dans chaque lieu public, ratifié par un arrêté qui donnera aux gendarmes un cadre dans lequel ils pourront sévir. Il faut se débarrasser de cette délinquance, et qu'ils sachent bien que je suis déterminé et que je ne lâcherai pas, tant que le calme et la sécurité ne seront pas revenus. je préfère me battre avec eux, plutôt que le lendemain un parent en pleurs vienne m'apprendre que son enfant s'est empalé sur un tesson de bouteille. »

Michel Laville.

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Sud ouest 8 août 2006

Le chantier du lotissement haut de gamme, le Clos des Vignes est lancé.

La première résidence sécurisée du Sauternais.

Le premier parpaing vient d'être officiellement posé. C'est en présence d'Alban Maurial, PDG de Alma France, et de Philippe Meynard, maire de Barsac, que vient d'être lancée la construction des quarante‑cinq logements de la résidence sécurisée « Le Clos des vignes ».

Cette construction correspond aux 15 ans d'existence d'Alma France.

Un défi pour ce groupe qui a décidé d'implanter dans un milieu rural une résidence haut de gamme et sécurisée (une barrière encerclera le lotissement dont l'accessibilité sera limitée). Un choix qui tranche avec les réalisations précédentes de ce promoteur, jusque‑là situées principalement sur le littoral telles que les programmes Green Parc, Eden Parc, Atlantic Green et Eden Club en collaboration avec le Syndicat mixte d'aménagement touristique de Lacanau.

Pour Alban Maurial, cette installation en Sud-Gironde est une opération-pilote, comme il l'a souligné lors de l'inauguration du chantier: « Barsac est une formule avant--gardiste, puisque marier le produit de haute qualité avec le produit d'investissement n'est pas forcément facile à mettre en oeuvre. Mais c'est un vrai succès ».

 « Rurbanisation ».

Tout le monde sait que le terrain à bâtir est très rare dans cette région viticole. Barsac c'est 50 % de vignes et le reste est classé terrain inondable. « Le Clos des Vignes », situé dans le haut Barsac, près de l'entrée de l'autoroute, se situe entre vignes et forêts, à proximité du centre du village et à 35 kilomètres de Bordeaux.

La desserte de Bordeaux intra-muros et de la CUB par le tramway ainsi que le prix des logements incitent les citoyens à se ruraliser, d'où l'attrait de sites d'exception comme le Sauternais, chacun aspirant à une amélioration de son mode de vie. La « rurbanisation », nouveau mode de vie est en route, travail en ville, habitat à la campagne et séduit de plus en plus de jeunes couples.

Le domaine résidentiel sécurisé se compose de 14 maisons haut de gamme, 11 maisons de ville avec jardin et 20 appartements dans un paysage de grands espaces verts avec piscine privée.

Les trois-quarts des habitations sont déjà acquises soit par des personnes émigrées originaires principalement de Belgique, du Luxembourg ou des Antilles et qui désirent un pied à terre près de leur famille ; l'autre partie en Loi de Robien pour location pendant les neuf prochaines années, par des avocats, chirurgiens ou industriels et autres professions libérales.

Si le phasage est respecté, la fin de chantier pourrait se situer au deuxième semestre 2007.

Michel Laville.

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Le Républicain 29 juin 2006.

PATRIMOINE / A la découverte de l'église Saint-Vincent.

Un long chantier de rénovation.

De quand exactement date la construction de l'église de Barsac ?

Son existence est mentionnée au Moyen-Age: en 1102, elle a été donnée par Amatus, archevêque de Bordeaux, au monastère de Saint-Pierre d'Uzerche.

Cette église primitive, entièrement détruite à la fin du XVè siècle, a été reconstruite au même emplacement mais on ignore la date de début des travaux. Restent quelques vestiges des anciennes bases des murs Nord.

On suppose que les travaux de reconstruction ont débuté entre 1703 et 1708. Ils se sont réalisés en deux étapes, à commencer par la construction de l'architecture extérieure, puis du clocher. Constitué d'une tour carrée, ce dernier est soutenu par deux contreforts ornés de pot à feu et se divise en deux étages superposés, décorés par deux pilastres ioniques, et surmonté d'une coupole en cuivre, le tout finissant par un lanterneau et au dessus une girouette constituée par un magnifique coq doré. On doit ce chef d'œuvre à l'architecte Joyneau.

