Barsac. |
La vie du Village. |
Sommaire. | |||||
Gravas | 26 mai 2006 | ||||
Plantes | 27 mars 2007 | Camperos | 24 mai 2006. | Boucle pédestre. | 4 juillet 2006 |
Ecologie | 12 avril 2007 | Valmont | 21 avril 2006. | Los Gaujos | 19 mai 2005 |
Sud Ouest 27 mars 2007 Barsac actes L'association l'Ortie propose de redécouvrir les plantes et les herbes utilisées par l'art culinaire et la médecine. Des plantes « sauvaqes » Laiteron », « porcelle « bourse à Pasteur », « sicaire », « érotum », « fumeterre » : autant de noms qui n'évoquent rien pour le simple commun des mortels, mais qui signifient la nature pour les initiés et les inconditionnels du tout bio. Ce sont des noms de plantes, dites « sauvages », que nous piétinons, sans les voir, lors de nos promenades dans la campagne. « Moutsie », de l'association l'Ortie, a donc proposé de faire, samedi, dans le cadre de la journée sans pesticides, une ballade découverte, dans le parc de Montalivet. Les participants, tête baissée ou accroupis, découvrent chacune d'elles, leurs vertus : du chiendent au pissenlit, toutes les plantes sont disséquées. Moutsie vante les vertus thérapeutiques, médicinales et culinaires de chacune d'elles : « Il y a 80 % des plantes dites sauvages, qui sont comestibles », indique-t-elle. Les vertus culinaires. La première plante, la plus connue peut être, est le pissenlit dont la multitude d'espèces, environ dix, peut dérouter les amateurs de salades. Moutsie précisera: « De toute façon, toutes les plantes ressemblant au pissenlit sont comestibles, la confusion n'est donc pas très grave. on peut manger la racine, les feuilles, la tige, le bouton et la fleur. La fleur est excellente en omelette ou mélangée à de l'huile d'olive avec un peu d'ail et frite; c'est excellent pour l'apéritif ». C'est ainsi que chaque plante commentée a repris de son importance au sein du milieu végétal et dans l'esprit des participants. Les espèces détruites par les traitements chimiques, ont pu reprendre leur place dans le système, et le bio-rythme a pu se rééquilibrer. Ville en pleine santé. Depuis plus d'un an la commune a signé une charte dans laquelle les pesticides sont bannis, les traitements se font de manière mécanique ou naturelle, ce qui permet à la flore de reprendre sa place, et aux insectes, nécessaires à l'équilibre biologique, de revenir dans des lieux accueillants. La nature peu à peu reprend ses droits et un environnement naturel moins pollué. Toutefois, il reste un énorme pas à franchir dans les domaines agricole et viticole, pour. que les traitements soient également adaptés à cette politique « anti-pesticide ». Les moyens existent, il ne manque plus que la volonté d'y arriver. Un après-midi instructif, plein de sagesse où de bonnes volontés souhaitent revenir à un monde naturel, moins destructeur et plus accueillant. Michel Laville. |
Le Républicain 12 Avril 2007 INITIATIVE / Développement durable. Coccinelles contre pucerons. Le développement durable est un développement «qui permet de satisfaire les besoins des générations présentes sans compromettre la possibilité pour les générations à venir de satisfaire leurs propres besoins.» Une réunion a eu lieu à la mairie de Barsac entre le maire, Philippe Meynard, et Mme Isabelle Farbos, docteur en génétique, s'occupant surtout de l'habitat et de l'environnement. Philippe Meynard a ouvert la séance en indiquant que depuis 2005, Barsac s'était engagée vers une gestion environnementale respectueuse de la santé des habitants et de l'environnement grâce à la mise en place du programme «Ville en pleine santé» en collaboration avec les scientifiques de «Habitat Santé Environnement». Depuis cette année, les agents communaux n'emploient plus de désherbants chimiques et de pesticides mais utilisent des moyens mécaniques tels que le désherbage thermique. L'an prochain, la place Frank Chassaigne sera ensemencée de coquelicots, ce qui lui donnera une belle couleur rouge, signe de printemps. Et Philippe Meynard de commenter: « Comme méthode alternative, il est prévu de planter aussi des fleurs couvre-sol le long des murs et autour des poteaux pour éradiquer les mauvaises herbes». Isabelle Farbos a insisté sur l'emploi de produits phytosanitaires qui affaiblit la plante que l'on veut sauvegarder en la rendant de moins en moins résistante aux maladies et aux prédateurs. «La nature a besoin d'insectes auxiliaires pour détruire les prédateurs tel que les pucerons, la coccinelle remplit ce rôle à merveille grâce à ses larves qui les dévorent en permanence». La mairie mettait gratuitement à disposition de ses habitants, des larves de coccinelles pour lutter contre les insectes. Une initiative qui sera renouvelée. M.R. |