Par un escalier en colimaçon, on accède au premier étage et au mécanisme de l'horloge, et, au deuxième, aux cloches montées sur un beffroi en bois.

La décoration intérieure a été assurée entre 1752 et 1756. Il s'est agi de la construction de la tribune d'orgues par l'architecte André Mollie.

Un garde-corps en fer forgé, magnifique réalisation du ferronnier Bouyer, agrémente la tribune. En 1774, la salle du conseil a été édifiée: elle est destinée aux diverses réunions de La Fabrique.

Les vitraux datent du XIXè siècle. Ils sont d'une très grande beauté et éclairent la nef d'une lumière douce et chatoyante. Ces vitraux ont été restaurés en 2000 car le vitrail de Sainte-Catherine menaçait de tomber.

L'église Saint-Vincent de Barsac est un édifice à la fois médiéval et classique. Mais cette élégance ne va pas sans une certaine fragilité. De sérieuses réparations ont été entreprises.

En 1843, la foudre a frappé le clocher qui s'écroula entraînant les cloches et 7Om2 de voûte.

En 1914, la réfection des fondations reposant sur des sarcophages a été assurée. Dans les années 1940-1942, les cloches ont été électrifiées.

En 1970, c'est un incendie d'origine accidentelle qui a endommagé les boiseries de la sacristie, aussi la municipalité de Barsac a-t-elle dû faire restaurer toute cette salle.

En 1980, la réfection de la toiture a débuté.

En décembre 1985, une pierre se détacha de la voûte au-dessus de la salle au triple vaisseau sans aucun dégât mais les experts se sont aperçus que cette pierre avait été scellée à l'envers à la place d'un passage de câble. De nombreuses gouttières ayant détrempé les joints faits au mortier, une nouvelle chute de pierre se reproduisit en janvier 1986. Après bien des atermoiements dues aux lenteurs administratives, l'église a été fermée aux cultes le 12 février 1986. La salle Montalivet a servi pendant deux ans de lieu de culte. Il a fallu étayer rapidement les voûtes, rejointoyer les pierres, finir enfin la toiture.

Ensuite ont suivi la réfection des enduits de la façade ouest, des contreforts et de la façade est.

Restent l'entrée et le clocher et par la suite tout l'intérieur. Quant au mobilier d'intérieur, il reste à la charge des amis de l'église sous les conseils des Monuments de France.

L'église peut se visiter. Pour tout renseignement, téléphoner aux Amis de l'église au 05.56.27.21.81.

 Sommaire.

Sud Ouest 23 juin 2006.

Coup d'envoi du Défi sport 2006, aujourd'hui

72 heures chrono.

Jusqu'à dimanche, ce sont 72 heures de sport et d'animations que propose le Défi Sport 2006. Un programme chargé qui débutera dès aujourd'hui. De 14 heures à 16 heures, les écoles participeront à des jeux mis en scène par les enseignants, puis à 20 h 30 la Pétanque Barsacaise prendra le relais avec un concours réservé aux licenciés sur le terrain de la place Franck Chassaigne.

Demain, samedi, le Tennis Club recevra autour de ses installations les amateurs de petites balles pour des démonstrations. Puis passage au dojo où, de 10heures à 12heures, auront lieu là aussi des exhibitions de judo. L'occasion pour ceux qui n'en ont pas eu l'occasion de découvrir les nouvelles installations.

Gym et foot.

Le samedi après midi sera également très chargé. Dès 13 heures au stade, l'UFOLEP organise des rencontres jusqu'à 14 heures où débuteront des démonstrations de gymnastique sous chapiteau. A 14 heures, confrontation de football où les enfants défieront les parents et, en parallèle, une aire de jeux mobiles recevra les tout‑petits pour des découvertes ludiques jusqu'à 19 heures.

Pour un break festif, tout le monde est convié à partir de 19 h 30 au port de Barsac pour le feu de Saint‑Jean qui se clôturera tard dans la nuit par un feu d'artifice.

Pour les plus vaillants, début de la matinée du dimanche à 8 h 30 par une sortie vélo pour tous de 10 à 15 km, tandis que pour les plus petits un circuit sera organisé au stade. A partir de 10 h 30, pour les puristes, une marche de 4 à 5 km est prévue avec un départ de la halle.

L'ensemble des festivités sportives se terminera par un apéritif offert par la commune suivi d'un repas grillade. Compte tenu du nombre, il est important de s'inscrire à la mairie.

Michel Laville

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Le Républicain 8 juin 2006.

Assemblée générale du FC Barsac‑Preignac.

Philippe Block remplace OlivierThubun.

Les membres du football‑club Barsac‑Preignac ont tenu leur assemblée générale dernièrement.

«Nous pouvons considérer la saison en demi‑teinte. D'une part à cause d'un certain relâchement au niveau des dirigeants mais aussi en raison d'un certain laxisme de la part de joueurs dans le fonctionnement du club. Aussi nous leur demandons un peu plus d'application et d'implication dans le fonctionnement des instances» a expliqué le bureau avant de lancer un appel à candidature pour ce même bureau et le comité directeur.

Christophe Bouffard, Benoît Godin, Philippe Traverse, François Cavaillos ont été chaleureusement remerciés pour tout le travail qu'ils ont fourni durant cette année. La collaboration des mairies de Barsac et de Preignac, les sponsors et les parents des enfants ont également été remerciés pour leur implication.

En ce qui concerne le bilan financier, les dirigeants remarquent qu'ils sont de plus en plus ponctionnés par des charges lourdes et diverses. A noter que les quatre manifestations de cette année (loto, course pédestre, concert avec l'école de musique, tournoi de sixte) ont tout de même bien aidé le club.

Enfin, l'assemblée générale s'est terminée par l'élection des présidents pour la prochaine saison. Philippe Block et Christian Coulaud ont été élus. Philippe Block a été élu à la place d'Olivier Thubin démissionnaire du poste de président. Ce dernier reste toutefois au club en tant que dirigeant. Bien évidemment, tous les licenciés et supporters souhaitent que l'année 2006/2007 apporte davantage de satisfactions et que les diverses équipes se surpassent afin d'accéder aux divisions supérieures.

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Collection Francis Lafont. 28 décembre 2005.

Une association archéologique Narbonnaise crée une antenne locale afin de sauver la voie gallo-romaine

Patrimoine et tourisme.

Les ornières profondes faites par les roues des chariots attestent de la grande fréquentation de cet axe.

En 1965, était découverte officiellement une portion de la voie gallo-romaine de Peyrebidanne, reliant Narbonne à Bordeaux.

Cette route, axe de communication essentiel pour l'époque, puisqu'elle reliait la Méditerranée à l'Océan Atlantique, était l'artère principale des échanges commerciaux et de la route des vins.

Pierre Coudroy de Lille et M. Duboscq, rejoints en 1972 par René Destanque, n'ont eu de cesse de clamer l'importance du site, jusqu'au passage de l'autoroute en 1973 où une autorisation officielle de fouille délivrée par la Direction des antiquités historiques leur a enfin permis de déclencher des recherches. René Destanque a oeuvré sur ce site jusqu'à son décès en 1992. Il fut relayé par une association "Art Vin et Patrimoine" mais une scission entre ses membres a eu comme conséquence l'abandon actuel du site.

L'association Narbonnaise « Via Aquitana » a donc décidé de sauver ce patrimoine et d'implanter une antenne locale à Barsac sous la présidence de Jean Pierre Petit, archéologue et Pierre Coudroy de Lille.

Le projet, qui sera mis en place avec toutes les personnes sensibles et volontaires pour faire revivre le site et poursuivre les recherches, est de retrouver ce ou ces itinéraires sur le terrain en tenant compte des archives, des recherches sur les divers cadastres existants, des cartes anciennes (Belleyme, Cassini), de la toponymie, des divers écrits sur le sujet et des études géologiques et hydrologiques de la région. L'ensemble étant complété par des travaux sur le bornage, les ponts, les passages à gués, les croisements.

Le modèle italien.

Tous les travaux de recherches, seront soumis à M. J. P. Bost et F. Berthaud du SRA. La création de l'association et la mise en place de l'organisation seront présentées par Jean Pierre Petit lors de la réunion qui aura lieu le samedi 14janvier, salle de Montalivet à 15heures.

A cette occasion, les cartes de l'association « Via Aquitana Gironde » seront vendues au prix de 16 euros. Mais ce projet ne s'arrêtera pas là puisque la résurrection de cette voie entraînera le démarrage d'un vaste programme économique autour de l'oenotourisme qui prendra exemple sur le modèle italien.