Sud Ouest 4 juillet 2006. Dimanche, près de 200 coureurs sont attendus pour la 13e Boucle des Châteaux. Le vignoble au pas de course La Boucle des Châteaux aurait très bien pu s'éteindre si quelques passionnés n'avaient pas relevé les manches cette année. L'épreuve qui propulse près de 200 coureurs à travers le vignoble barsacais a dû faire face à la mort de son association organisatrice, l'Union des associations barsacaises (LIAB). Heureusement, le dévouement de Raymond Ribes a permis de sauver la Boucle. Cheville ouvrière de la manifestation, Raymond Ribes a tout simplement fait basculer l'organisation de l'épreuve sur une autre association, le judo Club Barsacais. Du coup, la 13 ème édition de la Boucle des Châteaux va bien avoir lieu. Le départ sera donné ce dimanche 9 juillet devant la salle Bastard, à 9 h 30 (inscriptions sur place dès 7 heures). « L'an passé, nous avions comptabilisé 192 coureurs sur la ligne de départ, raconte Raymond Ribes. Cette année, on serait vraiment heureux d'atteindre les 200 participants ». La Boucle des Châteaux a effectivement de quoi charmer les adeptes de l'effort pédestre. D'abord parce que l'organisation a eu la bonne idée d'offrir des épreuves à la mesure de chacun : deux courses de 15 kms et 6 kms, mais aussi une marche de 8 kms. Qui plus est, si la Boucle des Châteaux portent ce nom, c'est qu'elle trace ses parcours à travers le vignoble, passant près des châteaux Closiot, Doisy-Daëne, Climens, Bernard ou Duhayot. Un véritable régal pour les yeux doublé d'un vrai plaisir des sens : les viticulteurs barsacais ne sont, en effet, pas avares en bouteilles dès qu'il s'agira de remettre les lots. « L'idée, c'est aussi de faire venir à Barsac des gens qui n'y passeraient pas forcément. Des gens qui sont en vacances dans le secteur et qui profitent de la Boucle des Châteaux pour faire connaissance avec notre vignoble de manière ludique ». La Boucle des Châteaux à Barsac, dimanche 9 juillet. Départ à 9 h 30. Inscriptions au 05.56.27.16.05 ou au 06.78.55.68.48. |
Sud Ouest 26 mai 2006. Une visite chaleureuse au Château Gravas semble annonciatrice de nouvelles relations avec la Russie. Saint Petersbourg dans les vignes. Dans le cadre des relations de la ville de Bordeaux et de Saint Petersbourg, une délégation russe a visité dernièrement le château Gravas, reçue par les propriétaires du lieu, Florence et Michel Bernard et le député Philippe Dubourg. A la tête de cette délégation, Jean Mercherz, conseiller municipal de Bordeaux délégué pour le monde du vin, Michel Grange, chargé de mission de la mairie de Bordeaux, M. Lobko, premier vice‑gouverneur de Saint‑Petersbourg, Anna Tchesnokova sa conseillère et des différents représentants culturels, industriels de Saint‑Petersbourg. L'ouverture de la Russie sur le monde viticole et notamment sur le Sauternais n'est pas une nouveauté, les tsars ont toujours été de grands amateurs de ce vin blanc liquoreux et les oeuvres de Montesquieu seront en bonne place pour le tricentenaire de Saint‑Petersbourg dont les vins correspondent au goût des Russes. L'intérêt actuel porté à cette petite région viticole peut amener des débouchés non négligeables sur un pays très ouvert à la France, à son art de vivre, à sa culture, Voltaire fait partie du programme scolaire et les ceuvres d'Alexandre Dumas sont jouées dans les théâtres russes. Dans les vignes. Après un rapide tour dans les vignes et un passage dans les chais, la curiosité des invités sur les récoltes et l'élaboration du vin jusqu'à sa mise en bouteille, a pu trouver des explications claires et limpides lors de la dégustation fort appréciée. Le château Gravas qui, l'été dernier, avait fait une exposition sur les Etats‑Unis, prépare cette année une exposition sur la Russie. Doit‑on voir dans cette réception de notabilités russes, les prémices de celle‑ci ? Michel Laville. |
Sud Ouest 24 mai 2006. Les Vignes de Camperos, une maison d'hôtes chargée d'histoire familiale. Un gîte dans les vignes. En complément du réseau traditionnel hôtelier, qui est quasiment nul à Barsac, fleurissent ça et là des maisons d'hôtes, dont les capacités d'accueil ne dépassent guère les dix personnes. Ces structures permettent au tourisme régional de proposer des relais au coeur de la région. Valérie et Laurent Casasola ont aménagé l'ancienne maison familiale, les Vignes de Camperos, au coeur du vignoble barsacais, pour recevoir leurs invités. Ce gîte figure en bonne place dans les Gîtes de France avec 3 épis et un label Bacchus. Dans un cadre unique, entourée de vignes, cette grande bâtisse en L, dont les murs de verdure abritent une piscine d'un côté et s'ouvrent par de larges baies vitrées sur le vignoble de l'autre, trois chambres à « l'ancienne », décorées par la maîtresse des lieux, une cuisine et deux salons, accueillent les visiteurs qui viennent découvrir