En effet, l'oenotourisme y draine 4 millions de touristes de caves en propriétés et génère environ 2,5 milliards d'euros/an. « Ce sont deux millénaires de culture, de patrimoine, d'archéologie et d'activités liées à la vigne qu'on entend valoriser tout autour. Seuls, nous ne pouvons pas l'engager. Nous avons décidé de nous appuyer sur les collectivités locales » confiera André Bonnely président d'Aquitana.

Michel Laville.

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Collection Francis Lafont. 25 juillet 2005.

L'association Saint‑Joseph qui accueille des enfants en difficulté déménage dès la rentrée à Podensac.

165 ans d'histoire et de vie communale.

La maison Saint‑Joseph créée en 1841, plus connue à Barsac sous le nom de Couvent, est gérée par l'association Saint‑Joseph qui a fusionné le 11 novembre 2001 avec l'association le Prado. La vocation de cette association est de recueillir les enfants des familles provisoirement en difficulté et qui ne peuvent s'assumer, ainsi que les enfants placés sur décision judiciaire pour assurer leur protection. Actuellement plus d'une quarantaine d'enfants sont concernés. L'association est locataire de l'ensemble immobilier qui appartient à la congrégation religieuse des soeurs de Lyon de Bordeaux ; les contraintes des nouvelles normes d'hygiène et de sécurité, entraînant des travaux de remise en conformité énormes, le Prado a décidé de faire construire un nouvel établissement à Podensac sur le site des anciens établissements Palman, qui recevra dès la rentrée enfants et personnel. La congrégation des religieuses a donc décidé de se séparer de l'ensemble terrain et immobilier de Barsac, et cela dès le déménagement qui devrait avoir lieu à la rentrée.

Une institution vieille de 165 ans.

C'est en 1840 que l'abbé Rousset, vicaire de Barsac, s'enquiert auprès de Mgr Donnet, archevêque de Bordeaux, afin d'avoir des religieuses pour « s'occuper de l'instruction des petites filles de la paroisse ». Et donc le 24 décembre 1840 débarquèrent les trois premières religieuses, conduites par M. le Curé chez Eloi Lacoste (maire de Barsac de 1844 à 1860) qui leur assura l'hébergement en attendant un local.

Très rapidement, elles s'installèrent dans le presbytère que « M. le Curé avait dû abandonner à cause de son éloignement de l'église. » En octobre 1841, elle achètent au Castelnau Nord, à M. Bonnet, un immeuble pour un montant de 9 000 francs, qui sera la base de la congrégation des soeurs de Saint‑Joseph, et, en 1847, elles installent une école, un pensionnat, un orphelinat ainsi qu'un noviciat qui sera transféré à Bordeaux en 1847.

En 1903, il n'est maintenu que l'orphelinat, puis en 1956 des cours ménagers sont prodigués et sont remplacés en 1962 par des cours techniques ouverts aux jeunes filles de l'extérieur. jusqu'en 1963, la maison Saint‑Joseph ne vivait que par ses propres moyens, sans subventions. Ce n'est qu'à cette date qu'elle est reconnue association loi de 1901 et peut recevoir différentes subventions, dont celles du Conseil général, qui lui permettent de construire de nouveaux locaux plus adaptés, notamment pour l'accueil de jour et la rénovation des cuisines.

Le premier président du conseil d'administration Joseph David décède en 1979 et c'est le docteur Regelsperger qui assure ces fonctions jusqu'en 2001, date de la fusion avec le Prado. La dernière religieuse en place a été soeur Catherine qui a dirigé le Couvent de 1965 à décembre 1997.

Un ensemble immobilier important. C'est sur un terrain de 2,7 ha, enclavé entre la rue Prunier, la rue Barrau et la rue Franck Chassaigne que s'étale un ensemble immobilier composé de corps de bâtiments des années 1800 pour les plus anciens et 1986 et 1992 pour le plus récents (les unités de jours qui ne figurent pas sur la photo). Voilà donc un vaste terrain avec piscine qui ne sert plus, faute d'encadrement spécialisé. Un cadre unique au sein de Barsac qui fait partie du patrimoine et de la vie de la commune. Dès la rentrée, cet ensemble sera mis en vente, une page de l'histoire de la commune va se tourner. Il faut donc espérer que le repreneur saura faire revivre cet ensemble et contribuer à l'essor de la commune.

Michel Laville.

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