une région riche par sa production viticole et son histoire. L'oenotourisme. Fille et petite fille de viticulteur, Valérie propose un concept déjà développé dans le Sud, c'est‑à‑dire faire découvrir une région et un terroir. La visite commence par les chais du château Closiot avec projection de diapos, commentaires, histoires et dégustation de la production familiale, puis découverte des Graves et de
l'Entre‑Deux mers. La capacité d'accueil de sept personnes maximum permet de conserver une atmosphère familiale aux réceptions et les réservations affluent. L'objectif de Valérie et Laurent est de faire en sorte que leurs hôtes ressentent la chaleur du gîte et de la région, dans cette maison des Vignes de Camperos, chargée d'une histoire familiale empreinte de douceur et de convivialité. Rens. : les Vignes de Camperos, tél.:05.56.27.15.47, fax 05.56.27.11.06. Site web: wvvw.lesvignesde camperos.com ‑E‑mail: Icasasola@free.fr M. Laville. |
Sud Ouest 21 avril 2006 Une résidence hôtelière fait revivre le château Valmont dont la vocation se dessine enfin. Déjà 20 mariages y sont prévus pour 2007 Des appartements comme chez soi. Le château Valmont est une demeure de prestige datant de 1795, propriété à cette époque de Jean Gaussem, tonnelier à Barsac, et dont l'emblème, une barrique trône sur un pilier du portail. Après être passée par plusieurs propriétaires, cette demeure napoléonienne revit aujourd'hui en résidence hôtelière. Du domaine de Valmont, Pierre Philippe Giraud et Nathalie Quere en ont fait une résidence où tout a été pensé, de l'agencement des appartements jusqu'au parc paysagé traversé par un bassin (en cours de finition) afin que les visiteurs et touristes bénéficient de tout le confort et puissent
ressentir la chaleur d'un chez SOI. « J'ai pensé ce domaine pour être complémentaire du réseau hôtelier régional, notre vocation n'est pas de louer un appartement pour une nuitée, mais pour une semaine, quinze jours, un ou deux mois. Prenons l'exemple d'une personne qui vient en stage dans la région pour deux mois, voire plus; cela ne lui revient pas plus cher de venir chez nous que de louer une maison, et cela lui évite de payer une caution et de faire suivre ses meubles; notre objectif, c'est le logement équipé clé en
mains », nous explique Pierre Philippe Giraud. Actuellement, la capacité d'accueil est de seize logements avec cuisine complète, télévision salle de bains jusqu'au sèche cheveux. Une vocation d'accueil. Le plus surprenant lorsqu'on visite les locaux, c'est d'ouvrir une porte et de découvrir un dortoir d'une quarantaine de lits, rappelant un peu le pensionnat, mais en plus convivial. L'idée a plu puisque pour un prix modique des collectivités ou des groupes en transit peuvent séjourner et visiter la région. Les réservations affluent tant l'idée est originale et le concept novateur dans la région. Les vastes salons sont toujours, destinés à recevoir des séminaires et des mariages avec l'avantage de pouvoir proposer sur place 90 logements pour les convives. Déjà vingt mariages sont prévus pour
2007 dans ce cadre magnifique et remodelé, avec un grand bassin qui s'étendra de l'entrée jusqu'au patio entouré d'arcades où mènent des allées bordées de palmiers. Michel Laville. |
Collection
Francis Lafont. 19 mai 2005. DISTINCTION
/ La banda locale honorée Los
Gaujos sacrés champions de France. Le
maire avait tenu à réunir samedi, dans les jardins de la
Mairie, la banda locale «Los Gaujos bandas juniors de
Barsac» Los
Gaujos ont participé le 1er, mai au rassemblement
des bandas de France à Condom dans le Gers. Malgré
l'angoisse, le stress de passer au milieu de 2.000 musiciens
tous aussi meilleurs les uns que les autres, Los Gaujos de Barsac
se sont vu décerner le ler prix, celui
de champion de France juniors de bandas. «Je
l'ai déjà vécu en 2000, se souvient le maire, vous m'aviez
appelé le soir pour me dire tout essouflés «champion de
France !». Ça m'avait fait chaud au coeur à l'époque et là
encore vous voilà de nouveau sur le podium. Votre force, vous
l'avez eu à Condom, au coeur du public du Gers, malgré votre
jeune âge. Vous avez porté les couleurs de notre village. J'ai
donc voulu moi et mes municipaux vous remercier et vous dire
toute notre fierté» Los
Caujos ont interprété une série de leur répertoire très
encourageant et festif, ils donnèrent tout leur coeur dans les
jardins de la mairie autour d'un apéritif . Après
l'apéritif, un repas était offert à toute l'équipe. Los
Gaujos sont des juniors, la plus jeune a 9 ans et le plus âgé
23 ans, ils sont passionnés. Mme Latrille, assistée du
professeur de musique, qui s'occupe de tout ce petit monde, les
amène, les suit et les surveille avec quelques parents. Félicitations
et bonne saison à la banda préférée des Barsacais. |